mercredi 29 décembre 2010

La parole au Peuple, leçon 6.

La presse (entendez également la télévision et la radio) a pris pour habitude de déverser des tombereaux de nouvelles dont l'importance est parfois si ténue que, pour nombre d'entre elles, ne pas en faire mention du tout n'aurait en rien perturbé le train-train quotidien du citoyen. A contrario, d'autres, qui sont autrement plus préoccupantes, sont enrobées d'un tel luxe de détails inutiles qu'elles paraissent insignifiantes. Pour exemple, observez de quelle façon est rapporté un sommet des pays industrialisés où l'économie de la planète, entre autres sujets de premier ordre, est décidé sans vous qui, pourtant, par votre travail ou vos impôts alimentez les caisses où ils vont puiser sans vergogne. Souvenez-vous également de la façon particulièrement tortueuse dont les politiques ont fait usage pour vous faire gober la nécessité qu'il y avait à donner des milliards aux banques quand vous-même n'obtenez jamais rien. Essayez un même argumentaire lorsque vous rencontrerez votre conseiller financier pour qu'il comble votre découvert sans discussion ni contrepartie. Là, vous serez bien forcé de constater que l'égalité ne s'applique pas à tous avec les mêmes tarifs.
Parmi les nouvelles de ces derniers jours, il y en a une, tout particulièrement, qui pourrait être classée avec les nombreux sujets « à n'aborder que si vraiment, il n'y a rien d'autre à dire »: il s'agit de la tête du bon roi Henri IV, retrouvée et authentifiée par des scientifiques. A première vue, « il n'y a pas de quoi écrire à la famille » pour reprendre une expression entendue jadis dans un contexte qui ne prêtait pas spécialement à sourire. La tête d'Henri IV, l'omoplate de Hugues Capet, les bijoux de la duchesse de Windsor, les reliques de Saint Machin ou le cordon ombilical du tout premier homme (dont on ne sait pas encore s'il avait, ou non, un nombril) sont autant de sujets qui encombrent les colonnes de certaines parutions et dont la connaissance est exactement équivalente à leur ignorance. Certaines informations font avancer le schmillblick, comme disait le regretté Coluche, d'autres le font reculer mais il en existe qui n'ont aucune incidence, ni sur le schmillblick, ni sur rien d'autre. Henri IV, roi de France assassiné en 1610, est devenu une image d'Epinal sous l'appellation de Bon roi Henri IV deux siècles après son règne pour servir à la propagande du régime, comme c'est souvent le cas avec les personnages de notre histoire. Il faut quand même savoir que tout le monde, à l'époque, fut soulagé d'apprendre la mort de ce roi à qui on reprochait d'avoir abjuré trop facilement et précipitamment sa religion (protestante) pour monter sur le trône de France (avec cette phrase connue « Paris vaut bien une messe!).
Je vais vous poser cette question toute simple: si la coutume est d'enterrer les morts, et le bon roi Henri n'a pas échappé à la règle (il a été enseveli à Saint Denis), comment se fait-il que sa tête à voyagé à part du reste?
Pour les souverains de l'ancien régime, la règle générale suivait à peu près ce schéma: tandis que le cœur était embaumé et conservé dans un objet appelé « carditaphe » que l'on déposait ensuite à l'église du Val de Grâce (celui de Henri IV, si mes souvenirs sont exacts, reposait à l'église Saint Maurice de Lille), le reste du corps allait reposer dans une église, en général l'abbaye de Saint-Denis. Il s'est donc produit quelque chose à un moment donné pour que des morceaux de monarques se mettent à voyager hors de leur lieu de résidence définitif. Voici, extrait d'un forum où sont abordés des sujets historiques, quelques éléments de réponse.
