lundi 2 avril 2012

La République sociale et démocratique est-elle une farce? (2ème partie)

La royauté continue de croire qu'elle pourra un jour rétablir un trône.
  • Les derniers royalistes affirment, non sans raison, que la royauté a géré et construit la France pendant plus de mille ans. Or, ce n'est pas « la France » que les rois de l'époque bâtissaient : ils ne songeaient qu'à agrandir leurs domaines comme s'il s'agissait d'un bien immobilier. Il faudra attendre quelques temps avant que l'idée de Nation germent dans l'esprit des philosophes.
    La "France" au XIème siècle
    La "France au XII ème siècle)
    Pour la petite histoire, la capitale de l'Angleterre au temps de Richard Coeur de Lion était Bordeaux.

  • L'article suivant va mettre en lumière le fait que la France n'a pas toujours été française.
    « Richard Ier d'Angleterre, dit Cœur de Lion (8 septembre 1157, palais de Beaumont, Oxford – 6 avril 1199, château de Châlus Chabrol). De 1189 à 1199, il fut roi d'Angleterre, duc de Normandie, duc d'Aquitaine, comte de Poitiers, comte du Maine et comte d'Anjou.
    Fils d’Henri II d'Angleterre et d’Aliénor d'Aquitaine, Richard est élevé dans le duché d'Aquitaine à la cour de sa mère, ce qui lui vaut dans sa jeunesse le surnom de Poitevin. Il devient comte de Poitiers et duc d’Aquitaine à onze ans. Après la mort subite de son frère aîné le roi Henri le Jeune en 1183, il devient héritier de la couronne d’Angleterre, mais aussi de l’Anjou, de la Normandie et du Maine.
    Pendant son règne qui dure une dizaine d’années, il ne séjourne que quelques mois dans le royaume d’Angleterre. Il utilise toutes ses ressources pour partir à la troisième croisade, puis pour défendre ses territoires français contre le roi de France, Philippe Auguste, auquel il s’était pourtant auparavant allié contre son propre père. Ces territoires, pour lesquels il a prêté allégeance au roi Philippe, constituent la plus grande partie de son héritage Plantagenêt.
    Le 26 mars 1199, Richard assiège le château de Châlus Chabrol, possession du vicomte Adémar V de Limoges, dit Boson. Il est atteint par un carreau d'arbalète tiré par un chevalier de petite noblesse limousine, Pierre Basile. La flèche est retirée mais la gangrène gagne le corps du roi. Richard meurt le 6 avril 1199, onze jours après sa blessure. À sa demande, son corps est enterré près de celui de son père en l’abbaye de Fontevraud (située non loin de Saumur), son cœur repose dans la cathédrale de Rouen, capitale de la Normandie et ses entrailles en l'église (actuellement ruinée) du château de Châlus Chabrol. Philippe de Cognac, fils illégitime supposé de Richard Cœur de Lion, le vengera en assassinant Adémar. » (wikipedia)
  • Le point de discorde principal et incontournable entre la Royauté et la République, c'est la Révolution Française. Il faut bien avouer que les royalistes l'ont encore un peu en travers de la gorge. Pour eux, c'est la fin de tout alors que pour les autres, c'est là que tout à commencé : la souveraineté de la Nation.
  • Et si les républicains fêtent le 14 juillet (celui de la fête de la fédération de 1790 et non, comme tout le monde le croit, la prise de la Bastille) les royalistes se recueillent le 21 janvier en mémoire de la décapitation de Louis XVI (en 1793). Mais à ces cérémonies, il y a de moins en moins de monde (royaliste).
    A titre d'exemple, que s'est-il passé le 21 janvier 2012 ?
    « Les royalistes du Val de Marne vous invitent à une messe de requiem pour le repos de l'âme de Louis XVI le samedi 21 janvier 2012 à 11h15, en l'église Saint-André de Saint Maurice...
    Un banquet présidé par Pierre Bernard, député maire honoraire et président de l’Alliance royale, est ensuite organisé à 12h15 dans la salle paroissiale.
    Participation aux frais du banquet : 15 euros. » (democratieroyale.org)
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En guise de résumé, voici la liste des régimes qui se sont succédés en France durant tout le XIXème siècle.:
  • De 1800 à 1804 : Consulat à vie de Napoléon Bonaparte.
