tag:blogger.com,1999:blog-2707526133165589632024-03-22T00:38:16.182+01:00Royauté RépublicaineCe blog a pour but de développer les principaux thèmes d'une possible campagne électorale pour une candidature alternative à l'élection du Président de la République en 2012.Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/17576113586556266313noreply@blogger.comBlogger105125tag:blogger.com,1999:blog-270752613316558963.post-85136288149957278332012-05-17T12:49:00.000+02:002012-05-17T12:49:16.587+02:00Dernier message (pour clore les élections 2012)<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le
message que vous allez lire ci-dessous sera « officiellement »
le dernier à être publié sur ce site. Si d'autres venaient, malgré
tout, à y être postés, ils concerneront la période de 2007 à
2012 (dite du règne de l'UMPereur Nicolas Ier, ainsi baptisé par
quelques médias).</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les
raisons de cette décision sont les suivantes :</span></span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">J'avais
crée ce site en vue de la campagne électorale pour les élections
présidentielles qui se sont déroulées cette année et dont
l'issue est désormais connue (François Hollande a été élu à la
tête de l’État en lieu et place de Nicolas Sarkozy)</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">L'ensemble
des textes publiés critiquait fortement la « Monarchie
républicaine » telle que l'avait « complétée »
Nicolas Sarkozy (Elle avait été instituée par le Général de
Gaulle en 1958) et proposait une autre perception de la République,
plus « Royale » que monarchique dans le sens où la
Nation retrouvait sa souveraineté.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Remarque :</b>
Un opuscule de P.-J. Proudhon (voir note après cette introduction)
paru au XIXème siècle, portait ce titre : « La Royauté
du Peuple Souverain ». Il prouvera à tous ceux qui trouvaient
étrange, déplacé voire anachronique d'associer la République et
la Royauté que ces deux notions, loin d'être contradictoires,
comme les historiens et les manuels scolaires nous l'ont inculqués
pendant plus de cent cinquante ans, sont en fait complémentaires.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">D'autres
sites sont venus le compléter, chacun avec des buts différents.
Ces sites continueront à être mis à jour.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La
« Monarchie Républicaine » n'a toujours pas été
abolie : nous avons simplement changé de monarque. La
Souveraineté de la Nation est une conception qui n'a rien perdu de
son importance, c'est pourquoi j'ai choisi de militer non pas pour
une « démocratie participative » mais pour la
« Démocratie avec implication du Citoyen » telle que je
l'ai définie sur ce présent site.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">L'actualité
de ces dernières semaines a montré que « le changement,
c'est maintenant ! », pour reprendre le slogan de
campagne de François Hollande. Un nouveau quinquennat vient de
commencer, nous verrons quelle sera la place que la Nation occupera
dans la République.... En attendant une hypothétique sixième.</span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Note
sur Proudhon : </b></u></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Pierre-Joseph
Proudhon (né le 15 janvier 1809 à Besançon dans le Doubs, mort le
19 janvier 1865 à Passy, en France) est un polémiste, journaliste,
économiste, philosophe et sociologue français. Il fut le premier à
se qualifier d'anarchiste. Il a rendu célèbre la formule « La
propriété, c’est le vol » qui figure dans son mémoire Qu'est-ce
que la propriété ? ou Recherche sur le principe du Droit et du
Gouvernement, son premier ouvrage majeur, publié en 1840.</i></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Au
sein de l’Association internationale des travailleurs (première
Internationale), il y eut une scission entre les anarchistes proches
de Bakounine et ceux qui étaient proches des idées de Proudhon. Les
mutualistes proudhoniens pensaient que la propriété collective
était indésirable et que la révolution sociale pouvait être
atteinte pacifiquement.</i></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Proudhon
donna dans son Système des contradictions économiques, publié en
1846, une explication de la société fondée sur l’existence de
réalités contradictoires. Ainsi la propriété manifeste
l’inégalité mais est l'objet même de la liberté ; le machinisme
accroît la productivité mais détruit l’artisanat et soumet le
salarié ; in fine la liberté elle-même est à la fois
indispensable mais cause de l'inégalité.</i></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Dans
son livre Les Confessions d’un révolutionnaire pour servir à
l’histoire de la révolution de février, Proudhon écrit entre
autres choses la phrase « L’anarchie c’est l’ordre sans le
pouvoir ». Il tenta de créer une banque nationale pratiquant des
prêts sans intérêts, similaire d’une certaine façon aux
mutuelles d’aujourd'hui. »</i></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">En
guise de conclusion, je vous invite à réfléchir sur quelques
citations de personnalités célèbres du monde de la politique (et
ils ne sont pas tous de gauche).</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Le
premier des droits de l'homme c'est la liberté individuelle, la
liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du
travail. » </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« C'est
en poussant à bout le mouvement économique que le prolétariat
s'affranchira et deviendra l'humanité. »</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« La
République c'est le droit de tout homme, quelle que soit sa croyance
religieuse, à avoir sa part de la souveraineté. »</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(Jean Jaurès : Homme
politique français (1859-1914) et principale figure du socialisme
français durant les années 1880-1914.)</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Qu'est-ce
que le socialisme ?</b></u></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Le socialisme est
une doctrine politique et économique qui vise, à l'inverse du
modèle libéral, à réformer le système de propriété privée des
moyens de production et d'échange et à l'appropriation de ceux-ci
par la collectivité.</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Les valeurs fondamentales
du socialisme sont : l'absence de classes (au moins à ses origines),
l'égalité des chances, la justice sociale, la répartition
équitable des ressources, la solidarité, la lutte contre
l'individualisme, l'intérêt général partagé et prévalant sur
les intérêts particuliers...</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Dans la théorie politique
marxiste, le socialisme est la période de transition entre
l'abolition du capitalisme et l'avènement du communisme avec la
disparition de l'Etat. Pendant cette période, la "dictature du
prolétariat" s'exerce par l’intermédiaire de l'Etat sur
l'ensemble de la société.</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Chez les non marxistes, le
socialisme est la dénomination générale des doctrines des partis
de gauche qui cherchent à rénover l'organisation de la société en
vue de la justice sociale et de l'émancipation individuelle de
chacun dans le respect de la dignité. »</i> (source :
toupie.org)</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Le terme de
socialisme désigne un ensemble très divers de courants de pensée
et de mouvances politiques prônant une organisation sociale et
économique allant dans le sens d'une plus grande justice, celle-ci
supposant une égalité des conditions. Plus largement, le terme de
socialisme peut se définir comme une tendance politique,
historiquement marquée à gauche, et aspirant à un monde meilleur
fondé sur une organisation sociale supposée harmonieuse, ainsi que
sur la lutte contre les injustices. Si les racines de l'idée
socialiste, au sens de recherche d'une société égalitaire et
fraternelle, sont bien plus anciennes que le XIXe siècle, le mot
socialisme lui-même entre dans le langage courant à partir des
années 1820, dans le contexte de la révolution industrielle et de
l'urbanisation qui accompagne ce mouvement. Le terme socialisme
désigne alors un ensemble de revendications et d'idées tendant à
améliorer le sort des ouvriers, et plus largement de la population,
via le remplacement du capitalisme par une société supposée plus
juste. L'idée socialiste, sous de multiples formes, se développe
tout au long du XIXe siècle et, durant son dernier tiers, donne
naissance à travers le monde entier à des partis politiques s'en
réclamant sous diverses dénominations (social-démocrate,
travailliste, socialiste, etc.). »</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Le socialisme
continue de représenter à travers le monde l'une des familles
politiques dominantes, mais la majorité des partis européens
utilisant l'appellation socialiste accélèrent, notamment après la
Seconde Guerre mondiale, leur évolution vers un réformisme éloigné
des aspirations marxistes : le socialisme démocratique, soit un
socialisme respectueux de la démocratie parlementaire, représente
désormais la tendance majoritaire des partis revendiquant
l'appellation de socialiste, qui n'envisagent plus la rupture avec
l'économie de marché. La notion de socialisme démocratique est par
ailleurs désormais associée à celle de social-démocratie, qui
acquiert un sens comparable. Outre les diversités liées aux
variations idéologiques, le socialisme connaît également de
nombreux avatars liés aux contextes géographiques, comme le
socialisme arabe ou le socialisme africain. »</i> (source :
wikipedia)</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="color: blue;">« Notre
idéal éducatif est tout tracé. L'éducation du peuple aujourd'hui
a une dimension personnelle. Son objectif est de donner à chacun sa
chance non pas en servant à chacun la même soupe amère au nom
d'une égalité mal comprise mais en permettant à chacun d'accéder
à l'éducation adaptée à sa demande. »</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(Jules Ferry : Homme politique
français (1832-1893) considéré comme un des pères fondateurs de
l'identité républicaine en France.)</span></div>
<dl>
<dl><dd>
<table cellpadding="4" cellspacing="0" style="width: 462px;">
<colgroup><col width="222"></col>
<col width="222"></col>
</colgroup><tbody>
<tr valign="TOP">
<td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: 1px solid #000000; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0.1cm;" width="222">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoXvWOZckYFF8lYyKIR9HYYtFy5nsax_Dri6DKPNWIIViriAFEeH69ZSF4ed8JMrPiKe9SurWfgGiuI17gfNjQNVChM0t6jvdRFnsrR2bKMBnO1ZmOpGBZTLQ9rRm8pR1yn_gPqY-G4S0/s1600/Jaures-Jean.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoXvWOZckYFF8lYyKIR9HYYtFy5nsax_Dri6DKPNWIIViriAFEeH69ZSF4ed8JMrPiKe9SurWfgGiuI17gfNjQNVChM0t6jvdRFnsrR2bKMBnO1ZmOpGBZTLQ9rRm8pR1yn_gPqY-G4S0/s200/Jaures-Jean.jpg" width="149" /></a></div>
<div align="CENTER">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Jean
Jaures</span></div>
</td>
<td style="border: 1px solid #000000; padding: 0.1cm;" width="222">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiL_VlK5UqjibVAeMQ5I2ARiXWlYRPlZngyqTcELNL5Tib39UTdNQjbFjAiaEUsNpxHSU3wwYAZb8OpADdLPfqKQnR-80d6Ob7JLJzz05-8Nm3PjuUrXNq2ltpCLgkGK2Db9CtuuCrdl5k/s1600/jules+ferry.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiL_VlK5UqjibVAeMQ5I2ARiXWlYRPlZngyqTcELNL5Tib39UTdNQjbFjAiaEUsNpxHSU3wwYAZb8OpADdLPfqKQnR-80d6Ob7JLJzz05-8Nm3PjuUrXNq2ltpCLgkGK2Db9CtuuCrdl5k/s200/jules+ferry.jpg" width="147" /></a></div>
<div align="CENTER">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Jules
Ferry</span></div>
</td>
</tr>
</tbody></table>
</dd></dl>
</dl>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Qu'est-ce
que l'identité républicaine ?</b></u></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« J.M. Quillardet :
L'extrême-droite xénophobe ne prône pas la laïcité mais la
catholicité, oubliant au passage que les "racines"
chrétiennes sont d'abord grecques, romaines... Guéant ? On le
disait bon préfet, il aurait dû le rester... La fraternité
commence quand nous sortons de la fratrie... Le cosmopolitisme (terme
tant décrié par les fascistes du début du XXe siècle) des idées
est le fondement de la République.</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Corinne Lepage : La
devise de la République doit retrouver un sens. L'égalité ? Elle
est surtout définie par les inégalités prégnantes (école,
logement, travail, santé...) La laïcité est le quatrième terme,
le plus fort, de l'identité républicaine... Imaginons la démocratie
planétaire : pourquoi ne parle-t-on jamais de république planétaire
? Piste enthousiasmante pour un refus de la progression des
inégalités comme facteur de "progrès" économique !</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Françoise Laborde :
L’idée laïque portée en son début par les seuls radicaux, est
devenue le bien commun. Depuis 1946 dans la constitution,confirmée
par celle de 1958, elle fait partie désormais du « bloc de
constitutionnalité ». Si elle est attaquée c’est que l’on veut
en modifier le sens. Elle est a-religieuse par définition, a besoin
d’être connue (la loi l’est finalement très mal) et surtout
appliquée. Son impératif doit être rappelé chaque fois que
nécessaire. »</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le reste de cet article peut
être consulté à l'adresse ci-dessous :</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="http://blogs.mediapart.fr/blog/dianne/160411/rencontres-de-lidentite-republicaine">http://blogs.mediapart.fr/blog/dianne/160411/rencontres-de-lidentite-republicaine</a>
</span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le
document ayant servi de support aux débats est disponible ici :</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="http://www.planeteradicale.org/IMG/pdf/Qu_est_ce_que_l_identite_republicaine.pdf">http://www.planeteradicale.org/IMG/pdf/Qu_est_ce_que_l_identite_republicaine.pdf</a></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="color: blue;">« L'homme
ne pourra plus accepter de travailler sans créer ni participer aux
décisions. »</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Il
existe dans notre pays une solide permanence du bonapartisme, où se
rencontrent la vocation de la grandeur nationale, tradition
monarchique, et la passion de l'unité nationale, tradition
jacobine. »</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Je
crois pour demain comme hier à la victoire de la gauche, à
condition qu'elle reste elle-même. Qu'elle n'oublie pas que sa
famille, c'est toute la gauche. Hors du rassemblement des forces
populaires, il n'y a pas de salut. »</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(François Mitterrand, né le
26 octobre 1916 à Jarnac (Charente) et mort le 8 janvier 1996 à
Paris, avocat, homme d'État français, fut le 4e président de la Ve
République ainsi que le 21e président de la République française
de 1981 à 1995.)</span></div>
<dl>
<dl><dd>
<table cellpadding="4" cellspacing="0" style="width: 467px;">
<colgroup><col width="228"></col>
<col width="221"></col>
</colgroup><tbody>
<tr valign="TOP">
<td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: 1px solid #000000; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0.1cm;" width="228">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgR-K_49be5SXcxSLlX-YfafkIexPhJjGPTuEmC10V-6umqC8XR9cLnng1LfxIZpIB_X7eTua8Xnk7TNZk21jfgmdacxeZt9XZCHttht_DRFD93rhPSWpEfYHD1ht-hmd1EExY6mxOXSuI/s1600/mitterrand_4_2.1304513845.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgR-K_49be5SXcxSLlX-YfafkIexPhJjGPTuEmC10V-6umqC8XR9cLnng1LfxIZpIB_X7eTua8Xnk7TNZk21jfgmdacxeZt9XZCHttht_DRFD93rhPSWpEfYHD1ht-hmd1EExY6mxOXSuI/s200/mitterrand_4_2.1304513845.jpg" width="161" /></a></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: x-small;">François
Mitterrand, Président de la République de 1981 à 1995.</span></span></div>
</td>
<td style="border: 1px solid #000000; padding: 0.1cm;" width="221">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAQKm2rcAdAsAcWyxgOnR1bheg3p9cpO7tfA800vWO3vSerug0pZZ8jzACcerEkG8Owi428E7J_f5t-DZmkZGMmJRR2SYA8w1-CRSwh66OMFOl6Q2D3R353SHOCQvrAvGo7ckjZ6TRDlU/s1600/Mitterand_1984_(cropped).jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAQKm2rcAdAsAcWyxgOnR1bheg3p9cpO7tfA800vWO3vSerug0pZZ8jzACcerEkG8Owi428E7J_f5t-DZmkZGMmJRR2SYA8w1-CRSwh66OMFOl6Q2D3R353SHOCQvrAvGo7ckjZ6TRDlU/s200/Mitterand_1984_(cropped).jpg" width="150" /></a></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">François
Mitterrand en 1984.</span></div>
</td>
</tr>
</tbody></table>
</dd></dl>
</dl>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Qu'est-ce
que la gauche ?</b></u></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« En politique, le
mot "gauche" trouve son origine dans l'habitude prise, en
1789, par les membres de l'Assemblée constituante opposés au veto
du roi de se regrouper à gauche de l'hémicycle. La notion de gauche
et de droite en politique s'est ensuite répandue dans la plupart des
pays démocratiques au cours du XIXe et du XXe siècle.</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>A l'Assemblée nationale et
au Sénat, la gauche désigne les députés et sénateurs qui siègent
à gauche du président de ces assemblées. Ils représentent les
partis favorables aux changements en faveur des classes sociales les
plus modestes. Par extension, la gauche désigne l'ensemble des
partis, mouvements, associations et citoyens qui souhaitent de tels
changements.</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Les valeurs généralement
considérées comme de gauche sont la justice sociale, l'égalité,
la solidarité, l'humanisme, la laïcité, tandis que la droite met
en avant l'ordre, le travail, la famille et la responsabilité
individuelle. »</i> (source : toupie.org)</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Qu'est-ce
que la droite ?</b></u></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Historiquement,
lors de la Révolution Française, les membres de l'Assemblée
Constituante qui étaient favorables au roi avait pris l'habitude de
se placer à droite de l'hémicycle, tandis que ses opposants
s'installaient à gauche. Ce positionnement droite/gauche au sein de
l'Assemblée nationale est demeuré, même après la fin du
monarchisme, hormis pendant la première Assemblée nationale
structurée en "gironde", en bas, (députés proches du
pouvoir) et en "montagne", en haut (députés de
l'opposition).</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Politiquement, le terme
"droite" désigne des courants ou partis mettant en avant
la rigueur morale et un certain conservatisme, ce qui fait qu'en
France, les hommes politiques ont longtemps refusé de se définir
comme étant de "droite". L'ordre, le travail, la famille
et la responsabilité individuelle sont plutôt considérés comme
des valeurs de droite, tandis que la gauche s'intéresse davantage à
la justice sociale, l'égalité, la solidarité, l'humanisme, la
laïcité. »</i> (source : idem)</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Toute
société qui prétend assurer aux hommes la liberté, doit commencer
par leur garantir l'existence. »</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Toute
classe dirigeante qui ne peut maintenir sa cohésion qu'à condition
de ne pas agir, qui ne peut durer qu'à la condition de ne pas
changer, est condamnée à disparaître. »</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Ne
perdons pas de vue qu’entre l’autorité pratiquement
indispensable à tout gouvernement et la liberté légitimement
revendiquée par les peuples et les individus, l’exacte mesure est
bien malaisée à tracer et à garder. Ce problème est le plus
ancien et le plus difficile de la politique. »</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« De
quoi est né le socialisme ? De la révolte de tous ces sentiments
blessés par la vie, méconnus par la société. Le socialisme est né
de la conscience de l'égalité humaine. »</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(Léon Blum (9 avril 1872 - 30
mars 1950), homme politique socialiste français, dirigeant de la
Section française pour l'Internationale ouvrière (SFIO) et
président du Conseil en 1936, 1938 et 1946. Il a marqué l'histoire
politique française pour avoir refusé l'adhésion des socialistes à
la IIIe Internationale communiste en 1920 et pour avoir été le
président du Conseil du Front populaire en 1936.)</span></div>
<dl><dd>
<table cellpadding="4" cellspacing="0" style="width: 533px;">
<colgroup><col width="259"></col>
<col width="256"></col>
</colgroup><tbody>
<tr valign="TOP">
<td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: 1px solid #000000; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0.1cm;" width="259">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3wlyvU5B03N96FhpdOVzA6atYidh-UXkoRN1n9NyiJxlSOhrVb5F7AFqyblH-bt5J3aQkeWRrqaaHJAFk0pmfDx3DNBmokKQSudLimwkQDoyLQmK69t8gVppzFPClN9WlOjbdon_WFhU/s1600/leon+blum1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3wlyvU5B03N96FhpdOVzA6atYidh-UXkoRN1n9NyiJxlSOhrVb5F7AFqyblH-bt5J3aQkeWRrqaaHJAFk0pmfDx3DNBmokKQSudLimwkQDoyLQmK69t8gVppzFPClN9WlOjbdon_WFhU/s200/leon+blum1.jpg" width="175" /></a></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Léon
Blum, Président du Conseil en 1936 lors du Front Populaire. Il
sera déporté par les allemands lors de la guerre de 1939-1945.</span></div>
</td>
<td style="border: 1px solid #000000; padding: 0.1cm;" width="256">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyqf9XDH2Z6gQwLKKs8qxFi_V0doPp1AQUgFlFewyoFXE9U_yS_aVpzY-Fi01Rs4gQtMsrwfa1oWrcRMi_VaAzJLDEWoWhvtKVmKg5JSUbmaarWcYTz5sixN2F71ghN_ZNBBKstp_e1WM/s1600/frontpopulaire-1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyqf9XDH2Z6gQwLKKs8qxFi_V0doPp1AQUgFlFewyoFXE9U_yS_aVpzY-Fi01Rs4gQtMsrwfa1oWrcRMi_VaAzJLDEWoWhvtKVmKg5JSUbmaarWcYTz5sixN2F71ghN_ZNBBKstp_e1WM/s200/frontpopulaire-1.jpg" width="148" /></a></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Affiche
du Front Populaire.</span></div>
</td>
</tr>
</tbody></table>
</dd></dl>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Qu'est-ce
que le Front Populaire ?</b></u></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Le Front populaire
est une coalition de partis de gauche qui gouverna la France de 1936
à 1938. Il réunissait les trois principaux partis de la gauche, la
SFIO, le Parti radical-socialiste et le Parti communiste (qui
soutenait les deux premiers sans participer directement au
gouvernement), mais également toute une nébuleuse d'autres
mouvements.</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Le gouvernement de Front
populaire fut le premier de la IIIe République dirigé par les
socialistes. Il initia plusieurs réformes sociales importantes et
constitue encore actuellement une des références incontournables de
la mémoire et de l'histoire de la Gauche française.</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>L'assemblée élue lors des
élections de 1936 demeura inchangée jusqu'à la défaite de la
France face à l'Allemagne en juin 1940. »</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(source
et suite de l'article :
</span><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Front_populaire_%28France%29">http://fr.wikipedia.org/wiki/Front_populaire_(France)</a>
)</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Face
au monde qui change, il vaut mieux penser le changement que changer
le pansement. »</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(Francis Blanche)</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Nous
devons nous engager à fond dans la voie du changement. »</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(Jacques Chaban-Delmas)</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Le
changement est d'abord un état d'esprit. »</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Le
changement est la loi de la vie humaine, il ne faut pas en avoir
peur. »</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(Jacques Chirac)</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Il
n'y a rien de négatif dans le changement, si c'est dans la bonne
direction. »</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(Winston Churchill)</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Les
hommes n'acceptent le changement que dans la nécessité et ils ne
voient la nécessité que dans la crise. »</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(Jean Monnet)</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Le
monde déteste le changement, c’est pourtant la seule chose qui lui
a permis de progresser. »</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(Charles F. Kettering)</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Qu'est-ce
que le changement ?</b></u></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Le changement
désigne le passage d'un état à un autre. L'on parlera, selon la
nature, la durée et l'intensité de ce passage, d'évolution, de
révolution, de transformation, de métamorphose, de modification, de
mutation (ie transformation profonde et durable)... Il s'exerce dans
des domaines très divers et à des niveaux très divers. Il faut
distinguer le changement endogène dû à des causes internes (par
exemple; les révolutions politiques), et le changement exogène dû
à des causes externes (par exemple, la révolution du téléphone
mobile).</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Le changement suscite chez
les humains les réactions les plus diverses, allant de l'espoir le
plus fou ( thème de l'Apocalypse) jusqu'à la crainte, voire la
phobie. A moins qu'il n'engendre qu'une réaction désabusée : “Il
faut que tout change pour que rien ne change” ( Luchino Visconti
1963 ) »</i> (source : wikipédia)</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Ce
n’est pas la gauche, la France ! Ce n’est pas la droite, la
France ! Naturellement, les Français, comme de tout temps,
ressentent en eux des courants. Il y a l’éternel courant du
mouvement qui va aux réformes, qui va aux changements, qui est
naturellement nécessaire, et puis, il y a aussi un courant de
l’ordre, de la règle, de la tradition, qui, lui aussi, est
nécessaire. C’est avec tout cela qu’on fait la France. Prétendre
faire la France avec une fraction, c’est une erreur grave, et
prétendre représenter la France au nom d’une fraction, c’est
une erreur nationale impardonnable. »</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(Charles de Gaulle)</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Le
socialisme n’a jamais été une doctrine figée, mais bien une
aspiration et un mouvement. Une aspiration à un monde meilleur et un
mouvement de transformation de la société. »</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« La
méthode politique du socialisme se fonde sur des réformes qui,
progressivement, changent l’ordre des choses. Elle repose sur une
volonté de transformation, mais n’ignore pas les héritages
historiques, la réalité économique et la complexité du monde.
Elle croit en la primauté du politique, en ce qu’il recherche le
bien public. »</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(Lionel Jospin)</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Les
conservatismes existent sans doute. Leur puissance n’est pas à
négliger. Leur capacité de nuisance est certaine, mais leur force
est moins grande que l’aspiration naturelle de toute société aux
changements, à la réforme, à la modernisation. »</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(Nicolas Sarkozy)</span></div>
<table cellpadding="4" cellspacing="0" style="width: 642px;">
<colgroup><col width="205"></col>
<col width="219"></col>
<col width="192"></col>
</colgroup><tbody>
<tr valign="TOP">
<td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: 1px solid #000000; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0.1cm;" width="205">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcRXglTNt3qa8zjzysMe5vCmqehEyuPtrXhqzB9A0rERAk-Fag4Kep2zsaOwA3HMQ5HWVxtkmfcb_4vcFgkyRmH74N6MO_NbkVG95VYzNoyeRcYfgmZAiJAJ5h-Cq6aG6vTWwczeiKK4o/s1600/de_gaullle_collier.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcRXglTNt3qa8zjzysMe5vCmqehEyuPtrXhqzB9A0rERAk-Fag4Kep2zsaOwA3HMQ5HWVxtkmfcb_4vcFgkyRmH74N6MO_NbkVG95VYzNoyeRcYfgmZAiJAJ5h-Cq6aG6vTWwczeiKK4o/s200/de_gaullle_collier.jpg" width="133" /></a></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Charles de
Gaulle en 1958.</span></div>
</td>
<td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: 1px solid #000000; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0.1cm;" width="219"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUf6SPEQ4XekY-0YHTfPXxmy-ZcQXQGiXOyB9C50BpDQTZtYIc_uUAJkuriiVYJkc4gL18fB-ZvGH52kKmyRULXM9PMM8JhTfcwJm_j5su55bLvlwVDDEOUdrOqGjAwfQFMYPk4XPd_dk/s1600/jospin-jpg.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUf6SPEQ4XekY-0YHTfPXxmy-ZcQXQGiXOyB9C50BpDQTZtYIc_uUAJkuriiVYJkc4gL18fB-ZvGH52kKmyRULXM9PMM8JhTfcwJm_j5su55bLvlwVDDEOUdrOqGjAwfQFMYPk4XPd_dk/s200/jospin-jpg.jpg" width="148" /></a></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: x-small;">Lionel
Jospin, Premier Ministre.</span></span></div>
</td>
<td style="border: 1px solid #000000; padding: 0.1cm;" width="192">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVuxmae7aPQEUF9NMQ4u63net3ejExJoi-JJ48M30PYS1r_TWJahAezI2OGG5xOdyeEH87sljtKKstZoSCxtZmWUPC7Vl0toTH-Ym12Qkk7hR_4O0CEsM-kUiuwyR-6iaCiG46U-iQ3i0/s1600/Sarkozy_6090.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVuxmae7aPQEUF9NMQ4u63net3ejExJoi-JJ48M30PYS1r_TWJahAezI2OGG5xOdyeEH87sljtKKstZoSCxtZmWUPC7Vl0toTH-Ym12Qkk7hR_4O0CEsM-kUiuwyR-6iaCiG46U-iQ3i0/s200/Sarkozy_6090.jpeg" width="131" /></a></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: x-small;">Nicolas
Sarkozy, Président de la République de 2007 à 2012.</span></span></div>
</td>
</tr>
</tbody></table>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Retrouvez-moi
désormais sur le site de « La Nation Souveraine ».</span></div>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/17576113586556266313noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-270752613316558963.post-71059966355077395132012-05-08T08:50:00.000+02:002012-05-08T08:50:26.942+02:00François Hollande, Président!<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b style="color: blue;">François
Hollande</b> est né le 12 août 1954 à Rouen.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Premier
secrétaire du Parti socialiste de 1997 à 2008, pendant la troisième
cohabitation, puis dans l'opposition, maire de Tulle de 2001 à 2008,
il est député de la première circonscription de la Corrèze de
1988 à 1993 et de nouveau depuis 1997, et il préside le conseil
général de la Corrèze depuis 2008.</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoxAyN1TbYcbAuGDchVoT5FM_DiRCaZyFL9fN7nOmziEWsNPlILgU0iZ1Vo6iUY6irlxH0fuWcJUnZ3aAQaZjQmdBRZMu5v59DCOthXrYoqvYpBCfQ88aR6A5KyaptKHH34AOZMIfXlWQ/s1600/3633159.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="127" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoxAyN1TbYcbAuGDchVoT5FM_DiRCaZyFL9fN7nOmziEWsNPlILgU0iZ1Vo6iUY6irlxH0fuWcJUnZ3aAQaZjQmdBRZMu5v59DCOthXrYoqvYpBCfQ88aR6A5KyaptKHH34AOZMIfXlWQ/s200/3633159.jpg" width="200" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Désigné
candidat du PS et du PRG à l'élection présidentielle de 2012 à
l'issue d'une primaire, il arrive en tête du premier tour et emporte
le second tour, le 6 mai 2012, avec 51,63 % des voix, face au
président sortant, Nicolas Sarkozy.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Il
deviendra le 24e président de la République française et le 7e
président de la Cinquième République lors de son investiture, qui
aura lieu le 15 mai 2012 au palais de l'Élysée. Il deviendra
également ex-officio co-prince français d'Andorre.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b style="color: blue;">Nicolas
Sarkozy</b> (Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa) est né le 28
janvier 1955 à Paris, dans le 17e arrondissement.</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiH4x47cifb2ioBJGjRLIWCrWA_H9aSk1aYwfpnwQWfGGVrm6C_C1yaH_dnh0m3RIRoXC1pm8x7ZONLQBcQMBOtJ0gY4s5dS7j3XDLVZZQY_JFScJ2L73b3SBKTFv58G0_dGyvUtGQKtNs/s1600/fin.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="177" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiH4x47cifb2ioBJGjRLIWCrWA_H9aSk1aYwfpnwQWfGGVrm6C_C1yaH_dnh0m3RIRoXC1pm8x7ZONLQBcQMBOtJ0gY4s5dS7j3XDLVZZQY_JFScJ2L73b3SBKTFv58G0_dGyvUtGQKtNs/s200/fin.jpg" width="200" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Avocat
d'affaires de profession, il occupe successivement les fonctions de
maire de Neuilly-sur-Seine, de député, de porte-parole du
gouvernement, de ministre du Budget, de ministre de la Communication,
de ministre de l'Intérieur, de ministre de l'Économie et des
Finances et de président du conseil général des Hauts-de-Seine.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Alors
qu'il est président de l'UMP, Nicolas Sarkozy remporte l'élection
présidentielle de 2007 avec 53,06 % des voix au second tour, face à
la candidate socialiste Ségolène Royal. Il prend ses fonctions de
23e président de la République française le 16 mai 2007. Candidat
à l'élection présidentielle de 2012 pour un second mandat à la
tête de l'État, il est battu au second tour par le candidat
socialiste, François Hollande, qui recueille 51,63 % des suffrages.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Nicolas
Sarkozy quittera ses fonctions le 15 mai 2012, à l'issue de la
passation des pouvoirs à son successeur.</span></div>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/17576113586556266313noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-270752613316558963.post-2433536191690605032012-04-27T07:33:00.000+02:002012-04-27T07:33:12.629+02:00Le chant du cygne.<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« D’après la
légende, un cygne muet, sentant venir sa mort, chanta pour la
première fois une mélodie de la manière la plus merveilleuse qu’il
soit. »</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Le chant du cygne
(expression d’origine grecque) désigne la plus belle et dernière
chose réalisée par quelqu’un avant de mourir. En art, il s'agit
donc de la dernière œuvre remarquable d’un poète ou d’un
artiste. »</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Chant_du_cygne">http://fr.wikipedia.org/wiki/Chant_du_cygne</a>
</span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<a href="" name="printable_area"></a>
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« L'expression, "le
chant du cygne", qui nous vient de la plus haute antiquité
grecque, est toujours utilisée pour désigner, par exemple, un
discours ou un récital d'adieu. Dans la bouche de Socrate, elle
prend une valeur sacrée. Représentons-nous ce sage dans sa prison
d'Athènes, où il vient d'apprendre qu'il est condamné à mort pour
impiété. Les amis qui l'entourent aimeraient bien l'entendre une
dernière fois parler de la connaissance de soi et de l'immortalité
de l'âme, mais ils n'osent pas le lui demander, de peur de
l'importuner dans ses derniers instants. »</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="http://agora.qc.ca/dossiers/Chant_du_cygne">http://agora.qc.ca/dossiers/Chant_du_cygne</a>
</span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Son
altesse électorale Napoléon Sarkozy, quinquennarque en fin de règne
n'a pas fini de nous surprendre. Après avoir livré aux français
une campagne qu'on aurait pu situer géographiquement au-dessus des
Açores (comme l'anti-cyclone de même nom) faite de belles phrases
creuses, de langue de bois et de propositions brumeuses, le tout
entrecoupé de piques vers ses adversaires qui avaient le mérite de
n'apporter de l'eau à aucun moulin, le petit Nicolas s'est emparé
d'un symbole pour nous en faire une soupe à l'embrouille.</span></div>
<dl>
<dl>
<dl>
<dl><dd>
<table cellpadding="4" cellspacing="0" style="width: 401px;">
<colgroup><col width="391"></col>
</colgroup><tbody>
<tr>
<td style="border: 1px solid #000000; padding: 0.1cm;" valign="TOP" width="391">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVKoFGrbkkTZznB-WY27x5szJHLjmJ7PGR9NGS4fRPmum5DrTFj8H1cel3TNxNSY15NtIlTlBaNHK4u6ZK6e0JKGfAdfMOQwhushxSJKTFd6Ow2B1jMzDh0RLPffOYDF6BLFZxPpxJzPc/s1600/131427626_11n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="221" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVKoFGrbkkTZznB-WY27x5szJHLjmJ7PGR9NGS4fRPmum5DrTFj8H1cel3TNxNSY15NtIlTlBaNHK4u6ZK6e0JKGfAdfMOQwhushxSJKTFd6Ow2B1jMzDh0RLPffOYDF6BLFZxPpxJzPc/s320/131427626_11n.jpg" width="320" /></a></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Dans
les rues de Cologne, les spectateurs du carnaval ont vu passer
un drôle de char, représentant Nicolas Sarkozy, habillé en
Napoléon, sur l'opulente poitrine d'Angela Merkel, dont le
bras porte un tatouage en forme de cœur au nom de « Merkozy
». </span>
</div>
</td>
</tr>
</tbody></table>
</dd></dl>
</dl>
</dl>
</dl>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Le
Premier mai :</b></u></span></div>
<ol>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« La
Fête du Travail, (ou Fête des travailleurs) célébrée dans de
nombreux pays du monde pendant la journée du 1er mai porte les
revendications sociales du travail. L'origine de cette célébration
serait liée à la fois au mouvement syndical lancé le 1er mai 1886
en faveur de l'instauration de la journée de huit heures aux
États-Unis et qui culmina avec le massacre de Haymarket Square de
Chicago ainsi qu'en France, à la fusillade de Fourmies de 1891 au
cours de laquelle l'armée tire sur des grèvistes pacifistes.
Depuis lors, la Fête du Travail est déclinée dans de nombreux
pays, avec des variantes et des noms divers. »</i></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« le
1er mai 1561, le roi Charles IX de France initie cette tradition :
ayant reçu à cette date un brin de muguet en guise de
porte-bonheur, il décida d'en offrir chaque année aux dames de la
cour ; c'est au début du XXe siècle que cette tradition se confond
avec celle de la Fête du Travail, supplantant alors l'églantine
rouge, symbole de la Gauche. »</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-style: normal;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1er_mai">http://fr.wikipedia.org/wiki/1er_mai</a>
</span></span>
</div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Monsieur
le Président vient de s'apercevoir que le 1<sup>er</sup> mai va
bientôt arriver et qu'il pourrait en profiter pour marquer les
esprits par une des ces formules malheureuses qui ferait plaisir à
tout le monde. Le premier mai, traditionnellement chômé, est la
fête du travail. Enfin, pour ceux qui en ont, ce qui a de plus en
plus tendance à se faire rare, surtout lorsqu'on écoute les
informations. Pour une journée de fête du travail, il en reste 364
autres réservées au chômage, aux licenciements, aux
délocalisations, aux faillites et autres effets de la crise et de la
mondialisation, les deux fournisseurs officiels des jeux olympiques
du capitalisme. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Bien
sûr, il ne fallait pas s'attendre à voir monsieur le Président,
accompagné à la guitare par son épouse, vendre des brins de
muguets sur les pavés de la place de la Bastille avec son nouvel ami
Mélenchon ou faire la démonstration de sa mauvaise foi en se
réconciliant, in extremis (sans jeu de mot, quoique...) avec les
syndicats avec lesquels ils pourrait négocier, ce qu'il n'avait
encore jamais fait jusque là. Alors monsieur le Président a eu
l'idée du siècle (mais on ne sait pas lequel) : fêter le
travail et, mieux encore, le vrai travail. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">C'est
quoi d'abord le "vrai travail"?</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Selon le président
sortant, candidat de l'UMP, le rassemblement sur le Champ-de-Mars
s'adresse à "ceux qui travaillent dur, ceux qui sont exposés,
qui souffrent, et qui ne veulent plus que quand on ne travaille pas
on puisse gagner plus que quand on travaille". "Le vrai
travail, ça veut dire les gens qui prennent leur voiture le matin
pour se rendre dans leurs entreprises, leurs usines, leurs
exploitations, qui travaillent toute la journée, rentrent le soir et
ont encore mille choses à faire pour leur famille, pour eux-mêmes,
pour gérer leur foyer. C'est la différence avec ceux qui vivent des
revenus de l'assistance" à qui "nous voulons demander des
contreparties", a précisé le ministre UMP Bruno Le Maire. Une
définition qui se garde bien de préciser ce que serait le "faux
travail". Mais qui, du coup, stigmatise tous ceux qui ne
travaillent pas. Autrement dit, les chômeurs. Même si la plupart
d'entre eux perçoivent un revenu issu de l'assurance et non de
l'assistance. »</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="http://lexpansion.lexpress.fr/election-presidentielle-2012/la-polemique-sur-la-fete-du-vrai-travail-expliquee-en-5-points_292282.html">http://lexpansion.lexpress.fr/election-presidentielle-2012/la-polemique-sur-la-fete-du-vrai-travail-expliquee-en-5-points_292282.html</a>
</span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Il
est permis de se demander si les intentions de monsieur le Président
(aussi appelé : Président sortant, Président-candidat ou
encore candidat-Président) ne relèvent pas de cette affection dont
souffre déjà Jacques Chirac, à savoir l'anosognosie, d'une
mauvaise foi dont il a régulièrement fait la démonstration durant
ces cinq dernières années, ou d'un manque total d'imagination. Or,
souvenons-nous que dès le début de sa campagne électorale, Nicolas
Sarkozy avait déclaré qu'il ne lui restait que 60 jours pour
convaincre les français et que chacun serait occupé par un
événement. « Je vais occuper tout l'espace médiatique ! »
avait-il alors précisé. Cette histoire de célébrer la fête du
travail, qu'il soit vrai ou non, ne serait donc qu'un prétexte pour
occuper cet espace. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Il
existe une petite subtilité que le monde de la politique connaît
bien pour l'utiliser très régulièrement : la multiplication
médiatique. La recette en est très simple et peut s'adapter à
toutes les situations possibles :</span></div>
<ol>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Créez
un événement A . </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Faites
un déclaration à un journaliste, de préférence sur un sujet
épineux (l'identité nationale, la laïcité, l'Islam, la fête du
vrai travail) et laissez vos adversaires s'en emparer. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Vous
pouvez aussi promettre que vous ferez des choses que vous aviez
toujours refusé de faire jusque là (redonner la parole aux
français) ou vous approprier des idées de vos adversaires (le
plafonnement des salaires ou la présomption de légitime défense).