« Mais où est la tête d'Henri IV ? (Sam 07 Mai 2005 11:02:36 )
En 1793, les révolutionnaires s'en allèrent en la basilique royale de Saint-Denis pour tout casser. Ils ouvrirent le tombeau d'Henri le Grand et trouvèrent un corps parfaitement conservé, comme si la mort datait d'hier. Ils sortirent le corps et le placèrent verticalement contre un mur pour que chacun puisse l'admirer. Et là, une mégère lui colla un soufflet puis un sans-culotte lui trancha la tête ! Cette tête connut un périple que je ne connais pas bien, mais je sais qu'elle a été vendue en 1919. A qui ? Il existe une photo où l'on voit la tête momifiée. Mais où est donc cette tête ? Toutes infos sur le sujet m'intéressent.
(Jeu 19 Mai 2005 18:43:14 )
Elle a été vendue à M Bourdais qui ne put jamais la faire reconnaitre vrai ( le Louvre l'a même refusée en 1947); apparemment sa sœur en a hérité . Il existe aussi un moulage réalisé par les sans-culottes lorsqu'ils ont pillé St Denis en 1793. »
(source : http://www.forum.roi-president.com/topic231.html)

Un complément d'information extrait de Wikipedia:
« Le tombeau de Henri IV à Saint-Denis n'échappe pas à la profanation en 1793, due à la haine des symboles monarchiques sous la Révolution française. La Convention avait ordonné l'ouverture de toutes les tombes royales pour en extraire les métaux. Le corps d'Henri IV est le seul de tous les rois à être trouvé dans un excellent état de conservation en raison de son exsanguination. Il est exposé aux passants, debout, durant quelques jours. Les dépouilles royales sont ensuite jetées, pêle-mêle, dans une fosse commune au nord de la basilique, excepté quelques morceaux qui sont conservés chez des particuliers. Louis XVIII ordonnera leur exhumation et leur retour dans la crypte, où elles se trouvent encore aujourd'hui. »
Toujours extrait de cette encyclopédie en ligne:
« Le corps d'Henri IV est jeté comme les autres dans une fosse commune sous des boisseaux de chaux vive lors de la profanation des tombes de la basilique Saint-Denis en 1793. Louis XVIII décide de ramener dans la basilique les restes de ses prédécesseurs le 19 janvier 1817 : à cet effet, les ossements sont récupérés dans la fosse mais il manque trois têtes. Dès cette époque, des rumeurs courent que la tête embaumée d'Henri IV aurait été séparée au moment de la profanation (un témoin oculaire parle d'Henri IV « frappé à coups de sabre et mis en pièce », un autre évoque un médecin emportant son crâne) et aurait disparu - mais aucun document d'époque n'atteste cet hypothétique larcin. Sa trace aurait ensuite été retrouvée au XIXe siècle dans la collection privée d'un comte allemand, le comte d'Erbach, puis le 31 octobre 1919 aux enchères à l'Hôtel Drouot lorsqu'un brocanteur montmartrois, Joseph-Emile Bourdais, achète pour trois francs une « tête momifiée dite d'Henri IV » lors de la vente de la succession d'Emma Nallet-Poussin, artiste peintre de Montmartre, pour la somme modique de 3 francs. Le brocanteur tentera toute sa vie, en vain, de prouver qu'il s'agit bien de la tête d'Henri IV, notamment en réalisant des radiographies, des moulages ou en exposant la tête momifiée aux badauds dans la rue ou à ses invités dans son domicile. Il la montre aussi dans « un petit musée de Montmartre avant de la proposer au Louvre... qui la refusa, doutant de son authenticité », précise Jacques Pérot, ancien conservateur du château de Pau où était né Henri IV. Les journalistes Stéphane Gabet et Pierre Belet, souhaitant réaliser un documentaire sur Henri IV à l'occasion de la commémoration du 400e anniversaire de sa mort, retrouvent cette tête en 2008 chez Jacques Bellanger, un fonctionnaire retraité qui l'avait acheté 5 000 francs à la sœur de Joseph-Emile Bourdais en 1955, la conservant depuis dans une caisse dans son grenier. Ce dernier ayant contacté Jean-Pierre Babelon, historien qui fait autorité sur l’époque d’Henri IV, pour identifier cette tête, les journalistes ont en effet appris cette histoire et convainquent Jacques Bellanger de lui confier la tête pour la faire authentifier. Une étude réalisée par une équipe multidisciplinaire de scientifiques menés par le médecin légiste Philippe Charlier et publiée par le British Medical Journal en 2010 a réalisé les examens sur la tête...