  • De 1804 à 1814 : Premier empire. Napoléon Ier, Empereur des Français.
  • En 1814 : Première restauration. Louis XVIII roi de France et de Navarre.
  • Du 20 mars au 22 juin 1815 : Les cent jours. Retour de Napoléon de l'île d'Elbe.
  • De 1815 à 1824 : Deuxième restauration. Louis XVIII (qui avait été imposé à la France par le traité de Vienne de 1815) est le seul à être mort roi.
  • De 1824 à 1830, Charles X succède à son frère qui disait de lui : « Si mon frère ne change pas d'attitude, il perdra sa couronne ». Ce fut chose faite en 1830.
  • De 1830 à 1848 : Monarchie de Juillet. Louis-Philippe Ier, roi des français. Son règne s'achèvera en 1848. Il quitta précipitamment le palais des tuileries en 1848 car il avait peur de subir le sort de Louis XVI. « La poire est allée mûrir à Londres » ont chanté les journaux.
    Dessin d'Honoré Daumier (1808 – 1879)
    Caricatures de Louis-Philippe en forme de poire.
  • De 1848 à 1851 : Deuxième République. Le Prince Louis-Napoléon Bonaparte est le premier Président de la République.
  • En 1851, coup d'état de Louis-Napoléon Bonaparte qui est suivi, en 1852, du rétablissement de l'empire.
  • De 1852 à 1870 : Second Empire. Napoléon III, Empereur des Français.
  • En 1870, guerre contre la Prusse suivi du désastre de Sedan. Chute de l'Empire et constitution d'un gouvernement provisoire.
  • En 1871 : l'épisode de la Commune, réprimée dans le sang.
  • De 1871 à 1875 : Tergiversations du comte de Chambord. Les Royalistes des deux camps (légitimistes derrière le comte de Chambord, petit-fils de Charles X et Orléanistes partisans du comte de Paris, descendant de Louis-Philippe) trouvent un accord. Mais le futur Henri V ne sera jamais roi.
    En 1830, Charles X avait abdiqué en fa-veur de son petit fils Henri, numéroté 5.
    Le voici en photo.
    Un exemple de pièce de monnaie réalisée en vue du retour du roi sur le trône.
    Ces pièces n'ont bien sûr jamais eu cour. On l'aurait su.
  • En 1875, proclamation de la Troisième République. Elle s'achèvera en 1939.
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La royauté vomit sur la République, et sur les bonapartistes, par habitude et par rancœur plus que par raison.
  • Les royalistes se focalisent sur le retour du roi et en font une finalité alors qu'ils devraient se concentrer sur le rôle et la fonction du chef de l'état et démontrer qu'un roi est une conséquence évidente (ou du moins logique, possible et justifiée)
  • Même si je le pense, j'ai envisagé une royauté républicaine qui place à l’Élysée un roi qu'on appellerait Président de la République, qui changerait tous les cinq ans et qui se passe fort bien du recours à un prince en quête de couronne. La couronne, celle de Louis XV, est exposée au Louvre et elle peut y rester. Les républicains l'ont désossée, ils ont vendu toutes les pierreries et les ont remplacées par de la verroterie. Les joyaux de la couronne de France sont comme les feux de la Cinquième République, ils éblouissent tout le monde mais c'est du toc, du bling-bling.
  • Et puis quel prince ? Le prince Jean, que son grand père a titré duc de Vendôme ou Louis XX, Monseigneur, duc d'Anjou et de Cadix. (Un point les rassemble en dehors de liens de parenté dont ils se servent par procès interposés : ils singent encore les manières de l'ancien régime)
L'autre Prétendant au trône :
Un Monseigneur ici,
Monseigneur par là.
Un roi ? Et pourquoi
Pas la reine des Gitans ?
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Les partisans de l'Empire n'osent plus trop la ramener depuis le désastre de Sedan.
  • Les royalistes considèrent les Bonaparte comme des usurpateurs. D'autres mots plus crus et plus explicites ont été utilisés à travers le dix-neuvième siècle pour exprimer cette aversion chroniques. Si deux familles peuvent fournir chacune un prétendant, il y en aura forcément un de trop : donc les Bonaparte sont de trop. N'oublions pas que les royalistes qui s'obstinent à penser que le retour d'un roi est possible sont divisés en deux groupes (orléanistes et légitimistes), ce qui ne va pas simplifier les choses.