</span>
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjP-QkKetVgXlmCp1dp89pLWg3_E_ZkudSXCo1O5RwyNBpseUTj2jMafcDKqS2-Y5eyRJL5BQStSH7hUip_Ktu_-BIOBTc7SuNzjahSQtzxs57QoaD6ccMpr18hBkqj7E1NpIgidBA7MmU/s1600/Video-Rachida-Dati-polemique-autour-de-son-pull-Ce-n-est-pas-une-feuille-de-cannabis-!_portrait_w674.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="148" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjP-QkKetVgXlmCp1dp89pLWg3_E_ZkudSXCo1O5RwyNBpseUTj2jMafcDKqS2-Y5eyRJL5BQStSH7hUip_Ktu_-BIOBTc7SuNzjahSQtzxs57QoaD6ccMpr18hBkqj7E1NpIgidBA7MmU/s200/Video-Rachida-Dati-polemique-autour-de-son-pull-Ce-n-est-pas-une-feuille-de-cannabis-!_portrait_w674.jpg" width="200" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Vous
pouvez également faire une apparition sur un plateau de télévision
avec un gilet qui comporte un motif qui ressemble à s'y méprendre
à une feuille de cannabis. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Il
ne faut pas perdre de vue que cet événement A doit faire
polémique. (Les campagnes électorales sont tellement âpres que
dire « Il pleut ! » peut devenir un sujet de
discorde voire de guerre civile.)</span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Réfutez
cet événement A de toutes vos forces. Une fois que vous avez
réussi à faire votre petit effet et que toutes les catégories
socioprofessionnelles que vous aviez visé se sont exprimées, vous
nierez avoir dit quoique ce soit. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Si
vous avez un peu de talent, vous pourrez enfoncer le clou, comme le
dit l'expression populaire, en répétant mot pour mot ce qu'on vous
reproche d'avoir dit en précisant que vous ne l'avez jamais dit. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Et
si vous êtes un virtuose de la rhétorique, vous pouvez pousser le
bouchon encore plus loin en expliquant dans le détail les propos
que vous prétendez n'avoir jamais prononcés. Dans le même ordre
d'idée, après être apparu avec votre feuille de cannabis dans le
dos, vous pourrez faire toutes sortes de mensonges.</span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Une
variante très prisée de nos politiciens consiste à affirmer
l'exact contraire de la déclaration initiale à quelques jours
d'intervalle avec la même conviction. L'exploit, dans ce cas,
consiste à faire endosser la première version à son adversaire, à
l'accuser publiquement et le blâmer. Cela, entre autres avantages,
relancera la machine une fois de plus.</span></div>
</li>
</ol>
<dl>
<dl><dd>
<table cellpadding="4" cellspacing="0" style="width: 562px;">
<colgroup><col width="324"></col>
<col width="220"></col>
</colgroup><tbody>
<tr valign="TOP">
<td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: 1px solid #000000; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0.1cm;" width="324">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMb2uVCByYb8AgKyJDcU28xoDqUwo7bx_U6Ntpu_ARHFwsfm7LCpYP6l9Q5-4nlz_rXRexcrpNQDVvaZ6zJiqS2qc59ddQH8h4MohKyiADLityif9F6WYnz7YRX0ZME27kBEN9Ag4N6L8/s1600/erablejaponais.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMb2uVCByYb8AgKyJDcU28xoDqUwo7bx_U6Ntpu_ARHFwsfm7LCpYP6l9Q5-4nlz_rXRexcrpNQDVvaZ6zJiqS2qc59ddQH8h4MohKyiADLityif9F6WYnz7YRX0ZME27kBEN9Ag4N6L8/s200/erablejaponais.jpg" width="137" /></a></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Feuille
d'érable japonais.</span></div>
</td>
<td style="border: 1px solid #000000; padding: 0.1cm;" width="220">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEDvykcof0VLRYqjVKEJf_RJUCKuvlP0kGdA450zeFbVMPmUZCG_gJKIkhvGLMZCS7G8bwZYUpMsxTCduuKiEfXtPTy3de2lv97FWI2xLCNPdgOLrdsu8qr8CnYj-KSDJUyE5TAJxzM8M/s1600/5yl9g-sticker_feuille_de_cannabis_2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEDvykcof0VLRYqjVKEJf_RJUCKuvlP0kGdA450zeFbVMPmUZCG_gJKIkhvGLMZCS7G8bwZYUpMsxTCduuKiEfXtPTy3de2lv97FWI2xLCNPdgOLrdsu8qr8CnYj-KSDJUyE5TAJxzM8M/s200/5yl9g-sticker_feuille_de_cannabis_2.jpg" width="200" /></a></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Feuille
de cannabis.</span></div>
</td>
</tr>
</tbody></table>
</dd></dl>
</dl>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Comme
vous le constatez, si vous choisissez avec soin vos sujets de
polémiques, vous pouvez les faire durer, rebondir et occuper les
esprits pendant plusieurs jours, voire mieux.</span></div>
<table cellpadding="4" cellspacing="0">
<colgroup><col width="128*"></col>
<col width="128*"></col>
</colgroup><tbody>
<tr valign="TOP">
<td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: 1px solid #000000; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0.1cm;" width="50%">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoqSWRajHFrCzWWc8DfleUfe6gXmsQDcR2m-nBLmWMoLywipBOQj9PjzXHW2qZLLXQW6Zs2egsd8n0eb8R4lNXMSVR3kCy149dpvKogxzWBYDkxhBRGty-VvU2ov2E2-sdCDH0KeBJqcw/s1600/57948114.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="140" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoqSWRajHFrCzWWc8DfleUfe6gXmsQDcR2m-nBLmWMoLywipBOQj9PjzXHW2qZLLXQW6Zs2egsd8n0eb8R4lNXMSVR3kCy149dpvKogxzWBYDkxhBRGty-VvU2ov2E2-sdCDH0KeBJqcw/s200/57948114.jpg" width="200" /></a></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Souvenons-nous
des centaines de milliers de manifestants déferlants dans les,
rues de toutes les villes de France en 2010.</span></div>
</td>
<td style="border: 1px solid #000000; padding: 0.1cm;" width="50%">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqB3tG0B5oGjYzaXxSe2g6gklVWAsZC4TMWUHDJnVY3hv4Z841aA1jdLiIZsyzVg3I-QMv4O2o9AZnucsm0GLRcNUZNvyzz1XF2v7a15a6s2y05_6ruYUMGlbKHcfz683Np4HdJ3HKpKc/s1600/72953086.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="178" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqB3tG0B5oGjYzaXxSe2g6gklVWAsZC4TMWUHDJnVY3hv4Z841aA1jdLiIZsyzVg3I-QMv4O2o9AZnucsm0GLRcNUZNvyzz1XF2v7a15a6s2y05_6ruYUMGlbKHcfz683Np4HdJ3HKpKc/s200/72953086.jpg" width="200" /></a></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Que vous
inspire cette dernière promesse faite lors de la campagne
électorale. On a un peu de mal à la croire, non ?</span></div>
</td>
</tr>
</tbody></table>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Avec
l'aide efficace de quelques journaux, surtout si leur patron est du
même bord politique, il est encore plus facile de faire prendre la
sauce.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Voyez
ci-dessous les exemples de mise en pratique.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Invité du journal
20 heures de TF1 hier mercredi, Nicolas Sarkozy a nié avoir employé
l'expression "la fête du vrai travail" pour qualifier le
rassemblement prévu le 1e mai avec ses sympathisants. Et pourtant le
candidat de l'UMP à l'élection présidentielle a bien utilisé
plusieurs fois l'expression "vrai travail" lundi dernier.</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>"Nous allons organiser
la fête du vrai travail" a-t-il d'abord annoncé aux
journalistes devant son QG de campagne à Paris. Puis en fin de
journée, Nicolas Sarkozy a prononcé 10 fois le terme "vrai
travail", en l’illustrant par de nombreux exemples, lors d'un
discours à Saint-Cyr-Sur-Loire.</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>L'insistance de ses
interviewers aura été vaine, le président sortant n'a pas admis
l'avoir dit. »</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="http://tempsreel.nouvelobs.com/l-oeil-de-nabil/20120426.OBS7161/vrai-travail-l-amnesie-du-candidat-sarkozy.html">http://tempsreel.nouvelobs.com/l-oeil-de-nabil/20120426.OBS7161/vrai-travail-l-amnesie-du-candidat-sarkozy.html</a>
</span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« La fête du "vrai
travail" voulue par Nicolas Sarkozy n'est pas du goût des
syndicats qui défilent habituellement le 1er mai. "On est en
plein marketing politique du côté des deux candidats et des partis
politiques", a déclaré le secrétaire général de Force
Ouvrière (FO) Jean-Claude Mailly mardi sur France Info. "Le 1er
mai, ce n'est pas la fête du travail, c'est Pétain qui a inventé
ça, le 1er mai c'est une journée internationale de solidarité et
de revendications en France et dans tous les pays du monde", a
souligné le responsable de FO.</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>"On est dans la
récupération politique: certains disent 'il faut aller derrière
certaines organisations qui manifestent', les autres faisant leur
propre rassemblement", a-t-il poursuivi. "Globalement,
c'est un aveu de faiblesse des responsables politiques", a jugé
Jean-Claude Mailly en les appelant à "rester sur les débats
qu'attendent les citoyens".</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>"Plutôt que de faire
du marketing politique ou du storytelling comme on dit maintenant,
ils feraient bien de répondre aux vrais problèmes d'emploi, de
pouvoir d'achat, de mondialisation", a avancé le responsable
syndical. "Dans une démocratie, les syndicats ont un rôle
différent des partis" et "taper sur les corps
intermédiaires ou les organisations syndicales, c'est un problème
démocratique", a-t-il affirmé.</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Au cours de la campagne
présidentielle, Nicolas Sarkozy a accusé les syndicats, et plus
particulièrement la CGT de "confisquer la parole des Français".
Son leader, Bernard Thibault, avait pris ouvertement position contre
le candidat-président.</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>"La CGT dénonce la
provocation du président de la République qui vise à détourner et
à récupérer le 1er mai par l'annonce d'un rassemblement de ses
partisans, à Paris, ce jour-là, sur le thème fallacieux du 'vrai
travail'", a par ailleurs affirmée la commission exécutive de
la CGT, dans un communiqué mardi midi. "Cette opération n'a
d'autre objectif que de diviser les salariés et stigmatiser leurs
organisations syndicales", ajoute la centrale. Elle "appelle,
dans ce contexte, l'ensemble des salariés, retraités et privés
d'emploi à relever le défi qui est lancé en participant
massivement aux manifestations syndicales unitaires du 1er mai".
Il s'agit, selon la CGT, de "conforter la place que les réponses
aux revendications sociales doivent prendre dans les politiques à
venir". »</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="http://lci.tf1.fr/politique/elections-presidentielles/fete-du-vrai-travail-une-recuperation-politique-pour-les-syndicats-7188303.html">http://lci.tf1.fr/politique/elections-presidentielles/fete-du-vrai-travail-une-recuperation-politique-pour-les-syndicats-7188303.html</a>
</span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Invité du journal
télévisé de TF1, Nicolas Sarkozy a reculé sur le terme de "vrai
travail" qu'il entendait célébrer le 1er mai, en opposition
aux syndicats.</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>"Je n'ai pas dit 'le
vrai travail'. C'est une fête du travail. Je n'avais pas compris que
François Hollande avait privatisé le 1er-Mai", a déclaré le
président-candidat.</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Lundi 23 avril, M. Sarkozy
avait déclaré devant des journalistes :</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>"Nous allons organiser
la Fête du travail, mais la fête du vrai travail, de ceux qui
travaillent dur, de ceux qui sont exposés, qui souffrent, et qui ne
veulent plus que quand on ne travaille pas on puisse gagner plus que
quand on travaille."</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Plus tôt dans la journée,
son conseiller Henri Guaino avait lui aussi pris ses distances avec
cette formule, qu'il souhaite "laisser tomber". »</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/04/26/nicolas-sarkozy-nie-avoir-parle-de-vrai-travail_1691217_1471069.html">http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/04/26/nicolas-sarkozy-nie-avoir-parle-de-vrai-travail_1691217_1471069.html</a>
</span>
</div>
<table cellpadding="4" cellspacing="0">
<colgroup><col width="256*"></col>
</colgroup><tbody>
<tr>
<td style="border: 1px solid #000000; padding: 0.1cm;" valign="TOP" width="100%">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJYbfXZIWJIGlta_QunrXwAx3NIVZcIrR9j5VBjoSvDcjw_JEyD_50guqZXINXDO_pNzBSEKVVCMugon_j714aGaw-2lA-f1NhXB2d1_hSgP58QVu1k7e4iMx4VByO8O_NVylmoX-H-k4/s1600/ATT12.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="190" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJYbfXZIWJIGlta_QunrXwAx3NIVZcIrR9j5VBjoSvDcjw_JEyD_50guqZXINXDO_pNzBSEKVVCMugon_j714aGaw-2lA-f1NhXB2d1_hSgP58QVu1k7e4iMx4VByO8O_NVylmoX-H-k4/s400/ATT12.jpg" width="400" /></a></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Quand une
République est conçue par un général royaliste qui pense que
« il faut un roi à la France », on obtient une
monarchie quinquennale. Lorsque son Président, élu au suffrage
universel, se plaît à se comparer ou s'identifier à l'Empereur,
au risque de remplacer la Marseillaise par la marche consulaire
(jouée lors de la cérémonie du sacre du 2 décembre 1804, pour
l'entrée de l'Empereur) on finit par faire rire la planète
entière. Est-ce qu'on avait vraiment besoin de ça ? Et de
lui ?</span></div>
</td>
</tr>
</tbody></table>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Il
y a urgence à ce que le Président sortant soit définitivement
sorti. Je propose donc que les décisions suivantes soient prises le
lundi 7 mai 2012 :</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les
résultats du scrutin du second tour sont annoncés officiellement.
La défaite cinglante du Président sortant est constatée. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Des
huissiers de justice vont prendre possession de Air Sarko One et le
mettent en vente au profit des restaus du coeur.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le
« Charles de Gaulle » est réquisitionné pour transférer
le (faux) empereur vers son lieu d'exil. Les destination peuvent être
les suivantes :</span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Retour
au bercail, c'est à dire en Hongrie, ce qui ne sera pas facile à
bord du Charles de Gaulle, j'en conviens. Un avion de ligne, baptisé
« le Karcher » pour l'occasion, pourra faire l'affaire.</span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">L'île
d'Elbe ou l'île de Sainte Hélène sont trop marquées
historiquement par leur auguste visiteur pour être une destination
d'exil. A défaut, la prison de Fleury-Mérogis peut être une
excellente alternative. Des juges et des journalistes ne manqueront
pas de justifier cette destination en faisant toute la lumière sur
les quelques affaires qui traînent.</span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">En
référence au programme de Jacques Cheminade, qui entendait
l'industrialiser, Nicolas Sarkozy peut être envoyé sur la Lune
pour effectuer les premières mesures. Ses amis américains (je ne
citerai que ceux de Google) se feront un plaisir de financer le
voyage par amitié ou pour se faire pardonner.</span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Toutes
les lois absurdes du quinquennat 2007-2012 seront abrogées sans
aucune espèce d'exception. La Haute Autorité pour la Diffusion des
Oeuvres et la Protection des droits sur Internet (dite Hadopi) sera
la première institution à être démantelée.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le
réseau « Sortir du nucléaire » entre au ministère de
l'environnement est met en oeuvre le démantèlement de toute
l'industrie atomique.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Jean-Luc
Mélenchon est nommé Premier Ministre par François Hollande. (Ce
qui risque d'épouvanter les très hauts revenus!) Finalement, ce
sera François Bayrou, pour inaugurer l'ouverture au centre.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Tout
cela est bien joli (sans jeu de mot) mais il faut encore voter au
second tour.</span></div>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/17576113586556266313noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-270752613316558963.post-32984993866935206072012-04-25T11:16:00.002+02:002012-04-25T11:16:47.375+02:00Réponse de Monsieur Nicolas Sarkozy.<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le
8 mars de cette année, j'avais rédigé une lettre ouverte au
candidat-Président (ou Président-candidat) Nicolas Sarkozy. Cette
lettre à été publiée sur ce site et et également envoyée aux
principaux candidats à l'élection présidentielle, à savoir :
François Hollande, Jean-Luc Mélanchon, François Bayrou. A ce jour,
seule l'équipe de campagne de François Bayrou avait accusé
réception de ce courrier :</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Cher Monsieur
Dequéant,</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Vous avez bien voulu nous
transmettre copie d'un courrier adressé au Président de la
République et nous vous en remercions.</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Nous sommes très
impatients de connaître la réponse qu'il vous aura faite. </i></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Bien cordialement,
Jean-Pierre Massenot, </i></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Équipe de campagne de
François Bayrou. »</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La
réponse de Nicolas Sarkozy m'est parvenue le 23 avril. Je le cite
intégralement.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Cher Monsieur,</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Vous avez bien voulu faire
part à Monsieur Nicolas SARKOZY de vos observations concernant sa
volonté de rendre la parole aux Français.</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Après avoir pris
connaissance de votre courrier avec toute l’attention qu’il
mérite, Monsieur Nicolas SARKOZY m’a chargée de vous assurer
qu’il avait pris bonne note de vos observations.</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Monsieur Nicolas SARKOZY
souhaite que cette proposition permette, sur les sujets essentiels,
de solliciter l'avis des Français par référendum en cas de
blocage: car il considère que quand il y va de l'intérêt général,
ce n'est pas à des corps intermédiaires ou à des groupes de
pression de décider à la place des Français.</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Je vous invite à vous
rendre sur le site internet <a href="http://www.lafranceforte.fr/">http://www.lafranceforte.fr</a>
dans la rubrique programme. Vous y trouverez la synthèse de ses
propositions ainsi que la lettre qu’il a souhaité adresser au
peuple français. Je vous invite à en prendre connaissance et à
vous en faire l’écho autour de vous afin que nul n’ignore le
combat que Monsieur Nicolas SARKOZY veut mener pour une France forte,
si vous choisissez de lui faire confiance.</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Restant à votre entière
disposition, je vous prie d’agréer, Cher Monsieur, l’expression
de mes sentiments les meilleurs.</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Carine TRIVIDIC</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Chef de Cabinet de M.
Nicolas SARKOZY. »</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">
<span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Je
laisse chacun juger de la pertinence de la réponse en relation avec
le texte d'origine.</span></div>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/17576113586556266313noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-270752613316558963.post-34106065353753355882012-04-23T05:41:00.001+02:002012-04-23T05:41:40.237+02:00Résultats du premier tour.<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Les résultats du premier tour sont désormais connus: les voici.<br />
</div>
<dl>
<dl>
<dl>
<dl><dd>
<table cellpadding="4" cellspacing="0" style="width: 353px;">
<colgroup><col width="343"></col>
</colgroup><tbody>
<tr>
<td style="border: 1px solid #000000; padding: 0.1cm;" valign="TOP" width="343">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8Ujo0d-rG4vCw9EglJkl2IyH5j2Q3fdnRrVGa7-uzrj-NDgkHsjIoS6VV-j15FJQ2esazlTaT4Jr-Y2_TGBPNbGco_3UKc9uhkFEG4pBlnudDtTH1-opkHp1jUWZWlZKxv0vKyWaJro0/s1600/apbzp.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8Ujo0d-rG4vCw9EglJkl2IyH5j2Q3fdnRrVGa7-uzrj-NDgkHsjIoS6VV-j15FJQ2esazlTaT4Jr-Y2_TGBPNbGco_3UKc9uhkFEG4pBlnudDtTH1-opkHp1jUWZWlZKxv0vKyWaJro0/s320/apbzp.jpg" width="239" /></a></div>
François Hollande : 29.30 %.<br />
</td>
</tr>
<tr>
<td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: 1px solid #000000; border-top: none; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0.1cm; padding-top: 0cm;" valign="TOP" width="343">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiw4RknuG93sD5uA1qD7H-Hm6HhdOOZ3JNnElRv0Wh3eWvabwGzngaYliysAaAR57SZdC_X_Idl6M5caT5-rUCngUHt27DgFPEz4JubJpzdeAY9jooht-RWTwM4p_coNXvm-KIXw88y1mQ/s1600/16.02_affiche-sarkozy-campagne-presidentielle-2012-930x620.jpg_scalewidth_630.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiw4RknuG93sD5uA1qD7H-Hm6HhdOOZ3JNnElRv0Wh3eWvabwGzngaYliysAaAR57SZdC_X_Idl6M5caT5-rUCngUHt27DgFPEz4JubJpzdeAY9jooht-RWTwM4p_coNXvm-KIXw88y1mQ/s320/16.02_affiche-sarkozy-campagne-presidentielle-2012-930x620.jpg_scalewidth_630.jpg" width="320" /></a></div>
Nicolas Sarkozy : 26 %.<br />
</td>
</tr>
<tr>
<td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: 1px solid #000000; border-top: none; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0.1cm; padding-top: 0cm;" valign="TOP" width="343">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8swo1pME1vnqUd_qPbfR_th0z6fMsLKglFXP6zqhM9ZJ8E5T34p8waLcDJVor1zm90uVL1Ma7ccuOc_AkGWqQhhrUP8tgWmmYHyBrWEVe-HWclOHTCrcY4HrnHnYxxCZIPS6bUlvh1PM/s1600/AFFICHE_OFFI_DER.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8swo1pME1vnqUd_qPbfR_th0z6fMsLKglFXP6zqhM9ZJ8E5T34p8waLcDJVor1zm90uVL1Ma7ccuOc_AkGWqQhhrUP8tgWmmYHyBrWEVe-HWclOHTCrcY4HrnHnYxxCZIPS6bUlvh1PM/s320/AFFICHE_OFFI_DER.jpg" width="239" /></a></div>
Marine le Pen : 18.20 %.<br />
</td>
</tr>
<tr>
<td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: 1px solid #000000; border-top: none; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0.1cm; padding-top: 0cm;" valign="TOP" width="343">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgo2_WD176t0K5yzW_QCE_PWysAvdCl7U7gM7_iXYavPRqsDTdw5yZJpHJYNZrhbs1FvnUxtZLHcd7L_cOoynNdQBkCUF_EuguEtOyZWontEGCxGhfFBx24jAzTnhh9As-dOJse4ydGHDY/s1600/melanchon.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgo2_WD176t0K5yzW_QCE_PWysAvdCl7U7gM7_iXYavPRqsDTdw5yZJpHJYNZrhbs1FvnUxtZLHcd7L_cOoynNdQBkCUF_EuguEtOyZWontEGCxGhfFBx24jAzTnhh9As-dOJse4ydGHDY/s320/melanchon.jpg" width="320" /></a></div>
Jean-Luc Mélenchon : 11.10 %.<br />
</td>
</tr>
<tr>
<td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: 1px solid #000000; border-top: none; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0.1cm; padding-top: 0cm;" valign="TOP" width="343">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3rYeHmIApw8wEWdrLnWEWQh23JIl5BSd4WuonRGUSJooUESkgCWWRwT_KOnmZtztSmnYkEBRV8j2fBFfS5h4RCVwRmU5xwCoetaEfoFaQJqZ5R6t4kXHktt0V3OBfeV6B4v1OjtnZUnE/s1600/bayrou.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3rYeHmIApw8wEWdrLnWEWQh23JIl5BSd4WuonRGUSJooUESkgCWWRwT_KOnmZtztSmnYkEBRV8j2fBFfS5h4RCVwRmU5xwCoetaEfoFaQJqZ5R6t4kXHktt0V3OBfeV6B4v1OjtnZUnE/s320/bayrou.jpg" width="228" /></a></div>
François Bayrou : 9.10 %.<br />
</td>
</tr>
<tr>
<td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: 1px solid #000000; border-top: none; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0.1cm; padding-top: 0cm;" valign="TOP" width="343">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisanqk7qZn1M0w_GJU4V-Wyl8LkNemKPX_NmRXyIKJRbEZiUtt5JptxFTzbjxJhjbG_DALrRxBR5_Pxt1DWaUHc0PMEqzJi8YmxStgPmCFBWMEvPCTmJIs3jn3ZIdCyGVZ8sDKdrLOE7Q/s1600/affiche-campagne-eva-joly.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisanqk7qZn1M0w_GJU4V-Wyl8LkNemKPX_NmRXyIKJRbEZiUtt5JptxFTzbjxJhjbG_DALrRxBR5_Pxt1DWaUHc0PMEqzJi8YmxStgPmCFBWMEvPCTmJIs3jn3ZIdCyGVZ8sDKdrLOE7Q/s320/affiche-campagne-eva-joly.jpg" width="227" /></a></div>
Eva Joly : 2.2 %.<br />
</td>
</tr>
<tr>
<td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: 1px solid #000000; border-top: none; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0.1cm; padding-top: 0cm;" valign="TOP" width="343">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEix7ogXUQgmUQbwy6WwmNVZE-8oqcjJ6g7OI8SJIWbaFnuZaCAHkc4XIgWfQqasuXzadVTeYeZhf4K2ZX-iyM8XuKr37hhvHsXSVWKTmM6aLSv3XanEJ75SckjIsRMXIpz6Cjeu7szf7S8/s1600/2012-Presidentielle-Nicolas-Dupont-Aignan-NDA-Affiche.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEix7ogXUQgmUQbwy6WwmNVZE-8oqcjJ6g7OI8SJIWbaFnuZaCAHkc4XIgWfQqasuXzadVTeYeZhf4K2ZX-iyM8XuKr37hhvHsXSVWKTmM6aLSv3XanEJ75SckjIsRMXIpz6Cjeu7szf7S8/s320/2012-Presidentielle-Nicolas-Dupont-Aignan-NDA-Affiche.jpg" width="226" /></a></div>
Nicolas Dupont-Aignan : 1.9 %.<br />
</td>
</tr>
<tr>
<td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: 1px solid #000000; border-top: none; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0.1cm; padding-top: 0cm;" valign="TOP" width="343">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2V7kCEoFrBUnqsJgE_p9_nzsMhpUTjmYztLeboonGXKso1iJmoHgzU-wgl9ljajdEayXXNipNBEPtVyGbZwS76p0jCkQdV4_TnKKjG9Pt8e48nqFV7hXkw6Pb_XDA0b_cwX9v3lISbA4/s1600/france_affiche_poutou_2012.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2V7kCEoFrBUnqsJgE_p9_nzsMhpUTjmYztLeboonGXKso1iJmoHgzU-wgl9ljajdEayXXNipNBEPtVyGbZwS76p0jCkQdV4_TnKKjG9Pt8e48nqFV7hXkw6Pb_XDA0b_cwX9v3lISbA4/s320/france_affiche_poutou_2012.jpg" width="228" /></a></div>
Philippe Poutou : 1.2 %.<br />
</td>
</tr>
<tr>
<td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: 1px solid #000000; border-top: none; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0.1cm; padding-top: 0cm;" valign="TOP" width="343">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzjE_Dzb46XWeg-IDNSaG0XLkGWXgsKgxfDTDjma9-j37fQja9IRiCPdQ2VRTc7JcPY8e2oIpTfWtDw2YTz-t19rRIbUk37qpcQ_xRb92PgpDdi7TORbY1fuoZ_oO1bwCT3supCegtbyE/s1600/nathalie-arthaud-affiche.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzjE_Dzb46XWeg-IDNSaG0XLkGWXgsKgxfDTDjma9-j37fQja9IRiCPdQ2VRTc7JcPY8e2oIpTfWtDw2YTz-t19rRIbUk37qpcQ_xRb92PgpDdi7TORbY1fuoZ_oO1bwCT3supCegtbyE/s320/nathalie-arthaud-affiche.jpg" width="231" /></a></div>
Nathalie Arthaud : 0.7 %.<br />
</td>
</tr>
<tr>
<td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: 1px solid #000000; border-top: none; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0.1cm; padding-top: 0cm;" valign="TOP" width="343">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwyAlzjTncbSJhVnpIF_7V22D9VMKj-p97laa-GXmCjoksnr9ZLyUKmG1NFrIunh5QpEmP0FErNPsdnxULoFvCEDuyAu91k35AE2-rxRrem3l6giMSQ-p9ClKKzOt0m5YpWdhqp52bWe0/s1600/cheminade2+%282%29.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwyAlzjTncbSJhVnpIF_7V22D9VMKj-p97laa-GXmCjoksnr9ZLyUKmG1NFrIunh5QpEmP0FErNPsdnxULoFvCEDuyAu91k35AE2-rxRrem3l6giMSQ-p9ClKKzOt0m5YpWdhqp52bWe0/s320/cheminade2+%282%29.jpg" width="225" /></a></div>
Jacques Cheminade : 0.3 %.<br />
</td>
</tr>
</tbody></table>
</dd></dl>
</dl>
</dl>
</dl>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Rendez-vous pour le second tour...</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
... Avant les législatives.<br />
</div>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/17576113586556266313noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-270752613316558963.post-25565032302213001412012-04-19T22:17:00.000+02:002012-04-19T22:17:18.653+02:00Le vote blanc, oui mais pour en faire quoi?<div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 5cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Le vote blanc consiste pour un électeur à déposer dans l'urne un bulletin sans aucune mention de candidat. Contrairement à l'idée reçue, glisser une enveloppe vide dans l'urne revient à être comptabilisé dans les "votes nuls". Pour être comptabilisé en "vote blanc", il faut donc bien déposer dans l'enveloppe un papier où il n'y a aucun nom d'inscrit.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 5cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>A cet égard, l'article L.66 du code électoral est très clair. Extrait : "ne doit pas être comptabilisé comme suffrages exprimés les bulletins blancs, les bulletins trouvés dans l'urne sans enveloppe, les enveloppes ne contenant aucun bulletin, les bulletins écrits sur du papier couleur, les bulletins avec des commentaires (...)". Autrement dit, le vote nul est un vote non réglementaire, le vote blanc consiste à mettre un bulletin blanc dans l'enveloppe.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 5cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Dans les deux cas, le vote est comptabilisé dans l'abstention. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 5cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(<a href="http://www.politique.net/vote-blanc.htm">http://www.politique.net/vote-blanc.htm</a> )</span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Plusieurs candidats à l'élection présidentielle, interrogés par les journalistes de France 2 lors de l'émission en deux parties « des paroles et des actes », ont évoqué la possibilité d'une reconnaissance du vote blanc, parmi lesquels François Bayrou qui en fait désormais un cheval de bataille. (Voir son site modem2012). Et puis, surprise, dernièrement, le président-candidat (ou candidat-président) Nicolas Sarkozy s'en emparé du thème.</span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Le 12 avril 2012. Nicolas Sarkozy reçoit « 20 Minutes » dans son QG de campagne rue de la Convention a Paris.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>NICOLAS SARKOZY N'EST PAS CONTRE LE VOTE BLANC</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>«Je n'y vois pas d'inconvénient. C'est l'expression d'une position. On ne peut pas dire à quelqu'un qui fait l'effort de se déplacer pour voter qu'on ne reconnait pas son vote. Il n'y a pas un bon vote et un mauvais vote. Il y a un vote et il doit être pris en compte.» Que ne ferait-on pas dans une danse du ventre !</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Nicolas Sarkozy a décidé de séduire François Bayrou et devient subitement favorable au vote blanc. Nous aurions préféré qu’il soit encore plus précis en disant « pris en compte comme suffrages exprimés ». Mais c’est déjà mieux que ce que les ministres de l’intérieur successifs de son quinquennat ont répondu à ceux qui les ont questionnés à ce sujet. Lire la réponse faite au député Patrice Martin-Lalande (UMP) en 2011.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Nicolas Sarkozy avait glissé dans un discours de 2007 le vote blanc et son directeur de campagne de l’époque, Eric Woerth, nous avait écrit pour nous dire que c’était un thème cher à l’UMP mais depuis, plus rien.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Cette affirmation correspond exactement à ce pour quoi nous militons. Quant à sa sincérité... </i></span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> (<a href="http://www.vote-blanc.org/">http://www.vote-blanc.org/</a> )</div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">Or, il faut savoir que le cas du vote blanc est comme le monstre du Loch Ness : on en parle beaucoup mais on ne le voit jamais. Ne croyez pas pour autant qu'on n'en cause pas sérieusement sur les bancs du Parlement. </div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Pièce numéro 1 :</b></u></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>PROPOSITION DE LOI, tendant à reconnaître le bulletin blanc dans les élections, Enregistré à la Présidence du Sénat le 30 mars 2011.</i></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgljYvj7l6RwwVv9u5e-hIBqnIh8Gbd8PpdvZMAk66BqM7Bfv3l_bIhkv63h_Rai-ibVXh7JOlmzAe4NE9-rLRQ7qErx0lGcduD8qn9a2Oh8njZbo4yv7omSPpVGjVhGVeRJ9d-X_sTQHM/s1600/46689012logo-senat-jpg.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgljYvj7l6RwwVv9u5e-hIBqnIh8Gbd8PpdvZMAk66BqM7Bfv3l_bIhkv63h_Rai-ibVXh7JOlmzAe4NE9-rLRQ7qErx0lGcduD8qn9a2Oh8njZbo4yv7omSPpVGjVhGVeRJ9d-X_sTQHM/s200/46689012logo-senat-jpg.jpg" width="198" /></a></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>EXPOSÉ DES MOTIFS</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Mesdames, Messieurs,</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Le bulletin blanc est assimilé à un bulletin nul dans la législation actuelle et non à la détermination d'un suffrage exprimé.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Face au fort taux d'abstention encore démontré lors des élections cantonales de mars 2011, il faut redonner au vote le statut de moyen d'expression. Pour certains citoyens, à défaut de cette reconnaissance, le seul moyen d'expression devient l'abstention ou le vote extrémiste. Offrons la possibilité à ceux qui ne votent plus de revenir vers les urnes.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Voter pour s'exprimer et pas seulement pour choisir.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Pour remettre l'acte de voter au centre de la démocratie, il est primordial de comptabiliser le bulletin blanc comme suffrage exprimé.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Tel est l'objet de la proposition de loi que nous vous demandons de bien vouloir adopter.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>PROPOSITION DE LOI</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Article 1<sup>er</sup> : Le troisième alinéa de l'article L. 65 du code électoral est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les bulletins blancs sont décomptés séparément et entrent en compte pour la détermination des suffrages exprimés. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Article 2 : Après le premier alinéa de l'article L. 58 du même code, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : « Le maire dépose sur cette même table des bulletins blancs en nombre correspondant à celui des électeurs inscrits. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Article 3 : Au premier alinéa de l'article L. 66 du même code, les mots : « blancs, ceux » sont supprimés.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le moins que l'on puisse dire c'est que ce projet de loi ne va pas bien loin. Il est bel et bien question d'une reconnaissance du vote blanc mais uniquement comme suffrage exprimé. On peut alors se demander quelles en seraient les conséquences. La réponse risque d'être celle-ci : aucune. </span> </div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Pièce numéro 2 :</b></u></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>PROPOSITION DE LOI tendant à reconnaître le vote blanc comme suffrage exprimé, Enregistré à la Présidence du Sénat le 31 octobre 2011 et PRÉSENTÉE Par M. Roland COURTEAU, Sénateur.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>(Envoyée à la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement.)</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>EXPOSÉ DES MOTIFS</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Mesdames, Messieurs,</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Cette proposition de loi reprend certaines dispositions de la proposition de loi (n° 98, 2002-2003) déposée, sur le bureau du Sénat, le 12 décembre 2002.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Voter est non seulement un droit, mais un devoir civique et la loi se doit de permettre à tout électeur, se rendant aux urnes, d'exprimer ce choix.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>L'objet de cette proposition de loi est de reconnaître le vote blanc comme suffrage exprimé.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Depuis un certain nombre d'années, il apparaît qu'à chaque scrutin, le nombre des abstentionnistes s'accroît, tandis que progresse également le vote protestataire. Cette abstention a plusieurs explications et ce n'est certes pas, seulement en légiférant que l'on pourra l'empêcher totalement.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Il n'empêche, cependant, qu'elle pourrait être atténuée, s'il était proposé aux électeurs souhaitant exprimer un vote protestataire, une autre possibilité que le seul moyen qui leur est actuellement offert, à travers le vote extrémiste. Celui-ci n'étant, d'ailleurs, pour une large part que la traduction d'un mécontentement, plutôt qu'un mouvement d'adhésion, par exemple, à un programme politique d'extrême droite.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Il est vrai que le vote protestataire est difficilement mesurable, faute de moyen spécifique de l'exprimer. Mais, il n'est pas déraisonnable de penser que plus nombreux seraient ceux, parmi les électeurs mécontents, qui, pour exprimer leur insatisfaction ou leur hostilité à l'offre politique proposée, opteraient en faveur du vote blanc, si celui-ci était pris en compte comme un suffrage exprimé... et non pas assimilé à un vote nul, comme c'est actuellement le cas.</i></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjD3gLuthdygGiBvQpUh2B1LAm730yMBSkuai8LDd_Yw28TZBKdWj8s9CQomVJwiyFA7RyPul727Jzx1xH7v5VANGE98gbgUef-izjNoPbd_zsoINYsQ_PkbsEIMDQQ18ienjy_fV-i544/s1600/01864292-photo-l-hemicycle-du-senat.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjD3gLuthdygGiBvQpUh2B1LAm730yMBSkuai8LDd_Yw28TZBKdWj8s9CQomVJwiyFA7RyPul727Jzx1xH7v5VANGE98gbgUef-izjNoPbd_zsoINYsQ_PkbsEIMDQQ18ienjy_fV-i544/s200/01864292-photo-l-hemicycle-du-senat.jpg" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Or, l'article L. 58 du code électoral ne fait aucune obligation de déposer des bulletins blancs dans les salles de scrutin, tandis qu'aux termes de l'article L. 66 du même code, si l'existence du vote blanc est reconnue, il ne lui est donné aucune valeur juridique, dès lors qu'il ne se distingue, ni du vote nul, ni de l'abstention et n'entre pas en compte dans le résultat.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Pourtant, il importe que cette forme de participation soit reconnue comme il se doit. En effet, l'électeur qui estime devoir exprimer son insatisfaction face aux alternatives qui lui sont proposées ou qui souhaite émettre un signe de protestation en décidant de ne voter pour aucun candidat, accomplit par le vote blanc, au contraire de l'abstentionniste, un acte réfléchi, et exprime une opinion. Ce n'est donc pas la marque d'un désintérêt ou d'une indifférence à la chose publique puisque, un tel électeur fait au moins l'effort de se déplacer, le jour du vote, accomplit ainsi son devoir civique et montre qu'il entend participer à la vie démocratique.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Pour toutes ces raisons, il importe que le vote blanc, expression de l'opinion d'un citoyen, soit compté parmi les votes exprimés et comptabilisés dans les résultats.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>PROPOSITION DE LOI</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Article 1<sup>er</sup> : L'article L. 58 du code électoral est complété par un alinéa ainsi rédigé : « Le maire doit veiller à ce que des bulletins blancs de format identique à ceux des candidats, soient à la disposition des électeurs sur cette même table, pendant la durée du scrutin. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Article 2 : L'article L. 65 du même code est complété par un alinéa ainsi rédigé : « Les bulletins blancs sont décomptés distinctement et entrent en compte pour la détermination du nombre de suffrages exprimés. Cet alinéa n'est pas applicable pour l'élection du Président de la République. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Article 3 : Le premier alinéa de l'article L. 66 du même code est ainsi rédigé : « Les bulletins ne contenant pas une désignation suffisante ou dans lesquels les votants se sont fait connaître, les bulletins trouvés dans l'urne sans enveloppe ou dans des enveloppes non réglementaires, les bulletins écrits sur papier de couleur, les bulletins ou enveloppes portant des signes intérieurs ou extérieurs de reconnaissance, les bulletins ou enveloppes portant des mentions injurieuses pour les candidats ou pour des tiers n'entrent pas en compte dans le résultat du dépouillement. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Article 4 : L'article L. 66 du même code est complété par un alinéa ainsi rédigé : « Le présent article est également applicable aux bulletins blancs, lors de l'élection du Président de la République. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Article 5 :Á l'article L. 69 du même code, après les mots : « des enveloppes », sont insérés les mots : « et des bulletins blancs ».</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(source de ces deux articles : senat.fr)</span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les discussions qui se sont déroulées en 2011 ne sont pas isolées. En 2003, déjà, des débats avaient débouché sur un vote, comme l'indique le pièce suivante consultable sur le site de l'assemblée nationale.</span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Pièce numéro 3 :</b></u></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Vote blanc (12 février 2003)</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>(les informations concernant les réunions à venir ont un caractère prévisionnel et sont susceptibles d’être modifiées)</i></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzzyKXKdhAVjdBZlAHK4mq1U_9WtMq2O1O6roCxW7ujDlHfoinUMs3XdJaJpCly1ndHkxl5KgoCrL7oWmA3SXG2lA36kl3CMy9bty4u8ReQcf7NKlpvwyMoImL9Q42hNXqkXyjUX8C2x4/s1600/assembleenationale_paris.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="132" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzzyKXKdhAVjdBZlAHK4mq1U_9WtMq2O1O6roCxW7ujDlHfoinUMs3XdJaJpCly1ndHkxl5KgoCrL7oWmA3SXG2lA36kl3CMy9bty4u8ReQcf7NKlpvwyMoImL9Q42hNXqkXyjUX8C2x4/s200/assembleenationale_paris.jpg" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Travaux préparatoires</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Schéma de la procédure législative</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Assemblée nationale - 1ère lecture</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>[séance d’initiative parlementaire (article 48, alinéa 3 de la Constitution), à la demande du groupe U.D.F.]</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Proposition de loi de MM. Jean-Pierre Abelin, Pierre Albertini et Hervé Morin tendant à la reconnaissance du vote blanc aux élections, n° 501, déposée le 18 décembre 2002.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Examen en commission : Commission des lois, M.Gérard Vignoble, rapporteur.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Examen de la proposition de loi : réunion du mercredi 22 janvier 2003</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Rapport de M. Gérard Vignoble, n° 564, déposé le 22 janvier 2003</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Examen des amendements selon l'article 88 : réunion du jeudi 30 janvier 2003</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Discussion en séance publique :</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>1ère séance du jeudi 30 janvier 2003 : compte rendu analytique - compte rendu intégral</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Proposition de loi adoptée par l'Assemblée nationale, le 30 janvier 2003, texte adopté n°82. </i></span> </div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Sénat - 1ère lecture</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Proposition de loi, adoptée par l'Assemblée nationale, n° 1459 (2002-2003), le 30 janvier 2003 </i></span> </div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(source de cet article sur le site de l'Assemblée Nationale)</span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Manifestement, il n'y a eu aucune suite. La reconnaissance du vote blanc se fait plus pressant en ces temps de campagne électorale.