Cette étude ayant trouvé trente points de concordance confirmerait que l'identité de la tête embaumée est bien celle du roi Henri IV avec «99,9% de certitude». Le test ADN étant inexploitable (la longue exposition au plomb du cercueil aurait trop segmenté l'ADN mitochondrial et aucun échantillon prélevé n'était vierge de toute contamination), plusieurs historiens comme Philippe Delorme ou Franck Ferrand remettent en cause ce degré de certitude. »
Pour se faire une idée de ce que peuvent être certaines reliques, voici un extrait du Figaro Magazine du 21 juillet 2007):
 « L'étude (de la tête de Henri IV) a été réalisée par dix-neuf scientifiques rassemblés autour du Dr Philippe Charlier, médecin légiste de Garches. Surnommé l'Indiana Jones de l'histoire, ce paléopathologiste s'est rendu célèbre pour ses étonnantes découvertes. En 2007, il prouve que les ossements de Jeanne d'Arc, pieusement conservé à Chinon dans un bocal sous l'intitulé «Restes trouvés sous le bûcher de Jeanne d'Arc», authentifiés en 1909 par une commission papale, étaient en réalité ceux d'une momie égyptienne et d'un chat. »
Pour revenir à cette information concernant la tête du roi Henri IV, les journalistes ont voulu faire croire que cette découverte était récente alors que, selon toute évidence, le périple de l'objet est connu (et même bien connu) depuis l'origine. Pour preuve:
« Il y a eu un article sur cette tête dans un "Point de Vue Image du Monde" des années 1950... Elle existe donc encore. J'aimerais beaucoup la retrouver !
http://www.linternaute.com/histoire/magazine/magazine/interview/clementine-portier-kaltenbach/chat.shtml
Si les aventures de cette tête, sa redécouverte et son attribution à Henri IV (dont certains continuent de douter) ne sont finalement qu'anecdotiques, il n'en demeure pas moins que l'épisode originel qui a causé ces tribulations est encore fort méconnu. L'histoire officielle, qui puisait sa propagande dans la Révolution, n'en parle que très peu, voire pas du tout. Vous pouvez chercher dans vos livres d'histoire à l'année 1793, vous n'y trouverez, au mieux, qu'une vague allusion. Voici quelques précisions sur ce qui s'est passé en réalité.
« La profanation des tombes royales de la basilique Saint-Denis est un épisode de la Révolution française au cours duquel les tombes de la basilique Saint-Denis, nécropole des rois de France, ont été détruites. La symbolique associée à cet événement, l'un des plus marquants de cette période, apparaît encore aujourd'hui comme très forte et supposée empreinte d'une grande barbarie.
La proposition est faite lors de la séance du 31 juillet 1793 de la Convention nationale, par Barère, pour fêter la prise des Tuileries du 10 août 1792 et sous prétexte de récupérer le plomb pour en faire des balles. La Convention nationale, après avoir entendu le rapport de son Comité de salut public, fait savoir par son deuxième décret du 1er août 1793 que : « Les tombeaux et mausolées des ci-devant rois, élevés dans l'église de Saint-Denis, dans les temples et autres lieux, dans toute l'étendue de la république, seront détruits le 10 août prochain ».
Dom Germain Poirier, ancien bénédictin de la congrégation de Saint-Maur et ancien archiviste à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, est nommé commissaire chargé d'assister à l'exhumation. Le mois d'août doit être consacré à pratiquer l'exhumation des corps. Une décision inappliquée jusqu'au mois d'octobre puisqu'un conventionnel, Joseph Lequinio, dénonce son inapplication le 7 septembre 1793.
