dimanche 24 octobre 2010

Qu'est-ce que la "polémitique" ?

Royauté Républicaine Française.
Après les événements de ces derniers jours concernant l'adoption de projet de loi sur la réforme des retraites,
Suite aux messages diffusés sur ce blog démontrant que la France n'est pas une république démocratique et sociale mais une monarchie quinquennale,
Considérant que le mépris de Monsieur Nicolas Sarkozy, ci-devant Président de la République, envers les Français qui ont défilé dans les rues à plusieurs reprises, était avéré, et sa destitution justifiée,
En attendant l'annonce de la décision d'armer le navire « La Belle Poule » qui avait ramené les cendres de l'Empereur Napoléon et qui conduira le Président déchu en exil, par les voies navigables, partant de Paris, passant par les villes de Châlons en Champagne, Nancy, Coblence, Vienne, Bratislava pour arriver à Budapest,
La perspective de la nomination d'un Gouvernement Provisoire me pousse à proposer cette ordonnance au nom des millions de personnes qui ont manifesté cette année et que le Gouvernement n'a pas souhaité entendre ni écouter.
Titre premier:
Article 1: Dès ce jour, il est créé un Ministère de la "Polémitique" qui aura en charge l'information et l'éducation des Citoyens par tous les moyens que les progrès techniques ont permis.
Article 2: La "polémitique" est une discipline nouvelle dérivant à la fois de la polémique, de la politique (et non de la politique politicienne qui n'a aucun intérêt, comme je vous l'ai déjà fait remarquer) et de la pédagogie.
Article 3: Le but de cette discipline est de faire prendre conscience à tous les Citoyens du pays que les affaires de l'État ne regardent pas que les politiciens, et qu'eux aussi ont leur mot à dire. Il est également de faire admettre à tous que la France est régie par une Constitution, et que celle-ci doit être appliquée.
Article 4: La polémique est une discussion argumentaire sur un sujet de société épineux, souvent vive, voire agressive. C'est aussi un débat contradictoire et souvent acharné, entre des personnes qui ne sont pas nécessairement du même bord, n'ont pas toujours les mêmes opinions et ne sont pratiquement jamais prêtes à admettre que l'autre puisse avoir raison.
Article 5: La politique regroupe l'art et la pratique du gouvernement des sociétés humaines, relatifs aux rapports du gouvernement et de ses oppositions, au pouvoir et à la lutte autour de celui-ci. La politique est la science de gouverner par l'État.
Article 6: La science est le savoir, la connaissance de certaines choses qui servent à la conduite de la vie ou à celle des affaires, acquises par l’étude ou la pratique. Dans le cadre de la démocratie avec implication du citoyen, tout le monde est concerné et tout le monde devra s'investir dans l'intérêt général.
Article 7: La conscience est la faculté mentale d'appréhender de façon subjective les phénomènes extérieurs (par exemple, sous la forme de sensations) ou intérieurs (tels que ses états émotionnels) et plus généralement sa propre existence. La prise de conscience est la faculté de se rendre compte que ce qui se passe autour de soi n'est pas inéluctable et que les choses peuvent changer pour peu qu'on s'en donne la peine.
Titre 2:
Article 8: La première mission dont le Ministère de la Polémitique est chargé concerne l'adoption du projet de loi sur la réforme des retraites. Il est clair que la façon dont le dossier a été traité incite à penser que la démocratie a été une fois de plus piétinée. Si la Loi est l'expression de la volonté générale, le Gouvernement a choisi d'incarner à lui seul cette volonté au mépris des manifestants.
Article 9: Le projet de loi était arrivé au Sénat qui avait plusieurs dizaines d'amendements, voire des centaines, à examiner. Par un prodige qui n'a malheureusement de mystère que pour ceux qui ne veulent rien voir, le texte a finalement été adopté tel quel sans aucune discussion. Il ne faut pas être spécialement clairvoyant pour deviner que les ordres de l'Élysée ont été suivis à la lettre. Et après cela, venez me parler de parlementarisme.