</span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Pièce numéro 4 :</b></u></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Prendre en compte le vote blanc</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>"Voter blanc n'est pas s'abstenir" : une majorité d'internautes demande la prise en compte des votes blancs dans le décompte des voix.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Vos propositions :</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Arnaud : "Le jour où un pourcentage important d'électeurs se déplacera le dimanche aux urnes pour voter blanc, les politiques se poseront peut-être les bonnes questions. Le vote blanc est un bon moyen de faire savoir que l'on ne se reconnaît pas dans les propositions faites."</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Christelle (Bordeaux) : "Je souhaiterais que le vote blanc soit pris en compte et que si un candidat n'est élu que par 20 % ou 30 % des Français, il ne soit pas investi car il n'est pas représentatif de ce qu'attendent les gens. Il faudrait faire revoter les gens."</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Comment ça se passe en France : Aux élections présidentielles de 1995 et de 2002, le vote "blanc et nul" représentait environ 2 millions de suffrages. Le record de 6,32 % a été atteint au 2e tour des législatives de 1997.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Mais conformément à l'article L. 66 du code électoral, le vote blanc n'a pas de valeur juridique : il ne fait pas l'objet d'un décompte spécifique et n'est pas distingué du vote nul (vote qui n'est "pas valable", contrairement au vote blanc qui "n'exprime pas de choix") . Des voix s'élèvent parmi les politiques pour dénoncer cette situation. En 2002, deux propositions de loi ont été déposées à l'Assemblée en vue de la reconnaissance du vote blanc. Cette réforme est présentée comme un moyen de lutte contre l'abstentionnisme et le vote extrémiste "contestataire".</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Le politologue Dominique Reynié distingue deux arguments contre la prise en compte du vote blanc :</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>- le principe fondateur de la démocratie selon lequel toute personne qui veut contester l'offre politique peut contribuer à l'améliorer en se présentant lui même comme candidat ou en militant au sein d'un parti.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>- la crainte que la reconnaissance du vote blanc entraîne son expansion électorale, fragilisant ainsi le système des partis politiques.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Et ailleurs : Seule la Suède reconnaît le vote blanc lors des référendum et cette disposition ne semble pas entraîner une recrudescence du vote blanc : en 1992, 0,9 % des 6,5 millions d'électeurs suédois avaient voté blanc lors de la consultation sur l'adoption du Traité de Maastricht. Et le taux de participation s'élevait à 82,4 %, contre 71,1 % en France.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <a href="http://www.linternaute.com/actualite/savoir/06/enquete-reforme-droit-vote/vote-blanc.shtml">http://www.linternaute.com/actualite/savoir/06/enquete-reforme-droit-vote/vote-blanc.shtml</a><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span lang="fr-FR"> </span></span> </div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Mais que faut-il faire du vote blanc une fois qu'il a été reconnu comme suffrage exprimé ? Voici le point de vue du Parti du Vote Blanc :</span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Pièce numéro 5 :</b></u></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Proposition de Loi (Projet) Pour la reconnaissance du vote blanc comme voix exprimée et prise en compte dans les résultats.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>EXPOSÉ DES MOTIFS</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Dans notre démocratie, le droit de vote est un acte civique de la plus haute importance et un privilège au regard des dictatures qui nous entourent.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Intimement lié à l’esprit de citoyenneté et à la volonté de vivre ensemble, il traduit en effet l’engagement de chaque électeur et témoigne de la légitimité populaire de nos élus. Un engagement fort et symbolique alors que les menaces qui pèsent sur la cohésion sociale de notre société sont multiples.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Le droit de vote doit donc être encouragé et valorisé et c’est à la loi de permettre d’exprimer à travers les urnes l’opinion, et donc le choix, de chacun d’entre nous.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Or, l’article L.66 du code électoral assimile injustement les bulletins blancs aux bulletins nuls.</i></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhp3P59YQu-cBbhXUmuUz2x0GuI4yLT_IstPM_5ErvNqUeBjENyLjVfiBRckyap3DupPjUSJsKoZs9L_0TVFCS0g-cryyPo6CCvexyCwdYR8MsHX8x78WA2f6yNO3ZLmBfVnhZEQJP7hz4/s1600/73f2c65e.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="128" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhp3P59YQu-cBbhXUmuUz2x0GuI4yLT_IstPM_5ErvNqUeBjENyLjVfiBRckyap3DupPjUSJsKoZs9L_0TVFCS0g-cryyPo6CCvexyCwdYR8MsHX8x78WA2f6yNO3ZLmBfVnhZEQJP7hz4/s200/73f2c65e.png" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Cette confusion, née de la volonté du législateur, tend à faire taire l’électeur qui souhaite exprimer son désaccord et à maquiller artificiellement la réalité électorale du scrutin.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Les motivations de l’électeur «blanc» ne sont pourtant ni le désintérêt ni le manque d’information mais avant tout le refus des candidats en présence et l’hostilité face à la politique qu’on voudrait lui proposer, voire lui imposer.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Les arguments ne manquent pas pour justifier la comptabilisation du vote blanc au nombre des suffrages exprimés.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>D’abord, d’un point de vue purement démocratique, il s’agit d’une demande formulée par nos concitoyens. Ensuite, sur le plan politique, il serait dangereux de contraindre des électeurs désireux d’exprimer une insatisfaction à se réfugier, faute de mieux, dans le vote extrémiste. Enfin, en permettant aux électeurs d’exprimer clairement leur désaccord vis-à-vis des candidats proposés, le vote blanc aurait pour effet immédiat de faire baisser un taux d’abstention à chaque fois plus élevé et de ramener le citoyen vers les urnes.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Si le vote blanc venait à obtenir la majorité des voix, nous demandons :</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>L’invalidation du scrutin.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>L’organisation de nouvelles élections, avec interdiction pour les candidats battus de se présenter une seconde fois. Les Partis Politiques devront réviser leurs programmes et présenter de nouveaux candidats.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>La mise en place d’une Assemblée Constituante formée de personnalités issues de la société civile (scientifiques, constitutionnalistes, économistes, sociologues) justifiant de compétences reconnues dans leurs domaines respectifs et qui apporteront une réflexion de fond sur nos institutions, notre Constitution et sur les règles démocratiques de notre pays.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Pendant cette période de vacance du pouvoir exécutif, et conformément à l’article 7 de notre Constitution, les fonctions du Président de la République seront provisoirement exercées par le Président du Sénat.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Par ces motifs, le Parti du Vote Blanc demande la modification du code électoral comme suit :</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Article 1<sup>er</sup> : L’article L. 56 du code électoral est complété par une phrase ainsi rédigée : « S’il y a plus de 50% de bulletins blancs dans les urnes, l’élection est invalidée. Un nouveau scrutin sera organisé au maximum dans les 3 mois suivants ».</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Article 2 : Après le premier alinéa de l’article L. 58 du même code, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : « Le maire dépose sur cette même table des bulletins blancs en nombre correspondant à celui des électeurs inscrits. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Article 3 : Le troisième alinéa de l’article L. 65 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les bulletins blancs sont décomptés séparément et entrent en compte pour la détermination des suffrages exprimés. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Article 4 : Dans le premier alinéa de l’article L. 66, les mots : « blancs, ceux » sont supprimés. </i></span> </div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Le vote blanc n’est ni une abstention ni un vote nul. Il permet aux électeurs d’adresser un message clair à ses élus et offre une meilleure lisibilité des résultats d’un scrutin.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Sa reconnaissance serait, 68 ans après le droit de vote aux femmes, la plus grande évolution de notre démocratie.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <a href="http://www.parti-du-vote-blanc.fr/comprendre/proposition-de-loi-pour-legiferer-sur-le-vote-blanc/">http://www.parti-du-vote-blanc.fr/comprendre/proposition-de-loi-pour-legiferer-sur-le-vote-blanc/</a><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span lang="fr-FR"> </span></span> </div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Petit historique du vote blanc, véritable arlésienne.</span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Pièce numéro 6 :</b></u></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Le monde politique et le vote blanc - Les propositions de loi sur le vote blanc depuis la IIIè République.</i></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEig5HtKoXDdtONmUO2OF7CSN72lkwgtd2Bb0lOJ3wqCbQEoNsU76ytQOP8u5QwhML7UoYOf7XAToWZIsLp9VuIpY-O56cMA-HTkDM395LJY8TX4Y2PoKnNVGn__HqdjqyQeQvHaCT5uO10/s1600/bulletin.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="141" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEig5HtKoXDdtONmUO2OF7CSN72lkwgtd2Bb0lOJ3wqCbQEoNsU76ytQOP8u5QwhML7UoYOf7XAToWZIsLp9VuIpY-O56cMA-HTkDM395LJY8TX4Y2PoKnNVGn__HqdjqyQeQvHaCT5uO10/s200/bulletin.jpg" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Dès le début de la IIIè République, le vote blanc est défendu par des députés. La propositon de loi du député Bardoux (juillet 1880) a beaucoup influencé d’autres propositions. Il y est dit que le gouvernement « sera d’autant plus fort que dans chaque petit village, chaque Français aura sinon réfléchi, du moins été appelé à réfléchir. Peu importe qu’aucun candidat ne convienne, mettre dans l’urne un bulletin blanc c’est voter ». Mais tous ces textes faisant référence au vote blanc réclament le vote obligatoire. C’est donc la proposition des députés Naquet et Saint-Martin (mars 1880) qui constitue la première défense pure et dure du vote blanc : « Un vote est la manifestation de la volonté de l’électeur qui l’a émis ; que cette volonté se traduise par un bulletin positif ou négatif, elle existe et il n’est pas loisible de la supprimer. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Mais ce n’est qu’au début des années 1980 et surtout au cours des années 1990 que les deux députés auront des successeurs. Pour lire l'exposé des motifs de toutes les propositions de loi sous la Vè République, cliquer sur le lien</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="http://www.vote-blanc.org/admin/admin.php?lng=fr&pg=art&tri=ch&form=2&id=206"><span lang="fr-FR"><i>http://www.vote-blanc.org/admin/admin.php?lng=fr&pg=art&tri=ch&form=2&id=206</i></span></a></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Depuis 1980, 16 textes parlementaires ont pris la défense du vote blanc, à part entière, sans parler de vote obligatoire. Seuls deux, les députés D. Paillé (2000) et C. Jeanjean (2004), associent au vote blanc le vote obligatoire . Parmi ces propositions, on mettra en évidence :</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>- celle de tout le groupe UDF à l’Assemblée nationale (décembre 2002), la seule qui sera mise à l’ordre du jour (30 janvier 2003). [pour le texte du rapport rédigé par le député Vignoble et largement inspiré de notre livre, et pour le texte du débat, cf http://www.assemblee-nationale.fr/12/dossiers/vote_blanc.asp ; lire notre commentaire du débat dans la rubrique ‘Les partis politiques et le vote blanc’ ]. L’UMP, par vengeance suite au refus des députés de l’UDF d’entrer dans le nouveau parti, vida de son contenu le texte pour mettre à la place le projet de séparer lors de l’annonce des résultats les bulletins blancs des bulletins nuls. Cette proposition dénaturée attend toujours au Sénat ;</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>- celle du sénateur Cavaillet, la plus complète (1980). Elle se compose en fait de quatre propositions et envisage toutes les implications entraînées par la prise en compte du vote blanc ;</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>- celle de la députée Yann Piat (1993) qui a réuni le plus de signatures (une soixantaine). Mais la députée a été assassinée avant que sa proposition ne soit déposée.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>- la plus récente (2007), celle du sénateur Yves Détraigne, qui revient à notre objectif direct: intégrer les bulletins blancs aux suffrages exprimés.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>La droite est la plus active pour défendre le vote blanc, surtout l’UDF (9 propositions de loi émanent de cette mouvance contre 3 du RPR/UMP). La gauche est très discrète puisque le PS n’est représenté que par trois textes venant du sénat, le dernier datant de 2002 et le PC par un député dissident seulement.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Date de création : 09.08.2006 @ 13:32</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Dernière modification : 22.06.2007 @ 13:52</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Catégorie : Le monde politique et le vote blanc</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Page lue 4051 fois</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <a href="http://www.vote-blanc.org/articles.php?lng=fr&pg=75">http://www.vote-blanc.org/articles.php?lng=fr&pg=75</a><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span lang="fr-FR"> </span></span> </div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Et pour finir :</span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Pièce numéro 7 :</b></u></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Trophée 'crétinerie d'or'</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Premiers candidats de l'édition 2012:</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>«Voter blanc tue (l'élection)» Didier Maus,</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>constitutionnaliste, université Paul-Cézanne d'Aix-Marseille, Atlantico.fr, 29 février 2012.</i></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7YiezbQNU5oW3utaFK_nOCXivNoqWZkPVk79fyXcum7RSjlO1X81oQg4dNxj3pYhiVg-7RqmEedBiwSmbOlwjOeuBjskKyC4uGTlezln6_pFvhoPSUZqev2jjKjqd63H00vllsqKwAcc/s1600/1992+Affiche+Gerard+Gautier+Votez+Blanc+c_est+Exprime.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7YiezbQNU5oW3utaFK_nOCXivNoqWZkPVk79fyXcum7RSjlO1X81oQg4dNxj3pYhiVg-7RqmEedBiwSmbOlwjOeuBjskKyC4uGTlezln6_pFvhoPSUZqev2jjKjqd63H00vllsqKwAcc/s200/1992+Affiche+Gerard+Gautier+Votez+Blanc+c_est+Exprime.jpg" width="137" /></a></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>«En réalité, le vote blanc est une protestation dérisoire qui délivre un message incompréhensible.» Thomas Legrand, éditorialiste, France Inter, 4 avril 2012 Notre réponse</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>«Reconnaître le vote blanc reviendrait à rendre visible et légitime l'expression de la défiance vis-à-vis de l'offre politique et à valider ainsi un vote potentiellement révolution</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>-naire.» Xavier Magnon, professeur de droit public, université de Toulouse, Fémina, 11 mars 2012.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>«Voter blanc c'est faire la fine bouche au nom d'un purisme inutile et inefficace. Voter blanc est une solution de facilité. Ne pas choisir, en politique tout au moins, sera toujours plus facile que choisir.» César Botero, Belge inconnu, athée de gauche, leplus.nouvelobs.com, 26 mars 2012</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>«Le vote blanc est un sujet qui permet d'animer le débat mais qui n'a pas beaucoup de sens dans le contexte actuel.» Jean Chiche, ingénieur de recherche CNRS au CEVIPOF, CB News, avril 2012.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Vainqueur de l'édition 2011:</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>"Ceux qui souhaitent comptabiliser les bulletins blancs ont une idée derrière la tête : démolir la république et l'Etat, mais sans dire au profit de qui ou de quoi...." Michel Charasse, clown qu'on ne présente plus. La Montagne.fr, 19 août 2011</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Candidats malheureux en 2011:</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>«Voter Hollande, c'est voter blanc. On ne sait pas ce qu'il veut» Nathalie Kosciusko-Morizet, Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, 18 décembre 2011.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Écologie.</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>«Je suis hostile à la prise en compte du vote blanc (...) La démocratie étant imparfaite, il faut qu'il y ait la fiction de la majorité pour celui qui détient le pouvoir, sinon c'est la paralysie et la paralysie, ce n'est pas servir l'intérêt général.»</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Jean-Michel Aphatie</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>journaliste, Témoins de campagne, Sciences Po TV, 5 décembre 2011. Le politique serait donc une éternelle bulle artificielle, le 'subprime' de l'isoloir. Et bien sûr, cette bulle là ne devrait jamais éclater. Et le dindon, dans l'affaire, c'est qui ? L'électeur !</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>"Il y a eu une trentaine de propositions de loi, dont quatre cette année. Mais elles portent toutes en germe leur échec. En réclamant que le vote blanc soit reconnu comme un suffrage exprimé, ces propositions font courir le risque de devoir organiser un nouveau scrutin en l’absence de majorité. Ces projets demandent aussi que le jour du vote, des bulletins blancs soient mis à disposition. Or, cela coûte cher."</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Bruno Gaccio, France Soir, 16 septembre 2011</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« C’est un marronnier de première année de droit constitutionnel. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Jean-François Copé, selon Bruno Gaccio, France-Soir, 16 septembre 2011</i></span></div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Le vote blanc exprime «Une humeur passagère, un réel dédain de la politique politicienne ou, plus sûrement, un certain 'je-m’en-foutisme' ». Pierre Mertens est docteur en droit, directeur du Centre de sociologie de la littérature à l’université libre de Bruxelles, membre de l’académie royale de Belgique (excusez du peu). La Montagne.fr, 19 août 2011</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <a href="http://www.vote-blanc.org/articles.php?lng=fr&pg=75">http://www.vote-blanc.org/articles.php?lng=fr&pg=75</a><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span lang="fr-FR"> </span></span> </div><div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Pour connaître mon point de vue, vous pourrez vous rendre sur le site de la constitution de la RRF.</span></div>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/17576113586556266313noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-270752613316558963.post-47155020797844482432012-04-14T04:16:00.000+02:002012-04-14T04:16:11.253+02:00L'anosognosie est-elle une maladie politique? (3ème partie)<div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 5cm; margin-top: 0.2cm; page-break-before: always; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« La culture, c'est ce qui demeure dans l'homme lorsqu'il a tout oublié. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 5cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« On tient d'autant plus aux honneurs qu'on en est moins digne. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 5cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Une vérité est un mensonge qui a longtemps servi. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 5cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« La solidarité est un système qui permet à l'intérêt particulier de manœuvrer en se servant de l'intérêt général. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 5cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« L'opportunisme est la forme politique de l'égoïsme. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 5cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« La statistique : une personne complaisante qui ne refuse rien de ce qu'on lui demande habilement. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 5cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Dans les ruines du théâtre romain de Vaison, on a trouvé des statues de personnages municipaux à têtes interchangeables. Comment ne pas admirer la sagesse de cette invention ? »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 5cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Si je voulais punir une de mes provinces, écrit Frédéric II, je la ferais administrer par un philosophe. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 5cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Appuyons-nous sur les principes, ils finiront toujours par céder. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 5cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(Toutes ces citations sont d'Edouard Hérriot, Homme politique français (1872-1957) qui fut, durant l'entre-deux-guerres, l'une des principales figures du radicalisme.)</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Le mensonges et ses adeptes : les menteurs.</b></u></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Le mensonge est l'énoncé délibéré d'un fait contraire à la vérité, ou encore la dissimulation de la vérité (dans ce dernier cas on parle plus particulièrement de mensonge par omission). Il ne faut pas le confondre avec la contrevérité, qui désigne simplement une affirmation inexacte, sans préjuger du fait que son auteur le sache ou non. Le mensonge est une forme de manipulation qui vise à faire croire ou faire faire à l'autre ce qu'il n'aurait pas cru ou fait, s'il avait su la vérité. En général, le mensonge s'oppose à la véracité (le fait de dire le vrai), à la sincérité ou à la franchise.</i></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsBRBkc7PdSfc33zc-mn2FzxaBouoJSuZnVXgaWfYqHYHkiFN4kqBRPYHJBxfs7BjmkqmKbF-OLT82Cpuj3lNjIsLASeSs9R2pV-iNkKFIObzjx5NrMXYr5eW7Ln3_7DRk-5AuSAFd8Is/s1600/916232-1083593.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="128" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsBRBkc7PdSfc33zc-mn2FzxaBouoJSuZnVXgaWfYqHYHkiFN4kqBRPYHJBxfs7BjmkqmKbF-OLT82Cpuj3lNjIsLASeSs9R2pV-iNkKFIObzjx5NrMXYr5eW7Ln3_7DRk-5AuSAFd8Is/s200/916232-1083593.jpg" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Plus précisément, mentir consiste à dire le contraire de sa pensée dans l'intention de tromper. L'intention de tromper permet de distinguer le mensonge d'autres usages faux de la parole, faits dans le but de divertir ou par pur procédé rhétorique (comme dans le cas de la litote). À ce titre, il est considéré comme un vice ou un péché par la tradition morale philosophique et religieuse, même si certaines formes de mensonges sont légitimées par quelques philosophes – comme Benjamin Constant, dans son célèbre débat avec Emmanuel Kant sur le « droit de mentir ». Ainsi, certains mensonges sont punis par la loi, comme l'usage de faux, le non-respect des contrats dans le commerce, ou la fausse déclaration en justice. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Mythomane n’est pas menteur…</b></u></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Si le mythomane ment bel et bien, il n’en a pas conscience. Bien au contraire, il a besoin de croire à ses mensonges pour se sentir bien. C’est que, derrière un mythomane, se cache avant tout un être qui souffre. Les mensonges lui servent uniquement à fuir une réalité trop difficile à affronter. Une pathologie difficile à comprendre et encore mal définie…</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Qu’est-ce qu’un mythomane ?</i></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKbDUDtV5njaXaOvWhyphenhyphenBg6UPMq6J3Sv5uybbBVNQ5q48mlMrVp6L3KvgnugmZqh5cFi43Rk1XRiK2-dRLJe41kR0nwiXJ50DlZgiaSyAF6c4Omi53i8zPuO6WQ5729VBoAa34nGcm9j4I/s1600/953312-1125462.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="129" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKbDUDtV5njaXaOvWhyphenhyphenBg6UPMq6J3Sv5uybbBVNQ5q48mlMrVp6L3KvgnugmZqh5cFi43Rk1XRiK2-dRLJe41kR0nwiXJ50DlZgiaSyAF6c4Omi53i8zPuO6WQ5729VBoAa34nGcm9j4I/s200/953312-1125462.jpg" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Un mythomane est une personne souffrant d’un besoin irrépressible de mentir. Du point de vue psychiatrique, on parle de propension au mensonge compulsif. Cette pathologie est appelée mythomanie, mais on la trouve aussi parfois sous l’expression « pseudologia fantastica ». Elle a été décrite pour la première fois en 1905, par le médecin psychiatre Ernest Dupré. Il y voyait l’un des symptômes de l’hystérie. Il décrivait la mythomanie comme une « tendance constitutionnelle à l’altération de la vérité, à la fabulation, au mensonge et à la création de fables imaginaires ». Le nom qu’il donna à cette pathologie signifie « folie des légendes » (du grec muthos : légende, et du latin mania : folie). Le mythomane aurait besoin de mentir pour fuir une vérité, dont il sait plus ou moins consciemment qu’elle est bien réelle.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Le mythomane est-il un menteur ?</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Oui et non… Car si le mythomane ment, il n’en a pas vraiment conscience. Ses mensonges sont avant tout destinés à se tromper lui-même. Il construit ainsi une représentation mentale qui lui permet de fuir une réalité trop difficile à accepter. C’est à lui, et à lui seul, que le mythomane ment. Il finit par ne plus faire la différence entre la réalité et les récits issus de son imagination. Cette faculté mentale existe aussi chez les enfants aux alentours de 3 ou 4 ans, qui vont raconter comme vraies des histoires qu’ils ont imaginées. Et ils ne mentent pas, puisqu’ils les croient réelles. Il s’agit alors d’une étape normale du développement psychique. Mais, si elle persiste chez l’adulte, cette caractéristique devient pathologique.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Un mythomane peut-il guérir ?</i></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgspOiMWn1t6eFvNn_RcEIRJhMwTj8bTG-6A_f4SS6QOkyCROK2lZajD8_S0o13JGUltU_0pBuBZQqP02D0VDO4BZvl-DR2ScM2a4gRr4L_2gq_pUxvSEB2aI-7FiBj4_LBWJeCCY6Lab8/s1600/sarkomenteurpermanent.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="106" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgspOiMWn1t6eFvNn_RcEIRJhMwTj8bTG-6A_f4SS6QOkyCROK2lZajD8_S0o13JGUltU_0pBuBZQqP02D0VDO4BZvl-DR2ScM2a4gRr4L_2gq_pUxvSEB2aI-7FiBj4_LBWJeCCY6Lab8/s200/sarkomenteurpermanent.jpg" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Le mensonge sert au mythomane à fuir une réalité trop pénible. Elle lui permet en quelque sort de trouver un équilibre mental satisfaisant. Ainsi, il ne sert à rien d’argumenter avec un mythomane sur la vérité de ses propos. Tant que la situation qui provoque la souffrance existe et que le mythomane n’est pas prêt à l’affronter, il aura besoin de mentir. Au contraire, une contradiction frontale risque de créer une obstination et de le renforcer dans ses affabulations. On ne peut pas non plus l’écouter en faisant mine de croire à ses mensonges, car cela risquerait de l’encourager. La seule chose qui puisse guérir un mythomane, c’est la prise de conscience de la réalité qui le fait souffrir. Ainsi, pour les psychiatres, le travail consiste à placer le mythomane devant la situation déniée, jusqu’à ce qu’il en prenne conscience. D’ailleurs, en psychiatrie, la mythomanie n’est pas un trouble isolé, mais le signe d’un désordre psychique plus grand (névrose ou psychose). Une analyse psychiatrique permettra au mythomane de retrouver les causes profondes de son trouble, afin de pouvoir l’affronter.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Le cas particulier du syndrome de Korsakoff</i></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsIPHF96ZZXM_bm5a-Vk1cvTwGEYCGfEQnuxDLgH0DuQF95iw5jUgffECUZeZcllDlXbU1BWXUc0FYWDVuOluDCpx-0UpLq8B9yIWyoQpO9Oq8hEddAD33my9_5FKHwKtmYl7I3MeviiY/s1600/364758.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsIPHF96ZZXM_bm5a-Vk1cvTwGEYCGfEQnuxDLgH0DuQF95iw5jUgffECUZeZcllDlXbU1BWXUc0FYWDVuOluDCpx-0UpLq8B9yIWyoQpO9Oq8hEddAD33my9_5FKHwKtmYl7I3MeviiY/s320/364758.jpg" width="291" /></a></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>De façon très exceptionnelle, la mythomanie peut aussi être l’expression d’un <span style="color: maroon;"><b>syndrome de Korsakoff.</b></span> Il s’agit d’une complication d’une encéphalite, qui a pu passer inaperçue. Les patients souffrent alors d’une amnésie très sévère. Ils ont perdu la mémoire du passé et ne peuvent plus enregistrer de nouvelles informations. Cette situation très angoissante sera déniée par l’invention de faux souvenirs. Le patient se servira de fabulations pour compenser ce vide et niera complétement son amnésie. Ce type de mythomanie très particulière est pris en charge par des injections de thiamine et un traitement complet de l’amnésie.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="http://www.bloc.com/article/sante/psycho/mythomane-2010-11-18.html">http://www.bloc.com/article/sante/psycho/mythomane-2010-11-18.html</a> </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>La paradoxe du menteur.</b></u></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Le paradoxe du menteur est dérivé du paradoxe du Crétois (ou paradoxe d'Épiménide). Sous sa forme la plus concise, il s'énonce :</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>On peut y voir deux interprétations :</i></span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>en tant qu'énoncé, cette phrase dit : " Cette phrase est fausse. "</i></span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>en tant que propos, il faut comprendre : " Je mens maintenant. "</i></span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Histoire</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>La plus ancienne trace de ce paradoxe est relatée dans la Bible :</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>" Quelqu'un d'entre eux, leur propre prophète, a dit : Les Crétois sont toujours menteurs, de méchantes bêtes, des ventres paresseux. " (épître à Tite, Paul de Tarse)</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Ce prophète, qui vécut au VIIe siècle av. J.-C., serait Épiménide le Crétois. Toutefois, cette première formulation du paradoxe du menteur n'est apparue paradoxale que bien plus tard ; lorsqu'au IVe siècle av. J.-C., Eubulide de Milet énonça : " Un homme disait qu'il était en train de mentir. Ce que l'homme disait est-il vrai ou faux ? "</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>De nombreuses formulations virent le jour, par la suite. Parmi les plus récentes : " Épiménide, penseur crétois, émit une affirmation immortelle : Tous les Crétois sont des menteurs. " (Gödel, Escher, Bach, Douglas Hofstadter, page 19.)</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Tentatives d'explications</i></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixX2h4kY4gYD3nfFkfHqk8212PBFf4VeHdTWWToqTU69K7T4Pam759cPIU4oWLTgyKmkWlelsMnGsnWeGBD19qRugzvrG7rHrvpiNTODm-5UVDMiu8V0YMxyuZVHTXq-4aof1kHtDw2Qc/s1600/53208786.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="120" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixX2h4kY4gYD3nfFkfHqk8212PBFf4VeHdTWWToqTU69K7T4Pam759cPIU4oWLTgyKmkWlelsMnGsnWeGBD19qRugzvrG7rHrvpiNTODm-5UVDMiu8V0YMxyuZVHTXq-4aof1kHtDw2Qc/s200/53208786.jpg" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Attribuons à Épiménide le Crétois le propos " Tous les Crétois sont des menteurs." Épinémide étant Crétois lui-même, si cette affirmation est vraie, alors Épiménide est un menteur, donc son affirmation est fausse : contradiction ! En fait, il n'y a pas vraiment de paradoxe : tout ce qu'on peut déduire de la citation d'Épiménide, c'est qu'elle est fausse ; en particulier tous les Crétois ne sont pas des menteurs, mais Épiménide, lui, en est un. On résout ainsi le paradoxe en l'étalant dans l'espace.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>En fait, la négation de " Tous les Crétois sont des menteurs. " n’est pas : " Tous les Crétois disent la vérité ", mais : " Il existe au moins un Crétois qui dit la vérité " (et il faudrait même dire, dans le sens où menteur est utilisé jusqu'ici, " Il existe au moins un Crétois qui dit parfois la vérité "). Donc, il peut exister un ou plusieurs menteurs Crétois.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>De manière analogue, la phrase paradoxale : " Je mens toujours " cesse de l'être lorsqu'on l'étale dans le temps : au moment où je dis " Je mens toujours ", je mens nécessairement (sinon, on a le même problème qu'avec Épiménide), ce qui implique que je ne mens pas toujours. Il n'y a pas de contradiction : il m'arrive de mentir, mais pas toujours !</i></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEit4iUk0IK2GiPPsDmZl1SgNYb68pui8QdXevQsXo22AokeRCwHZ92PALzFMvN-TcDe94YVaGDO6oxnzKn7R0txjBcp1x9FaK9bJGCkuP0cGx2I5jPDYZ6xyg2pxf88bOKWWKbUjZejzMI/s1600/menteur_menteur_little.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEit4iUk0IK2GiPPsDmZl1SgNYb68pui8QdXevQsXo22AokeRCwHZ92PALzFMvN-TcDe94YVaGDO6oxnzKn7R0txjBcp1x9FaK9bJGCkuP0cGx2I5jPDYZ6xyg2pxf88bOKWWKbUjZejzMI/s200/menteur_menteur_little.jpg" width="140" /></a></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Le paradoxe du menteur devient plus intéressant lorsqu'on en considère la version suivante : " Je mens en ce moment même ". Si la phrase est vraie, alors c'est qu'elle est fausse. Mais si elle est fausse, alors elle devient vraie !</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Cela indique que quand une phrase peut se prendre elle-même pour énoncé, cela peut conduire à une situation instable (voir pangramme autodescriptif). »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=6221">http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=6221</a> </span> </div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Sarkozy « Menteur Menteur »… Meilleur que les Autres</b></u></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>S’il n’y avait que le #pauvcon qui mentait comme un arracheur de dents, inutile de dire que la Politique serait un monde de bisounours.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Comme ce n’est point le cas, amusons-nous à référencer les déclarations les plus mensongères de nos si chers politiciens.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>- Eric Besson qui explique que si les autres opérateurs baissent les tarifs, grâce en revient au gouvernement! « la décision du gouvernement du 12 janvier 2009 de réserver une bande de fréquences et d’accorder des conditions financières plus favorables à un nouvel entrant sur le marché de la téléphonie mobile »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Le traitre du PS oublie bien vite, comme le rappelle universFreebox, que les autres opérateurs ont eu droit à des licences GSM gratuites contrairement à Free, que les autres opérateurs se sont illégalement concertés (condamnation en 2005 confirmée en appel) pour imposer des tarifs prohibitifs et ce malgré l’amortissement du réseau sans-fil au fur et à mesure des années, prenant en otages de fait les français et en réduisant d’autant leur pouvoir d’achat. (A lire « Orange, le nouveau bras armé économique de l’UMP? » et Free Mobile: Fin du Cartel Télécom, Fin de l’Arnaque, mais…)</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>- Rama Yade invoque un « dégât des eaux » pour expliquer l’absence de meubles (lit, table…) et de tout autre objet dans son appartement vide de Colombes!</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Ceci intervient après la décision de la magistrate du tribunal d’instance de la ville ayant été saisie de la demande de réinscription sur les listes électorales de venir vérifier in situ la domiciliation de l’intéressée.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>- Nadine Morano nous gratifie de ses savoureux twitters plus pitoyables les uns que les autres, que seuls des écervelés du Mouvement des Jeunes Populaires peuvent croire: #Hollande a besoin « des forces de l’esprit de Mitterrand » la France a besoin d’un projet crédible et donc de #Sarkozy ». Quoique sur Hollande…</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Encore meilleure quand elle affirme haut et fort que la TVA en Allemagne est de trois points plus élevée qu’en France. Démenti cinglant de l’espiègle Bourdin: « Vous dites des bêtises, Nadine Morano ». La ministre de l’Apprentissage devrait apprendre…et surtout se taire!</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>- Benoist Apparu avec son virtuel travail contre le mal logement « Entre 1978 et 2003, on en faisait en moyenne 50.000 (logements sociaux) par an. Depuis 2004, on en fait 100.000 par an. Cette année, 131.509. C’est le record absolu depuis 30 ans. » Apparu compte honteusement des logements financés en 2010 mais indisponibles avant 2014.</i></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHqEb90XqPG-hjXpWTkOxLRLWAv_00f3xmQbc8MwoAjSKWRqLNBbkHeXvvBH8MV-cgeP6-06-jVX88dbO4tYBL05WKy03rckF_KJ4tK1naiiIaMiObTzZeRbjIosajYI6TV0ZS1r9tJd8/s1600/sarkozy-pinocchio-humanite.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHqEb90XqPG-hjXpWTkOxLRLWAv_00f3xmQbc8MwoAjSKWRqLNBbkHeXvvBH8MV-cgeP6-06-jVX88dbO4tYBL05WKy03rckF_KJ4tK1naiiIaMiObTzZeRbjIosajYI6TV0ZS1r9tJd8/s200/sarkozy-pinocchio-humanite.jpg" width="198" /></a></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>- Nicolas Sarkozy chantre de la vidéosurveillance « Il y aura 60.000 caméras en France en 2011. En Grande-Bretagne, il y en a quatre millions. Il faut développer la vidéosurveillance » Manque de chance, seuls 3% des crimes sont résolus avec ces caméras à la résolution faible et facilement contournable (pencher la tête ou une simple casquette)</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>- Jean-François Copé ose l’amalgame avec « Voter FN c’est faire gagner la gauche » Un mensonge digne du culot du bonhomme.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>- François Fillon admire les agences de notation et propose donc que Hollande « pourrait soumettre son programme électoral à Standard & Poor’s » car « Il serait intéressant de savoir ce qu’une agence de notation pense d’un programme dans lequel il n’y a que des augmentations de dépenses et des hausses d’impôts (…) ».</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Alors que le même Fillon oublie qu’il n’y a pas si longtemps que « Les agences de notation ne font pas la politique de la France »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Inquiétant de voir un premier ministre ignorer ses propres propos de la veille.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Mais le meilleur reste le plus petit d’entre eux:</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Il faut lutter contre le cancer du chômage » [...] « Je travaillerai jusqu’à la dernière minute de mon mandat » [...] « Nous n’avons plus le droit de mentir, de manquer de courage. Nous devons travailler ensemble, les uns avec les autres, parce que personne n’a la vérité »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>(<a href="http://www.cpolitic.com/cblog/2012/01/20/sarkozy-menteur-menteur-meilleur-que-les-autres/">http://www.cpolitic.com/cblog/2012/01/20/sarkozy-menteur-menteur-meilleur-que-les-autres/</a> )</i></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhliKpRYLhyphenhyphenTS9-V5w0_NACopdEJoUIEU1kwV1d5Pcx4uNT60WPku3N57yAIkO4GCMwzcIq5k0pSg_UWMpEg_PJRL1EsBBOlWyojStFCW9XoXirc-oQ8EZISiFkyXpNdQyOiCFQz6Ls_3A/s1600/Sarko-naufrageur.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="224" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhliKpRYLhyphenhyphenTS9-V5w0_NACopdEJoUIEU1kwV1d5Pcx4uNT60WPku3N57yAIkO4GCMwzcIq5k0pSg_UWMpEg_PJRL1EsBBOlWyojStFCW9XoXirc-oQ8EZISiFkyXpNdQyOiCFQz6Ls_3A/s320/Sarko-naufrageur.jpg" width="320" /></a></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> Pour le moment, il n'y a qu'un seul remède! Je vous engage à réfléchir sur son programme, à voter utile dès le premier tour, c'est le moment ou jamais.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLHtKstA_P_wKMmgs2ADc9weWkm3ZQSLrX-dLy_Un27J97JUX4L5u0jNPtPOkbP3GM9g-N9oAQZdqt3krhiL2Gd1ZyGUxWAHGicv5ijYahpMjcjHhLVcRX8b2e2Nnq0eiogLgmCJBnSRM/s1600/JLM-affiche-basse-def.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLHtKstA_P_wKMmgs2ADc9weWkm3ZQSLrX-dLy_Un27J97JUX4L5u0jNPtPOkbP3GM9g-N9oAQZdqt3krhiL2Gd1ZyGUxWAHGicv5ijYahpMjcjHhLVcRX8b2e2Nnq0eiogLgmCJBnSRM/s320/JLM-affiche-basse-def.jpg" width="320" /></a></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;">Pour une véritable alternative! Un vrai changement! Je soutiens le Front de gauche.<br />