  • Deux empereurs et 4 Napoléon avec une particularité pour les nombres pairs : ils n'ont régné que quelques heures. Pour les nombres impairs, leur règne s'est achevé par une cuisante défaite (waterloo, Sedan).
  • Napoléon Ier, « la République couronnée » pour les uns. L'usurpateur, l'ogre, le despote, la légende, pour les autres. L'homme qui a mis l'Europe à feu et à sang, qui est allé jusqu'à Moscou (avec la très célèbre retraite de la Bérézina, un de ces retentissants fiascos dont notre pays soit friand), le stratège, le génie militaire, le petit caporal. L'inventeur du Code Civil, dit « Code Napoléon », monument du droit français, le despote, le colérique... et l'auteur de ces quelques sentences :
    « La bonne politique est de faire croire aux peuples qu'ils sont libres ! »
    « Les hommes sont comme les chiffres : ils n'acquièrent de valeur que par leur position. »
    « En politique, une absurdité n'est pas un obstacle. »
  • Napoléon II, l'aiglon mort en exil.
    L'aiglon
    Essais de monnaie qui n'ont pas eu cour.
    Napoléon II.
  • Napoléon III, qui avait prononcé cette phrase alors qu'il était encore Président : « Certains disent l'Empire c'est la guerre, moi je dis l'Empire c'est la paix ! »
    Il fallait quand même se douter, lors des premières élections présidentielles, en 1848, et au suffrage universel (à l'exception des femmes) qu'élire un prince de la famille impériale et prétendant au trône, allait avoir des conséquences sur la durée et la nature du mandat.
  • Napoléon IV mort dans l'armée britannique dans la guerre contre les zoulous.




  • Même s'il n'y a pas de prétention au trône affirmée de ce côté-là, des querelles dynastiques de second ordre ont secoué la famille ces dernières années. Or, s'il n'y a pas de parti ni de mouvement bonapartiste, la droite gouvernementale actuelle s'identifie au modèle.
Bonapartisme, définition :
« Le bonapartisme est une famille de pensée politique française, qui s'inspire de l'action de l'empereur Napoléon Ier. Le terme a deux acceptions :
  • au sens strict, le bonapartisme vise à établir un régime monarchique impérial en France à la tête duquel serait placé un membre de la famille de Napoléon Bonaparte ;
  • au sens large, le bonapartisme vise à établir un État national à exécutif fort et centralisé mais d'essence républicaine et assis sur la consultation régulière du peuple par le biais de plébiscites.
Le bonapartisme n'implique donc pas forcement l'adhésion à un système d'organisation politique héréditaire mais peut au contraire s'accommoder d'une forme républicaine de gouvernement1. Il repose sur la fusion des élites et l'adhésion populaire. Ces deux facettes peuvent être distinctes ou confondues, selon les personnes et périodes. » (Sources : wikipedia)
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En guise d'intermède, petite question piège : Qu'est-ce que la Nation ?
Dans les dictionnaires :
  • Pour le Nouveau dictionnaire universel des synonymes de la langue française de François Guizot (1822) : « un peuple est une multitude d'hommes, vivant dans le même pays et sous les mêmes lois. Une nation est une multitude d'hommes, ayant la même origine, vivant dans le même État et sous les mêmes lois. ». Deux notions différencient ainsi pour l'auteur la nation du peuple : l'État et l'origine.
  • Pour le Petit Robert, une nation est « un groupe humain constituant une communauté politique, établie sur un territoire défini (…) et personnifiée par une autorité souveraine ».
  • Pour le Dictionnaire de la langue française, la nation est un « Ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité ( historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique ».
Droit :
  • Le terme « nation » n'est pas défini juridiquement. La théorie classique du droit international ne reconnaît comme sujet que l'État souverain. Si le terme est parfois utilisé, en Europe, en préambule d'actes de fonction constitutionnelle, telle la Constitution française du 4 octobre 1958, il ne joue aucun rôle juridique.