Article 10: Nicolas Sarkozy avait annoncé la couleur : « Les réformes, je les ferai toutes! Tu m'entends, toutes! » Il avait déjà usé de la procédure accélérée lorsque le projet était dans les mains des députés, cette fois-ci, les sénateurs ont choisi de suivre les positions de leur parti plutôt que de remplir leur rôle de représentant. On appelle ça la consigne de vote, la ligne du parti ou le godillot.
Article 11: La ligne du parti, idiotisme politique appliqué à un mouvement social ou à un parti politique, désigne la règle morale ou ligne de conduite officielle à suivre sur un sujet particulier, les éléments idéologiques spécifiques à l'organisation, ou en tant que terme informel, un agenda canonique à respecter. La définition provient de la phrase "suivre la ligne du parti" qui est un élément historique de la Chambre des Communes Britannique. Il fait référence à l'obligation qu'ont les membres d'un parti de respecter la discipline de parti lorsque vient le temps de voter en bloc sur une motion présentée au Parlement.
Article 12: Le terme de godillot (littéralement : grosse chaussure, venant d'Alexis Godillot) est un néologisme politique employé pour désigner péjorativement la personne qui exécute les ordres ou suit les consignes sans discuter, en particulier un parlementaire qui suit sans discuter les consignes de vote de son parti. Par extension, on a les expressions : parlement godillot, parti godillot, vote godillot, député godillot.
Article 13: Jean-François Copée a utilisé en avril 2009 le terme de « parlement godillot » après le rejet de la loi Hadopi le 9 avril pour réfuter le manque de liberté de débat et d'expression pour les députés. Puis il emploie le terme de député godillot et déclare « nous ne sommes plus au temps du député godillot » le 22 avril 2009. Des internautes créent un site Web comme « outil communautaire » afin d'identifier les godillots parlementaires. Ce site reprend des documents officiels tels que des vidéos sur les séances du Parlement.
Article 14: En application de cette ligne du parti, les consignes de vote pour que le projet soit adopté coûte que coûte ont transformé le parlement en chambre d'enregistrement comme dans l'Ancien Régime dont on nous avait pourtant appris tous les méfaits. Ce type de procédure s'appelait un lit de justice. L'expression a d'ailleurs été conservée et appliquée aux institutions actuelles, ce qui n'étonnera plus les lecteurs de ce blog à qui j'ai démontré les similitudes entre la Cinquième République et la vieille royauté.
Article 15: Le lit de justice est une expression de la justice royale, à l'origine de toute autre justice. Puisque jugeant au nom du Roi, le Parlement, en présence du Roi, perd sa qualité de juge pour redevenir simple conseiller suivant l'adage : « adveniente principe, cessat magistratus » (« Quand le Prince arrive, les magistrats se taisent »). La procédure sert à enregistrer des actes importants, comme une déclaration de régence, ou inversement de majorité. Elle sert également au Roi à imposer sa souveraineté à des magistrats réticents, et donc enregistrer des édits contraignants, parfois hostiles au Parlement.
Article 16: Le lit de justice, au sens contemporain du terme, est une expression du juriste français Georges Vedel, désignant le pouvoir constituant du peuple souverain, face au juge constitutionnel. Ce « lit de justice » est constitué par la modification de la Constitution pour infirmer une décision du Conseil Constitutionnel.
Article 17: C'est ainsi que certains traités internationaux, contraires à la Constitution, ont pu être ratifiés (traités de Maastricht, d'Amsterdam, Cour pénale internationale, etc.). Ce lit de justice demeure en tout état de cause facultatif puisque l'on peut abandonner le projet de ratifier le traité. Il peut être exercé par la voie du referendum ou par le Parlement réuni en Congrès.
Titre 3:
Article 18: La soit-disant république française est sur le point d'expirer. Il est urgent de reprendre les choses en main. Le peuple de France doit reprendre possession des pouvoirs qui lui reviennent à qu'il avait confiés à ses représentants. Or, ces représentants ne le représentent plus puisqu'ils suivent la ligne de leur parti et obéissent aux ordres de leur chef .