</div>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/17576113586556266313noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-270752613316558963.post-469520070246948432012-04-12T18:09:00.000+02:002012-04-12T18:09:19.854+02:00L'anosognosie est-elle une maladie politique? (2ème partie)<div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 5cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Le menteur doit avoir bonne mémoire. » (Quintilien)</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 5cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« L'ordinateur a de la mémoire mais aucuns souvenirs. » (Anonyme)</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 5cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Les gens importants ont souvent la mémoire courte. » (proverbe chinois)</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 5cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« J'ai une mémoire admirable : j'oublie tout ! » (Alphonse Allais)</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 5cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Rien n’est plus agaçant que de ne pas se rappeler ce dont on ne parvient pas à se souvenir et rien n’est plus énervant que de se souvenir de ce qu’on voudrait parvenir à oublier. » (Pierre Dac)</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 5cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Il faut bonne mémoire après qu'on a menti. » (Pierre Corneille)</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 5cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« L'Histoire est un mensonge que personne ne conteste ! » </span> </div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Un adage prétend qu'il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Selon le même principe, il n'y a pas pire amnésique que celui qui ne veut pas se souvenir. Et les raisons de ne pas se souvenir, ou d'oublier, ce qui n'est pas tout à fait la même chose, sont multiples. On peut oublier par intérêt, par malice, par principe, par fatigue et ainsi de suite. Et si on ajoute un soupçon de mauvaise foi, l'oubli deviendra une forme de mensonge. Le drame de la civilisation humaine est qu'elle repose sur ces deux principes, l'oubli, volontaire ou non, de certains faits et événements qui faussent notre mémoire collective et qui amènent les peuples à croire des choses erronées. Les livres d'histoire sont remplis de raccourcis et de clichés dont la véracité est loin d'être avérée. Cette situation cocasse peut parfois ériger en symbole national des personnages ou des événements dont la réalité historique est totalement différente. </span> </div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Nos ancêtres les gaulois. Faux ! Car la sempiternelle rengaine "nos ancêtres les Gaulois" ne repose pas sur une étude scientifique sérieuse, mais sur une simple volonté politique.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Remettons les choses dans leur contexte. Au XIX° siècle, suite à la guerre de 1870 contre la Prusse, les Français n'avaient pas le moral, honteux d'avoir été vaincus par leur ennemi. Les dirigeants du pays, outre la mise en place d'une réforme de l'armée, décidèrent aussi de réformer l'école. Les hommes politiques voulaient à cette époque faire de chaque enfant un futur soldat, apte à défendre son pays. Il fallut alors trouver un modèle, qui susciterai l'admiration et encouragerait le patriotisme des jeunes français. Il était impossible de choisir un roi pour modèle, la III° république venant à peine de naître (les politiques ne voulaient pas créer de futurs royalistes.) ; il était aussi impossible de prendre Napoléon I° ou Napoléon III comme modèles, bien qu'ils aient tout deux accomplis de hauts faits militaires (là aussi, il ne fallait pas encourager l'impérialisme chez les jeunes.) ; pas question non plus de prendre des révolutionnaires pour modèles (la révolution française ayant dégénéré en tuerie dès 1790.) ; quant à Jeanne d'Arc, l'idée était bonne, mais républicains et ecclésiastiques rivalisaient pour "s'emparer" de son histoire.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Les dirigeants décidèrent donc de remonter très loin dans le passé, à une époque où la France n'avait pas encore de rois, et qu'elle était peuplée par ce peuple qu'on appelle les Gaulois. Les hommes politiques furent satisfaits de leur trouvaille, car ils firent en sorte que l'opposition Gaulois/Romains rappelle l'opposition Français/Prussiens.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Par la suite, cette fausse idée se répandit partout en France et dans nos colonies (c'est ce qui s'appelle de la propagande.), et, plus de 100 ans après, est toujours présente dans l'esprit de nombreux de nos compatriotes.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Donc, pour résumer, disons que oui, les Gaulois sont nos ancêtres, mais n'oublions pas que des centaines d'autres peuples le sont tout autant (Grecs, Phéniciens, Romains, Francs, Ligures, etc.). »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(<a href="http://www.histoire-fr.com/mensonges_histoire_gaulois.htm">http://www.histoire-fr.com/mensonges_histoire_gaulois.htm</a> )</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Cet exemple a le mérite de présenter une série de sujets qui concernent le mémoire (collective) et ses altérations.</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La mémoire est le support de la connaissance.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La connaissance est une accumulation d'informations.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les informations servent à la communication.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La communication a un but politique défini.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La manipulation est l'art de trier les informations.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La politique est une forme de manipulation.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« La politique est l'art de mentir à propos. » (voltaire)</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>La connaissance.</b></u></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhy44FOpQlK7FHflTxqqoIIX46vgharxxAfS3n1lKo_iEzqWT3KyHlQXwiq4rBdhdM5qn6D5r_aBgd73ET4r-dLoDEE4XmJ6nwyXQAa1F-xBDxr4G9go1NtKS_NKyH-KbZZMqzicG8ajCM/s1600/Platon_thumb_fr.gif" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="140" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhy44FOpQlK7FHflTxqqoIIX46vgharxxAfS3n1lKo_iEzqWT3KyHlQXwiq4rBdhdM5qn6D5r_aBgd73ET4r-dLoDEE4XmJ6nwyXQAa1F-xBDxr4G9go1NtKS_NKyH-KbZZMqzicG8ajCM/s200/Platon_thumb_fr.gif" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« La connaissance est, d'une part, l'état de celui qui connaît ou sait quelque chose, et d'autre part, les choses qui sont sues ou connues. Par extension, on appelle aussi « connaissance » tout ce qui est tenu pour su ou connu par un individu ou une société donnés. Les sciences sont l'une des principales formes de connaissance, et la science en général est un ensemble de méthodes systématiques pour acquérir des connaissances. Il existe néanmoins de nombreuses formes de connaissances qui, sans être scientifiques, n'en sont pas moins parfaitement adaptées à leur objet : le savoir-faire (l'artisanat, savoir nager, etc.), le savoir technique, la connaissance des langues, la connaissance des traditions, légendes, coutumes ou idées d'une culture particulière, la connaissance qu'ont les individus de leur propre histoire (connaître son propre nom, ses parents, son passé), ou encore les connaissances communes d'une société donnée ou de l'humanité (savoir à quoi sert un marteau, savoir que l'eau éteint le feu). »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>L'information.</b></u></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« On qualifie d'information toute donnée pertinente que le système nerveux central est capable d'interpréter pour se construire une représentation du monde et pour interagir correctement avec lui. L'information, dans ce sens, est basée sur des stimuli sensoriels véhiculés par les nerfs, qui aboutissent à différentes formes de perception. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« L'information, au sens commun du terme, est le moyen pour un individu de connaître son environnement : notre environnement nous envoie des informations. Nous avons faim parce que notre estomac nous a informé de son besoin. La chaleur d'une flamme nous informe du possible danger de la brûlure. On vous informe de la visite prochaine d'un ami, du prix du brut, des déboires de Britney Spears, ce sont les "infos". Les informations peuvent être vitales ou non.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Aujourd'hui, tout habitant d'un pays développé reçoit chaque jour une somme toujours croissante d'informations. La critique de l'information questionne ses effets, et étudie en particulier les réactions d'un individu confronté à une information non vitale, comme la publicité. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>La communication.</b></u></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« La communication est l'action de communiquer, d'établir une relation avec autrui, de transmettre quelque chose à quelqu'un, l'ensemble des moyens et techniques permettant la diffusion d'un message auprès d'une audience plus ou moins vaste et hétérogène et l'action pour quelqu'un, une entreprise d'informer et de promouvoir son activité auprès du public, d'entretenir son image, par tout procédé médiatique.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Elle concerne aussi bien l'être humain (communication interpersonnelle, groupale...), l'animal, la plante (communication intra- ou inter- espèces) ou la machine (télécommunications, nouvelles technologies...), ainsi que leurs hybrides : homme-animal; hommes- technologies... C'est en fait, une science partagée par plusieurs disciplines qui ne répond pas à une définition unique. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>La manipulation.</b></u></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« La manipulation mentale désigne l'ensemble des tentatives obscures ou occultes de fausser ou orienter la perception de la réalité d'un interlocuteur en usant d'un rapport de pouvoir, de séduction, de suggestion, de persuasion de soumission non volontaire ou consentie. Quand ce pouvoir ne s’exerce pas sur un objet, mais se rapporte au contrôle psychique d’une personne, on parle de manipulation mentale. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Les 10 règles de la manipulation.</b></u></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>1 La stratégie de la diversion</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Elément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l'attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d'informations insignifiantes.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>2 Créer des problèmes, puis offrir des solutions</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Cette méthode est aussi appelée "problème-réaction-solution". On crée d'abord un problème, une "situation" prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu'on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore: créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>3 La stratégie du dégradé</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l'appliquer progressivement, en "dégradé", sur une durée de 10 ans. C'est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n'assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution si ils avaient été appliqués brutalement.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>4 La stratégie du différé</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme "douloureuse mais nécessaire", en obtenant l'accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d'accepter un sacrifice futur qu'un sacrifice immédiat. D'abord parce que l'effort n'est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que "tout ira mieux demain" et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s'habituer à l'idée du changement et l'accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>5 S'adresser au public comme à des enfants en bas-age</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Exemple typique: la campagne TV française pour le passage à l'Euro ("les jours euro"). Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi?</i></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoBSEp163AGmOVCgEMiAVuNdgm2tPqYErB_zzrAWvFaOgrHRVpvpdyTa5k8eynUKyc7MV0LvVvo4y_ymLxyd0VKJZZWn5yYy5i5fCJktLtGftR4WhqzFBNFqxh-u4TdHo-sR_1JVXtLU4/s1600/0007.o.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoBSEp163AGmOVCgEMiAVuNdgm2tPqYErB_zzrAWvFaOgrHRVpvpdyTa5k8eynUKyc7MV0LvVvo4y_ymLxyd0VKJZZWn5yYy5i5fCJktLtGftR4WhqzFBNFqxh-u4TdHo-sR_1JVXtLU4/s200/0007.o.png" width="145" /></a></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>6 Faire appel à l'émotionnel plutôt qu'à la réflexion</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Faire appel à l'émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l'analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l'utilisation du registre émotionnel permet d'ouvrir la porte d'accès à l'inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements...</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>7 Maintenir le public dans l'ignorance et la bêtise</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>8 Encourager le public à se complaire dans la médiocrité</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Encourager le public à trouver "cool" le fait d'être bête, vulgaire, et inculte...</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>9 Remplacer la révolte par la culpabilité</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Faire croire à l'individu qu'il est seul responsable de son malheur, à cause de l'insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l'individu s'auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l'un des effets est l'inhibition de l'action. Et sans action, pas de révolution!...</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>10 Connaître les individus mieux qu'ils ne se connaissent eux-mêmes</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le "système" est parvenu à une connaissance avancée de l'être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l'individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>(<a href="http://www.syti.net/Manipulations.html">http://www.syti.net/Manipulations.html</a> )</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le but de la manipulation est de conditionner la pensée d'une population dans un but politique. Personne ne peut plus ignorer que les partis politiques ont déployé tout leur arsenal pour atteindre un objectif : gagner les élections. Ces élections (présidentielles, en l'occurrence) détermineront quel parti mettra en œuvre sa politique pour les cinq années à venir. </span> </div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Les élections.</b></u></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« L'objectif de l'élection est la désignation d'une ou plusieurs personnes pour exercer un mandat électoral (politique, économique, associatif, syndical, social,...) durant lequel elle(s) représente(nt) leurs électeurs. Par son vote, le corps électoral leur transfère la légitimité nécessaire pour exercer le pouvoir attribué à la fonction objet de l'élection.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Historiquement mise en oeuvre dans les régimes aristocratiques (Antiquité grecque) pour désigner les membres de l'exécutif, l'élection, devenue libre et étendue au suffrage universel, est une des caractéristiques majeures de la démocratie. Cependant, pour certains, qui sont partisans d'une démocratie directe, celle-ci doit pouvoir fonctionner sans élection, en particulier, par le referendum ou le tirage au sort des représentants.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>On appelle "campagne électorale" la période qui précède une élection et durant laquelle les candidats et leurs partisans font la promotion de ceux-ci afin de récolter le plus grand nombre possible de voix. Elle est en général basée sur un "programme électoral" ou "programme politique" préalablement élaboré.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Le but principal du parrainage pour l'élection présidentielle est de limiter le nombre des candidatures fantaisistes. Cette disposition a été instaurée dans la loi de 1962 qui a institué le suffrage universel direct. Le nombre de signataires requis qui était de 100 est passé à 500 lors d'une réforme de la loi en 1976. A cette occasion, il a été décidé de rendre publique l'identité des élus signataires. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>La démagogie.</b></u></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Etymologiquement, la démagogie est l'art de conduire le peuple, de savoir lui parler et le charmer. Il n'y avait pas à l'origine une connotation péjorative, comme c'est très souvent le cas de nos jours.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>La démagogie est une attitude politique et rhétorique visant à essayer de dominer le peuple en s'assurant ses faveurs et en feignant de soutenir ses intérêts.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Les propos démagogiques sont proférés dans le but d'obtenir le soutien d'un groupe en flattant les passions et en exacerbant les frustrations et les préjugés populaires. Pour cela, le démagogue utilise des discours délibérément simplistes, sans nuances, dénaturant la vérité et faisant preuve d'une complaisance excessive. Il fait ainsi appel à la facilité, voire à la paresse intellectuelle, en proposant des analyses et des solutions qui semblent évidentes et immédiates. Il n'est pas fait appel à la raison et il n'y a pas réellement de recherche de l'intérêt général.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>La démagogie, qui est apparue avec la démocratie grecque, se retrouve dans toutes les démocraties, notamment en vue des élections. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Le populisme.</b></u></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>En politique, le populisme désigne l'idéologie ou l'attitude de certains mouvements politiques qui se réfèrent au peuple pour l'opposer à l'élite des gouvernants, au grand capital, aux privilégiés ou à toute minorité ayant "accaparé" le pouvoir... accusés de trahir égoïstement les intérêts du plus grand nombre.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Pour les "populistes", la démocratie représentative fonctionne mal et ne tient pas ses promesses. Prônant une démocratie plus directe, ils ont donc pour objectif de "rendre le pouvoir au peuple". Lorsqu'ils sont au pouvoir, les populistes peuvent remettre en question les formes habituelles de la démocratie au profit d'un autoritarisme s'appuyant sur des institutions censées être authentiquement au service du peuple.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Le terme populisme est en général utilisé dans un sens péjoratif par ses opposants, c'est-à-dire les classes dirigeantes ou les politiciens au pouvoir, pour amalgamer et critiquer tous les "archaïsmes" et freins au développement de leur politique qu'ils pensent détecter parmi le peuple.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Le terme "populisme" sert aussi à dénoncer les démagogues qui mobilisent le peuple par des promesses électoralistes ou qui flattent ses "bas instincts" comme le nationalisme, la xénophobie, voire le racisme ou qui exacerbent les réflexes sécuritaires. </i></span> </div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(Sources pour ces trois articles : toupie.org)</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><u><b>Nicolas Sarkozy.</b></u></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <i>« Anosognosie. Quelqu’un peut dire à Sarkozy qu’il se répète?</i></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <i>Publié le24 février 2012</i></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <i>« Je veux être le candidat du peuple de France. Je ne serai pas le candidat d’une petite élite contre le peuple » a-t-il affirmé (encore) récemment, fustigeant “ceux qui pensent que se tourner vers le peuple c’est du populisme”. Parmi ces élites, il a critiqué les banquiers et patrons qui ont “trahi” les valeurs qu’ils devaient défendre en s’accordant des rémunérations qui “défient le sens commun”.</i></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <i>C’est ce que j’ai lu sur le <span style="color: maroon;"><b>folio du blanc-Mesnil</b></span> qui propose cette illustration très parlante…</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiV0Q-g6SOj5sL8faTm7sV1b3mMR-V8mFvcdjlqJdmFrSsbN2eqEIl84_4l63N8k_ro3DNdW0dD5T95LQqvmp-C7pjnTmHo5t8tBukzkRL58k0G_eGLg3de2YE1XIr-MKh5W2eQwEE_oNQ/s1600/ale-placide2002-sarkozy-dassault-proglio-bouygues-bollore-arnault.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="290" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiV0Q-g6SOj5sL8faTm7sV1b3mMR-V8mFvcdjlqJdmFrSsbN2eqEIl84_4l63N8k_ro3DNdW0dD5T95LQqvmp-C7pjnTmHo5t8tBukzkRL58k0G_eGLg3de2YE1XIr-MKh5W2eQwEE_oNQ/s400/ale-placide2002-sarkozy-dassault-proglio-bouygues-bollore-arnault.jpg" width="400" /></a></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <i>Alors ! Quelqu’un peut lui dire qu’il se répète? (svp) Et, qu’il arrête aussi de nous prendre pour des cons.… »</i></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> (<a href="http://bembelly.wordpress.com/2012/02/24/anosognosie-quelquun-peut-dire-a-sarkozy-quil-se-repete/">http://bembelly.wordpress.com/2012/02/24/anosognosie-quelquun-peut-dire-a-sarkozy-quil-se-repete/</a> )</div>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/17576113586556266313noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-270752613316558963.post-6808098236313615722012-04-08T07:20:00.000+02:002012-04-08T07:20:25.521+02:00L'anosognosie est-elle une maladie politique? (1ère partie)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGFJY3XYqbWd-cZKpJQSoomFDmT5SzXmiuNQCox2VLARD6e9tE_felScd0I9PiRskXQyIQDuRCcXjTRx6-Dg2UN-hORlRD6BuYglvpmR1jSnJwiAtsw4sKB4gMb8IO5E0CUsWhg-pN6k8/s1600/34590_1530399826382_1426347570_1441270_1812239_n.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGFJY3XYqbWd-cZKpJQSoomFDmT5SzXmiuNQCox2VLARD6e9tE_felScd0I9PiRskXQyIQDuRCcXjTRx6-Dg2UN-hORlRD6BuYglvpmR1jSnJwiAtsw4sKB4gMb8IO5E0CUsWhg-pN6k8/s200/34590_1530399826382_1426347570_1441270_1812239_n.jpg" width="133" /></a></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: x-small;"><i>« L'oubli de ses propres fautes est la plus sure des absolutions. » </i>(Konrad Adenauer)</span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: x-small;"><i>« L'oubli n'est pas l'amnésie. L'oubli est un refus du retour du bloc du passé sur l'âme. » </i>(Pascal Quignard)</span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: x-small;"><i>« Le meilleur menteur est celui qui fait servir le même mensonge le plus longtemps possible. »</i> (Samuel Butler)</span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: x-small;"><i>« L'un des mensonges les plus fructueux, les plus intéressants qui soient, et l'un des plus faciles en outre, est celui qui consiste à faire croire à quelqu'un qui vous ment qu'on le croit. »</i> (Sacha Guitry)</span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: x-small;"><i>« J'ai menti de bonne foi. »</i> (Bernard Tapie)</span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: x-small;"><i>« Il y a trois sortes de mensonges : les mensonges, les sacrés mensonges et les statistiques. » </i>(Mark Twain)</span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDoJkDMSYPHfUvMe0BvPVZcda1y2kC7Hvb11Mq4_F2Ovq9wsEsWhLdfkLYxai7IgAg8__STnUR7Y6j1s8TCUbxKrLJEqqLNIkwFfJeF8I3JbSfg3dwu8jXc4cr3h-o3CTFvHYNB9OUW88/s1600/nicolas-sarkozy-en-napoleon-ie_16801_w4601.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDoJkDMSYPHfUvMe0BvPVZcda1y2kC7Hvb11Mq4_F2Ovq9wsEsWhLdfkLYxai7IgAg8__STnUR7Y6j1s8TCUbxKrLJEqqLNIkwFfJeF8I3JbSfg3dwu8jXc4cr3h-o3CTFvHYNB9OUW88/s200/nicolas-sarkozy-en-napoleon-ie_16801_w4601.jpg" width="140" /></a></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: x-small;"><i>« La vérité existe. On n'invente que le mensonge. » </i>(Georges Braque)</span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: x-small;"><i>« L'espérance est un mensonge appuyé sur l'avenir. »</i> (Honoré de Balzac)</span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: x-small;"><i>« Aucun homme n'a pas assez de mémoire pour réussir dans le mensonge. »</i> (Abraham Lincoln)</span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: x-small;"><i>« Le mensonge et la crédulité s'accouplent et engendrent l'opinion. »</i> (Paul Valéry)</span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: x-small;"><i>« Les mensonges n'ont d'importance que si l'on se fait prendre. » </i>(Christine Ockrent, La double vie de Hilary Clinton)</span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: x-small;"><i>« Celui qui dit un mensonge ne prévoit point le travail qu'il entreprend ; car il faudra qu'il en invente mille autres pour soutenir le premier. »</i> (Alexander Pope)</span></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Un homme politique, lorsqu'il ne court pas plus vite que la justice, finit par se faire rattraper. Pour échapper à un jugement, plusieurs solutions s'offrent à lui :</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Il déclare n'être au courant de rien, c'est qui est très pratique. Le stratagème a été tellement utilisé qu'il ne prend plus aussi facilement qu'avant. Pourtant, ils essaient tous, avec une égale conviction, en espérant que les ficelles seront encore efficaces.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Une variante consiste à nier tout en bloc et à affirmer de façon tonitruante l'exact contraire. Au besoin, le politique incriminé fournira des preuves de sa bonne foi, trop de preuves, au risque de se trahir.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Une deuxième variante, très proche des deux propositions précédentes, consistera à mentir. Le politique manie le mensonge avec une dextérité qui s'explique et se justifie, c'est lui qui le dit, par des nécessités qui échappent au commun des mortels. On les entendra évoquer « la raison d'état » ou encore « l'intérêt supérieur de la République », parfois le « devoir à accomplir » et quelques notions du même genre qui ne veulent rien dire de précis.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">En dernier recours, il s'arrangera pour faire accuser un collaborateur fidèle qui interprétera le rôle du fusible avec une parfaite maîtrise de soi. Le fusible en question sera jugé, condamné et endossera la responsabilité de son menton avec une résignation sincère, au risque de devoir mettre sa propre carrière entre parenthèses quelques années.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Si personne ne veut accepter de jouer les fusibles, le politique, pour se sortir d'affaire, pourra encore avoir recours a quelques stratagèmes très usités : le limogeage des juges, l'intervention d'un ministre, le vote d'une loi par le Parlement prolongeant une immunité liée à une fonction élective, une réelection ou un appui du gouvernement.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Quand toutes les vieilles ficelles ont été utilisées et que la justice ne veut pas se laisser embobiner, il reste un ultime recours, rarissime : le politique fera intervenir une sommité de la science pour inventer de toute pièce une explication qui balaie toute espèce d'accusation, comme ça, d'un revers de la main. </span> </div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">C'est ainsi que pour éviter à Jacques Chirac d'être inquiété par les vieux dossiers que la justice avait laissés en suspend, des personnalités de la médecine sortirent de leur chapeau de magicien l'explication ultime : le remède miracle, mais à l'envers. Grâce à l'anosognosie, Jacques Chirac « ne savait pas qu'il ne savait plus ».</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(Les emprunts à des sources extérieures sont en italiques. Sauf indications contraires, elles proviennent du site Wikipédia)</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>L'anosognosie.</b></u></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMv67O7IAkDFCK6F-58wh9j8AbZP3tqqPr20bcs9WrwqJgb1c5tDrRXCrCYKukZUbjX0cfrBzbof2g2r_eypTjsi_al-sb6uQIOiMQhAipsieJfhg4cQWHUokkk1sJw-HucF670F7BK2o/s1600/jacques-chirac-condamne-dessin-1024x929.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="181" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMv67O7IAkDFCK6F-58wh9j8AbZP3tqqPr20bcs9WrwqJgb1c5tDrRXCrCYKukZUbjX0cfrBzbof2g2r_eypTjsi_al-sb6uQIOiMQhAipsieJfhg4cQWHUokkk1sJw-HucF670F7BK2o/s200/jacques-chirac-condamne-dessin-1024x929.jpg" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Le terme d'anosognosie est issu du grec nosos, "maladie" et gnosis, "connaissance". Le préfixe a- privatif donne à l'ensemble la signification d'absence de conscience de la maladie.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>L’anosognosie est un trouble neuropsychologique qui fait qu'un patient atteint d'une maladie ou d'un handicap ne semble pas avoir conscience de sa condition. À l'inverse du <span style="color: maroon;"><b>déni</b></span>, qui est un mécanisme de défense psychologique "normal", cette méconnaissance par l’individu de sa maladie est pathologique et peut refléter une atteinte de certaines aires cérébrales. Elle est présente particulièrement dans certains types d'accidents vasculaires cérébraux, dans le <span style="color: maroon;"><b>syndrome de Korsakoff</b></span> ou durant l'évolution de certaines <span style="color: maroon;"><b>maladies neurodégénératives</b></span>. Elle peut notamment causer l'ignorance de certaines conditions graves comme une cécité ou une paralysie. Bien que ce trouble ait été décrit dès 1914 par le neurobiologiste Joseph Babinski, sa cause reste encore mal comprise. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Note à propos du déni.</b></u></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Différent du refoulement, le déni est une stratégie de défense qui mène à éviter, sinon à nier une réalité (ex : une adolescente refusant d’admettre la réalité de sa grossesse et dissimulant celle-ci à elle-même et à son entourage jusqu’à l’accouchement). Dans le cas d'une psychose, il y a véritablement négation de cette réalité extérieure à laquelle se substitue une idée subjective fantasmée. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(<a href="http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Deni">http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Deni</a> )</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Lorsque les journalistes ont présenté cette maladie, en relation avec les vieux dossiers que la justice gardait sous le coude depuis de longues années et qui concernait Jacques Chirac, j'ai bien cru que c'était une invention des avocats de la défense. En effet, par un de ces tours de passe-passe dont la presse est friande, le petit monde de l'information avait résumé la chose en disant : « Il ne sait pas qu'il ne sait plus ! » Effectivement, vu comme ça, on pouvait deviner une petite entourloupe pour sauver Monsieur Chirac d'une condamnation à laquelle il n'a toutefois pas échappé.</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">L'anosognosie, même si le nom fait penser à un canular, est loin d'être une maladie amusante puisqu'elle est liée à Alzheimer dont wikipédia donne cette définition :</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« La maladie d'Alzheimer est une maladie neurodégénérative incurable du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la mémoire. Elle fut initialement décrite par le médecin allemand Alois Alzheimer (1864-1915). »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Pour en revenir à l'anosognosie, les termes que j'ai surligné en rouge dans les définitions précédentes sont expliqués ci-après.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Le syndrome de Korsakoff.</b></u></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Le syndrome de Korsakoff (ou psychose de Korsakoff) est une complication de l'<span style="color: maroon;"><b>encéphalopathie de Wernicke</b></span>, bien que chez certains patients la maladie soit passée totalement inaperçue.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Le syndrome de Korsakoff présente des symptômes d'amnésie sévère, <span style="color: maroon;"><b>antérograde</b></span> et rétrograde (l'individu ne se souvient plus de son passé -à l'exception d'éléments de son passé lointain- et ne peut plus acquérir de nouvelles informations en mémoire à long terme) accompagnée de fabulations et de fausses reconnaissances. D'un point de vue cognitif, les altérations touchent particulièrement la mémoire épisodique, la mémoire de travail (mémoire explicite) et les fonctions exécutives. Le raisonnement est altéré, la personne a rarement conscience de son état et présente de nombreuses fabulations. Les effets comportementaux de la maladie sont évolutifs, l'impulsivité et l'agressivité laisseront place à l'apathie et la passivité.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Ces symptômes sont causés par une lésion des <span style="color: maroon;"><b>corps mamillaires</b></span> et/ou des noyaux dorso-médians du thalamus (<span style="color: maroon;"><b>syndrome amnésique diencéphalique</b></span>), le plus souvent dus à une alcoolisation chronique (exogénose) accompagnée d'un déficit en vitamine B1 (thiamine). »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Les maladies neurodégénératives.</b></u></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Les maladies neurodégénératives forment un sous-groupe de maladie dégénérative, qui affecte le fonctionnement du cerveau ou plus généralement le système nerveux de façon progressive au cours de son évolution.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Celle-ci peut être plus ou moins longue (de quelques semaines à plusieurs années).</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Le processus en cause consiste généralement en une détérioration du fonctionnement des cellules nerveuses, en particulier les neurones, voire à leur mort cellulaire. La conséquence pour le malade est donc une altération progressive souvent irréversible des fonctions nerveuses qui peut conduire à son décès. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>L'encéphalopathie de Wernicke.</b></u></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6C_jsWHTNXP7SFOS5EHzkc3OMWqlkHN8PlA11VDWUBVX54PNEdf1isnwMwMnnf7MjKwbU0j4g9CJRXmXwsjMUT43g5mxDolOmV2ogUDZYcfOWPxkZnPENtOdG4dfnz1herSh6mmVGYIE/s1600/tablonoir.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6C_jsWHTNXP7SFOS5EHzkc3OMWqlkHN8PlA11VDWUBVX54PNEdf1isnwMwMnnf7MjKwbU0j4g9CJRXmXwsjMUT43g5mxDolOmV2ogUDZYcfOWPxkZnPENtOdG4dfnz1herSh6mmVGYIE/s200/tablonoir.jpg" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« L'encéphalopathie de Wernicke (ou de Gayet-Wernicke) est un trouble neurologique sévère caractérisé par la perte de la mémoire à court terme.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>La cause la plus commune est l'alcoolisme, mais d'autres circonstances, comme un régime déséquilibré (régime constitué de liquides non supplémentés en vitamines sur plusieurs semaines), peuvent déclencher la maladie. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>L'amnésie antérograde.</b></u></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« L'amnésie antérograde est un trouble de la mémoire caractérisé par une incapacité à fixer durablement de nouveaux souvenirs.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>À partir d’un temps donné, l’amnésique donne l’impression qu’il n’apprend plus. L'amnésie antérograde se caractérise en 5 points :</i></span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>La Notion de délai/compétition : pour vérifier qu’un patient est amnésique, il faut tout de même laisser passer un peu de temps avant de lui demander de restituer une information : un délai est nécessaire (souvent, quelques minutes). Le patient amnésique « oublie » d’autant plus vite qu’il est occupé par une activité pendant le délai.</i></span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>L’intensité de l’amnésie est flagrante : l’entretien suffit à prendre conscience de l'amnésie (qui reste à objectiver grâce à des tests). L’amnésie pose de réels problèmes dans la vie du sujet, bien qu’il n’en prenne pas toujours conscience : il perd des objets, est désorienté dans le temps et l’espace.</i></span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>L’oubli à mesure est caractéristique de l’amnésie : le patient se comporte comme si l’information s’effaçait de sa mémoire au fur et à mesure que le temps passe. Dans le cas où le patient a la possibilité d’acquérir de nouvelles informations, on parlera plutôt de trouble de la mémoire.</i></span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>La désorientation dans le temps et dans l’espace est aussi caractéristique : le patient est incapable d'indiquer la date actuelle. Il peut indiquer sa date de naissance mais pas son âge. La désorientation est d'autant plus flagrante que l'endroit dans lequel évolue l'amnésique est nouveau (jamais rencontré avant le début de son amnésie).</i></span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>La mémoire épisodique (contextuelle) : elle contient toutes les traces encodées par toutes les modalités, et même certains aspects temporel, émotionnels, etc. La conscience que certains événements ont été vécus par le sujet est aussi touchée. »</i></span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Les corps mamillaires.</b></u></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4SEnaXTGHO_sxL_ZwXEQsUT71Hgplqs3rzc1WC6tP7bW7zWf_qHpTFvQERFCEdBNh4qPRXB0tg2qUmWk-uv6JEdNIbmHdKGsOV9hF3UMbuY0X1x58BpChWOTpqHE-ZqmjsrjB-WNxpN4/s1600/cerveau0003.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="148" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4SEnaXTGHO_sxL_ZwXEQsUT71Hgplqs3rzc1WC6tP7bW7zWf_qHpTFvQERFCEdBNh4qPRXB0tg2qUmWk-uv6JEdNIbmHdKGsOV9hF3UMbuY0X1x58BpChWOTpqHE-ZqmjsrjB-WNxpN4/s200/cerveau0003.jpg" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Les corps mamillaires sont deux complexes nucléaires appartenant à l'hypothalamus. On peut les voir sur une vue ventrale de l'encéphale au niveau de l'espace perforé postérieur. Les corps mamillaires représentent la terminaison antérieure du fornix. Ils font partie du circuit de Papez et ainsi du système limbique, ils jouent un rôle très important dans la mémoire. Leur atteinte produit le syndrome de Korsakoff dont le principal symptôme est la perte de la mémoire antérograde. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Amnésie diencéphalique.</b></u></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Définition : syndrome d'amnésie globale avec amnésie antérograde et rétrograde, oubli des événements vécus à mesure qu'ils se produisent et incapacité de faire de nouveaux apprentissages. On observe aussi une fabulation et une anosognosie du déficit.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-style: normal;">Pour terminer avec les définitions médicales, je citerai une ultime cas : l'agnosie.</span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Définition : </b></u><i><span style="text-decoration: none;"><span style="font-weight: normal;">L'agnosie est un trouble cognitif qui se manifeste par un déficit de la capacité de reconnaissance (il ne connaît pas). Le sujet atteint perçoit les stimuli, mais ne les traite pas au niveau logique. L'agnosie n'est pas un trouble de la conception, du langage.</span></span></i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Jacques Chirac.</b></u></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Jacques Chirac souffre depuis plusieurs mois d'anosognosie, indique le rapport médical signé par le professeur Olivier Lyon-Caen et remis vendredi au juge Pauthe et au parquet de Paris, que s'est procuré Le Journal du Dimanche.</i></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeRpDI98Fz2UuW8H9fAbXQN1JiDoGVHOc6Q-xCq3Zwf3dQwdcw6GTEwm5-cLPGKSEEduCwg9lW-Vie4AF9PiuSeAXTcXBB0P3odH-XQCDaXKOEjfFVuOn7EJRxxqspi5dbGE8GDUYggHk/s1600/1892390817_ID2867798_04_chirac_141012_01KC4R_0.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeRpDI98Fz2UuW8H9fAbXQN1JiDoGVHOc6Q-xCq3Zwf3dQwdcw6GTEwm5-cLPGKSEEduCwg9lW-Vie4AF9PiuSeAXTcXBB0P3odH-XQCDaXKOEjfFVuOn7EJRxxqspi5dbGE8GDUYggHk/s200/1892390817_ID2867798_04_chirac_141012_01KC4R_0.JPG" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>L'anosognosie, un des symptômes de ce que le grand public connaît sous l'appellation de maladie d'Alzheimer, est l'incapacité pour un patient de reconnaître la maladie ou la perte de capacité fonctionnelle dont il est atteint. En clair, Jacques Chirac, 78 ans, n'aurait pas conscience lui-même de ses problèmes neurologiques, ces malades "oubliant qu'ils oublient", explique au JDD un spécialiste de la maladie d'Alzheimer.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Cette maladie se rencontre essentiellement en cas de lésions de l'hémisphère mineur (hémisphère droit chez le droitier), principalement lors d'un accident cérébral ischémique (dû à une interruption de l'irrigation sanguine). Jacques Chirac a été hospitalisé pour un AVC en 2005.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>En janvier déjà, le JDD avait affirmé que Jacques Chirac souffrait de la maladie d'Alzheimer. A en croire l'hebdomadaire, Bernadette Chirac avait prononcé le mot devant un proche, se souvient Rue89. Une information que l'ex-première dame de France avait vigoureusement démentie dès le lendemain : "C'est un mensonge, on me prête des propos que je n'ai jamais tenus, je suis scandalisée par ce que j'ai lu hier dans Le Journal du Dimanche et je ne peux pas accepter que l'on insinue cela. Les médecins lui ont dit qu'il n'a pas la maladie d'Alzheimer. Je les crois"</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Pour établir ce rapport médical, sollicité par Bernadette Chirac, et sa fille Claude, le Professeur Lyon-Caen a fait subir à l'ancien chef de l'Etat un scanner et une batterie de tests psychologiques et est arrivé à la conclusion qu'il ne serait pas en mesure de se présenter à son procès. Un diagnotic confirmé par son gendre, selon qui l'état de santé de l'ex-président "s'est dégradé depuis quelques mois" : il "n'a plus la mémoire", affirme-t-il. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(</span><a href="http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/09/04/jacques-chirac-souffre-d-anosognosie_1567609_823448.html">http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/09/04/jacques-chirac-souffre-d-anosognosie_1567609_823448.html</a> )</div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Il existe bien d'autres troubles liés à la mémoire et qui ne relèvent pas de la pathologie. Il est possible de les ranger dans des catégories où vont se nicher la psychologie et sa cousine fantaisiste, je veux parler de la psychanalyse, car tout le monde en subit les effets quotidiennement. La mémoire est partout :</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Elle est la base du traitement de l'information, chez l'homme et dans la machine, le politicien comme l'historien, deux disciplines où se souvenir peut revêtir des formes bien curieuses et ou la mémoire peut se réécrire et s'inventer de toute pièce.