Dom Poirier a été le principal témoin oculaire de l'exhumation et de la profanation des tombeaux royaux. Il demeure dans la basilique du 12 au 25 octobre, jour et nuit et rédige en 1796 un Rapport sur l'exhumation des corps royaux à Saint-Denis en 1793, rapport repris et complété par le Conservateur du Patrimoine Alexandre Lenoir, autre témoin oculaire, dans le Musée des monuments français en 1801. Georges d'Heylli restitue en 1872 ce rapport dans Les tombes royales de Saint-Denis.
Dom Poirier avoue n'avoir pas retrouvé certains personnages comme le cardinal de Retz (mort en 1679) ou Alphonse de Brienne. Plusieurs corps sont retrouvés en état de putréfaction ou réduits en poussière (dont celui de Louis XV non embaumé car variolique ou de Louis XIV « noir comme de l’encre »). Curieusement, le corps d'Henri IV est dans un si bon état de conservation qu'il est exposé aux passants, debout, durant quelques jours devant la basilique. D'autres sont outragés ou mutilés, certains révolutionnaires n'hésitant pas à prélever ici un ongle, là des cheveux, des dents ou des os pour les conserver comme fétiches ou les revendre, tel Alexandre Lenoir qui fait un trafic de ces reliques royales. Les corps sont ensuite jetés dans deux fosses communes du cimetière attenant à la basilique vers le nord puis recouverts en partie de boisseaux de chaux vive.
Mais, c'est lors de la deuxième vague de profanation, en octobre 1793, qu'ont été véritablement réalisées les exhumations. Le 12 octobre, Henri IV et Turenne (le corps de ce dernier fut exposé quelques temps puis transféré au Jardin des plantes de Paris, puis au Musée des monuments français, et enfin sur ordre de Napoléon Bonaparte (qui deviendra Napoléon Ier) à l'église Saint-Louis des Invalides. »
(Sources: Wikipédia) 
 
La Révolution Française avait pris une direction fortement anti-religieuse et s'était engagée dans une politique de déchristianisation particulièrement rude, voyez vous-même.
« La Commune de Paris, sous l'impulsion de son procureur-syndic Chaumette, est la première à prendre, après le 10-août 1793, des mesures anticléricales : interdiction du port du costume ecclésiastique en dehors des fonctions sacerdotales (12 août), interdiction des processions et manifestations religieuses sur la place publique (16 août), réquisition des bronzes d'église pour l'armée (17 août). Toutefois, les arrêtés de la Commune ne sont pas toujours reconnus par la Convention, ni même suivis dans toutes les sections.
L'an II (septembre 1793-septembre 1794) voit l'apogée de la politique de déchristianisation. Ce sont des représentants en mission qui donnent l'impulsion décisive. L'activité de Joseph Fouché, dans la Nièvre et en Côte-d’Or, reste la plus célèbre. Sous l'influence de Chaumette (qui fait un voyage dans le département en septembre 93), il prend différents arrêtés interdisant toute manifestation extérieure du culte, rend obligatoire le mariage des prêtres pensionnés (ou à défaut, soit l'adoption par eux d'un enfant, soit l'entretien d'un vieillard indigent), et laïcise les convois funèbres ainsi que les cimetières. Sa décision d'inscrire sur les portes d'entrée des cimetières : « La mort est un éternel sommeil » connut un grand retentissement. Envoyé à Lyon avec Collot d'Herbois, il y poursuit sa politique antireligieuse : le 10 novembre 1793, il organise une grande cérémonie aux mânes de Chalier exécuté lors de l'insurrection de juin. Dans le cortège, un sans-culotte portant mitre et crosse précède un âne recouvert d'habits pontificaux, coiffé d'une mitre, portant un calice sous le cou et, attachés à sa queue, une bible et un missel. D'autres représentants, appuyés par les armées révolutionnaires, passent à la fermeture et au pillage des églises.