  • S'agissant de la France, la dénomination de la personne morale de droit public est « l’État français » — expression à ne pas confondre avec l'utilisation juridiquement confusionnelle qui en a été faite à la période dite du « Régime de Vichy » — : lorsqu'il s'agit par exemple de condamner « la France » à verser des indemnités, que ce soit en droit international ou en droit interne par exemple à un particulier, c'est l'expression « l'État français » que l'on trouve dans les décisions juridictionnelles.
  • Le peuple, dans l'organisation des pouvoirs c'est (en France) la notion qui désigne au nom de quoi la justice est rendue (« Au nom du peuple français ») ; le pouvoir juridictionnel ne s'exerce pas au nom de l'État personne morale, mais directement au nom de la collectivité de fait des individus qui en sont ressortissants.
  • La nation est au sens constitutionnel, en France, la notion juridique désignant au nom de quoi est exercé le pouvoir législatif — d'où la dénomination actuelle de l'Assemblée nationale, anciennement Chambre des députés. Car selon la perspective politique à la française, en tant que mise en œuvre à titre juridique notamment par la Constitution actuelle de la République française, la nation est un ensemble de citoyens détenant la puissance politique. (sources : wikipédia)
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La France est-elle réellement une République ?
Il y a de quoi en douter :
  • Les institutions de la Cinquième République évoluent lentement (mais sûrement) vers un régime présidentiel à l'américaine. Le Président fait tout, et tout seul. Tout le reste doit suivre (électeurs compris).
  • Plus aucune cohabitation possible et plus de situation réellement royale (dans le sens où le chef de l'état reste dans ses marques)
  • Le Président de la République est un touche-à-tout, qui confond son rôle de Président et celui du Premier Ministre.
  • Un comité, sous la direction d'Edouard Balladur, s'est attelé » à une loi dite « de modernisation des institutions ». Une révision constitutionnelles de 2008 en forme de charte de 1814 a été octroyée à la plèbe et on attend toujours que certains articles de première importance soutint accompagnés de leur décret d'application.
  • Le gouvernement ne gouverne ps le pays : il obéit au doigt et à l’œil.
  • Le Parlement a été finalement transformé en chambre d'enregistrement comme sous l'ancien régime.
Déjà, en son temps, VGE avait défrayé la chronique...
En s'identifiant trop ouvertement au roi Louis XV.
La référence...
Voici un autre de ses exemples d'identification : cette fois, Napoléon.
Avec les conséquences que l'on sait !
Victor Hugo avait écrit sur lui, déjà...
Napoléon le petit. Toujours très actuel.
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La France est-elle réellement une démocratie ?
  • Oui, car il y a des élections de temps à autre.
  • Non car le peuple n'est pas écouté en dehors des échéances électorales.
  • Oui, car il peut toujours manifester même si c'est peine perdue.
  • Non, car le vote blanc compte pour rien. (François Bayrou propose qu'il soit compté comme suffrage exprimé mais ne propose rien de plus précis).
  • Les taux d'abstention battent des records régulièrement car les électeurs se sentent de moins en moins concernés par les discours de leurs élus.
  • La subtilité qui se cache derrière la notion de mandat.
Quelques précisions sur la notion de mandat.
Définition officielle : (source : toupie.org)
« En droit, le mandat (ou procuration) est un pouvoir conféré par une personne (le mandant) à une autre (le mandataire) afin qu'elle puisse agir en son nom pour un ou plusieurs actes juridiques comme l'achat, la vente.... Un mandat de gestion est la transmission d'un pouvoir décisionnel à un autre acteur économique. Ex : un mandat d'agence immobilière. »
Mandat impératif :
Le « mandatement impératif » est un principe politique, lié à un mode de fonctionnement au niveau organisationnel (une autre méthode élective), qui part de besoins définis par un organisme/groupe exerçant ce principe, pour ensuite déléguer, si nécessaire à un ou des individu(s) (extérieur ou interne au groupe) une action définie dans la durée et dans la tâche. Il y a un contrôle ou non, selon le mandat, ou un rapport demandé au mandaté, afin que les mandataires soient en lien direct avec le mandat posé, et suivre ainsi la réalité et l'efficacité du mandat.
Fondements théoriques :
Jean-Jacques Rousseau se montre critique de la démocratie représentative et préconise une démocratie directe utilisant le mandat impératif.