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Elle est la base de la culture des peuples de cette planète (comme elle doit l'être pour celle des autres, du moins celles qui sont habitées) Elle peut être religieuse, littéraire, historique, juridique et se nourrit des écrits (sur tous les supports possibles et imaginables)</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Se souvenir est une faculté de l'homme et parfois un devoir. On parle de devoir de mémoire pour des périodes particulièrement tragiques de notre histoire (génocides en tout genre, massacres, guerres et ainsi de suite).</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">L'oubli, ou la volonté de ne pas se souvenir est également une des caractéristiques de notre société et de la civilisation en général. Notre histoire s'écrit avec ce qu'elle a conservé de son passé, ce qui peut lui donner des apparences qui changent en fonction des époques ou des découvertes. L'histoire s'écrit jour après jour, elle se corrige, se modifie, s'altère ou même s'inventer. Des faits connus de tous peuvent très bien avoir été forgés de toute pièce pour servir des causes plus ou moins justes, comme d'autres, jugés gênants, peuvent être carrément oubliés ou passés sous silence (c'est le cas de certains épisodes de la Révolution Française dont il n'y a pas de quoi être fiers).</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">L'oubli, pour peu qu'il soit volontaire, politique et fondé sur des arguments condamnables, relève alors du négationnisme.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La mémoire, quelle qu'en soit son utilisation, est le support de la connaissance.</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <u><b><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Pour être complet.</span></b></u></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La mémoire C'est la fonction qui permet de capter, coder, conserver et restituer les stimulations et les informations que nous percevons. Elle met en jeu aussi bien les structures physiques que psychiques.</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La mémoire est l'une des fonctions les plus importantes et l'une des propriétés les plus passionnantes du cerveau. Pascal disait déjà : "La mémoire est nécessaire a toutes les opérations de l'esprit". Il est bien vrai qu'elle régit l'essentiel de nos activités qu'elles soient scolaires, professionnelles, quotidiennes ou de loisirs. Elle construit aussi bien l'identité, les connaissances, l'intelligence, la motricité et l'affectivité de chacun de nous.</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <u><b><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La gnose.</span></b></u></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">De façon très générale, la Gnose (du grec gnôsis : connaissance) est un concept philosophico-religieux dans lequel le salut de l'âme (ou sa libération du monde matériel) passe par une connaissance (expérience ou révélation) directe de la divinité, et donc par une connaissance de soi.</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <i><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Le mot Gnose a notamment été utilisé dans les premiers siècles de notre ère, de façon polémique, par des théologiens chrétiens (en particulier Irénée de Lyon dans sa Dénonciation et réfutation de la gnose au nom menteur (vers 180)) pour désigner certains mouvements du christianisme ancien dénoncés comme hérétiques. La découverte en 1945 des manuscrits de la Bibliothèque de Nag Hammadi a fourni des témoignages directs de ces mouvements, dont la vision et l'intérêt ont été renouvelés, et qu'on désigne aujourd'hui par « gnosticisme historique », ou simplement gnosticisme. »</span></i></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">En 1984, Ioan Couliano a résumé de façon ironique les contradictions polysémiques de l'usage moderne du mot gnosticisme :</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <i><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Autrefois je croyais que le Gnosticisme était un phénomène bien défini de l'histoire des religions de l'antiquité tardive. Bien sûr, j'étais prêt à accepter l'idée de diverses continuations de la Gnose ancienne et même celle de la génération spontanée de visions du monde dans lesquelles, à différentes époques, les caractéristiques distinctives du Gnosticisme réapparaissaient. J'ai vite appris cependant que j'étais en fait naïf. Non seulement la Gnose était gnostique, mais les auteurs catholiques étaient gnostiques, les néoplatoniciens aussi, la Réforme était gnostique, le communisme était gnostique, le nazisme était gnostique, le libéralisme, l'existentialisme et la psychanalyse étaient également gnostiques, la biologie moderne était gnostique, Blake, Yeats, Kafka, Rilke, Proust, Joyce, Musil, Hesse et Thomas Mann étaient gnostiques. D'interprètes faisant autorité sur la Gnose, j'appris en outre que la science est gnostique, et que la superstition est gnostique ; que le pouvoir, le contre-pouvoir et le manque de pouvoir sont gnostiques ; que Freud est gnostique et Jung est gnostique ; toute chose et son contraire sont également gnostiques. »</span></i></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Agnostique, agnosticisme.</b></u></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Pour éviter toute espèce de confusion, voici la définition donnée par wikipédia.</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« L'agnosticisme est une position philosophique selon laquelle la vérité de certaines propositions, le plus souvent théologiques, concernant notamment l'existence de Dieu ou des dieux est inconnaissable. De façon moins catégorique, être agnostique peut signifier aussi qu'on ne sait pas s'il y a une puissance divine ou non, et qu'on envisage les deux possibilités, sans pour autant considérer que la vérité à ce sujet soit, par principe, entièrement inaccessible.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <i><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">L'agnosticisme peut donc avoir deux fondements différents. Le premier serait que, par principe, la vérité religieuse serait inconnaissable, tout comme l'affirmation d'une puissance divine. La réponse sur l'existence de cette dernière n'est dans ce cas pas recherchée par l'individu. Le deuxième fondement est l'exercice du </span><span style="color: maroon;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>doute</b></span></span><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">. L'agnosticisme consiste alors à s'interroger sur l'existence d'une puissance divine, en une démarche raisonnable et empirique des choses, dans l'attente qu'une vérité scientifique (elle même expérimentale et raisonnable) soit, peut-être, établie. »</span></i></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><u><b>Petite note sur le doute.</b></u></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Le doute est une interrogation. Il peut être le pressentiment, l’impression d’une réalité différente. Il s’oppose à la certitude, notion de ce qui est sûr et qui n’est pas discutable. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> </div>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/17576113586556266313noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-270752613316558963.post-989196471829400502012-04-02T07:28:00.000+02:002012-04-02T07:28:46.978+02:00La République sociale et démocratique est-elle une farce? (2ème partie)<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>La royauté continue de croire qu'elle pourra un jour rétablir un trône.</b></span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les derniers royalistes affirment, non sans raison, que la royauté a géré et construit la France pendant plus de mille ans. Or, ce n'est pas « la France » que les rois de l'époque bâtissaient : ils ne songeaient qu'à agrandir leurs domaines comme s'il s'agissait d'un bien immobilier. Il faudra attendre quelques temps avant que l'idée de Nation germent dans l'esprit des philosophes.</span></div><table cellpadding="4" cellspacing="0"><colgroup><col width="128*"></col> <col width="128*"></col> </colgroup><tbody>
<tr valign="TOP"> <td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: 1px solid #000000; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0.1cm;" width="50%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGlzoG5axE0w_6V0jFJTEcku54hlp__Ve94hyphenhyphenAfIFVkY2nbvXJvOrHCJLbsOXnqnSCk5kZ86AJE4Yjh9gttm2r2AWTVqA_n8oRHe7j1lP_wp39VdHJz_5VDyrD9MgB3aunGbYlKsEYfkE/s1600/france11.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="146" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGlzoG5axE0w_6V0jFJTEcku54hlp__Ve94hyphenhyphenAfIFVkY2nbvXJvOrHCJLbsOXnqnSCk5kZ86AJE4Yjh9gttm2r2AWTVqA_n8oRHe7j1lP_wp39VdHJz_5VDyrD9MgB3aunGbYlKsEYfkE/s200/france11.gif" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY" style="margin-left: 80px;">La "France" au XIème siècle<br />
</div></td> <td style="border: 1px solid #000000; padding: 0.1cm;" width="50%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEIGaarGy1KuRTDWD-6UjSFvJFfaItLrelUcO-7cb7LqbK3hfZWLEbyo8H_LyUNQkspCkaU-E80GfnSkNZOIgagH17WSJhk_PsSWvAjIQUsd1ZR13miELfQIN1Pt6cqZAgJHw9URUMzkI/s1600/france12.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="146" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEIGaarGy1KuRTDWD-6UjSFvJFfaItLrelUcO-7cb7LqbK3hfZWLEbyo8H_LyUNQkspCkaU-E80GfnSkNZOIgagH17WSJhk_PsSWvAjIQUsd1ZR13miELfQIN1Pt6cqZAgJHw9URUMzkI/s200/france12.gif" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY">La "France au XII ème siècle)<br />
</div></td> </tr>
<tr valign="TOP"> <td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: none; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0cm;" width="50%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9ZbvR4R0m8drK0WFpuSEtxMWITEgnu-0-tBY1K9Z_XxOT5kveQkl2ii8vbzmWiO9nqmwan_78vEiZyQsVGmKrLy6DkiEwGmL3-Q8RLAtI9hRLT61Sce7hnu9rf19YZcDowkjcht_WPkc/s1600/france13.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="146" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9ZbvR4R0m8drK0WFpuSEtxMWITEgnu-0-tBY1K9Z_XxOT5kveQkl2ii8vbzmWiO9nqmwan_78vEiZyQsVGmKrLy6DkiEwGmL3-Q8RLAtI9hRLT61Sce7hnu9rf19YZcDowkjcht_WPkc/s200/france13.gif" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Pour la petite histoire, la capitale de l'Angleterre au temps de Richard Coeur de Lion était Bordeaux.</span></div></td> <td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: 1px solid #000000; border-top: none; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0.1cm; padding-top: 0cm;" width="50%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEia7d5ndXPnG6kMtBpYbre3luaoMx8kSULTLJyX29_0dyT3MJw41hOxuGW_uzJg9Z9W0_cSvWrPa207g3ghBu2__iB1esQUUMOQ3wJKDs8uHHT9J_PbKTlOF0Ddl4dKXotISxeYo8oLRQU/s1600/france14.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEia7d5ndXPnG6kMtBpYbre3luaoMx8kSULTLJyX29_0dyT3MJw41hOxuGW_uzJg9Z9W0_cSvWrPa207g3ghBu2__iB1esQUUMOQ3wJKDs8uHHT9J_PbKTlOF0Ddl4dKXotISxeYo8oLRQU/s200/france14.jpg" width="141" /></a></div><div align="JUSTIFY"><br />
</div></td> </tr>
</tbody></table></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">L'article suivant va mettre en lumière le fait que la France n'a pas toujours été française.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Richard Ier d'Angleterre, dit Cœur de Lion (8 septembre 1157, palais de Beaumont, Oxford – 6 avril 1199, château de Châlus Chabrol). De 1189 à 1199, il fut roi d'Angleterre, duc de Normandie, duc d'Aquitaine, comte de Poitiers, comte du Maine et comte d'Anjou.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Fils d’Henri II d'Angleterre et d’Aliénor d'Aquitaine, Richard est élevé dans le duché d'Aquitaine à la cour de sa mère, ce qui lui vaut dans sa jeunesse le surnom de Poitevin. Il devient comte de Poitiers et duc d’Aquitaine à onze ans. Après la mort subite de son frère aîné le roi Henri le Jeune en 1183, il devient héritier de la couronne d’Angleterre, mais aussi de l’Anjou, de la Normandie et du Maine.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Pendant son règne qui dure une dizaine d’années, il ne séjourne que quelques mois dans le royaume d’Angleterre. Il utilise toutes ses ressources pour partir à la troisième croisade, puis pour défendre ses territoires français contre le roi de France, Philippe Auguste, auquel il s’était pourtant auparavant allié contre son propre père. Ces territoires, pour lesquels il a prêté allégeance au roi Philippe, constituent la plus grande partie de son héritage Plantagenêt.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Le 26 mars 1199, Richard assiège le château de Châlus Chabrol, possession du vicomte Adémar V de Limoges, dit Boson. Il est atteint par un carreau d'arbalète tiré par un chevalier de petite noblesse limousine, Pierre Basile. La flèche est retirée mais la gangrène gagne le corps du roi. Richard meurt le 6 avril 1199, onze jours après sa blessure. À sa demande, son corps est enterré près de celui de son père en l’abbaye de Fontevraud (située non loin de Saumur), son cœur repose dans la cathédrale de Rouen, capitale de la Normandie et ses entrailles en l'église (actuellement ruinée) du château de Châlus Chabrol. Philippe de Cognac, fils illégitime supposé de Richard Cœur de Lion, le vengera en assassinant Adémar. » </i>(wikipedia)</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le point de discorde principal et incontournable entre la Royauté et la République, c'est la Révolution Française. Il faut bien avouer que les royalistes l'ont encore un peu en travers de la gorge. Pour eux, c'est la fin de tout alors que pour les autres, c'est là que tout à commencé : la souveraineté de la Nation. </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Et si les républicains fêtent le 14 juillet (celui de la fête de la fédération de 1790 et non, comme tout le monde le croit, la prise de la Bastille) les royalistes se recueillent le 21 janvier en mémoire de la décapitation de Louis XVI (en 1793). Mais à ces cérémonies, il y a de moins en moins de monde (royaliste).</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">A titre d'exemple, que s'est-il passé le 21 janvier 2012 ?</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Les royalistes du Val de Marne vous invitent à une messe de requiem pour le repos de l'âme de Louis XVI le samedi 21 janvier 2012 à 11h15, en l'église Saint-André de Saint Maurice...</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Un banquet présidé par Pierre Bernard, député maire honoraire et président de l’Alliance royale, est ensuite organisé à 12h15 dans la salle paroissiale. </i></span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Participation aux frais du banquet : 15 euros. »</i> (democratieroyale.org)</span></div></li>
</ul><div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">* * * * * * * * * * </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">En guise de résumé, voici la liste des régimes qui se sont succédés en France durant tout le XIXème siècle.:</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">De 1800 à 1804 : Consulat à vie de Napoléon Bonaparte.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">De 1804 à 1814 : Premier empire. Napoléon Ier, Empereur des Français.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">En 1814 : Première restauration. Louis XVIII roi de France et de Navarre.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Du 20 mars au 22 juin 1815 : Les cent jours. Retour de Napoléon de l'île d'Elbe.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">De 1815 à 1824 : Deuxième restauration. Louis XVIII (qui avait été imposé à la France par le traité de Vienne de 1815) est le seul à être mort roi.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">De 1824 à 1830, Charles X succède à son frère qui disait de lui : « Si mon frère ne change pas d'attitude, il perdra sa couronne ». Ce fut chose faite en 1830.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">De 1830 à 1848 : Monarchie de Juillet. Louis-Philippe Ier, roi des français. Son règne s'achèvera en 1848. Il quitta précipitamment le palais des tuileries en 1848 car il avait peur de subir le sort de Louis XVI. « La poire est allée mûrir à Londres » ont chanté les journaux.</span></div><table cellpadding="4" cellspacing="0"><colgroup><col width="128*"></col> <col width="128*"></col> </colgroup><tbody>
<tr valign="TOP"> <td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: 1px solid #000000; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0.1cm;" width="50%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNU6QH3wGds_3dpZKHGF5fu5P1YbIuKij-WFMnt8bL15OY2mkmgAo9quw03jDiZT68CjWNsqNwjkalL2pZ6z1qwVHng8wizDND2R1JjFiWr29aCacqVUbuq3SZxSk9NI5igxQ6mNfvV9Q/s1600/mIXt23Plimuz96noZpP1RqgAo1_500.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="153" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNU6QH3wGds_3dpZKHGF5fu5P1YbIuKij-WFMnt8bL15OY2mkmgAo9quw03jDiZT68CjWNsqNwjkalL2pZ6z1qwVHng8wizDND2R1JjFiWr29aCacqVUbuq3SZxSk9NI5igxQ6mNfvV9Q/s200/mIXt23Plimuz96noZpP1RqgAo1_500.jpg" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Dessin d'Honoré Daumier (1808 – 1879) </span> </div></td> <td style="border: 1px solid #000000; padding: 0.1cm;" width="50%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkXuJztiECxIDHqna8OY5sXouJdxC90f2SbYVbAbl4CzcuJickiJX85l8b9h8OqNL5UZRDcxaGQ3PDjx9caiqDSMq_VKVpNMLVmfMHRJD-GrhzZff8vPHq0kXT1agrs9_Uks-FegZ8W8E/s1600/Daumier_Louis-Philippe.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkXuJztiECxIDHqna8OY5sXouJdxC90f2SbYVbAbl4CzcuJickiJX85l8b9h8OqNL5UZRDcxaGQ3PDjx9caiqDSMq_VKVpNMLVmfMHRJD-GrhzZff8vPHq0kXT1agrs9_Uks-FegZ8W8E/s200/Daumier_Louis-Philippe.jpg" width="179" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Caricatures de Louis-Philippe en forme de poire.</span></div></td> </tr>
</tbody></table></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">De 1848 à 1851 : Deuxième République. Le Prince Louis-Napoléon Bonaparte est le premier Président de la République.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">En 1851, coup d'état de Louis-Napoléon Bonaparte qui est suivi, en 1852, du rétablissement de l'empire.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">De 1852 à 1870 : Second Empire. Napoléon III, Empereur des Français.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">En 1870, guerre contre la Prusse suivi du désastre de Sedan. Chute de l'Empire et constitution d'un gouvernement provisoire.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">En 1871 : l'épisode de la Commune, réprimée dans le sang.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">De 1871 à 1875 : Tergiversations du comte de Chambord. Les Royalistes des deux camps (légitimistes derrière le comte de Chambord, petit-fils de Charles X et Orléanistes partisans du comte de Paris, descendant de Louis-Philippe) trouvent un accord. Mais le futur Henri V ne sera jamais roi.</span></div><table cellpadding="4" cellspacing="0"><colgroup><col width="64*"></col> <col width="64*"></col> <col width="64*"></col> <col width="64*"></col> </colgroup><tbody>
<tr valign="TOP"> <td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: 1px solid #000000; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0.1cm;" width="25%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihOemIfo7YEEuI3BFtFNxIIo_AqjNYA1LJFRbA2Fz4XHIApYpD4BQU1jempjNnr9vWQ98yyG_q_EQXXHbLxKoCUIk8vEVLGzDn-yR_6QmgmO47EvgDgdciDCSmWKNrzkn9gefTi86mHRs/s1600/P01_00804553.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="196" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihOemIfo7YEEuI3BFtFNxIIo_AqjNYA1LJFRbA2Fz4XHIApYpD4BQU1jempjNnr9vWQ98yyG_q_EQXXHbLxKoCUIk8vEVLGzDn-yR_6QmgmO47EvgDgdciDCSmWKNrzkn9gefTi86mHRs/s200/P01_00804553.jpg" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">En 1830, Charles X avait abdiqué en fa-veur de son petit fils Henri, numéroté 5.</span></div></td> <td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: 1px solid #000000; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0.1cm;" width="25%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBK-Ldvd-s1u5LUy6YvxQtYf0jJZuqxarnXV4aC7TVT_d963qFG0THes4mFG4YErKm1UR9G95a20kGHUN3HNaj80iXvFOzyaCr3UIgZRK5YExMHuYGCFrxHhterMAPVnG5ECxmqEDU0JA/s1600/photo_henri_v.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBK-Ldvd-s1u5LUy6YvxQtYf0jJZuqxarnXV4aC7TVT_d963qFG0THes4mFG4YErKm1UR9G95a20kGHUN3HNaj80iXvFOzyaCr3UIgZRK5YExMHuYGCFrxHhterMAPVnG5ECxmqEDU0JA/s200/photo_henri_v.jpg" width="148" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le voici en photo.</span></div></td> <td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: 1px solid #000000; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0.1cm;" width="25%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzn5KWxwdm-FXMKRpsjr2zIWKFH8gQMse1rxOIsG83DMGXFNbS4AjFVD_5tnNcqTnIHtoZvM-AY3Hrq6QK1m0AvcocebJoHaoVUzMz8KoMlD8Z_BnsUaGTUX8qVbIp6brFXazz-0US_7I/s1600/P01_01102817.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzn5KWxwdm-FXMKRpsjr2zIWKFH8gQMse1rxOIsG83DMGXFNbS4AjFVD_5tnNcqTnIHtoZvM-AY3Hrq6QK1m0AvcocebJoHaoVUzMz8KoMlD8Z_BnsUaGTUX8qVbIp6brFXazz-0US_7I/s200/P01_01102817.jpg" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Un exemple de pièce de monnaie réalisée en vue du retour du roi sur le trône.</span></div></td> <td style="border: 1px solid #000000; padding: 0.1cm;" width="25%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgE4wGCIYADkN-N5GQBqUBRcf1akcb80pFyxGwPhmelHqr13F6qHrAfyWAYRh21785PP41Mpe1lLRFWVlJaJPbVOENoPP72Hp9EgT6xjSezQfIEqI9MjqxNQV1ijbJsml0NIJchDWX3-kU/s1600/5fHenri5.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="198" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgE4wGCIYADkN-N5GQBqUBRcf1akcb80pFyxGwPhmelHqr13F6qHrAfyWAYRh21785PP41Mpe1lLRFWVlJaJPbVOENoPP72Hp9EgT6xjSezQfIEqI9MjqxNQV1ijbJsml0NIJchDWX3-kU/s200/5fHenri5.jpg" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Ces pièces n'ont bien sûr jamais eu cour. On l'aurait su.</span></div></td> </tr>
</tbody></table></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">En 1875, proclamation de la Troisième République. Elle s'achèvera en 1939. </span> </div></li>
</ul><div align="CENTER" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">* * * * * * * * * * </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>La royauté vomit sur la République, et sur les bonapartistes, par habitude et par rancœur plus que par raison.</b></span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les royalistes se focalisent sur le retour du roi et en font une finalité alors qu'ils devraient se concentrer sur le rôle et la fonction du chef de l'état et démontrer qu'un roi est une conséquence évidente (ou du moins logique, possible et justifiée)</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Même si je le pense, j'ai envisagé une royauté républicaine qui place à l’Élysée un roi qu'on appellerait Président de la République, qui changerait tous les cinq ans et qui se passe fort bien du recours à un prince en quête de couronne. La couronne, celle de Louis XV, est exposée au Louvre et elle peut y rester. Les républicains l'ont désossée, ils ont vendu toutes les pierreries et les ont remplacées par de la verroterie. Les joyaux de la couronne de France sont comme les feux de la Cinquième République, ils éblouissent tout le monde mais c'est du toc, du bling-bling.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Et puis quel prince ? Le prince Jean, que son grand père a titré duc de Vendôme ou Louis XX, Monseigneur, duc d'Anjou et de Cadix. (Un point les rassemble en dehors de liens de parenté dont ils se servent par procès interposés : ils singent encore les manières de l'ancien régime)</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">L'autre Prétendant au trône :</span></div><table cellpadding="4" cellspacing="0"><colgroup><col width="64*"></col> <col width="64*"></col> <col width="64*"></col> <col width="64*"></col> </colgroup><tbody>
<tr valign="TOP"> <td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: 1px solid #000000; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0.1cm;" width="25%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhacnj2BtuV2x8-LELUwWF7vnFDuuK0pTqgkTHLEEWz111ssn1Fta-nNqSH-bUrJDyIJVXZ1lMb1SJ4gggPZyPYfGECr53YZh033OPqPN-LIymMDNhDxQNibd6WKqS4Q4Wvoq_0KDn1knI/s1600/9782847242997.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhacnj2BtuV2x8-LELUwWF7vnFDuuK0pTqgkTHLEEWz111ssn1Fta-nNqSH-bUrJDyIJVXZ1lMb1SJ4gggPZyPYfGECr53YZh033OPqPN-LIymMDNhDxQNibd6WKqS4Q4Wvoq_0KDn1knI/s200/9782847242997.jpg" width="128" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Un Monseigneur ici,</span></div></td> <td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: 1px solid #000000; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0.1cm;" width="25%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCr42mncnUsVYFttFhdkySjm09wYBwSaXpM5f8vxX6KXhVQxl9RjqXioPYbx32qQ7lJBkWcocgJAW140YmWW3IDbcZEhF2QuYdYx1dActhSDVteeLmo9yiZytrn6hmPsO2NjfrALIu3As/s1600/9782847243413.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCr42mncnUsVYFttFhdkySjm09wYBwSaXpM5f8vxX6KXhVQxl9RjqXioPYbx32qQ7lJBkWcocgJAW140YmWW3IDbcZEhF2QuYdYx1dActhSDVteeLmo9yiZytrn6hmPsO2NjfrALIu3As/s200/9782847243413.jpg" width="126" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Monseigneur par là.</span></div></td> <td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: 1px solid #000000; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0.1cm;" width="25%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2cI2v14b6qMSKu4s2zpdaM9GeLPtuEhbfdBHkC_-hCl9bq_0RmKa4dSGUinb8ywNyZbZP66LZR98Z2mhT1BaZtGllDVPQzMbxNmE8DftglaFXbVd7DtIamZBpesC9kUS1z1Do2uCEfUc/s1600/LOUIS-XX-roi-de-france-pourquoi-pas.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2cI2v14b6qMSKu4s2zpdaM9GeLPtuEhbfdBHkC_-hCl9bq_0RmKa4dSGUinb8ywNyZbZP66LZR98Z2mhT1BaZtGllDVPQzMbxNmE8DftglaFXbVd7DtIamZBpesC9kUS1z1Do2uCEfUc/s200/LOUIS-XX-roi-de-france-pourquoi-pas.jpg" width="133" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Un roi ? Et pourquoi</span></div></td> <td style="border: 1px solid #000000; padding: 0.1cm;" width="25%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaekiFEWQV7WRMc1JDJrB-ZNxfQuJ39Jvs6x6z0Cf7mxBx9tBYX5eezkRJff_iBho7xRWWH4cM3rQv3j68KMhvaEhsN3i6gXE6RBbRw_jqPb2xUYXSpdD-ZxLf3pnk7xHPlgPan2B3ygU/s1600/Royalisme---Louis-XX---Louis-de-Bourbon---Roi-de-France-Je-.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaekiFEWQV7WRMc1JDJrB-ZNxfQuJ39Jvs6x6z0Cf7mxBx9tBYX5eezkRJff_iBho7xRWWH4cM3rQv3j68KMhvaEhsN3i6gXE6RBbRw_jqPb2xUYXSpdD-ZxLf3pnk7xHPlgPan2B3ygU/s200/Royalisme---Louis-XX---Louis-de-Bourbon---Roi-de-France-Je-.jpg" width="144" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: x-small;">Pas la reine des Gitans ?</span></span></div></td> </tr>
</tbody></table><div align="CENTER" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">* * * * * * * * * * </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Les partisans de l'Empire n'osent plus trop la ramener depuis le désastre de Sedan.</b></span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les royalistes considèrent les Bonaparte comme des usurpateurs. D'autres mots plus crus et plus explicites ont été utilisés à travers le dix-neuvième siècle pour exprimer cette aversion chroniques. Si deux familles peuvent fournir chacune un prétendant, il y en aura forcément un de trop : donc les Bonaparte sont de trop. N'oublions pas que les royalistes qui s'obstinent à penser que le retour d'un roi est possible sont divisés en deux groupes (orléanistes et légitimistes), ce qui ne va pas simplifier les choses.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Deux empereurs et 4 Napoléon avec une particularité pour les nombres pairs : ils n'ont régné que quelques heures. Pour les nombres impairs, leur règne s'est achevé par une cuisante défaite (waterloo, Sedan).</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Napoléon Ier, « la République couronnée » pour les uns. L'usurpateur, l'ogre, le despote, la légende, pour les autres. L'homme qui a mis l'Europe à feu et à sang, qui est allé jusqu'à Moscou (avec la très célèbre retraite de la Bérézina, un de ces retentissants fiascos dont notre pays soit friand), le stratège, le génie militaire, le petit caporal. L'inventeur du Code Civil, dit « Code Napoléon », monument du droit français, le despote, le colérique... et l'auteur de ces quelques sentences :</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« La bonne politique est de faire croire aux peuples qu'ils sont libres ! »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Les hommes sont comme les chiffres : ils n'acquièrent de valeur que par leur position. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« En politique, une absurdité n'est pas un obstacle. »</i></span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Napoléon II, l'aiglon mort en exil.</span></div><table cellpadding="4" cellspacing="0"><colgroup><col width="64*"></col> <col width="128*"></col> <col width="64*"></col> </colgroup><tbody>
<tr valign="TOP"> <td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: 1px solid #000000; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0.1cm;" width="25%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizBY7DKbBSlDb_1W9s_QcsSFWs3fPSjGk5hNJ06RvhsjbRWe5g6-oKcC5i52fD-_R4LD_PwJG-NZgzGjg9y7w7FlywIqJc_plpx2nUhyxx4mCFqfe5PNDCkLG1Fnd4JjGol-i4Kt0SaQ8/s1600/DukeofReichstadtbyJoubert.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizBY7DKbBSlDb_1W9s_QcsSFWs3fPSjGk5hNJ06RvhsjbRWe5g6-oKcC5i52fD-_R4LD_PwJG-NZgzGjg9y7w7FlywIqJc_plpx2nUhyxx4mCFqfe5PNDCkLG1Fnd4JjGol-i4Kt0SaQ8/s200/DukeofReichstadtbyJoubert.jpg" width="185" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">L'aiglon</span></div></td> <td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: 1px solid #000000; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0.1cm;" width="50%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjn_4Pfaqwa7gNObhNw3oFLjKzfTHJN-HbXZjRe7pEbXSQ60Keex0FtUTAjG4YRomxkg-sOqwvGOpnkG_8xZgs6LcBsLGs0hyphenhyphenD4x82mg8ro6Q35BH5KRlv7J0tuagTZRaXRYdJbl7ivxuQ/s1600/franc-napoleon-1816-essai-z901149.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="106" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjn_4Pfaqwa7gNObhNw3oFLjKzfTHJN-HbXZjRe7pEbXSQ60Keex0FtUTAjG4YRomxkg-sOqwvGOpnkG_8xZgs6LcBsLGs0hyphenhyphenD4x82mg8ro6Q35BH5KRlv7J0tuagTZRaXRYdJbl7ivxuQ/s200/franc-napoleon-1816-essai-z901149.jpg" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Essais de monnaie qui n'ont pas eu cour.</span></div></td> <td style="border: 1px solid #000000; padding: 0.1cm;" width="25%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7GC-6dGmPbbcJmnQyWPE1ScdfIA-NVyX_6qKKGGSMiOpC7Q2sz4NEgnyjYI-bwGf0zCd-FRltzXVja-HwKKIbiyei1rWYPQEesiVNae_dlAqmByrWJxCfLR_FbWrDg14rHF1DrbrCLq4/s1600/80_Napoleon_II.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7GC-6dGmPbbcJmnQyWPE1ScdfIA-NVyX_6qKKGGSMiOpC7Q2sz4NEgnyjYI-bwGf0zCd-FRltzXVja-HwKKIbiyei1rWYPQEesiVNae_dlAqmByrWJxCfLR_FbWrDg14rHF1DrbrCLq4/s200/80_Napoleon_II.jpg" width="133" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Napoléon II.</span></div></td> </tr>
</tbody></table></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Napoléon III, qui avait prononcé cette phrase alors qu'il était encore Président : <i>« Certains disent l'Empire c'est la guerre, moi je dis l'Empire c'est la paix ! »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Il fallait quand même se douter, lors des premières élections présidentielles, en 1848, et au suffrage universel (à l'exception des femmes) qu'élire un prince de la famille impériale et prétendant au trône, allait avoir des conséquences sur la durée et la nature du mandat.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Napoléon IV mort dans l'armée britannique dans la guerre contre les zoulous.</span></div><table cellpadding="4" cellspacing="0"><colgroup><col width="64*"></col> <col width="64*"></col> <col width="64*"></col> <col width="64*"></col> </colgroup><tbody>
<tr valign="TOP"> <td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: 1px solid #000000; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0.1cm;" width="25%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipfO8z4uldPzD2I7ygpdy09uSNfs6tXjcD0YW27USXcbg7Yy6UStDThuTEc_3ESTRmIAoDS1SUXGWKSSEYpkLH5xPa-dsRD4HSOoDgUfHC71qdmFHfZoGZlI06FiD_PM4VJSNT9qGqem8/s1600/Napol%C3%A9on_Eug%C3%A8ne,_Prince_Imperial_by_W_and_D_DOWNEY.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipfO8z4uldPzD2I7ygpdy09uSNfs6tXjcD0YW27USXcbg7Yy6UStDThuTEc_3ESTRmIAoDS1SUXGWKSSEYpkLH5xPa-dsRD4HSOoDgUfHC71qdmFHfZoGZlI06FiD_PM4VJSNT9qGqem8/s200/Napol%C3%A9on_Eug%C3%A8ne,_Prince_Imperial_by_W_and_D_DOWNEY.jpg" width="135" /></a></div><div align="JUSTIFY"><br />
</div></td> <td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: 1px solid #000000; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0.1cm;" width="25%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinO6pEEyUweRt8zM9bD-FY3-TU4gl2gSfkgfQhMvPuL5LQOTpYN5Rq8r6ioQ3t0WRqTagN3XkGSKElZOXEG3zM8VMKZCHBI4G-x8YEX0sTeE9-slin7daiR8BWjUaE3jYfobUTPgqriWY/s1600/072_PI1878_m.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinO6pEEyUweRt8zM9bD-FY3-TU4gl2gSfkgfQhMvPuL5LQOTpYN5Rq8r6ioQ3t0WRqTagN3XkGSKElZOXEG3zM8VMKZCHBI4G-x8YEX0sTeE9-slin7daiR8BWjUaE3jYfobUTPgqriWY/s200/072_PI1878_m.jpg" width="122" /></a></div><div align="JUSTIFY"><br />
</div></td> <td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: 1px solid #000000; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0.1cm;" width="25%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpGzCp1RHIQSysEigrpqRoQl3R0-Lcy99awO7AouExOy3WiAqLj2kUnPUmL4QFlqoTkLakIOGcgaISpamfQ8dHEyLO7G-rgXlABETf7w2H1iM5uZwnfTEm8z3aZbreKljB4SYnelxQ2JM/s1600/5frNapIVav.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpGzCp1RHIQSysEigrpqRoQl3R0-Lcy99awO7AouExOy3WiAqLj2kUnPUmL4QFlqoTkLakIOGcgaISpamfQ8dHEyLO7G-rgXlABETf7w2H1iM5uZwnfTEm8z3aZbreKljB4SYnelxQ2JM/s200/5frNapIVav.jpg" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY"><br />
</div></td> <td style="border: 1px solid #000000; padding: 0.1cm;" width="25%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiiG9qKHxfuQCp8URQJzr6xtP56Rvb6CliWY4FmtEuxY9THJCKy_rrKXDs4suGvnuQqPeQNCxx7oPCD2UZUy1F8XB7Qv3X4yQArrS8JHxEg6aHX4emdKnPmCqPmJ1tiFI_UI2f3zAjGYw/s1600/images.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiiG9qKHxfuQCp8URQJzr6xtP56Rvb6CliWY4FmtEuxY9THJCKy_rrKXDs4suGvnuQqPeQNCxx7oPCD2UZUy1F8XB7Qv3X4yQArrS8JHxEg6aHX4emdKnPmCqPmJ1tiFI_UI2f3zAjGYw/s200/images.jpg" width="145" /></a></div><div align="JUSTIFY"><br />
</div></td> </tr>
</tbody></table></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Même s'il n'y a pas de prétention au trône affirmée de ce côté-là, des querelles dynastiques de second ordre ont secoué la famille ces dernières années. Or, s'il n'y a pas de parti ni de mouvement bonapartiste, la droite gouvernementale actuelle s'identifie au modèle. </span> </div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Bonapartisme, définition : </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Le bonapartisme est une famille de pensée politique française, qui s'inspire de l'action de l'empereur Napoléon Ier. Le terme a deux acceptions :</i></span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>au sens strict, le bonapartisme vise à établir un régime monarchique impérial en France à la tête duquel serait placé un membre de la famille de Napoléon Bonaparte ;</i></span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>au sens large, le bonapartisme vise à établir un État national à exécutif fort et centralisé mais d'essence républicaine et assis sur la consultation régulière du peuple par le biais de plébiscites.</i></span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Le bonapartisme n'implique donc pas forcement l'adhésion à un système d'organisation politique héréditaire mais peut au contraire s'accommoder d'une forme républicaine de gouvernement1. Il repose sur la fusion des élites et l'adhésion populaire. Ces deux facettes peuvent être distinctes ou confondues, selon les personnes et périodes. » </i><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">(Sources : wikipedia)</span></span></span></div><div align="CENTER" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">* * * * * * * * * * </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>En guise d'intermède, petite question piège : Qu'est-ce que la Nation ?</b></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Dans les dictionnaires :</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Pour le Nouveau dictionnaire universel des synonymes de la langue française de François Guizot (1822) : « un peuple est une multitude d'hommes, vivant dans le même pays et sous les mêmes lois. Une nation est une multitude d'hommes, ayant la même origine, vivant dans le même État et sous les mêmes lois. ». Deux notions différencient ainsi pour l'auteur la nation du peuple : l'État et l'origine.</i></span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Pour le Petit Robert, une nation est « un groupe humain constituant une communauté politique, établie sur un territoire défini (…) et personnifiée par une autorité souveraine ».</i></span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Pour le Dictionnaire de la langue française, la nation est un « Ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité ( historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique ».</i></span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Droit :</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Le terme « nation » n'est pas défini juridiquement. La théorie classique du droit international ne reconnaît comme sujet que l'État souverain. Si le terme est parfois utilisé, en Europe, en préambule d'actes de fonction constitutionnelle, telle la Constitution française du 4 octobre 1958, il ne joue aucun rôle juridique.</i></span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>S'agissant de la France, la dénomination de la personne morale de droit public est « l’État français » — expression à ne pas confondre avec l'utilisation juridiquement confusionnelle qui en a été faite à la période dite du « Régime de Vichy » — : lorsqu'il s'agit par exemple de condamner « la France » à verser des indemnités, que ce soit en droit international ou en droit interne par exemple à un particulier, c'est l'expression « l'État français » que l'on trouve dans les décisions juridictionnelles.</i></span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Le peuple, dans l'organisation des pouvoirs c'est (en France) la notion qui désigne au nom de quoi la justice est rendue (« Au nom du peuple français ») ; le pouvoir juridictionnel ne s'exerce pas au nom de l'État personne morale, mais directement au nom de la collectivité de fait des individus qui en sont ressortissants.</i></span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>La nation est au sens constitutionnel, en France, la notion juridique désignant au nom de quoi est exercé le pouvoir législatif — d'où la dénomination actuelle de l'Assemblée nationale, anciennement Chambre des députés. Car selon la perspective politique à la française, en tant que mise en œuvre à titre juridique notamment par la Constitution actuelle de la République française, la nation est un ensemble de citoyens détenant la puissance politique. </i>(sources : wikipédia)</span></div></li>
</ul><div align="CENTER" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">* * * * * * * * * * </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>La France est-elle réellement une République ?</b></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Il y a de quoi en douter :</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les institutions de la Cinquième République évoluent lentement (mais sûrement) vers un régime présidentiel à l'américaine. Le Président fait tout, et tout seul. Tout le reste doit suivre (électeurs compris).</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Plus aucune cohabitation possible et plus de situation réellement royale (dans le sens où le chef de l'état reste dans ses marques)</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le Président de la République est un touche-à-tout, qui confond son rôle de Président et celui du Premier Ministre.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Un comité, sous la direction d'Edouard Balladur, s'est attelé » à une loi dite « de modernisation des institutions ». Une révision constitutionnelles de 2008 en forme de charte de 1814 a été octroyée à la plèbe et on attend toujours que certains articles de première importance soutint accompagnés de leur décret d'application.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le gouvernement ne gouverne ps le pays : il obéit au doigt et à l’œil.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le Parlement a été finalement transformé en chambre d'enregistrement comme sous l'ancien régime.</span></div></li>
</ul><table cellpadding="4" cellspacing="0"><colgroup><col width="64*"></col> <col width="64*"></col> <col width="64*"></col> <col width="64*"></col> </colgroup><tbody>
<tr valign="TOP"> <td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: 1px solid #000000; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0.1cm;" width="25%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg90-uz9ydtD43NBrrxIod_MjbsoDuF5J9xBdsfnWLy0sCl6TM3pxa9KiZftCuVXWy5jNTsNRpwru3XhRsfTYG40htXEbYdDQbwL9fp4uUcyjXOiG2VQaAqaGYDWoeAVVsd0iGhgr-lKsA/s1600/b-238-giscard.1214774421.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg90-uz9ydtD43NBrrxIod_MjbsoDuF5J9xBdsfnWLy0sCl6TM3pxa9KiZftCuVXWy5jNTsNRpwru3XhRsfTYG40htXEbYdDQbwL9fp4uUcyjXOiG2VQaAqaGYDWoeAVVsd0iGhgr-lKsA/s200/b-238-giscard.1214774421.jpg" width="150" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Déjà, en son temps, VGE avait défrayé la chronique...</span></div></td> <td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: 1px solid #000000; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0.1cm;" width="25%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbLy7eeOHKFjJYNYy1JiaFGc5Nfn6RcuZyJdzPavCqATu1WkJbEWcCg7RR3z0r4C5msIs3lo4qgcFH1gd6iFVO7i2Qw5MjR9zEPK-481DBo8TLaZzmEC3pfIrXcbeR0n_6LASipN5fSy4/s1600/Giscard_Roi_vignette.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbLy7eeOHKFjJYNYy1JiaFGc5Nfn6RcuZyJdzPavCqATu1WkJbEWcCg7RR3z0r4C5msIs3lo4qgcFH1gd6iFVO7i2Qw5MjR9zEPK-481DBo8TLaZzmEC3pfIrXcbeR0n_6LASipN5fSy4/s1600/Giscard_Roi_vignette.jpg" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">En s'identifiant trop ouvertement au roi Louis XV. </span> </div></td> <td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: 1px solid #000000; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0.1cm;" width="25%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5bckaVD2G9NggXdQyWKTSBFebW2edBeqnK6Z96DGfmBFXozCpcNyT5pqyPDPwgw_D4bI8QQCWrmhyZEG0iOMIXJOtdXc2yepDRIHQ3yDt-TWsb02zdduim1QqifAVDxE4yuV4hAlF9CI/s1600/9782841863136.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5bckaVD2G9NggXdQyWKTSBFebW2edBeqnK6Z96DGfmBFXozCpcNyT5pqyPDPwgw_D4bI8QQCWrmhyZEG0iOMIXJOtdXc2yepDRIHQ3yDt-TWsb02zdduim1QqifAVDxE4yuV4hAlF9CI/s200/9782841863136.jpg" width="127" /></a></div><div align="CENTER"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La référence...</span></div></td> <td style="border: 1px solid #000000; padding: 0.1cm;" width="25%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTmfrZEVUnh7Ka1hUPPGeE8EeYEaApyoAKT7TP99QPXkIh_8ZR9Qm0Q5pRkV9Ph-8P0xp1P3GGqJr2ZbVEvbenpA8xY3jTzZTv825Br-wPeaGmza6N5p4qrKVWER7t5w6eIzAq-dCUdYY/s1600/h-20-2004175-1269512371.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTmfrZEVUnh7Ka1hUPPGeE8EeYEaApyoAKT7TP99QPXkIh_8ZR9Qm0Q5pRkV9Ph-8P0xp1P3GGqJr2ZbVEvbenpA8xY3jTzZTv825Br-wPeaGmza6N5p4qrKVWER7t5w6eIzAq-dCUdYY/s200/h-20-2004175-1269512371.jpg" width="178" /></a></div><div align="CENTER"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Voici un autre de ses exemples d'identification : cette fois, Napoléon.</span></div></td> </tr>