Le 24 octobre, la Convention, après les rapports de Romme et de Fabre, adopte le calendrier républicain en remplacement du calendrier grégorien, substituant, comme ère, à la naissance du Christ la date du 22 septembre 1792, premier jour de la République, et éliminant le dimanche au profit du « décadi ».
Le 6 novembre, la Convention accorde qu'une commune est en droit de renoncer au culte catholique. Dans la nuit du 16 novembre, certains radicaux forcent Gobel, l'évêque constitutionnel qui avait été élu à Paris, à abdiquer ; le 17, il vient, avec ses vicaires, se démettre solennellement à la Convention. La Commune s'empare de Notre-Dame ; une montagne s'édifie dans le chœur ; une actrice personnifie la Liberté ; la Convention se rend à la cathédrale, baptisée « temple de la Raison » et assiste à une nouvelle présentation de la fête civique. Des sections imitent cet exemple ; le 20 novembre, des citoyens de la section de l'Unité, revêtus d'ornements sacerdotaux, défilent, chantant et dansant, devant la Convention.
Le 23 novembre 1793, sur la recommandation de Chaumette, la Commune ordonne la fermeture de toutes les églises de la capitale.
La majorité de la Convention, en adoptant le calendrier républicain, avait montré son hostilité au christianisme. Mais les mascarades antireligieuses lui déplaisent et l'abolition du culte lui paraît une faute politique. Robespierre en juge de même. Il pense que la déchristianisation cache une manœuvre politique et aggrave l'agitation, menée par les sans-culottes radicaux (hébertistes et enragés), qui dans les sections et les clubs menacent le Comité de salut public. Le 21 novembre 1793, il inaugure au Club des Jacobins sa croisade contre l'« athéisme ». Il oppose l'athéisme qui est « aristocratique » à l'idée « d'un grand Être qui veille sur l'innocence opprimée » et qui est « toute populaire ». Le 28, il déclare au club : « Nous déjouerons dans leurs marches contre-révolutionnaires ces hommes qui n'ont eu d'autres mérite que celui de se parer d'un zèle anti-religieux... Oui, tous ces hommes faux sont criminels, et nous les punirons malgré leur apparent patriotisme. » De concert avec Danton, il combat la déchristianisation, la faisant condamner par les Jacobins. Danton conjure la Convention de « poser la barrière ». Le 6 décembre, un décret affirme que la liberté des cultes subsiste ; le 29, une loi sur l'enseignement le déclare également libre, sans exclusion des prêtres. Les dirigeants hébertistes sont exécutés le 24 mars sans que les sans-culottes ne bougent. Chaumette les suit à distance de vingt jours.
Cependant, le succès du Comité resta relatif : la Commune admit que les prêtres constitutionnels pussent célébrer leur culte à titre privé, mais les églises de Paris restèrent closes et le 26 mars, la Convention suspendit le paiement des pensions ecclésiastiques. »
(Source: Wikipédia)
L'information est là où on la cherche. Derrière les détails les plus insignifiants de l'actualité, celle que les médias vous livrent, il y a toujours quelques éléments qui se cachent et qu'il peut être gratifiant de découvrir. Il est même probable que les journalistes qui vous ont livré la tête du roi Henri IV ne soient même pas allés fouiller dans notre passé pour y découvrir ce que vous, amis lecteurs, auriez découvert en tapant quelques mots dans votre moteur de recherche internet habituel. Ce sont ceux-là, qui viendront vous dire que vous n'avez pas les connaissances ou le savoir nécessaire pour vous inclure dans le fonctionnement de la république. Eux sont payés pour chercher les informations qu'ils doivent diffuser, vous non. Pourtant, vous le faites, et je sais parfaitement que vous le faites...

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