« La souveraineté ne peut être représentée par la même raison qu’elle ne peut être aliénée ; elle consiste essentiellement dans la volonté générale, et la volonté ne se représente point. [...] Les députés du peuple ne sont donc ni ne peuvent être ses représentants, ils ne sont que ses commissaires ; ils ne peuvent rien conclure définitivement. »
Pour Rousseau, la « souveraineté populaire » se traduit par une concentration des pouvoirs dans les mains du peuple, la prise de décision par la démocratie directe et l'élection de « simples officiers exerçant en son nom le pouvoir »
La souveraineté populaire :
Le mandat impératif est lié à la notion de souveraineté populaire définie par Rousseau. La souveraineté populaire s'oppose à la souveraineté nationale. Dans un régime politique qui a choisi la souveraineté nationale, les élus représentent l'ensemble de la nation. À l'inverse dans le cas d'une souveraineté populaire, les élus détiennent un mandat impératif et ils ne représentent que les électeurs qui les ont élus. La plupart des régimes démocratiques actuels ont choisi la souveraineté nationale, et rejettent donc le mandat impératif.
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Y a-t-il vraiment un « gouvernement du Peuple, par le Peuple et pour le Peuple » ?
  • Il paraît qu'il va y avoir des référendums, quand et pour quelles raisons ?
  • Il va y avoir des jurys populaires quand la république voudra jouer les Ponce Pilate.
  • Les consultations populaires qui tombent à l'eau. La poste par exemple.
  • Les traités européens sont modifiés sans que l'avis de quiconque soit demandé.
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L'élection présidentielles est une belle vitrine, mais on ne touche pas les objets.
  • Tout français âgé de 18 ans et libéré des obligations militaire, en possession de tous ses droits civiques peut se présenter.
  • Il n'y a pas de dossier d'inscription : il faut juste faire une déclaration publique et transmettre au Conseil Constitutionnel une déclaration de patrimoine.
Mais, parce qu'il y a un mais...
  • Il faut réunir 500 parrainages d'élus répartis sur tout le territoire.
  • Il y a un peu moins de 47500 élus qui sont susceptibles de présenter un candidat.
  • En 2012, seulement 15047 élus ont apporté leur signature, soit untaux d'abstention de 67 pourcents chez les élus (c'est du joli ! Bel exemple de civisme)
  • Le pressions diverses et variées exercée sur les élus pour évincer les petits candidats.
  • 15047 personnes, sur une population qui est de 65 millions d'habitants, décident qui sera candidat ou non.
  • Coluche en son temps avait épouvanté la classe politique quand il avait fait exploser les sondages.
  • Aujourd'hui, l'action similaire de Christophe Alévèque est passée inaperçue.
  • Que dire des autres petits candidats relégués au rangs de micro-candidats.
  • La presse entend faire la pluie et le beau temps dans le domaine de la politique et elle ne parle que de qui elle veut (et ignorera tout ce qu'elle ne veut pas).
En fin de compte, dans les batailles électorales, on voit toujours les mêmes têtes.
« Nous entrerons dans la carrière quand nos aînés n'y seront plus » Elle a drôlement bien vu, la chanson.
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Conclusions : La France est une monarchie autoritaire et quinquennale.
La république, la démocratie et tout le tralala n'est rien d'autre que de la poudre aux yeux, une vaste farce, une supercherie démagogique.
Il n'y a donc rien à faire ? Si, s'insurger et imposer de nouvelles règles . Ce ne sera pas compliqué, elles existent depuis 1789. Pour l'instant, elles dorment dans de vieux grimoires mais on peut les trouver sur google books du moins tant que le citoyen moyen a accès à Internet.
  • L'esprit des lois de Montesquieu date de 1748, c'est dire si les idées n'étaient franchement pas nouvelles, même à l'époque.
  • Du Citoyen de Thomas Hobbes de 1642. Les anglais ont longtemps eu une longueur d'avance mais ils se sont également arrêtés les premiers : ils ont encore une reine qui roule en carrosse et porte la couronne en de très nombreuses occasions.
  • Les 6 livres de la République de Jean Bodin de 1583 (soit plus de deux siècles avant la révolution) Qu'on ne me dise pas qu'on ne sait pas à quoi devrait ressembler une éventuelle VIième république, je n'en croirait pas un mot.

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