<tr valign="TOP"> <td colspan="2" style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: none; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0cm;" width="50%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsHIMV_wV1EHoPY1qexcSWnTB3B_OurOfaSsTVoPV3JZaZzzur8RKgUAQ0Oafdj97vTIDsPQW_N8xhsNwJEDyyuahyv-cm9SziA02uHulf4Vk_pF4FpY4IZOaWB4CB5fo9ehR7bZ5cZJc/s1600/04.11.25-sarkozy.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="145" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsHIMV_wV1EHoPY1qexcSWnTB3B_OurOfaSsTVoPV3JZaZzzur8RKgUAQ0Oafdj97vTIDsPQW_N8xhsNwJEDyyuahyv-cm9SziA02uHulf4Vk_pF4FpY4IZOaWB4CB5fo9ehR7bZ5cZJc/s200/04.11.25-sarkozy.jpg" width="200" /></a></div><div align="CENTER"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Avec les conséquences que l'on sait !</span></div></td> <td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: none; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0cm;" width="25%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgumUxuikTAlMsMsVDhFjytz9iRt7yEUEage4n78SoSXNH8OTL6SDo-BQ7fqhSMAkLxzmN7QnZ-u0cct4mzXGlPRGRxQRfpN-vEUR_mZTKb3ccpyzmXTMg2jMTnVAGzYBKNi2wPBC_fcY4/s1600/14856980_p.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgumUxuikTAlMsMsVDhFjytz9iRt7yEUEage4n78SoSXNH8OTL6SDo-BQ7fqhSMAkLxzmN7QnZ-u0cct4mzXGlPRGRxQRfpN-vEUR_mZTKb3ccpyzmXTMg2jMTnVAGzYBKNi2wPBC_fcY4/s200/14856980_p.jpg" width="148" /></a></div><div align="CENTER"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Victor Hugo avait écrit sur lui, déjà...</span></div></td> <td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: 1px solid #000000; border-top: none; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0.1cm; padding-top: 0cm;" width="25%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgU5Ib9K34eUe5KuRnIHDKTSAGQ14Y2lMQV5zC5eBoSXNuXhCdBtP9pt7dWyQ8TyHIJsjyqSYSeJifLCJts-E8uOmbgqb1kDobJjVxNYiHv4oVY5Tuiqa-FbppBZDuM19Z_7UjRjO0dAxk/s1600/sarko-1er.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgU5Ib9K34eUe5KuRnIHDKTSAGQ14Y2lMQV5zC5eBoSXNuXhCdBtP9pt7dWyQ8TyHIJsjyqSYSeJifLCJts-E8uOmbgqb1kDobJjVxNYiHv4oVY5Tuiqa-FbppBZDuM19Z_7UjRjO0dAxk/s200/sarko-1er.jpg" width="153" /></a></div><div align="CENTER"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Napoléon le petit. Toujours très actuel.</span></div></td> </tr>
</tbody></table><div align="CENTER" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">* * * * * * * * * * </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>La France est-elle réellement une démocratie ?</b></span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Oui, car il y a des élections de temps à autre.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Non car le peuple n'est pas écouté en dehors des échéances électorales.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Oui, car il peut toujours manifester même si c'est peine perdue.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Non, car le vote blanc compte pour rien. (François Bayrou propose qu'il soit compté comme suffrage exprimé mais ne propose rien de plus précis).</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les taux d'abstention battent des records régulièrement car les électeurs se sentent de moins en moins concernés par les discours de leurs élus.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La subtilité qui se cache derrière la notion de mandat.</span></div></li>
</ul><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Quelques précisions sur la notion de mandat.</b></span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Définition officielle : (source : toupie.org)</span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« En droit, le mandat (ou procuration) est un pouvoir conféré par une personne (le mandant) à une autre (le mandataire) afin qu'elle puisse agir en son nom pour un ou plusieurs actes juridiques comme l'achat, la vente.... Un mandat de gestion est la transmission d'un pouvoir décisionnel à un autre acteur économique. Ex : un mandat d'agence immobilière. »</i></span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Mandat impératif :</span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Le « mandatement impératif » est un principe politique, lié à un mode de fonctionnement au niveau organisationnel (une autre méthode élective), qui part de besoins définis par un organisme/groupe exerçant ce principe, pour ensuite déléguer, si nécessaire à un ou des individu(s) (extérieur ou interne au groupe) une action définie dans la durée et dans la tâche. Il y a un contrôle ou non, selon le mandat, ou un rapport demandé au mandaté, afin que les mandataires soient en lien direct avec le mandat posé, et suivre ainsi la réalité et l'efficacité du mandat.</i></span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Fondements théoriques :</span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Jean-Jacques Rousseau se montre critique de la démocratie représentative et préconise une démocratie directe utilisant le mandat impératif.</i></span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« La souveraineté ne peut être représentée par la même raison qu’elle ne peut être aliénée ; elle consiste essentiellement dans la volonté générale, et la volonté ne se représente point. [...] Les députés du peuple ne sont donc ni ne peuvent être ses représentants, ils ne sont que ses commissaires ; ils ne peuvent rien conclure définitivement. »</i></span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Pour Rousseau, la « souveraineté populaire » se traduit par une concentration des pouvoirs dans les mains du peuple, la prise de décision par la démocratie directe et l'élection de « simples officiers exerçant en son nom le pouvoir »</i></span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La souveraineté populaire :</span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Le mandat impératif est lié à la notion de souveraineté populaire définie par Rousseau. La souveraineté populaire s'oppose à la souveraineté nationale. Dans un régime politique qui a choisi la souveraineté nationale, les élus représentent l'ensemble de la nation. À l'inverse dans le cas d'une souveraineté populaire, les élus détiennent un mandat impératif et ils ne représentent que les électeurs qui les ont élus. La plupart des régimes démocratiques actuels ont choisi la souveraineté nationale, et rejettent donc le mandat impératif.</i></span></div><div align="CENTER" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">* * * * * * * * * * </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Y a-t-il vraiment un « gouvernement du Peuple, par le Peuple et pour le Peuple » ?</b></span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Il paraît qu'il va y avoir des référendums, quand et pour quelles raisons ?</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Il va y avoir des jurys populaires quand la république voudra jouer les Ponce Pilate.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les consultations populaires qui tombent à l'eau. La poste par exemple.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les traités européens sont modifiés sans que l'avis de quiconque soit demandé.</span></div></li>
</ul><div align="CENTER" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">* * * * * * * * * * </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>L'élection présidentielles est une belle vitrine, mais on ne touche pas les objets.</b></span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Tout français âgé de 18 ans et libéré des obligations militaire, en possession de tous ses droits civiques peut se présenter.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Il n'y a pas de dossier d'inscription : il faut juste faire une déclaration publique et transmettre au Conseil Constitutionnel une déclaration de patrimoine.</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Mais, parce qu'il y a un mais...</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Il faut réunir 500 parrainages d'élus répartis sur tout le territoire.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Il y a un peu moins de 47500 élus qui sont susceptibles de présenter un candidat.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">En 2012, seulement 15047 élus ont apporté leur signature, soit untaux d'abstention de 67 pourcents chez les élus (c'est du joli ! Bel exemple de civisme)</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le pressions diverses et variées exercée sur les élus pour évincer les petits candidats.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">15047 personnes, sur une population qui est de 65 millions d'habitants, décident qui sera candidat ou non.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Coluche en son temps avait épouvanté la classe politique quand il avait fait exploser les sondages.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Aujourd'hui, l'action similaire de Christophe Alévèque est passée inaperçue.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Que dire des autres petits candidats relégués au rangs de micro-candidats.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La presse entend faire la pluie et le beau temps dans le domaine de la politique et elle ne parle que de qui elle veut (et ignorera tout ce qu'elle ne veut pas).</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">En fin de compte, dans les batailles électorales, on voit toujours les mêmes têtes.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Nous entrerons dans la carrière quand nos aînés n'y seront plus »</i> Elle a drôlement bien vu, la chanson.</span></div><div align="CENTER" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">* * * * * * * * * * </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Conclusions : La France est une monarchie autoritaire et quinquennale. </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La république, la démocratie et tout le tralala n'est rien d'autre que de la poudre aux yeux, une vaste farce, une supercherie démagogique.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Il n'y a donc rien à faire ? Si, s'insurger et imposer de nouvelles règles . Ce ne sera pas compliqué, elles existent depuis 1789. Pour l'instant, elles dorment dans de vieux grimoires mais on peut les trouver sur google books du moins tant que le citoyen moyen a accès à Internet.</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">L'esprit des lois de Montesquieu date de 1748, c'est dire si les idées n'étaient franchement pas nouvelles, même à l'époque.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Du Citoyen de Thomas Hobbes de 1642. Les anglais ont longtemps eu une longueur d'avance mais ils se sont également arrêtés les premiers : ils ont encore une reine qui roule en carrosse et porte la couronne en de très nombreuses occasions.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les 6 livres de la République de Jean Bodin de 1583 (soit plus de deux siècles avant la révolution) Qu'on ne me dise pas qu'on ne sait pas à quoi devrait ressembler une éventuelle VIième république, je n'en croirait pas un mot.</span></div></li>
</ul>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/17576113586556266313noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-270752613316558963.post-9423955516233334942012-03-28T03:32:00.000+02:002012-03-28T03:32:33.147+02:00La République sociale et démocratique est-elle une farce? (1ère partie)<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 5cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« </i><span style="font-style: normal;">Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte</span><i> est un ouvrage de Karl Marx écrit en 1852 qui traite du coup d'État du 2 décembre 1851, par lequel le futur Napoléon III a pris le pouvoir en France et instauré le Second Empire. Il s'intitule </i><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Le 18 Brumaire</span></span><i> en référence au coup d'État du général Bonaparte (Napoléon Ier) qui, lui, renversa le Directoire le 9 novembre 1799, soit le 18 brumaire an VIII selon le calendrier révolutionnaire : ce coup d'État avait instauré le Consulat puis le (premier) Empire. Marx parle du coup d'État de 1851 comme de la « deuxième édition du 18 Brumaire ». Reprenant Hegel, il affirme au début de son livre : « tous les grands événements et personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois […] la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce ». Cette remarque place clairement son livre dans une perspective critique, à une époque où paraissent aussi Napoléon le Petit, de Victor Hugo, et Le Coup d'État, de Proudhon.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 5cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Cet ouvrage s’inscrit aussi dans la prolongation de Les Luttes de classes en France (1850). Il reprend une grande partie des théories de cet ouvrage notamment l'idée que la République est l'outil ultime de domination de la bourgeoisie. « A la monarchie bourgeoise de Louis-Philippe peut seule succéder la république bourgeoise. Autrement dit : si, au nom du roi, a régné une partie de la bourgeoisie, c’est désormais au nom du peuple que régnera l’ensemble de la bourgeoisie. » Il mène l’analyse de la période allant de 1848 à 1851 sous l'angle de l’antagonisme de classe. » (wikipedia)</i></span></div><div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">* * * * * * * * * *</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Ces périodes de campagne électorale sont propices à réfléchir sur ce genre de question : la République, telle que nos politiques nous la concoctent, ne serait-elle rien d'autre qu'une farce, un attrape-nigaud ou un leurre ? Et lorsque nous les voyons défiler sur le petit écran pour défendre, tous partis et toutes tendances confondus, la République et ses valeurs, est-on sûr qu'ils ne parlent pas d'autre chose ? </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Je me pose une simple question, d'ordre logique, toute aristotélicienne, une question de base qui peut s'énoncer comme suit :</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Ils défendent la République (le concept, rien d'autre) avec un enthousiasme suspect comme s'ils y avaient quelque chose à gagner (à part les élections),</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Dans nos contrées dites occidentales sur lesquelles règnent en maîtres absolus et libéraux les dieux de l'argent, de la bourse, des profits, de la compétitivité and so on, quand on a quelque chose à gagner, cela se calcule en euros (il n'est plus question de gagner sa place au Paradis, ou en considération, en transparence),</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La république est-elle alors un moyen de subsistance, un métier qu'on exerce (pour gagner sa croûte, ou de la brioche, lorsqu'on voit le montant de la retraite de certains agnosognosiaques ou simplement une tire-lire qu'on ne partage sous aucuns prétextes ?</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Remarquons au passage que les américains, lorsqu'ils partent en vacances avec des bagages armés dans quelques destinations exotiques, ils y vont pour y installer des démocraties et non des républiques, avec le succès que l'on sait. République et démocraties peuvent avoir des sens équivalents, surtout lorsqu'il y a du pétrole à la clé.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Dans ce coin-ci de la vieille Europe, au pays des lumières (dont l'ampoule est à remplacer depuis plusieurs décennies) on nous bassine avec la République, en alternance avec d'autres modèles de société, plus ou moins légitimes, qu'on essaie de temps à autre comme pour mieux revenir à ce qui nous convient le mieux : ce que quelqu'un d'autre a décidé pour nous. Il se trouve, donc, que c'est la République. Et comme elle ne peut se suffire à elle-même, on l'a doté d'une constitution dans laquelle des législateurs avisés lui ont trouvé de formidables qualités. Notre République est la plus belle du monde car elle est sociale, laïque et démocratique. Rien que ça ! Et puis tout le monde à l'air d'y tenir à cette République, la cinquième ! Sa constitution passe à la moulinette régulièrement, on ajoute des articles avec des tirets, on en supprime d'autre en gardant leur numéro mais en précisant qu'ils sont vides tout ça pour qu'au final, le nombre soit toujours le même. La différence avec la magie, c'est qu'on ne fait disparaître personne (à part les chômeurs) on ne coupe personne en deux (en dehors du nombre des mécontents qui manifestent) et on ne fait pas sortir de colombes des chapeaux (à l'exception de réformes qui ressemblent à s'y méprendre à des cataplasmes sur des jambes de bois).</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">N'en déplaisent aux cinq derniers royalistes authentiques et démodés qui jurent que seul un roi peut fédérer tous les français dans une sorte de bonheur jubilatoire et extatique, la république est défendue, encensée et portée aux nues par la gauche, la droite, le centre et mêmes les extrêmes avec une égale ardeur. Et non seulement notre République a toutes les qualités que la constitution est supposée garantir, mais en plus, elle traîne derrière elle tout un lot de valeur aux contours très fluctuant selon les circonstances. Mais c'est uniquement pour pointer du doigt des gens qui ne les respectent pas et qui ont l'outrecuidance de croire qu'ils peuvent en imposer d'autres dont on ne sait en définitive, rien de plus.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Nous vivons donc dans un pays idyllique, une sorte de jardin d'Eden, le pays joyeux des rires et des chants (l'île aux enfants, comme dirait Casimir). Mais est-ce bien vrai tout cela ? Avant de trancher la question, examinons quelques points. </span> </div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">J'ai proposé ma candidature à l'élection présidentielle parce que j'estimais que le projet que j'avais élaboré valait la peine de s'investir. En dehors du fait que l'expérience a été intéressante et qu'elle m'a permis de comprendre certains rouages institutionnels que ne connaissais pas, elle m'a aussi appris que ce petit monde était un domaine réservé et qu'un citoyen seul, sans une solide structure financière et médiatique, avait fort peu de chance de pouvoir percer. Il faut, au départ, être investi de qualités absolument nécessaires : la persévérance, la ténacité , la patience et une bonne dose de confiance en soi.. Mais cela ne suffit pas.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Lorsqu'un citoyen veut se présenter à une élection, quelle qu'elle soit, il doit faire parler de lui et proposer un programme (ou celui du parti auquel il appartient, s'il y a lieu). Pour ma part, j'avais fondé mon propre mouvement et je devais le faire connaître. Comment ? Voici quelques indications fort précieuses.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">J'ai d'abord remis un dossier de presse à différents journaux de mon département, aux chaînes de radio et de télés locales.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Comme je suis fonctionnaire, j'ai informé mes supérieurs hiérarchiques de mon engagement, d'abord parce que c'est obligatoire et ensuite pour qu'ils sachent qu'à la base, il y a aussi des gens qui réfléchissent.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">J'ai envoyé un courrier au Maire de ma commune pour éviter toute surprise. Et puis c'est une question de politesse surtout lorsqu'on a fait partie de la liste opposée aux dernières élections municipales.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Un article est paru dans un hebdomadaire régional, ce qui est d'un grand secours pour lancer une campagne.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">L'inconvénient c'est que une machine de guerre ne se lance pas comme ça toute seule : il faut savoir attirer l'attention et la maintenir tout le temps. Pour ce faire, j'avais mis sur pied quatre sites Internet différents où je mettais toutes les informations nécessaires. </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Petit conseil aux webmestres : incorporer un compteur de visite est une opération à double tranchant. Le nombre de pages vues sera toujours largement inférieur que ceux des sites de téléchargement de musique ou de films (sans parler du reste).</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les résultats n'ont pas été à la hauteur de mes espérances : par manque d'enthousiasme, ou de politesse, les réponses n'ont pas été nombreuses. Je peux même dire qu'elles ont été fort rares. Il n'y a plus grand monde pour observer le principe dit d'obligation de réponse.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">En France, comme un peu partout sur la planète, les politiques vous mentent et vous font avaler des couleuvres par pelletées entières. Le mensonge est une forme de management comme une autre, à l'instar du bluff, de l'intimidation, le harcèlement et j'en passe... </span> </div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Puisque je viens de parler de mensonge, je vais évoquer quelques grands thèmes et autres idées reçues bien ancrés dans la conscience collective. </span> </div><div align="CENTER" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">* * * * * * * * * * </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>La République a fait tout ce qui était possible pour s'imposer :</b></span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La première république s'est instaurée dans des conditions étranges le 21 septembre 1792. Jugez-en plutôt :</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Dans ses Souvenirs, Jean-Jacques Fockedey, député du département du Nord sous la Convention nationale, décrit la façon précipitée dont est décrétée, le 21 septembre 1792 l’abolition d’une Royauté qui devait laisser place à la Première République : si l’unanimité fut obtenue, c’est parce que moins des deux cinquièmes des 749 députés sont alors réunis, les novateurs redoutant d’assister à l’échec d’une telle substitution en présence de la totalité. </i></span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Mise en œuvre suite à la « suspension » du roi lors de la prise des Tuileries le 10 août 1792, la Convention nationale tient en effet sa première session le 21 septembre, sans attendre l’arrivée des 749 membres qui la composent et doivent venir des quatre coins du pays. » </i><span style="font-style: normal;">(source : la France pittoresque)</span></span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">L'assassinat du roi Louis XVI après une parodie de procès. Pour cela, voyez l'article dont le lien figure ci-dessous. Il est issu d'un site royaliste mais les choses sont justes.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><a href="http://www.democratie-royale.org/article-la-verite-sur-la-condamnation-de-louis-xvi-partie-i-97246186.html">http://www.democratie-royale.org/article-la-verite-sur-la-condamnation-de-louis-xvi-partie-i-97246186.html</a> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Je ne suis pas là pour refaire l'histoire. Mais la République a largement contribué à fausser les cartes des régimes et gouvernements précédents (ce qu'ils font tous, soit dit en passant!) Le système de gouvernement le plus juste est celui qui est consenti par tous et il peut être de n'importe quelle forme et changer en fonction des circonstances.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les apports de la Révolution Française : la déclaration des droits de l'homme, les constitutions de 1791 et de 1793. Mais aussi les errances de la Convention et la période de la Terreur. Le général de Gaulle a répondu à quelqu'un qui rejetait la période la plus noire de la révolution pour n'en garder le positif : « La révolution est un tout, il y a le bon mais aussi le mauvais ! » Faire le tri, après coups, semble relativement facile : il suffit d'enlever les années 1793 et 1794. Pourtant, même durant ces années-là, des éléments disparate sont fertiligènes pour notre propre avenir.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La république vomit sur les royalistes et les bonapartistes alors qu'elle les imite de plus en plus. Le général de Gaulle était issu d'une famille royaliste. Lui même peut être fortement soupçonné de l'avoir été. </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Voici ce qu'il aurait proclamé un jour, et qui est en fait une citation rapportée et non directement issue de ses discours ou de ses écrits :</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">" Ce qu'il faudrait à ce pays, c'est un roi "</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(Déclaration à Robert Prigent, ministre de la Population, cité par Georgette Elgey, La République des illusions 1945-1951, Paris, Ed. Fayard)</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Raison pour laquelle, j'emploie toujours le conditionnel lorsque je me réfère à ce genre de citation apocryphe. » (</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><a href="http://upf-rsi.activebb.net/t494-de-gaulle-royaliste">http://upf-rsi.activebb.net/t494-de-gaulle-royaliste</a> </div></li>
</ul><div align="CENTER" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">* * * * * * * * * * </span> </div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Les efforts démesurés de la République pour éradiquer la Royauté :</b></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Au risque de choquer les républicains, mais ce qui ne rassurera pas les royalistes, un roi à la tête d'un état n'est ni mieux ni pire qu'un président de la république. Des pays comme la Hollande, le Danemark, la Belgique, la Suède, la Norvège, l'Espagne, l'Angleterre, le Luxembourg et la France (Non, pas la France ! Pourtant on croirait!) s'accommodent encore d'un roi ou d'une reine et ce n'est pas pour autant que la révolution gronde à leurs portes. Toute la différence réside dans l'exercice du pouvoir. Les souverains d'Europe ne l'exercent pas : c'est le gouvernement, issu des élections qui en est titulaire.</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Avec un raisonnement pareil, on peut imaginer un roi sur le trône de France, cela ne fonctionnerait certainement pas plus mal que maintenant, ou alors un président de la République avec un mandat de cinq ans, élu différemment que dans ce déluge de moyens à la limite du scandaleux, qui s'occuperait de sa tâche plutôt que de se mêler de gouverner à la place des ministres. Or, c'est une particularité de la France que de mélanger et confondre royauté, république et gouvernement. Depuis 1789, les institutions ne sont toujours pas fixées. Pour vous donner quelques preuves :</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Lors de l'avènement de Napoléon Ier, les pièces de monnaie portaient l'inscription suivante : République Française, Napoléon Empereur.</span></div><table cellpadding="4" cellspacing="0" style="width: 553px;"><colgroup><col width="273"></col> <col width="262"></col> </colgroup><tbody>
<tr valign="TOP"> <td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: 1px solid #000000; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0.1cm;" width="273"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgKfE4uyUkbr31MXvI_UjZYe17lh7RxRKpu54UT3P-b85FKNquYACl6UNcgX2vtnHLayWud4UnbuikGQaCIpXKQE_p0sJposQChDFbH7fXY-QRI1P2muwRzS3BSggluYT0ePPnSYm02eY/s1600/napoemp.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="100" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgKfE4uyUkbr31MXvI_UjZYe17lh7RxRKpu54UT3P-b85FKNquYACl6UNcgX2vtnHLayWud4UnbuikGQaCIpXKQE_p0sJposQChDFbH7fXY-QRI1P2muwRzS3BSggluYT0ePPnSYm02eY/s200/napoemp.jpg" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Premier exemple : An 12 (1804)</span></div></td> <td style="border: 1px solid #000000; padding: 0.1cm;" width="262"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIEdhGAkPPZ_gTfpz3ZxMVMII3bNmnhuO_aEgc3wu2Jek_YR1PdNcKKNmWh4wVym9rB9FNaWBmNuv873UtpQLuvprv3_97Cx0ktSHySgpDjyCoVy0yLyOCjhSHtblvAZnySpPtceUiErU/s1600/franc-napoleon-revers-republique-z47346.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="106" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIEdhGAkPPZ_gTfpz3ZxMVMII3bNmnhuO_aEgc3wu2Jek_YR1PdNcKKNmWh4wVym9rB9FNaWBmNuv873UtpQLuvprv3_97Cx0ktSHySgpDjyCoVy0yLyOCjhSHtblvAZnySpPtceUiErU/s200/franc-napoleon-revers-republique-z47346.jpg" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Deuxième exemple de 1808.</span></div></td> </tr>
</tbody></table></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le premier président de la République était un prince : Louis-Napoléon Bonaparte, le futur Napoléon III.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Lors des visites protocolaires, à l'étranger, le Président de la République est appelé « Son Excellence ».</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« His Excellency Mr. Nicolas Sarkozy, President of the French Republic, will pay a visit to Japan on March 31, 2011.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>During his stay in Japan, The President will hold a meeting with Mr. Naoto Kan, Prime Minister of Japan.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Upon the Tohoku-Pacific Ocean Earthquake, as the chair of the G8/G20 summit this year, President Sarkozy has been expressing his intention to visit Japan to express the support and solidarity of the international community to Japan. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(<a href="http://www.mofa.go.jp/announce/event/2011/3/0329_01.html">http://www.mofa.go.jp/announce/event/2011/3/0329_01.html</a> )</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Mais la France se dit République et la République, même si elle envie et imite ses rois, ne veut pas l'admettre. Elle a tout fait pour les choses soient claires et définitives, et Dieu sait si elle a eu de l'imagination.</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La destruction définitive des palais royaux que les communards et les prussiens avaient commencée en 1870. Et le mensonge : « On les reconstruira plus tard quand on y verra plus clair dans nos finances » c'est à dire jamais.</span></div><table cellpadding="4" cellspacing="0"><colgroup><col width="128*"></col> <col width="128*"></col> </colgroup><tbody>
<tr valign="TOP"> <td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: 1px solid #000000; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0.1cm;" width="50%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUekOA2fMBAuVziBWY_wKd-92In64G64gxmcYyBpsDg7m7fiCeZiiRb3LiRDGuJtngr9cFyK2qEjZb5Klbg7w1GRAZjn2LmtfumcgsjKGgfdiagz3Q9PYLRID1GXXcVqNoHCrtrVl3yJg/s1600/jdtv68A.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="156" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUekOA2fMBAuVziBWY_wKd-92In64G64gxmcYyBpsDg7m7fiCeZiiRb3LiRDGuJtngr9cFyK2qEjZb5Klbg7w1GRAZjn2LmtfumcgsjKGgfdiagz3Q9PYLRID1GXXcVqNoHCrtrVl3yJg/s200/jdtv68A.jpg" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le Palais des Tuileries en 1850.</span></div></td> <td style="border: 1px solid #000000; padding: 0.1cm;" width="50%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOQ5AmoUPz00rhDJQWWnontJwqSJ4XSc21891rBL6pGSPORILHrwClQYF3-SVsDLk_Hs3DQF8cVchR_H0rWisANVdPpz_-OyiKYVc-FO-QHxlWdB5eUajm_TfEAxdLuKLHhmflYbN3np0/s1600/Ruine_Tuileries.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="147" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOQ5AmoUPz00rhDJQWWnontJwqSJ4XSc21891rBL6pGSPORILHrwClQYF3-SVsDLk_Hs3DQF8cVchR_H0rWisANVdPpz_-OyiKYVc-FO-QHxlWdB5eUajm_TfEAxdLuKLHhmflYbN3np0/s200/Ruine_Tuileries.jpg" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les ruines après la Commune en 1875.</span></div></td> </tr>
<tr valign="TOP"> <td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: none; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0cm;" width="50%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjz67h89ie2P4mv0bSKJYmbPYttJuqBSX9bRu5HlUUTt6gLLyobWgpZMzV14opjtANNxFa6mvbCJSL0iTAOKQf9qKisMoZieyOwSe_7lTwA_r3BvH9dhVEpWuo4Yasd7NGMPBSxN1xY8IY/s1600/les+tuileries+n1a.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="141" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjz67h89ie2P4mv0bSKJYmbPYttJuqBSX9bRu5HlUUTt6gLLyobWgpZMzV14opjtANNxFa6mvbCJSL0iTAOKQf9qKisMoZieyOwSe_7lTwA_r3BvH9dhVEpWuo4Yasd7NGMPBSxN1xY8IY/s200/les+tuileries+n1a.jpg" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Vue générale des Tuileries.</span></div></td> <td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: 1px solid #000000; border-top: none; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0.1cm; padding-top: 0cm;" width="50%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPG77Fy3FxUZQ4qxQ84-6xWJddB261AJLU-Y_p8x_cl7im7rjVmS2vcAC-tShoEJRxJonfzIryR-t04sdkmgz5uFzyEAS1gc7MYQVem1-x_jvfN0A_A500dcQu8zW8xDSdlig6gXtS1XQ/s1600/800px-Paris_moderne._Les_Tuileries,_le_Louvre,_et_la_rue_de_Rivoli,_vue_prise_du_Jardin_des_Tuileries.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="140" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPG77Fy3FxUZQ4qxQ84-6xWJddB261AJLU-Y_p8x_cl7im7rjVmS2vcAC-tShoEJRxJonfzIryR-t04sdkmgz5uFzyEAS1gc7MYQVem1-x_jvfN0A_A500dcQu8zW8xDSdlig6gXtS1XQ/s200/800px-Paris_moderne._Les_Tuileries,_le_Louvre,_et_la_rue_de_Rivoli,_vue_prise_du_Jardin_des_Tuileries.jpg" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Emplacement par rapport au Louvre.</span></div></td> </tr>
</tbody></table></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Même chose pour le château de Saint-Cloud, résidence d'été des Monarques du XIXème siècle.</span></div><table cellpadding="4" cellspacing="0"><colgroup><col width="128*"></col> <col width="128*"></col> </colgroup><tbody>
<tr valign="TOP"> <td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: 1px solid #000000; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0.1cm;" width="50%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiO8RwIGm9Cyf1yW573svwc4SIgGULcmncCr3g3rHe5FAe5JWpoum9k4enqRLs7aSZSBadESGQbsfntTCw-ndyN6vnanlf8REFEZaYdu2u_Bu5EsW9ruzLA8pNZrFWm3JHyCCb55zU5DDQ/s1600/RCHATEAU+SC+392363_312959468734675_100000618747089_1043921_1830040298_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="165" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiO8RwIGm9Cyf1yW573svwc4SIgGULcmncCr3g3rHe5FAe5JWpoum9k4enqRLs7aSZSBadESGQbsfntTCw-ndyN6vnanlf8REFEZaYdu2u_Bu5EsW9ruzLA8pNZrFWm3JHyCCb55zU5DDQ/s200/RCHATEAU+SC+392363_312959468734675_100000618747089_1043921_1830040298_n.jpg" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le château avant la guerre de 1870.</span></div></td> <td style="border: 1px solid #000000; padding: 0.1cm;" width="50%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlxUSYrYxYNLp7M8tXKkoAywVEfVFw53L3ZUs5G1DezghRPFb2jhGE8cVGk1F18bWqgkfNgiJA5mQdG8oXownc8DrPl4HIZS2SYUJ5-Kgltq4ZDuUkEx1ZEakuJD6mF5KPILEwzixqRb0/s1600/stcloud3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="140" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlxUSYrYxYNLp7M8tXKkoAywVEfVFw53L3ZUs5G1DezghRPFb2jhGE8cVGk1F18bWqgkfNgiJA5mQdG8oXownc8DrPl4HIZS2SYUJ5-Kgltq4ZDuUkEx1ZEakuJD6mF5KPILEwzixqRb0/s200/stcloud3.jpg" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les ruines après les bombardements de l'armée prussiennes et l'incendie qui a tout détruit.</span></div></td> </tr>
</tbody></table></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Après la défaite de Sedan, l'Empire s'est effondré. L'épisode de la commune passé, les royalistes (majoritaires) voulurent rappeler le Comte de Chambord, petit fils de Charles X et dernier descendant des Bourbons directs. C'est là qu'il y eut cette histoire de drapeau blanc, celui de Jeanne d'Arc et d'Henri IV. Mais ce n'était qu'un prétexte. Le comte de Chambord, qui aurait été appelé Henri V, ne voulait surtout pas avoir à gérer la revanche de la perte de l'Alsace Lorraine sur le tout nouvel empire allemand. Par dépit, la république prit la place laissée libre par le prétendant qui resta en exil.</span></div><table cellpadding="4" cellspacing="0" style="width: 421px;"><colgroup><col width="411"></col> </colgroup><tbody>
<tr> <td style="border: 1px solid #000000; padding: 0.1cm;" valign="TOP" width="411"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiktyCCTdD6jMT8ihPdKKRoFk-WKj7B8oSMapVj14zcvr5Tf_migzt5ZvwFBYJVGv_IjLrJYtCxH9JU7CW_PPMeDUDk2fPfssGaG6RNYHyQ1-09K0ehrlC-cZfvAZmUY2mNDAUgGlk_mgI/s1600/loi+d%C3%A9molition+tuileries.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiktyCCTdD6jMT8ihPdKKRoFk-WKj7B8oSMapVj14zcvr5Tf_migzt5ZvwFBYJVGv_IjLrJYtCxH9JU7CW_PPMeDUDk2fPfssGaG6RNYHyQ1-09K0ehrlC-cZfvAZmUY2mNDAUgGlk_mgI/s200/loi+d%C3%A9molition+tuileries.jpg" width="198" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Page extraite du Bulletin des lois, vu sur Google books.</span></div></td> </tr>
</tbody></table></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les lois d'exil des familles ayant régné sur la France en date du 23 juin 1886.</span></div><table cellpadding="4" cellspacing="0" style="width: 428px;"><colgroup><col width="418"></col> </colgroup><tbody>
<tr> <td style="border: 1px solid #000000; padding: 0.1cm;" valign="TOP" width="418"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQC2JsxITawSayfJsHbi84n8TiaE-uyhzo8ZUkc00QmFMszDYP6qVhvebf-g7MLgvulMvBd_Oq_Ua4yvSYVcEZbbKonEG5Ik8EDmDOXLumhmCY536LtOMv4VTDfOQmvuaXg3-_B7SDvV4/s1600/loi+d%27exil.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="102" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQC2JsxITawSayfJsHbi84n8TiaE-uyhzo8ZUkc00QmFMszDYP6qVhvebf-g7MLgvulMvBd_Oq_Ua4yvSYVcEZbbKonEG5Ik8EDmDOXLumhmCY536LtOMv4VTDfOQmvuaXg3-_B7SDvV4/s320/loi+d%27exil.jpg" width="320" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Extrait d'un ouvrage du Comte de Paris (1908-1999)</span></div></td> </tr>
</tbody></table></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">L'article 44 de la Constitution de la 4ème République précisait ceci :</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>« Les membres des familles ayant régné sur la France sont inéligibles à la présidence de la République. »</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Près de 80 ans après leur départ, les républicains avaient donc toujours une peur bleue de les voir se réinstaller sur le trône comme si de rien n'était.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le cas du comte de Paris qui, dans les années 60 avait cru que le général de Gaulle lui céderait le trône, est très cocasse. Le Général n'était pas le seul à fréquenter la famille royale déchue : François Mitterrand errait également dans les réceptions organisées à Louvecienne. Plus proche de nous encore, un Président a remis la légion d'honneur au fils du comte de Paris qui est également comte de Paris (ce qui ne sera pas facile pour s'y retrouver!)</span></div><table cellpadding="4" cellspacing="0"><colgroup><col width="85*"></col> <col width="85*"></col> <col width="85*"></col> </colgroup><tbody>
<tr valign="TOP"> <td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: 1px solid #000000; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0.1cm;" width="33%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGPpy9lNFx_yPUhgq27eBTvFU6HzHiVklKlzg2-h0QG7QP7b-PeQ41-4PC3kpIdopJwrj2CdCiXW4Pu0EGSQwDMzqkCzDszz8MeMbod6HkoCEH879g6IgaTsDK7vw1w47chPmQTAPsFyY/s1600/91950_5113384.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGPpy9lNFx_yPUhgq27eBTvFU6HzHiVklKlzg2-h0QG7QP7b-PeQ41-4PC3kpIdopJwrj2CdCiXW4Pu0EGSQwDMzqkCzDszz8MeMbod6HkoCEH879g6IgaTsDK7vw1w47chPmQTAPsFyY/s200/91950_5113384.jpg" width="130" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">L'image parle d'elle-même.</span></div></td> <td style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: 1px solid #000000; border-right: none; border-top: 1px solid #000000; padding-bottom: 0.1cm; padding-left: 0.1cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0.1cm;" width="33%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjf1Da3vf0U7JnK_Xq39zpWcVWkvslO9kAr0EWz2bZ9DCiNemOQJzzsJPV1iSjDHgdetorzHn_s8yYmB53Q_t8zRStsGQz-wxNAbofxhcQDTanLFlwDzhnBy7YNj9HPWiALQzva25gMCPg/s1600/4251_1155452890402_1350109910_405693_6850077_n-copie-1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="169" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjf1Da3vf0U7JnK_Xq39zpWcVWkvslO9kAr0EWz2bZ9DCiNemOQJzzsJPV1iSjDHgdetorzHn_s8yYmB53Q_t8zRStsGQz-wxNAbofxhcQDTanLFlwDzhnBy7YNj9HPWiALQzva25gMCPg/s200/4251_1155452890402_1350109910_405693_6850077_n-copie-1.jpg" width="200" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Monseigneur a été décoré par le Président Nicolas Sarkozy au cours d'une cérémonie de 45 minutes durant lesquelles le président a prononcé un discours s'adressant à monseigneur le comte de Paris</span></div></td> <td style="border: 1px solid #000000; padding: 0.1cm;" width="33%"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiX_NVHbbFsalfXowdEPspsw_X1L_BS-zmf23LaJ3qr2x5HMaNwUJpc32FM9RKd4yU3fam5yPNy8vKegSa-NWhvg16p7E71RtHG5B21j4Bk0_MjzsxumPimxpj939Q7GJ2GSX_A2IiUsbo/s1600/B-atrice5-copie-2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiX_NVHbbFsalfXowdEPspsw_X1L_BS-zmf23LaJ3qr2x5HMaNwUJpc32FM9RKd4yU3fam5yPNy8vKegSa-NWhvg16p7E71RtHG5B21j4Bk0_MjzsxumPimxpj939Q7GJ2GSX_A2IiUsbo/s200/B-atrice5-copie-2.jpg" width="171" /></a></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">...où il a rendu hommage aux 40 rois qui ont fait la France, puis il a personnellement offert un bouquet de fleurs à la comtesse de Paris.</span></div></td> </tr>
