9 - le Drapeau "Royal Républicain" et Conclusion




         Cette partie est purement anecdotique et ne s'intègre pas nécessairement au reste : il vise simplement à expliquer comment est formé le drapeau de la royauté républicaine française.
1)     Tout d'abord, le logo de la royauté républicaine (ici en haut à droite) et le drapeau français ( en haut à gauche) sont composés avec les mêmes couleurs : bleu blanc et rouge. Le drapeau royal républicain intègre le logo dans la partie blanche du drapeau national. La couronne de lauriers est empruntée au revers des pièces de monnaie qui ont eu cours à la fois sous l'ancien régime, la révolution et les gouvernements qui ont suivi jusqu'aux derniers jours du franc. Les quelques exemples trouvés sur des sites spécialisés indiquent une continuité esthétique sur plus de deux siècles et demi, et cela quels que soient les régimes gouvernementaux.






 
2)     Le logo est constitué de cinq fleurs rouges (ce ne sont pas des fleurs de lys même si la plastique s'en rapproche) elles représentent les cinq pouvoirs séparés, à savoir:
-       Le Chef de l'État ( le Médiateur)
-       Le gouvernement ( l'exécutif)
-       Le Parlement (le législatif)
-       La justice
-       Les citoyens (Le peuple souverain)
3)     La croix bleue (sans rapport avec quelque signe religieux que ce soit) représente la séparation des pouvoirs. Leur distribution au sein des cinq emplacements n'est pas définie: chacun des cinq peut se situer au centre et les autres graviter autour.
4)     Le fond blanc représente l'espace vierge où tout reste à bâtir.
Le résultat est bleu, blanc, rouge: comme le drapeau national.
 Conclusion
         Dans ces principes généraux, j'ai voulu montrer que les textes de bases de la République contenaient déjà tout ce qu'il fallait pour une évolution des institutions. Il faudra tout de même remarquer quelques points qui ne manquent pas de piquant. Les voici:
1)     La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, comme tout le monde peut le vérifier dans tous les bâtiments officiels (les mairies et les préfectures, par exemple) a été approuvée par le roi Louis XVI. Cette précision apporte à ce texte, la première pierre de l'édifice législatif  de la révolution, une sorte de caution supérieure presque mystique. Dans cette déclaration, l'ancien régime approuve ce qui sera bientôt considéré comme le nouveau régime. Les deux principes (la royauté et la république) se trouvent intimement mêlés : n'est-ce pas cela ce qu'on appelle la continuité de l'état?
2)     Dans le même ordre d'idée, la Constitution de la République Française de 1958 a été composée à l'initiative  du Général de Gaulle. Même si des historiens et des proches l'ont fermement nié, je pense qu'il était royaliste. Le comte de Paris, quoi qu'on puisse en penser, n'a certainement pas inventé le fait qu'il ait été question d'une succession que je pourrais considérer comme « royale républicaine ». Elle ne s'est pas faite : le général s'est succédé à lui même.
3)     Comme je l'ai déjà dit, lors d'une cohabitation, Jacques Chirac était Président de la République et Lionel Jospin Premier Ministre, un chroniqueur politique de RTL avait déclaré que « l'on attendait de Monsieur Chirac qu'il se comporte en monarque constitutionnel » Cette remarque, à l'époque, n'avait choqué personne. Dans le même ordre d'idée, le régime présidentiel qui s'est plus ou moins installé avec l'actuel président est désigné comme « monarchie républicaine ». Bientôt, on pourra même parler de « monarchie absolue »  En effet, grâce a des modifications législatives discrètes, des bidouillages constitutionnels, une obsession permanente du chiffre et du résultat qui transforme le gendarme et le policier en collecteur de fond pour le gouvernement, le projet Hadopi, les mensonges, coups de bluff et autres manipulations, la désinformation, les menaces à peine voilées, la poudre aux yeux sécuritaire, la République s'est transformée en formidable machine de répression.
         Que sont donc devenus les articles de la constitution qui parlent de démocratie, de gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple? Où sont passées la liberté, l'égalité et la fraternité? Si la république actuelle ne sait pas répondre à cette question, la royauté républicaine aura pour première tâche de restaurer ses principes fondamentaux : ce sera d'ailleurs la seule et unique chose qu'elle restaurera.
         L'actuelle constitution stipule, parmi les tout derniers articles, que « seule la forme républicaine du gouvernement ne peut faire l'objet d'une révision » comme si la royauté était une menace. La république aurait-elle donc encore peur des fantômes qu'elle s'est efforcée avec des moyens tapageurs d'anéantir ? Ou, après avoir abrogé la loi d'exil des familles ayant régné sur la France, les voyant revenir dans leur pays, a-t-elle craint un coup d'état après une élection parfaitement légale et régulière comme celle qui transforma le prince Président Bonaparte en Napoléon III. Je vais devoir, soit les rassurer, soit les décevoir : il n'y aura pas de coups d'état, pas de putsch ni coup de force. La forme de gouvernement défini dans ces principes généraux, même désigné par l'expression de « Royauté Républicaine Française »  sera avant toute chose républicaine. Je n'ai d'autre souci que remettre la république entre les mains de ceux à qui elle appartient : la nation souveraine, la nation française.