Article 19: Un journaliste de Libération avait évoqué la personnalisation de l'exécutif. Le président a répondu, cinglant, méprisant, et nia les faits avec ardeur comme s'il avait été pris la main dans le sac et qu'il n'avait plus qu'une seule échappatoire : le mensonge.
Article 20: Pour preuve, cet article consultable à l'adresse suivante :
Je ne reproduis ici que l'introduction : « Le noble objectif de la réforme est devenu le pavillon de complaisance qui couvre l’acheminement vers un pouvoir personnel. La tentative en cours pour faire désigner le fils du président de la République à la tête de l’Epad, l’établissement public qui gère l’aménagement du quartier de la Défense à Paris, est une étape supplémentaire dans un processus en cours depuis deux ans et demi, débouchant sur un système qui n’a de nom dans aucun traité constitutionnel : je veux dire le passage de la république ordinaire à un régime du bon plaisir, du présidentialisme classique à une monarchie élective susceptible de virer à la monarchie népotiste, voire héréditaire… Parmi les procédés mis en œuvre pour y parvenir, l’un d’entre eux doit être souligné. C’est le suivant : toute réforme engagée par le pouvoir comprend désormais deux volets indissociables : primo, la réponse, bonne ou mauvaise, à une question donnée ; secundo, le renforcement du pouvoir personnel de Nicolas Sarkozy.
Article 21: En son temps, Jacques Chirac, alors Président de la République, avait eu recours à des ordonnances, une autre forme de dictature déguisée. La modernisation des institutions, qui avait débouché sur une révision de la Constitution ainsi qu'un bien inutile discours devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles, garantit au Président d'autres droits et des moyens de pression supplémentaires.
Article 22: Une ordonnance (du lat. ordinare : mettre en ordre ou donner un ordre) désigne en droit plusieurs textes juridiques différents. En particulier, dans la Constitution française de 1958, une ordonnance est une mesure prise par le Gouvernement dans une matière relevant normalement de la Loi. Règlement et acte qui était fait par le Roi pour l’exécution des lois ou pour des objets d’administration qui ne doivent pas être la matière d'une loi.
Titre 4:
Article 23: L'histoire retiendra de Nicolas Sarkozy quelques expressions brillantes qui ont illuminé un temps les cercles littéraires par leur pertinence et leur haute intelligence.
« Je vais nettoyer les racailles au Karsher !», prononcée par Nicolas Sarkozy lorsqu’il était ministre de l’intérieur. Par cette expression, il voulait dire qu’il allait être sévère avec les voyous et que grâce à lui la délinquance allait baisser : il a tellement dit la vérité que durant la période où il était ministre de l’intérieur la délinquance sur les personnes a augmenté de 7%.
« Je serai le président du pouvoir d’achat », type de comique à retardement.
« Descends de là, si t’es un homme ! », lors d'un entretien avec les pêcheurs.
« Casse toi ! Casse toi Pauvre Con ! », prononcée au salon de l'agriculture.
« Dès que je veux changer quelque chose, toutes les forces du conservatisme se mobilisent pour empêcher. J'étais préparé à ça. J'écoute mais je tiens pas compte! », déclamé à Provins le 20 janvier 2009.
« Proposer des solutions quand tout le monde sera mort, ce n’est pas une solution, c’est un faire-part. », discours du Président de la République, "Un nouvel avenir pour notre agriculture", à Poligny, mardi 27 octobre 2009
Article 24: Monsieur Le Pen, qui a le goût de la bataille politique dans le but (unique) de faire sensation et de faire parler de lui, le paroxysme de la polémique en somme, a déclaré à propos du Président :
« C’est ce magicien de music-hall. Il tape sur son chapeau avec sa baguette magique et il n’en sort rien, pas même des petits foulards! » (source : lemonde.fr)
Article 25 : Si je préconise « La Belle Poule » pour conduire par voie d'eau, le Président, et sa guitariste, vers son exil magyar, c'est « La Basse-Cour », navire imaginaire, qu'il faudrait armer pour se débarrasser de tous les autres qui ne conçoivent la République que comme un mensonge pieux, une fable bonne pour endormir le peuple.
Pour le Peuple Français excédé, le candidat de la RRF.

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