</tbody></table></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">L'école de la république : laïque, publique et obligatoire.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Les scrupules et les honnêtetés de l’historien allaient être balayés par l’idéologie progressiste, grâce à l’introduction de l’instruction civique dans les programmes, en vertu de la loi du 28 mars 1882.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Cette grande querelle scolaire débute avec les manuels de Steeg et de Paul Bert. Deux exemples de caricature d’autant plus choquants que leurs rédacteurs… n’étaient pas historiens.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Le manuel de Steeg dresse un tableau saisissant de la France à la veille de la Révolution : « Depuis des siècles, la France gémissait sous le joug des rois et des seigneurs. Ils étaient les maîtres, et le peuple n’avait aucun droit ; il travaillait pour eux, il payait toutes leurs dépenses, il était foulé aux pieds, et souvent il mourait de faim. On disait de lui qu’il était taillable et corvéable à merci, c’est-à-dire que ses maîtres pouvaient lui imposer, à leur volonté, toutes les corvées et toutes les contributions imaginables, qu’on appelait la taille, le cens, la gabelle, la dîme, etc. Quand il ne voulait pas travailler pour les seigneurs, on le battait, on le jetait en prison. Quand il ne pouvait plus payer les lourds impôts qui l’écrasaient, on vendait la maison, les outils, et on jetait les pauvres gens dehors, dans les bois où ils se nourrissaient d’herbe. Soumis à tous les caprices de ses maîtres, le peuple ne jouissait d’aucune liberté, il ne pouvait ni suivre la religion qui lui convenait, ni diriger les affaires de sa ville ou de son village, ni exercer les métiers qu’il lui convenait ».</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>ou encore (chez Paul Bert qui n’avait aucune formation d’historien)</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>L’auteur y développe l’exemple d’un village imaginaire qui aurait eu pour seigneurs l’abbé de Saint-Gildas et le baron de Saint-Yrieix : « Là-haut était le couvent, habité par six moines qui passaient leur vie à prier, à se promener, à surveiller les travaux de leurs serfs, à recevoir les produits et redevances. Monsieur l’abbé, lui, ne venait pas souvent ; il était à Versailles à s’amuser avec son frère le baron. Les moines avaient bien plus qu’il ne leur en fallait pour vivre ; aussi étaient-ils aussi gros et gras que leurs paysans étaient décharnés…</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>Au plus haut niveau de l’État, le mensonge volontaire est loué. Jules Ferry affirme ainsi qu’il n’y a pas de neutralité politique dans l’enseignement :</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><i>En revanche, sur la vision manichéenne de l’Histoire, opposant l’Ancien Régime à la France contemporaine issue de la Révolution, Jules Ferry reste intransigeant : « Messieurs, dit-il au duc de Broglie, nous avons promis la neutralité religieuse, nous n’avons pas promis la neutralité philosophique, non plus que la neutralité politique ».</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(<a href="http://veille-education.org/2011/06/05/ideologie-dans-les-manuels">http://veille-education.org/2011/06/05/ideologie-dans-les-manuels</a>)</span></div></li>
</ul><div align="CENTER" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">* * * * * * * * * * </span> </div>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/17576113586556266313noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-270752613316558963.post-30588827690459448792012-03-19T18:20:00.000+01:002012-03-19T18:20:55.063+01:00Qui parraine qui? (6ème partie)<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Marine Le Pen aura-t-elle ses 500 parrainages pour se présenter à l'élection présidentielle ?</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La question divise les partisans d'une démocratie exemplaire. Dimanche, François Bayrou a lancé l'idée d'un coup de pouce à la candidate du Front national, au nom du « contrat démocratique français ».</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Nous avons voulu savoir comment cette proposition du président du MoDem était perçue par les maires sans étiquette déclarée de notre secteur.</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Aimé Duquenne (Gruson). « J'ai été sollicité, mais je ne donnerai pas ma signature. Notre tendance (NDLR : le maire parle au nom de son conseil) sera représentée, je ne vois pas pourquoi je parrainerais quelqu'un d'autre ! Quant à Marine Le Pen, avec 17 ou 20 % de voix, on ne peut pas être en tête. Si elle dit des choses qui peuvent s'entendre, de toute façon, ce n'est pas un parti qui puisse gérer la France. » </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Philippe Delcourt (Bachy). « À Bachy, le FN a fait 17 %, c'est sûr que c'est un peu gênant s'il n'est pas représenté au premier tour. Mais en même temps, 17 %, ça ne fait pas une majorité. Je trouve qu'on devrait laisser tomber le système des 500 signatures, et lui préférer un examen de compétences. Ça écrémerait tout aussi bien. Pour le parrainage, je viens de recevoir ma 16e demande. Je ne donnerai pas ma signature, car j'ai été élu par le conseil et qu'à ce titre, je l'engage. Or, mes conseillers sont de tous bord et ne voulaient pas que je parraine. En 2007, l'ancien maire s'était engagé à ne pas parrainer, suivant en cela l'avis de son conseil, mais il l'a fait en catimini, pour Besancenot. pensant que cela ne se saurait pas. Ça a jeté un très grand froid. » </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Pascal Zoute (Chéreng). « Je reste neutre et je ne parraine personne. Marine Le Pen ? Cela ne me concerne pas ! » </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Damien Castelain (Péronne-en-Mélantois). « Ce serait anormal, oui, que Marine Le Pen ne puisse pas se présenter. Mais lui donner un parrainage n'est absolument pas envisageable. Cela ne correspond pas du tout à mes valeurs, c'est très clair et sans langue de bois. » </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Jacques Ducros (Sainghin-en-Mélantois). « Je trouve dommage que l'on demande leur avis à des maires pour un sujet comme celui-là. Nous, nous sommes dans le cadre d'une démocratie locale. J'ai été élu sur une liste apolitique. Je ne connais pas les opinions des conseillers municipaux. Mon combat, c'est celui de la commune et de l'intercommunalité. Je n'envisage donc pas de donner ma signature à un candidat. Marine Le Pen a eu tort de dire que les parrainages n'étaient qu'une formalité administrative. À mes yeux, c'est au contraire une démarche politique, la reconnaissance qu'un candidat est légitime pour se présenter à l'élection présidentielle. » </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Jean-Paul Béarez (Louvil). « J'ai été sollicité à plusieurs reprises, mais je ne donnerai ma signature à personne. Ici à Louvil, nous sommes une commune apolitique. Pour le reste, il y a une règle et elle doit être respectée. Elle évite peut-être qu'il y ait trop de candidats. De toute façon, il serait surprenant que Marine Le Pen n'ait pas ses signatures. »</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Villeneuve_d_Ascq/actualite/Secteur_Villeneuve_d_Ascq/2012/02/16/article_ces-maires-qui-ne-veulent-pas-brader-leu.shtml">http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Villeneuve_d_Ascq/actualite/Secteur_Villeneuve_d_Ascq/2012/02/16/article_ces-maires-qui-ne-veulent-pas-brader-leu.shtml</a> </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La chasse aux signatures embarrasse souvent les élus, très sollicités par les aspirants candidats.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les candidats à l'élection présidentielle ont jusqu'à 18h00 vendredi pour déposer les 500 parrainages leur permettant de se présenter. Pour de nombreux élus, c'est la fin du casse-tête. Très sollicités ces derniers mois, certains en ont assez de l'insistance des candidats.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">"C'est lourd".</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La maire d'Etchebar, dans le pays basque, l'admet au micro d'Europe 1 : "c'est vrai que c'est lourd". "Je suis agricultrice donc vous pouvez être avec les vaches, sortir du fumier ou autre et ils arrivent comme ça, sans prévenir. Vous trouvez cinq, dix messages sur le répondeur de la même personne", raconte Nathalie Irigoyen.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">90% des maires sans étiquette.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La décision de parrainer un candidat peut aussi entraîner des ennuis au niveau local, sachant que 90% des maires de France sont sans étiquette. "Dans l'équipe municipale, certains pourraient être gênés et me dire : 'Francis, là tu ne respectes pas le deal que nous avons entre nous, pour ceux qui ne seraient pas du bord que je soutiendrais", estime Francis Delrue, maire de Baisieux, dans le Nord.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">"On vous fait des remarques".</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Georges Poncelet, maire d'Urschenheim dans le Haut-Rhin, connaît le problème. En 2007, il avait donné sa signature à Arlette Laguiller. "On vous fait des remarques lors de réunions : 'toi tu es à gauche, ou extrémiste, ou révolutionnaire'. On vous met une étiquette, donc ce n'est pas la peine", explique-t-il à Europe 1. Du coup, pour cette élection, personne n'a obtenu ses faveurs. En 2007, 60% des élus n'avaient parrainé personne.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="http://www.europe1.fr/Politique/Parrainages-le-ouf-des-maires-992571/">http://www.europe1.fr/Politique/Parrainages-le-ouf-des-maires-992571/</a> </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Parrainages : les maires du Douaisis préfèrent le plus souvent s'abstenir.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les candidats à l'élection présidentielle ont jusqu'à ce soir 18 h pour déposer leurs 500 signatures. Contactés par téléphone, des maires du Douaisis affirment avoir été démarchés par (presque) tous les postulants à la plus haute fonction de l'État. Mais près de la moitié a refusé d'accorder son parrainage. Décryptage.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">1 Les raisons du refus Pour la neutralité. Numériquement, ceux qui n'ont pas donné leur parrainage sont des maires qui ne sont pas encartés. Leur conseil municipal est souvent composé d'élus de tous bords politiques, ou peu politisés. Pour plus de sérénité au sein de l'équipe, parce que leur « devoir est de servir tout le monde » et avant tout la commune, ils s'abstiennent de participer au processus de sélection des candidats. C'est l'argument évoqué, par exemple, par Jean-Luc Detavernier, maire d'Aix-lez-Orchies, ou Patrice Bricout de Warlaing.</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Par principe. Jamais au cours de leurs mandatures, ils n'ont donné leur parrainage. Une façon de marquer leur « indépendance » vis-à-vis des partis politiques ou de contester ce mode de sélection pour la présidentielle. Lionel Courdavault, maire de Roost-Warendin, est de ceux-là.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Par pragmatisme. Les maires, estimant que les candidats qu'ils soutiendraient n'ont finalement pas besoin d'eux pour être officiellement éligibles, ne la donnent pas. À l'instar de René Ledieu, maire d'Esquerchin, qui affirme n'avoir jamais parrainé personne en 31 ans de mandat.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Par peur de l'amalgame. Pour les maires de Cantin ou Wandignies-Hamages par exemple, le parrainage est un acte républicain qui devrait permettre à toutes les composantes politiques d'être représentées à cette élection. Parrainer ne signifie pas pour eux « soutien » à un candidat.</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Craignant la confusion, ils s'abstiennent.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">2 Mélenchon, candidat favori En revanche, la plupart des maires qui ont parrainé l'ont fait, au contraire, par soutien et adhésion politique. Un peu comme un vote dans l'isoloir avant l'heure. Dans l'est du Douaisis, un grand nombre de maires étant communistes, il n'est pas surprenant que Jean-Luc Mélenchon pour le Front de gauche arrive en tête. Ceux-là, comme d'autres élus bien identifiés politiquement, du PS à l'UMP, ont été souvent moins sollicités.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">3 Petits candidats cherchent parrains Sollicités, les maires des petites communes ? « Oh que oui », répondent-ils. Mails, courriers, démarchages téléphoniques, visites de délégués en mairie ou à leur domicile. Ils ont reçu des demandes de quasi tous les postulants à la présidentielle. Jacques Cheminade (Solidarité et progrès), Frédéric Nihous, Christine Boutin ou Hervé Morin (avant leur désistement), Philippe Poutou du NPA, Corinne Lepage (Cap 21), Nicolas Miguet, sont de ceux-là. Mais aussi Marine le Pen (FN), Nicolas Sarkozy (UMP), Eva Joly (EELV), François Bayrou (Modem), ont demandé un parrainage.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Avec 46,9 % de refus de parrainage, on arrive à un paradoxe : les « petits » candidats sont finalement boudés par les maires des petites communes qui auraient pu être leur planche de salut. </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Douai/actualite/Secteur_Douai/2012/03/16/article_parrainages-les-maires-du-douaisis-prefe.shtml">http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Douai/actualite/Secteur_Douai/2012/03/16/article_parrainages-les-maires-du-douaisis-prefe.shtml</a> </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Parrainages. Les maires du pays de Morlaix ont fait leur choix.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Ceux qui rêvent de l'Elysée ont jusqu'à vendredi 16 mars, 18h, pour déposer les 500 parrainages indispensables pour être candidat à l'élection présidentielle. Sollicités, les maires de l'arrondissement de Morlaix ont moins parrainé qu'en 2007.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Hollande devant Sarkozy. Parmi les 60 maires de l'arrondissement de Morlaix, dix ont parrainé le candidat socialiste François Hollande, contre 13 pour Ségolène Royal en 2007. Nicolas Sarkozy a reçu quatre soutiens, soit six de moins qu'il y a cinq ans. Alors que trois petits candidats avaient été parrainés en 2007 (Besancenot, Voynet et Bové), aucun n'a eu - publiquement - cette chance cette année.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Moins de parrainages qu'en 2007. 38 maires ont refusé de parrainer un candidat cette année, contre 30 il y a cinq ans. Cette «peur» de s'engager s'explique par la volonté de ne pas faire de vagues au sein de conseils municipaux où les tendances politiques sont diverses.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Forcing jusqu'au dernier moment. Certains candidats n'ont rien lâché pour obtenir les précieuses signatures. À Tréflaouénan, par exemple, André Seité a été démarché par les équipes de Marine Le Pen «pas plus tard que vendredi dernier». Dominique de Villepin et Corinne Lepage ont également fait le forcing ces derniers jours.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Un système à modifier? Certains maires comme Louis Fagot (Guimiliau) souhaiteraient un anonymat des parrainages, «car l'interprétation qui en est faite peut être gênante». Du côté de Mespaul, Jacques Moal estime que ce système «n'est pas le bon car pas assez démocratique.»</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le canton de Plouzévédé reste muet. Sur les quatre maires qui n'ont pas donné suite à nos sollicitations, trois sont issus du canton de Plouzévédé: Gérard Daniélou (Cléder), Viviane Pluchon (Plouzévédé) et Marie-Claire Hénaff (Saint-Vougay). Maire de Saint-Jean-du-Doigt, Hervé Quéméner n'a pas non plus répondu à nos appels.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le cas Mazurié. Comme il y a cinq ans, le maire de Saint-Servais, Laurent Mazurié, souhaitait parrainer un petit candidat par tirage au sort. Non autorisé à le faire en public par le Conseil constitutionnel (Le Télégramme du 25février), il n'a pas souhaité dévoiler le nom du successeur de Christine Boutin (2002) et Olivier Besancenot (2007). </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Ces «anciens» maires qui n'ont désigné personne...</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Guimiliau (L. Fagot) : «Si ça avait été anonyme, je l'aurais sûrement fait».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Ile-de-Batz (G. Cabioc'h): «Je n'ai jamais parrainé, ce n'est pas maintenant que je vais commencer». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Landivisiau (G. Tigréat) : «Si je n'avais pas été en convalescence, j'aurais parrainé le président sortant». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Lanhouarneau (E. Pennec) : «Je ne veux froisser personne, je souhaite continuer à travailler sereinement ». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le Ponthou (J.-P. Minec) : «Quand j'étais candidat aux cantonales, je n'ai pas demandé de parrainages, donc là je n'en vois pas l'intérêt ». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Loc-Eguiner Saint-Thégonnec (F. Raoult) : Il faudrait imaginer un autre système, celui-ci ne marche pas». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Locquénolé (G. Pouliquen) : «Je n'ai jamais parrainé. C'est trop politisé par rapport au fonctionnement des communes». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Mespaul (J. Moal) : «Je n'ai jamais parrainé personne, je ne trouve pas ce système démocratique du tout». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Plougasnou (Y. Tanguy) : «Je respecte les tendances variées de mon équipe».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Plougoulm (J. Berrou) : «Je n'ai jamais donné et je ne donnerai jamais. Je n'ai eu que cinq sollicitations». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Plounéour-Ménez (E.Géréec): «Aucun candidat ne parle de ruralité donc aucun ne mérite mon parrainage. » </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Plounéventer (P. Héraud) : Je suis apolitique et je veux garder l'unité dans la commune». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Plourin-lès-Morlaix (J. Brigant) : «Le papier est resté sur mon bureau. Je soutiens Hollande. Il a assez de parrainages». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Roscoff (J. Seité) : «Je ne veux pas mettre qui que ce soit en difficulté sur ma liste». Saint-Sauveur (J. Billon): «Je ne veux pas prendre position en tant que maire, je n'en vois pas l'intérêt». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Taulé (A. Hamon) : «Une volonté de rester neutre ? Oui, si on veut». </span> </div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">...et ces «nouveaux» qui ne l'ont pas fait non plus</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Bodilis (A. Moysan) : «J'ai mes convictions, mais je ne veux pas être marqué politiquement». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Botsorhel (M. Quéré): «J'ai mes convictions, mais je n'avais pas envie de parrainer».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Garlan (J. Irrien) : «Vis-à-vis de mes colistiers, je ne prends pas le droit de parrainer». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Henvic (C. Micheau) : «Il y a des sensibilités diverses au conseil. Or, ce choix doit être représentatif de sa tendance». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Lampaul-Guimiliau (J.-M.Puchois) : «J'ai hésité un moment, mais sans savoir vraiment qui parrainer». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Lannéanou (M. Beuzit): «Dans une petite commune, on ne fait pas de politique». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Locmélar (R. Kerambloc'h) : «Je n'ai pas encore fait mon choix. Je me garde le choix de parrainner un petit candidat au dernier moment». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Locquirec (G. Guyomarc'h): «Issu d'une liste diverse, je ne me sens pas apte à me décider». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Plouégat-Moysan (F.Girotto) : «Je ne parraine personne pour ne pas créer de polémique inutile». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Plouénan (A. Chevaucher) : «Les leaders n'ont pas besoin d'un maire rural». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Plouescat (J. Le Duff) : «Je ne considère pas avoir de choix à faire, bien que j'ai été beaucoup sollicité». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Plougar (M.-F. Mingam): « Je trouve que d'autres choses sont plus importantes à l'échelle de la commune». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Plouigneau (R. Le Houérou): «Je préfère me limiter à la gestion communale». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Plounévez-Lochrist (G. Bernard) : «Beaucoup sollicité, je respecte la pluralité de ma liste». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Plouvorn (J.-C. Marc) : «Je respecte tout le monde sur ma liste apolitique». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Saint-Derrien (G. Riou) : «Dans les petites communes, on est sans étiquette». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Saint-Pol-de-Léon (N. Floch): «Vis-à-vis de mon équipe qui est multi-confessionnale, je n'ai pas de position à avoir». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Sainte-Sève (G. Michel): «S'il avait manqué de voix, le candidat PS aurait eu mes faveurs». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Santec (B. Le Pors) : «Il faut savoir ne pas prendre le bâton pour se faire battre». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Tréflaouénan (A. Seité): «Je n'avais déjà pas pris partie lors des cantonales ». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Tréflez (F. André) : «Ce n'est pas aux maires de désigner les candidats. Je ne me voyais pas prendre partie». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Trézilidé (D. Philippe): «Je n'ai pas été élue pour faire de la politique, mais pour défendre les intérêts de la commune». </span> </div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/morlaix/ville/et-ces-nouveaux-qui-ne-l-ont-pas-fait-non-plus-16-03-2012-1634873.php">http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/morlaix/ville/et-ces-nouveaux-qui-ne-l-ont-pas-fait-non-plus-16-03-2012-1634873.php</a> </span> </div>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/17576113586556266313noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-270752613316558963.post-44859877529622742552012-03-18T21:58:00.000+01:002012-03-18T21:58:12.930+01:00Qui parraine qui? (5ème partie)<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Présidentielle : les maires ne jouent pas aux parrains</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">PAYS CHAUNOIS - Les candidats à la présidentielle ont jusqu’au 16 mars pour recueillir leurs 500 parrainages. Très sollicités, les maires se montrent réservés. Explications.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Donner sa signature à un candidat, ce n'est pas si simple que ça pour les maires des communes rurales en particulier. Ils sont d'ailleurs majoritaires à ne pas répondre aux sollicitations dont ils font l'objet depuis plusieurs semaines.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Si certains avancent tout simplement un choix personnel, d'autres préfèrent rester neutres pour ne pas avoir de souci. « On ne sait pas comment notre prise de position pourrait être perçue par nos administrés », résume Michel Lacaze, le maire de Villequier-Aumont. En dehors de cette crainte, il y a aussi la peur de représailles financières. « Au moment de demander des subventions au conseil général ou au conseil régional, des maires ont eu droit à des réflexions du style "vous n'avez qu'à demander au candidat que vous avez parrainé". Ce n'est pas un fantasme, c'est une réalité », affirme René Pâris, maire d'Abbécourt.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Il faudrait l'anonymat »</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le fond du problème se situe au niveau de la publication au Journal officiel des parrainages. « Il faudrait préserver l'anonymat », lancent plusieurs élus. Nul doute que dans ces conditions, les « petits » candidats rencontreraient moins de difficultés. À écouter les maires, on sent bien que ce système les gêne. « C'est archaïque voire antidémocratique », exprime par exemple Jean-Marie Chombart, le maire de La Neuville-en-Beine.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">D'autres, sans forcément partager les idées du Front national (FN), redoutent la non-participation de Marine Le Pen « alors qu'elle est créditée dans les sondages de 15 à 20 % des intentions de vote ». Pour beaucoup, « la démocratie serait alors bafouée ».</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Pour les conseillers généraux, les conseillers régionaux et le député, la donne est différente puisqu'ils ont été élus sous une étiquette politique ; ils n'ont donc pas de scrupules à avoir. Tout l'opposé des maires ruraux, à quelques rares exceptions.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le conseil constitutionnel saisi</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La situation pourrait toutefois évoluer puisque la requête du Front national contestant l'obligation de rendre publics les parrainages d'élus pour concourir à la présidentielle va être transmise au Conseil constitutionnel, a annoncé jeudi le Conseil d'État. Ce dernier a estimé que la question prioritaire de constitutionnalité posée par le parti politique « remplissait les conditions juridiques pour être renvoyée, en vue de son examen, au Conseil constitutionnel ». Les sages doivent statuer avant le 22 février.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">CHAUNY / COUCY : DES ELUS MAJORITAIREMENT FRILEUX</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Nous avons posé la question suivante à quelques maires des cantons de Chauny et Coucy : « Allez-vous donner votre parrainage ? » Leurs réponses.</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">René Pâris, Abbécourt : « Pour l'instant, je n'ai pas l'intention de donner mon parrainage. C'est un acte difficile pour un maire d'une commune rurale. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">André Didier, Amigny-Rouy : « Je l'avais donné à M. Schivardi en 2007 mais cette fois, je ne parrainerai personne. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Francis Garcis, Autreville : « Je ne me suis pas encore décidé mais ça pourrait évoluer. En 2007, je n'avais parrainé aucun candidat. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Marcel Bertholet, Beaumont-en-Beine : « Je vais m'engager en faveur de Philippe Poutou, le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA). Je donne toujours en faveur d'un petit ; ce n'est pas une opinion politique. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Philippe Géloën, Béthancourt-en-Vaux : « Comme il y a cinq ans, je ne donnerai pas mon parrainage. Il s'agit d'une décision personnelle. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Michel Deccol, Bichancourt : « Sur le principe, je suis contre ; ça devrait être anonyme. Dans les communes rurales, on est apolitiques ; on y tient. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Patrick Laplace, Blérancourt : « J'ai toujours donné à ma famille politique, c'est-à-dire aux radicaux de gauche. Ils en feront ce qu'ils veulent. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Alain Albaric, Caillouël-Crépigny : « Si je dois signer en faveur de quelqu'un, ce sera pour Nicolas Sarkozy. C'est un choix personnel qui n'engage en rien la commune. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Alain Dubois, Caumont : « Je ne donnerai pas mon parrainage. Nous en avons discuté en conseil municipal et je respecte la décision prise. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Marcel Lalonde, Chauny : « Depuis que je suis maire, je n'ai jamais parrainé qui que ce soit. Comme cela, je suis quelqu'un de libre. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">François Cukrowski, Commenchon : « Je ne donne à aucun candidat, c'est la neutralité totale. C'est un choix personnel. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Jean-Claude Dumont, Coucy-le-Château : « J'ai décidé de parrainer, de manière logique, Jean-Luc Mélenchon, du Front de gauche. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Denis Cordier, Folembray : « J'ai dit oui à Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République). La philosophie est de donner à un petit candidat sauf le FN. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Alain Dumont, maire de Fresnes-sous-Coucy : « Je vais parrainer Jacques Cheminade, candidat de Solidarité et progrès. Il dit des choses intéressantes. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Nadine Podevin, Guivry : « J'ai choisi de parrainer Nathalie Arthaud, la candidate de Lutte ouvrière. Je devrais signer les papiers prochainement. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Christian Rocher, Marest-Dampcourt : « Je suis sans étiquette donc je resterai sans étiquette. Et comme au sein de mon conseil, il y a des gens de tous bords…»</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Jean-Marie Chombart, La Neuville-en-Beine : « Comme je suis ni à vendre ni à acheter, je n'ai pas l'intention de signer en faveur de quelqu'un. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Éric Ficheux, Ognes : « Je pense que je vais me prononcer pour Philippe Poutou, le candidat de NPA. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Bernard Pezet, Sinceny : « Même si j'ai mes idées, je n'ai pas d'étiquette politique. Et l'équipe municipale non plus. Donc, je ne répondrai à aucun candidat. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Thierry Lemoine, Trosly-Loire : « Je n'ai jamais donné ma signature ; je ne vais pas commencer cette année. Sur le principe, je suis contre la publication au Journal officiel. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Sylvie Lelong, Ugny-le-Gay : « Comme beaucoup de maires, j'ai reçu beaucoup de sollicitations, mais je ne donne pas suite. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Michel Lacaze, Villequier-Aumont : « Je n'ai jamais parrainé un candidat, car je ne veux pas que l'image de Villequier-Aumont soit associée à untel. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Jean Farez, Viry-Noureuil : « Ici, la tradition veut qu'on ne se prononce pour personne ; je ne vais donc pas commencer. J'ai été élu sur une liste apolitique… »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Jean-Luc Lanouilh, conseiller général canton de Chauny : « Mon choix s'est naturellement porté sur Mélenchon, le candidat du Front de gauche. »</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">TERGNIER / LA FERE : PEU DE SIGNATURES</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Bernard Lemire, Anguilcourt-le-Sart : « J'ai été sollicité par trois partis, mais je ne donne aucun parrainage. Je ne fais pas de politique dans la commune. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Jacky Vasseur, Beautor : « Je ne donne ma signature à personne. Même s'il peut apparaître injuste pour certains candidats de ne pas recueillir toutes les signatures nécessaires. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Bruno Cocu, Charmes : « Quatre partis politiques m'ont contacté mais je ne parraine personne. Lors des dernières élections municipales, je me suis présenté sans étiquette. Je suis apolitique. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">André Bonnave, Condren : « Depuis que je suis maire, je m'en tiens à une ligne de conduite : je ne parraine personne. Au conseil municipal, plusieurs tendances sont représentées… »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Gilbert Pottier, Danizy : « Hier matin, j'ai encore été sollicité. J'ai des idées bien arrêtées et je ne donne jamais mon parrainage. Les partis n'ont pas besoin de ma signature. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Charles-Edouard Law de Lauriston, Frières-Faillouël : « Pour l'instant, je ne parraine personne, j'ai une position consensuelle. Il y a des bonnes idées et visions à droite et à gauche. Le clivage est contre-productif. Mais je pourrais donner un parrainage à un démocrate. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Raymond Deneuville, La Fère : « Je ne donnerai pas mon parrainage. Le système actuel n'est pas bon. Marine Le Pen, soi-disant, aurait des problèmes à avoir ses 500 signatures, alors qu'elle ne représente pas loin de 20 % des intentions de vote. Si elle n'était pas au premier tour, cela serait scandaleux. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Guy Paquin, Saint-Gobain : « Quasiment tous les partis m'ont sollicité, mais je donnerai ma signature à François Hollande. Je parraine à chaque élection, par conviction politique. Il faut avoir le courage de ses opinions. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Christian Crohem, Tergnier : « Je donnerai probablement mon parrainage mais je ne me suis pas encore décidé. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Michel Carreau, conseiller général Tergnier : « Je donnerais ma signature à Jean-Luc Mélenchon. Je m'occupe d'ailleurs de collecter les parrainages, chargé par l'association nationale des élus communistes et républicains. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Bernard Bronchain, conseiller régional : « Pour l'instant, je n'ai pas encore reçu les papiers officiels. Je réfléchis encore sur ma décision de parrainer ou non. Les candidats ont de toute façon les soutiens nécessaires. »</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="http://www.aisnenouvelle.fr/article/presidentielle-2012/presidentielle-les-maires-ne-jouent-pas-aux-parrains">http://www.aisnenouvelle.fr/article/presidentielle-2012/presidentielle-les-maires-ne-</a><a href="http://www.aisnenouvelle.fr/article/presidentielle-2012/presidentielle-les-maires-ne-jouent-pas-aux-parrains">jouent-pas-aux-parrains</a> </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les candidats à la présidentielle à l'assaut des clochers audois.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le Conseil constitutionnel a rejeté, hier, la demande du Front national relative à l'anonymat des signatures de parrainage à la Présidentielle. Une décision qui laisse donc ouvert le débat sur le sujet. Dans l'Aude, de plus en plus de maires de petites communes font "la grève des parrainages", selon les termes du secrétaire départemental du FN, Robert Morio. Gérard Fabre, maire de la petite commune de Mérial (20 habitants) dans le Pays de Sault témoigne. "J'ai pris mes responsabilités déjà en 2007 en parrainant Le Pen. Ce n'est pas un vote. On détourne le sens du parrainage. Je permets simplement une candidature."</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Une nuance que n'ont pas appréciée certains élus locaux en 2007. "J'ai eu des pressions du Département. Les dossiers de subventions prenaient du retard. On a voulu en supprimer d'autres."</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Même constat du maire d'Aragon (455 habitants), Bernard Bru qui prendra une décision collégiale avec son conseil. "Je regrette que le maire soit de plus en plus sous la pression des élus, mais aussi des citoyens."</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Pression des conseils</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La marge de manoeuvre des élus locaux semble se réduire et pas seulement à cause des intercommunalités et du chantage aux subventions. La pression vient parfois de l'intérieur. Jean-François Daraud, responsable départemental du Nouveau centre, rapporte le témoignage d'un maire qui avait donné son parrainage à Madelin en 1995. "Il était prêt à signer pour Morin, mais il a eu pas mal de problèmes au sein de son conseil en 95. Il ne voulait pas revivre ça."</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Depuis des mois, les boîtes mails et boîtes postales des petites mairies de l'Aude sont submergées par les demandes comme à Fontiers-Cabardès. Et notamment par de petits candidats, parfois insolites, comme Renaud Camus, du Parti de l'Innocence, ou François Pasquier, de la Monarchie parlementaire.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Mais les élus reçoivent aussi la visite de représentants de candidats comme ceux de Lutte ouvrière. "On a rendu visite à au moins 150 maires, confie Dominique Galonnier. On essaye de faire appel à leur sens civique, mais ça les gêne, car le parrainage est public."</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="http://www.lindependant.fr/2012/02/22/parrainage-quand-les-elus-des-petites-communes-sont-tres-courtises-gerard-schivardi-claude-banis-et-christian-bourrel-s-abstiennent-aussi,118862.php">http://www.lindependant.fr/2012/02/22/parrainage-quand-les-elus-des-petites-communes-sont-tres-courtises-gerard-schivardi-claude-banis-et-christian-bourrel-s-abstiennent-aussi,118862.php</a> </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Villeneuvois : Ces maires qui ne sont pas prêts à brader leur parrainage</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Benjamin Dumortier (Cysoing). « Je suis un peu sceptique sur les difficultés rencontrées par Marine Le Pen. En tout cas, moi je ne lui donnerai jamais ma signature, ses idées ne correspondent pas du tout à mes convictions intimes. Si elle n'est pas présente au premier tour, on peut craindre les réactions de ses électeurs : ils voteront blanc, pourraient descendre dans la rue. Mais ces risques, on peut les circonscrire en s'attaquant aux causes qui font le succès des idées de rejet et d'exclusion (...) Pléthore de candidats m'ont sollicité pour un parrainage, il y en a un qui est venu me voir, Maxime Verner, le candidat des Jeunes de France. Je n'ai pas donné ma signature, mais n'exclue pas de la donner à un candidat pour lequel je n'aurai pas mauvaise conscience. En 2002, je l'avais donnée à Corine Lepage, pour qu'il y ait un représentant des écolos de droite ; en 2007, je voulais la donner à Jean-Pierre Chevénement. mais il s'est désisté. C'était pour... favoriser l'éparpillement des voix à gauche ! ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Ludovic Rempteaux (Cobrieux). « Ça ne me pose pas de problème que Marine Le Pen n'ait pas tous ses parrainages. Après tout, elle n'est pas la seule dans ce cas et d'autres ont fini par jeter l'éponge très récemment. C'est la règle du jeu. Peut-être faudra-t-il la changer à l'avenir, mais en tout cas, ça me paraît difficile de la faire évoluer en cours de partie, actuellement. Ça me gênerait qu'on fasse une exception pour Marine Le Pen, pas en tant que personne, mais en tant que candidate. Dans ce cas, il faudra le faire pour tout le monde, y compris ceux qui sont crédités de 1 % des voix dans les sondages. Personnellement, je ne lui accorderai pas mon parrainage : je l'ai déjà donné à Frédéric Nihous. C'est un chasseur et je suis moi-même administrateur de la fédération des chasseurs du Nord. Et c'est aussi le seul candidat nordiste à la présidence ! »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Michel Dufermont (Camphin-en-Pévèle). « Je pense que tout le monde a le droit de se présenter. Si Marine Le Pen n'a pas ses signatures, il faut se poser la question : pourquoi ? Les thèses qu'elle défend sont-elles compatibles avec un esprit républicain ? Ses propos sont-ils tenables ? Y a-t-il eu des pressions sur des maires ? Personnellement, je n'ai jamais été appelé pour ça. je crois surtout qu'elle crie au loup, comme son père, pour faire le buzz. En ce qui me concerne, je ne donne mon parrainage à personne.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Bernard Chocraux (Cappelle-en-Pévèle). « J'ai justement en ce moment des personnes dans mon bureau pour une demande de parrainage, ils auront la même réponse que tous les autres : je ne parraine personne ! Nous sommes une municipalité plurielle, il n'est pas question de privilégier une tendance plus qu'une autre. Entre nous, nous n'abordons pas de sujets de politique intérieure... à part la réforme territoriale parce que nous sommes bien obligés ! Mais pour le reste, nous sommes davantage axés sur la gestion du village. Quant à Marine Le Pen, peut-être faudra-t-il revoir la loi, même si j'imagine bien que le seuil des 500 signatures est avant tout fait pour éviter les candidatures farfelues... »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Francis Delrue (Baisieux). « J'ai été beaucoup sollicité, mais je ne donnerai pas ma signature. Je ne l'ai jamais fait depuis que je suis maire. Certes, il y a des candidats qui en ont besoin, mais je trouve qu'ils n'apportent rien au débat. Concernant l'absence possible de Marine Le Pen au second tour, le maire de Baisieux estime qu'il y a des règles et qu'elles sont à respecter. C'est aussi ça, être démocrate... ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Dany Wattebled (Lesquin). « Si Marine Le Pen n'a pas ses signatures, oui c'est un problème, c'est antidémocratique. Il y a une forme de connivence entre l'UMP et le PS, c'est une façon de dire : "on n'en veut pas". Enlever 20 % du corps électoral, c'est très embêtant. Il aurait fallu changer la loi avant l'élection, mais sinon, oui, donner un parrainage à Marine Le Pen au nom de la démocratie, c'est une question qui peut se poser. Mais moi j'ai déjà donné le mien à François Bayrou. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Nicolas Lebas (Faches-Thumesnil). « Marine Le Pen bluffe, j'en suis absolument convaincu. Il y a environ 40 000 élus qui peuvent lui donner un parrainage, ce serait bien le diable si elle n'en trouvait pas 500. Si c'est le cas, elle peut s'interroger. La proposition de François Bayrou est l'illustration de sa grande rigueur et son honnêté intellectuelle. Comme Voltaire, il dit : "Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire". C'est admirable, mais cela ne doit pas conduire à tomber dans le jeu de Marine Le Pen.En tout cas, j'exclus complètement de donner mon parrainage à la candidate du Front national. Ce n'est pas du tout mes convictions. En plus, j'ai déjà signé ma promesse pour François Bayrou. Je ne dévie pas de cette posture. C'est la troisième fois que le donne et j'en rendrai compte au conseil municipal avant l'élection. Même si c'est l'un des rares droits intuitu personae, je considère que c'est un devoir d'informer mes collègues et la population. Je serais par exemple favorable à un système de parrainage d'élus mixé avec un parrainage de citoyens. » </span> </div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="http://www.lavoixdunord.fr/Election-presidentielle-2012/2012/02/15/article_ces-maires-qui-ne-sont-pas-prets-a-brade.shtml">http://www.lavoixdunord.fr/Election-presidentielle-2012/2012/02/15/article_ces-maires-qui-ne-sont-pas-prets-a-brade.shtml</a> </span> </div>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/17576113586556266313noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-270752613316558963.post-68010566074574168262012-03-17T22:28:00.000+01:002012-03-17T22:28:19.746+01:00Qui parraine qui? (4ème partie)<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le maire de Saint-Servais a fait son choix</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Comme il l'avait fait pour les deux dernières élections présidentielles, le maire de Saint-Servais (29), près de Landivisiau, Laurent Mazurié, comptait à nouveau tirer au sort, en public, son parrainage. Mais vendredi, le Conseil constitutionnel a averti le maire qu'un parrainage de candidat à la présidentielle décidé après tirage au sort ne serait pas valide. </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Hier matin, Laurent Mazurié a glissé son parrainage dans l'enveloppe adressée au Conseilconstitutionnel. A-t-il tiré au sort? Qui a-t-il parrainé? «J'ai fait mon choix et je ne l'ai pas effectué par un tirage au sort en public, comme le stipule le Conseil constitutionnel», veut-il tout juste bienconfier. </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">On devine cependant que le maire de Saint-Servais a donné son parrainage à «un petit candidat» qui pourrait rencontrer des difficultés à obtenir ses 500 signatures. «Il faut que toutes les sensibilités puissent s'exprimer», explique ainsi Laurent Mazurié, qui reconnaît avoir «écarté les cinq principaux candidats: Sarkozy, Hollande, Bayrou, Le Pen et Melenchon». Par tirage au sort, le maire avait parrainé Christine Boutin, en 2002, et Olivier Besancenot, en 2007. </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">L'élu finistérien ne pensait pas que son intention de tirer au sort aurait provoqué un tel emballement médiatique. «Mais si cela peut, à présent, être l'occasion de réfléchir pour modifier le système de parrainage. C'est tout de même regrettable que les petites sensibilités ne puissent pas être représentées car elles n'ont pas leurs 500 signatures. C'est dommage que ces candidats consacrent leur temps à rechercher les 500 parrainages. Mais en même temps, il ne faudrait pas, non plus, qu'il y ait 40 ou 50 candidats comme dans certains pays».</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/cotesarmor/presidentielle-le-maire-de-saint-servaisa-fait-son-choix-28-02-2012-1615096.php">http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/cotesarmor/presidentielle-le-maire-de-saint-servaisa-fait-son-choix-28-02-2012-1615096.php</a> </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Présidentielle : les maires des villages pas très motivés pour les parrainages</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Alain Pédegert, maire d'Arnos, est indécis comme bon nombre de ses collègues. © marc zirnheld</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">C'est hier que les formulaires de parrainages des prétendants à l'élection présidentielle ont été adressés aux édiles, parlementaires, députés européens, conseillers régionaux et présidents de communautés de communes et d'agglos, notamment. Les maires représentent le gros de la troupe, soit 36 000 des 42 000 élus habilités à donner leur signature. Dans les petites bourgades du Béarn, on ne se bouscule pas au portillon !</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">A Tabaille-Usquain (canton de Sauveterre), le premier magistrat de ce village d'une cinquantaine d'habitants, Germain Sallenave, explique pourquoi il ne donnera sa bénédiction à aucun parti en quête des 500 signatures indispensables pour accéder au scrutin: «Je suis élu depuis 1971. Je n'ai parrainé qu'une seule fois une formation politique. C'était le RPR. J'ignorais que les signatures n'étaient pas protégées par l'anonymat. J'ai décidé de ne plus signer. Pour personne. J'en ai avisé le conseil municipal formé de gens de droite et de gauche. La politique partisane n'a pas sa place dans la gestion d'une petite collectivité. Nous devons travailler tous ensemble, nous rassembler plutôt que nous opposer. De nombreux collègues sur le canton disent la même chose ».</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">On évite de parler politique</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Même son de cloche à Pouliacq (canton de Thèze), la plus petite localité du département qui compte moins de 40 autochtones. L'édile, Pierre Dupouy-Bas, élu depuis 2008 après trois mandats d'adjoint et de conseiller, a décidé lui aussi en son âme et conscience de taper en touche: « Je n'en ai pas parlé à l'assemblée communale. J'ai pris seul ma décision de préserver mon indépendance vis-à-vis des partis traditionnels et des petites formations qui sollicitent les parrainages ». En indiquant au passage qu'il aurait plutôt une sensibilité de droite, il n'en souligne pas moins sa détermination « à ne jamais parler de politique au sein du conseil municipal ».</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Et de confier par ailleurs: « Je n'ai pas à affirmer de tendance. Les maires des petites communes ne sont pas des grands politiciens. Moi-même je suis bien incapable de dire qui mettra la France dans la bonne direction ». Charles Pélanne, maire de Mont-Disse (76 âmes), et conseiller général de Garlin présidant l'intercommunalité, qui s'était engagé sous la bannière du Nouveau Centre d'Hervé Morin, lequel a retiré sa candidature, est pour sa part dans une expectative dont il ne voit guère l'issue. S'il a signé lors de ses deux derniers mandats pour François Bayrou, il ne partage plus aujourd'hui, laisse-t-il entendre, les mêmes engagements sur certaines questions. « A priori, je ne parraine personne », observe-t-il.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Indécision et coups de pouce</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">C'est aussi l'indécision qui pousse Alain Pédegert, premier magistrat d'Arnos (68 habitants), dans la canton d'Arthez, à ne pas accorder sa signature. Pour autant, il estime: « Un parrainage ne traduirait pas forcément mes convictions ». En clair, les grands partis sont assurés d'obtenir les 500 feux verts. Alors pourquoi prêter aux riches ? « Encourager l'expression démocratique et républicaine », c'est au demeurant ce qui motive Nathalie Irigoyen, qui s'occupe des destinées des 63 administrés souletins d'Etchebar (canton de Tardets).</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Lors de son premier mandat, elle avait donné un coup de pouce à Gérard Schivardi, l'artisan-maçon audois. Cette fois-ci, elle apporte son soutien au NPA (nouveau parti anti-capitaliste). Au total, des sensibilités tout en nuances !</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2012/02/24/parrainages-les-maires-des-villages-pas-tres-motives,227489.php">http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2012/02/24/parrainages-les-maires-des-villages-pas-tres-motives,227489.php</a> </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Sur le bureau du maire de Villeneuve d’Olmes Gérald Sgobbo, les sollicitations par courrier de candidats en recherche de leurs parrainages commencent déjà à s’amonceler. Et il n’est pas le seul dans ce cas.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Cela va du plus sérieux au plus fantaisiste: Yahia Gouasni (du Parti des antisionistes), au RLF de Jean-François Dole «Ensemble redressons la France», au Modem, en passant par Nicolas Dupont-Aignan, Corinne Lepage ou encore le Parti des Chasseurs.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">«Nous avons aussi été sollicités par téléphone» précise le premier magistrat (non encarté) qui pour le moment n’a encore reçu personne.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Pour les petits partis, la chasse aux signatures peut s’avérer très compliquée.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le conseil constitutionnel se penche en ce moment sur le sujet (à la demande de Marine Le Pen). Et les sages doivent se prononcer avant le 22 février.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Il y a en ligne de mire la question de l’anonymat des élus qui donnent leurs signatures.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Des pressions que pourraient subir les maires suite à un parrainage?</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le scénario n’est pas de la science fiction selon Gérald Sgobbo, «c’est vrai qu’au niveau d’un département, le fait de pas appartenir à une mouvance globale, ça peut rendre les choses compliquées.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Sur une petite commune, la pression peut s’exercer sur des choses très simples, comme un chapiteau qui n’est plus prêté pour la fête du village, ou un service auquel on n'accède plus»</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Dans un des plus hauts villages du département, l’Hospitalet-près-l’Andorre (une centaine d’habitants), le maire Arnaud Diaz se dit prêt à parrainer un candidat, «si je reçois des choses intéressantes»</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Mais par rapport à l’anonymat, «peut-être que des pressions peuvent exister» explique celui qui est par ailleurs non encarté, «mais il faut avoir le courage d’assumer ses intentions.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Et s’il y a ensuite des blocages aux subventions, il faut le crier haut et fort. C’est ça la démocratie, de ne pas faire les choses cachés !»</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Tous ne sont évidemment pas de cet avis. Un des partis dont les militants sillonnent minutieusement le département en ce moment est le Front National.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Deux équipes ont déjà effectué une centaine de visites.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">«Nous nous sommes heurtés à des «non» catégoriques !» résume en colère Thérèse Alliot (du Front National de l’Ariège), «certains nous disent qu’ils ne partagent pas nos idées, ce qui est tout à fait respectable.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">D’autres nous expliquent très clairement qu’ils ont peur de perdre des subventions»</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le Front National n’a pour le moment obtenu aucune promesse de parrainage dans le département.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">«Ça ne serait pas si difficile si l’anonymat existait» se plaint Thérèse Alliot, qui se remémore un évènement déjà vieux de 10 ans.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">En 2002, le Front National avait obtenu une seule signature en Ariège, celle du maire de Besset de l’époque.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">De quoi aboutir sur une belle polémique, et sur la démission de 5 conseillers municipaux dans la foulée.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste, pour Philippe Poutou) est aussi dans les starting blocks.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Laurent Marty (membre de la direction locale) résume: «nous avons fait la moitié des cantons»</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les visites se poursuivront ce week-end. Le butin est déjà précieux: 11 près-promesses de parrainages, «c’est plus que lors de la dernière élection»</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">«On travaille tous, donc on fait ça le week-end ou après le travail» raconte Laurent Marty, «en général, on est très bien reçu»</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Des pressions sur les élus? «Je pense que ça peut exister. Un maire nous a raconté qu’en 1981, il avait donné sa signature à l’extrême gauche et que tout le village lui était tombé dessus.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Mais nous pensons que ce n’est pas aux maires de faire ça. Nous proposons un système de parrainages citoyens.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">50 000 ou 100 000 citoyens pourraient parrainer eux-mêmes les candidats. Cela permettrait tout de même d’avoir un écrémage des mouvements trop marginaux»</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">En Ariège, le maire de Loubaut Ramon Bordallo (sur le canton du Mas d’Azil) a pris le taureau par les cornes.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Il a réuni l’ensemble du village (17 foyers) pour prendre cette décision, «c’est le maire qui signe, mais il représente avant tout les gens de sa commune. Ça m’a paru important de les consulter»</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Un vote a donc eu lieu, «pour permettre à des petits partis de se présenter. Entre le Parti de la décroissance et le NPA, c’est le NPA qui a été choisi»</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">A la base, le système des parrainages a été instauré pour éviter la multiplication des candidatures fantaisistes.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Lors des trois premières élections présidentielles faites au suffrage universel (1965, 1969 et 1974) le parrainage de 100 élus était exigé.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Mais ce système n’ayant pas empêché la multiplication des candidatures, une réforme adoptée en 1976 a porté ce nombre à 500.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">C’est aussi depuis cette date que la loi impose que les noms des élus parrainant un candidat soient rendus publics.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Et pour éviter les candidatures liées à la défenses d’intérêt purement locaux, les parrainages doivent venir d’au moins 30 départements ou collectivités d’outre-mer différents.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="http://www.ariegenews.com/ariege/debats_opinions/2012/44076/presidentielles-la-chasse-aux-parrainages-est-lancee.html">http://www.ariegenews.com/ariege/debats_opinions/2012/44076/presidentielles-la-chasse-aux-parrainages-est-lancee.html</a> </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Au Congrès des maires de France, qui s'est ouvert ce mardi, les élus témoignent de la course aux 500 signatures des petits candidats à l'Elysée...</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">«Je suis maire depuis trois ans, mais avant j’étais conseillère municipale. Ca change tout d’être la «cible», on ne s’en rend pas compte quand on n’est que conseiller!», témoigne Danielle Goyet, maire de Sainte-Hélène-sur-Isère (Savoie). A quelques mois de la présidentielle, la saison de la chasse au parrainage s’est ouverte pour les candidats à la présidence de la République, et surtout pour les plus petits d’entre eux.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Au 94e Congrès des maires de France, à Paris, environ 7.000 élus se retrouvent jusqu’au 24 novembre. L’endroit idéal pour les petits candidats qui veulent «draguer» les maires, même si les premières demandes de parrainage sont parties depuis longtemps. «Ca a commencé avant l’été, d’abord par mail puis par courrier: les représentants des candidats nous demandent de réserver la signature magique», explique Daniel Level, maire de Fourqueux (Yvelines). Selon les maires, la plupart des petits candidats ont commencé à se manifester dès le printemps. Les demandes de parrainage les plus précoces ont même débuté il y a plus d’un an!</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">«Ce n’est pas que des âneries»</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Qui sont ces petits candidats? On en connaît certains: Christine Boutin, Nicolas Dupont-Aignan, etc. Mais la plupart sont complètement inconnus des élus. «Ce sont des gens que je ne connais pas, de toutes tendances, de tous âges», poursuit Daniel Level. La maire de Sainte-Hélène-sur-Isère abonde: «Pour certains candidats, on se demande: ça existe ce parti? Je lis la plupart de ce qu’ils envoient, il y a souvent des idées justes, ce n’est pas que des âneries», reconnaît-elle. Anne Roger, maire de Fanlac (Dordogne), village de moins de 200 habitants, a la même expérience: «Il y a tout et n’importe quoi, des petits partis connus depuis longtemps ou bien des inconnus avec un projet farfelu.» </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le nombre de ces petits candidats est dur à évaluer, mais une chose est sûre: ils sont nombreux. Même les élus des plus petits villages reçoivent plusieurs demandes de parrainage. «Pour l’instant, j’en suis à une petite dizaine», juge le maire de Fourqueux, qui poursuit: «Il y a de plus en plus de candidats, je le vois depuis 1995 où j’étais adjoint au maire. A cette époque, je n’avais vraiment pas l’impression qu’il y en avait autant.» Maurice Jechoux, maire d’Aumontzey (Vosges), est plus tranchant: «Il y a pléthore de candidats, ça n’est pas sérieux», estime le maire, qui n’offrira son parrainage à personne. «Il y a suffisamment d’élus qui donnent leur signature!»</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">«Il y en avait trois à l’entrée, je les ai esquivés!»</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Ce qui est sûr, c’est que pour obtenir ce parrainage, il faut bien se présenter. Les élus attachent une grande importance à la politesse des candidats ou de leurs représentants, et la plupart des maires n’ont d’ailleurs pas à se plaindre d’incorrections. Même si les conflits peuvent apparaître. «Certains petits candidats veulent une signature tout de suite, sans nous laisser le temps de réfléchir», regrette Bernard Broisin-Doutaz, maire de Glos (Calvados), qui raconte s’être même déjà «fâché». «Parfois les demandes se font par téléphone, même sur le portable, et ça peut carrément devenir du harcèlement: le représentant d’un petit candidat m’appelait deux fois par semaine, pour me relancer. A la fin je lui ai dit: arrêtez!»</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Quant aux petits partis qui font l’effort de venir draguer l’élu au Congrès des maires de France, ils ne sont pas forcément mieux vus. «Les représentants des candidats présents à l’entrée, je trouve ça assez choquant. Ils distribuent plein de tracts que les gens jettent, c’est du gaspillage!», juge Bernard Broisin-Doutaz. Maurice Jechoux, lui, n’y va pas par quatre chemins: «Ce matin il y en avait trois qui attendaient les élus à l’entrée, je les ai esquivés!» sourit-il. «C’est classique, avant chaque présidentielle ils sont là.»</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="http://www.20minutes.fr/politique/828144-quand-maires-france-font-draguer-parrainages">http://www.20minutes.fr/politique/828144-quand-maires-france-font-draguer-parrainages</a> </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Subissent-ils des pressions ? Referont-ils le même choix cette année ? Les maires des A.-M. qui avaient donné leurs parrainages à la présidentielle de 2007 nous disent tout. Ou presque</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Une petite signature, s'il vous plaît Monsieur le maire ! » La date fatidique du vendredi 16 mars approche. À 18 heures précisément, les prétendants à l'élection présidentielle devront avoir en main les fameux cinq cents parrainages qui leur ouvriront les portes du premier tour. Et, pour certains, le compte est loin d'être bon ! Au point que certains ont déjà jeté l'éponge, comme Christine Boutin et Hervé Morin.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Alors, les maires subissent-ils des « pressions » les empêchant de parrainer qui bon leur chante, comme le dénoncent de nombreux - plus ou moins petits - candidats, d'ailleurs déboutés dans leur demande de révision de la procédure par le Conseil constitutionnel en début de semaine dernière ?</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Pour tenter de répondre à cette question, nous sommes allés la poser directement aux maires qui, en 2007, avaient accordé leurs parrainages.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">En épluchant les cinq cents signatures recueillies à l'époque par les douze candidats en lice au premier tour de la présidentielle, nous avons retrouvé les noms de treize maires azuréens sur les listes officielles de parrainage.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Cela donne un pourcentage de 13,5 % des maires des Alpes-Maritimes dont le choix a officiellement été enregistré par le Conseil constitutionnel. Ce qui ne fait pas lourd*.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Rien ni personne</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Seront-ils aussi (peu) nombreux en 2012 ? Il faudra attendre la prochaine publication officielle, le 10 avril, pour le savoir. Quant à la liste officielle des candidats habilités par le Conseil constitutionnel à se présenter à l'élection, elle sera publiée au Journal officiel du lundi 19 mars.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Alors, pression ou pas ? Tous les maires interrogés nous ont assuré que non. Certains, même, s'emportant presque que l'on puisse leur poser la question. « Personne ne pourrait me dicter quoi que ce soit ! », s'insurge par exemple le maire sans étiquette de Villeneuve-d'Entraunes, Jean-Pierre Audibert, qui soutenait Frédéric Nihous en 2007.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">À défaut de pression directe, il est toutefois permis de penser que, dans un département très « sarkozyste », de nombreux maires UMP ou apparentés ne souhaitent pas jouer avec le feu et jouent à fond la carte partisane. Histoire d'éviter de se faire taper sur les doigts a posteriori…</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Quant à la frilosité de certains maires à accorder leur parrainage à un candidat plus qu'à un autre… ou de faire un choix, disons, décapant, il faut se projeter en 2014. Cette année-là, nombre d'entre eux tenteront de se faire réélire. Et, dans les petites communes, si l'on tient à l'apolitisme des conseils municipaux, on tient aussi et surtout à rester copain-copain avec les citoyens-électeurs !</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">*On ne parle pas là des autres signataires, comme les députés, sénateurs, conseillers généraux, ou régionaux ou encore députés européens qui, eux aussi, sont habilités à donner leur parrainage.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="http://www.nicematin.com/article/home-page/parrainages-les-maires-azureens-s%E2%80%99expliquent.801124.html">http://www.nicematin.com/article/home-page/parrainages-les-maires-azureens-s%E2%80%99expliquent.801124.html</a> </span> </div>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/17576113586556266313noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-270752613316558963.post-72202889623534711102012-03-17T22:26:00.000+01:002012-03-17T22:26:08.426+01:00Qui parraine qui? (3ème partie)<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Vous êtes 130 à avoir répondu à notre sondage sur le site (www.lepaysgessien.fr) : Vous paraît-il important de savoir à quel candidat à l'élection présidentielle votre maire accorde-t-il sa signature ? Et vous êtes 71 à avoir répondu "oui".</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Pour vous, voici la réponse des maires du Pays de Gex que nous avons pu joindre et qui ont souhaité répondre à nos questions.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Parmi les questions de départ : Avez-vous été approché dans le cadre de demande de parrainage pour l'élection présidentielle ?</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Allez-vous donner votre signature à un des candidats ? ; Demandez-vous l'avis de votre équipe municipale avant de prendre une décision ? ; Que pensez-vous de la demande "de signature anonyme" demandée par madame Lepen ?</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Du côté des "oui", je parraine :</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Etienne Blanc, Divonne-les-Bains : le député maire a été "approché" par la quasi-totalité des candidats à l'élection présidentielle mais « étant député UMP, loyal et fidèle au gouvernement de François Fillon, la logique politique fait que j'accorde ma signature à Nicolas Sarkozy ». C'est une décision qu'Etienne Blanc a pris seul, « en tant que maire, on ne peut pas se réfugier dernière sa majorité pour soutenir ou pas un candidat ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">François Meylan, Ferney-Voltaire : « J'ai été approché directement par le candidat Jacques Cheminade et j'ai également reçu un délégué de Philippe Poutou. J'ai reçu un courrier de Villepin, de Lepage ». Le maire de Ferney donne toujours sa signature à un candidat, « par habitude, je la donnais à Arlette Laguiller car au moment des élections, elle portait un débat démocratique. Mais parrainer une personne ne veut pas dire voter pour elle... » précise le maire. « Sa remplaçante ne s'est pas présentée, ne m'a pas demandé ma signature ». Mais François Meylan l'a décidé, son parrainage ira à Corinne Lepage. « Je faisais parti avec elle de Cap 21, c'était ma patronne ». Concernant le passage à l'anonymat, François Meylan est contre, « il faut afficher clairement ce que l'on fait, on n'est pas obligé de donner notre signature. Et personnellement, je n'aurai pas donné ma signature à madame Lepen. Essayer de diviser les gens est une erreur. Certains thèmes de l'extrême gauche sont également peu défendables ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Jean-Yves Lapeyrère, Mijoux : un seul candidat a approché le maire de Mijoux en la personne de Jacques Cheminade, « et je lui donnerai ma signature en sachant que mes idées politiques personnelles ne sont pas forcément liées à cette décision » . Pour le maire de Mijoux, c'est la démocratie qui prime, « c'est à nous maire de permettre à ces petits candidats de pouvoir se présenter et ainsi que la démocratie soit respectée. Prenons Marine Lepen, elle représente 20 % des Français, ce serait "républicainement" anormal qu'elle ne puisse pas se présenter ». Jean-Yves Lapeyrère a donc choisi Jacques Cheminade, petit candidat, mais avec qui il partage certaines convictions, « il a des propositions sérieuses comme par exemple déconnecter les banques de dépôts des banques d'investissement ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Jean-Paul Laurenson, Prévessin-Moëns : « On est sollicité tout le temps, par tous les candidats et certaines demandes vont directement à la poubelle. Comme je l'ai annoncé lors de mes voeux à la population, je soutiendrai François Hollande en lui donnant ma signature » . Le maire ne cache pas ses décisions actuelles et passées, « la première fois, je l'ai donnée à Alerte Laguiller puis à Ségolène Royal. Je n'avais pas pour autant voté pour Arlette Laguiller mais je trouvais qu'elle méritait d'être candidate avec son envie de tout changer » . Concernant la demande de Marine Lepen, Jean-Paul Laurenson tranche, « je pense qu'il est tout à fait normal que les parrainages ne soient pas anonymes ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Hubert Bertrand, Saint-Genis-Pouilly : sollicité lui aussi par plusieurs candidats, Hubert Bertrand a « promis sa signature à François Hollande et évidemment, j'ai pris cette décision seul » c'est-à-dire sans en parler avec les élus du conseil municipal.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Denis Linglin, Sergy : « On reçoit des demandes en mairie, ca va de Marine Lepen à des tas d'inconnus ! J'ai même eu la demande d'un jeune gamin de 21 ans ». Par contre, pas de Nicolas Sarkozy ou de François Hollande, « mais pour eux, on peut télécharger tout cela sur internet et envoyer ». Denis Linglin a choisi seul, « parce qu'on me le demande » et ce sera François Hollande, « je suis au PS, j'ai organisé les primaires dans ma commune et c'est aussi le seul candidat capable de l'emporter face à Sarkozy ». Concernant la demande de Marine Lepen, Denis Linglin a une toute autre vision, « un peu de transparence ne fait jamais de mal. Mais ce système français est un peu bizarre ». Denis Linglin pense en effet qu'il faudrait que le seuil du nombre de signature soit plus élevé pour avoir moins de candidat et il voudrait un peu plus de proportionnelle, "à la Suisse". « Par exemple, si Marine Lepen a 10 % des voix, on lui donne un poste ministériel sur les dix ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Gérald Dentinger, Thoiry : Pour le maire de la commune de Thoiry, le choix est fait et ce sera le président Nicolas Sarkozy. C'est une décision personnelle, « le conseil municipal est apolitique. C'est mon idée personnelle et je ne me cache pas ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Gérald Dentinger est d'ailleurs étonné du nombre de demande qu'il a reçu mais surtout le fait que ces demandes soient faites par « d'illustres inconnus. Quand on voit les candidatures que l'on reçoit, on se demande s'ils savent ce qu'est un candidat, s'ils se rendent compte de ce qu'est la fonction présidentielle ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Franck Hedrich, Versonnex : « J'ai en effet été approché par plusieurs candidats et certaines demandes, c'est à la poubelle directement ». Franck Hedrich donnera son parrainage à Eva Joly, « c'est une décision personnelle mais je n'ai rien à cacher ». Concernant la demande de Marine Lepen, « je trouve cela déplacé. Si quelqu'un veut donner sa signature à madame Lepen, il faut assumer ».</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Du côté des "oui mais je ne vous dirai pas pour qui"</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Christophe Bouvier, Cessy : « J'ai déjà été contacté par une dizaine de candidats. Pour moi, les choses sont très claires : oui, je donnerais mon parrainage à un candidat, mais ce sera l'ensemble des élus du conseil municipal qui choisiront lors du prochain conseil » .</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">André Duparc, Collonges : Pour le maire de Collonges, rien n'est encore décidé malgré les demandes qu'il a déjà reçu des plus "petits" candidats au plus "importants". « Je pense que je donnerai ma signature, je le ferai en fonction de mes convictions mais j'attends car pour l'instant, des candidats se désistent (Hervé Morin et Christine Boutin, ndrl) et je pense que d'autres vont sûrement suivre ». Pour le maire de Collonges, parrainer un candidat sera une première, « les candidats importants n'auront aucun problème pour avoir des parrainages donc je verrai pour un petit candidat ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Gabriel Robez, Lélex : « Trois candidats m'ont demandé de les parrainer. Je donnerais ma signature... mais pas à ces trois-là, j'attends qu'un autre me contacte, que je ne nommerai pas, car j'ai besoin de tout le monde ici donc je souhaite conserver l'anonymat, mais tout le monde connaît mes convictions politiques. Je prendrais cette décision seule, mais je peux d'ores et déjà vous assurer que l'ensemble du conseil municipal sera d'accord avec mon choix ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Martial Santina, Vesancy : le maire donnera bien sa signature mais à qui ? « Je ne vous le dirai pas... » Du côté des "non" Bernard Tardy, Echenevex : « On reçoit des mails ou des courriers des différents candidats. Je ne donne pas ma signature » dira le maire sans rien ajouter de plus.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Gérard Paoli, Gex : « Je n'apprécie pas du tout ce système de signature. Je trouve que tous les candidats devraient pouvoir se présenter » assure le maire de Gex. Mais dans ce cas, des "centaines" de candidats pourraient se présenter aux élections présidentielles ? « Non, car à partir du moment où la campagne est lancée, cela a un coût financier et ce dernier limiterait de lui-même les candidatures ». Contre le système et donc, « je ne donne jamais ma signature ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Jean-Pierre Mossiere, Grilly : « Ils ont été une dizaine à me contacter, tout le monde appelle en mairie ! Je ne donnerais ma signature à personne, il y en a beaucoup trop ! ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Jean-Michel Guette, Segny : « Plusieurs candidats m'ont déjà approché à ce jour, mais je ne donnerais ma signature à personne, je tiens à garder ma neutralité, et je pense notamment qu'une petite commune a besoin de l'appui des politiciens de tous bords. Quand à l'anonymat des parrainages, très honnêtement, je n'ai pas d'avis sur la question ».</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="http://www.lepaysgessien.fr/Actualite/Ain/2012/02/23/article_election_presidentielle_de_quel_candidat.shtml">http://www.lepaysgessien.fr/Actualite/Ain/2012/02/23/article_election_presidentielle_de_quel_candidat.shtml</a> </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les «agents rabatteurs» battent la campagne pour récupérer les 500 signatures nécessaires aux candidats à l'élection présidentielle.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Ils habitent dans des vignobles en Gironde ou sur la terre métallurgique de Haute-Marne, en pays de Coutances dans la Manche ou sur les terres modérées de la Mayenne, dans le Giunssani en Haute-Corse, sur le massif du Luberon, en Soule ou sur le plateau de Millevaches, cher à Jacques Chirac. Certains sont agriculteurs, d'autres employés, instituteurs ou aubergistes, retraités ou médecins. Toutes et tous sont à la tête de communes souvent petites et parfois microscopiques: une poignée d'habitants, 100, 200, 300, installés depuis toujours sur quelques hectares.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Depuis des semaines, parfois des mois, ces maires sont dans la ligne de mire des «agents rabatteurs» des candidats à l'élection présidentielle. Et la pression ne va pas aller diminuant, surtout de la part des «petits» candidats, pour lesquels cette chasse constitue tous les cinq ans une quête parfois désespérée. Ils doivent réunir, avant le 16 mars, la signature de cinq cents élus qui acceptent de les parrainer. De les «présenter» comme le dit le formulaire officiel. Pour pallier les désistements de dernière seconde, au moment où il faudra pour de bon signer le papier officiel, il leur faut obtenir au moins sept cents promesses de signatures dans les deux prochains mois. L'agacement est donc perceptible chez certains maires.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">«Cela devient du harcèlement» souligne ainsi Nathalie Irigoyen à Etchebar (Pyrénées-Atlantiques), qui a failli refuser la communication téléphonique du Figaro, croyant qu'il s'agissait d'une nouvelle demande de parrainage. «Ils vont jusqu'à sonner à la porte de mon domicile le dimanche. Aucun barrage possible. Pour le téléphone, j'ai donné des consignes aux enfants…» dit-elle. La maire d'Etchebar a soutenu Gérard Schivardi en 2007. Cette année, son indécision pousse les représentants des partis à forcer la porte…</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les champions de ce démarchage pourraient bien être ceux de Lutte ouvrière (LO), qui envoie ses militants zélés au contact direct des élus plutôt que d'appeler ou d'envoyer une simple documentation. La représentante du parti trotskiste - historiquement lié à l'image d'Arlette Laguiller et désormais représenté par Nathalie Arthaud - est ainsi passée à Bérou-la-Mulotière (Eure-et-Loir)… dès le premier trimestre 2011. La maire Catherine Croibier, comme beaucoup, se dit «sans étiquette» mais elle a été séduite par la démarche de la militante «venue avec le sourire, sans tenir de discours politique, avec la seule envie de me convaincre de soutenir sa candidate…» et a donné sa promesse. À Broye-les-Loups-et-Verfontaine (Haute-Saône), Michel Boirin défend lui aussi la présence des petits candidats dans le débat et chez lui, «premier venu, premier servi.» Histoire de ne plus y penser. Ce sera aussi Nathalie Arthaud.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Outre la pression des partis, les élus doivent parfois subir celle de leurs administrés, lorsque l'image du candidat qu'ils parrainent est lourde à porter. C'est surtout depuis 2002 et l'arrivée de Jean-Marie Le Pen au second tour que la polémique fait rage. D'où une demande récurrente d'anonymat, de la part de Marine Le Pen mais aussi de Christine Boutin. Actuellement, le Conseil constitutionnel (lire ci-dessous) publie au Journal officiel cinq cents noms tirés au sort parmi les parrains. La liste est disponible sur Internet et les maires ont souvent les honneurs de la presse locale… avec des conséquences parfois inattendues. Élisabeth Clobourse à Coupru (Aisne), une des rares femmes maires à avoir soutenu Jean-Marie Le Pen en 2007 - elles furent quinze -, s'est ainsi vu affubler du surnom d'«Arlette» pendant longtemps pour avoir soutenu Laguiller en 2002. Et elle déplore s'être fait «agresser verbalement». De quoi hésiter cette année. Annick Ernoux, à La Lande-sur-Eure (Orne), a jeté l'éponge. Elle ne soutiendra pas Marine Le Pen, lasse des commentaires: «Il n'est pas normal que ce soit public.», dit-elle. Et puis comme Pierre Boulanger à Menarmont (Vosges), parrain de Jean-Marie Le Pen en 2007 et qui a voté Ségolène Royal au second tour, «vu la politique aujourd'hui, la crise et la corruption, ça ne donne pas envie».</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Il faut avoir de la force de conviction pour soutenir les candidats typés. Dans le Jura, Luc Béjean, maire de Monteplain, affirme qu'il «surprend» ses collègues des communes voisines par ses longues années de militantisme au Front national, qui ne semble pas coller à son esprit «ouvert à tous». «Les pressions, dit ce père de quatre enfants marié à une institutrice, je les ai eues jeune. Aujourd'hui, mon travail témoigne pour moi et puis Marine Le Pen est dédiabolisée, on m'en parle très librement.» Fort aussi de ses convictions, Claude Fourquet, à Pomps (Pyrénées-Atlantiques), est socialiste mais a soutenu Olivier Besancenot en 2007 et signera en 2012 «sans doute encore pour un petit candidat». La pression est venue chez lui du PS, par un courrier invitant les élus à «bien réfléchir» avant de parrainer un autre candidat que François Hollande, «pour éviter le triste épisode de 2002».</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Maire de Buoux dans le Vaucluse, Jean-Alain Cayla n'a pas hésité ni eu à défendre son choix en 2007 de parrainer Olivier Besancenot. Car le facteur qui travaille à Neuilly possède aussi sa petite résidence secondaire dans le Luberon, voisine de Buoux. «Il vient chaque été, il est très sympa…» Un lien affectif qui a aussi aidé Maurice Bello, maire de Molring en Moselle à faire un choix en faveur de Nicolas Dupont-Aignan. «J'ai fait 200 km pour le voir, cet homme-là, un gaulliste qui sait qu'on est dans une sacrée merde! Eh bien il m'a écrit une lettre après, et de sa main encore…» Parrain gagné…</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="http://www.lefigaro.fr/politique/2011/12/26/01002-20111226ARTFIG00257-ces-maires-qui-hesitent-a-parrainer-des-candidats.php">http://www.lefigaro.fr/politique/2011/12/26/01002-20111226ARTFIG00257-ces-maires-qui-hesitent-a-parrainer-des-candidats.php</a> </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Côtes-d'Armor: quel candidat à la présidentielle votre maire parraine-t-il?</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Nous avons interrogé tous les élus du département habilités à parrainer un candidat.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Un système contesté</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Avez-vous été sollicité par des candidats à la présidentielle ? Avez-vous l'intention d'en parrainer un et, si oui, lequel ? » Nos rédactions ont appelé les maires des 373 communes du département pour leur poser ces questions. Questions simples pour les journalistes, réponses difficiles pour les maires, nombreux à juger encombrant ce pouvoir qui leur est conféré car les mettant en porte-à-faux vis-à-vis de leurs équipes municipales et de leurs administrés. Ils dénoncent un système « peu lisible », « mal compris », anonyme pour ceux dont les noms ne sortent pas au tirage au sort, mais pas pour d'autres. Certains maires, à leur 3e ou 4e mandat, ne parraineront jamais un candidat. C'est le cas de René Ropartz (Saint-Michel-en-Grève), Jean Nicolas (Louannec), Jean-Yves Guillemot (Saint-Bihy) pour qui ces parrainages ne « devraient même pas exister ».</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Que montre notre enquête ?</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Dans leur majorité (53 %) les maires sont décidés à ne pas utiliser leur droit de parrainage. 15 % hésitaient encore, ou ne souhaitaient pas dire ce qu'ils feraient lorsque nous les avons appelés ces derniers jours. Ceux-là ont jusqu'à demain 16 mars pour remplir le formulaire de parrainage que leur a adressé la préfecture. 32 % des maires annoncent donc clairement qu'ils soutiennent un candidat et disent lequel.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Hollande creuse l'écart</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Dans ce département très rose, on ne s'étonnera pas du fait que 18 % des maires parrainent Hollande. Son suivant immédiat, Bayrou, est à moins de 5 %, Mélenchon et Arthaud à un peu moins de 3 %. Sarkozy n'obtient que 4 parrainages en Côtes-d'Armor. Même dans un département de gauche, ce soutien au président sortant apparaît très faible. Quand on se concentre sur les parrainages accordés et revendiqués par les maires, Hollande recueille près de 58 % des signatures, Bayrou 15 %, Mélenchon 9 %, Arthaud 8 %, Sarkozy 3 % etc. Villepin, Dupont-Aignan et Le Pen décrochent chacun un unique parrainage.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Hollande est donc largement en tête, et c'est sans compter sur de très nombreux maires qui nous ont dit qu'ils le soutenaient sans lui donner leur signature « dont il n'a nullement besoin ».</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Collectif</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Beaucoup de maires donnent leur signature après accord de leur conseil municipal. Mais l'inverse est également possible « C'est en conseil municipal que nous avons pris la décision de ne pas parrainer », confie Eric Rault (Quintenic). Plusieurs maires choisissent donc ainsi de ne pas gérer seul le « casse-tête » du parrainage en assumant collectivement la décision prise.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Dans les villes</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Comportement sans surprise des maires des principales villes, en cohérence avec leurs engagements politiques. Bruno Joncour (Saint-Brieuc), fidèle du chef du MoDem, signe naturellement pour Bayrou ; René Benoît (UMP, Dinan) pour Sarkozy. Dans les « villes roses », les socialistes Christian Marquet (Lannion), Annie Le Houerou (Guingamp), Loïc Cauret (Lamballe), parrainent Hollande. À Paimpol, Jean-Yves de Chaisemartin (Parti radical valoisien) croyait à une candidature du leader de son parti. Borloo ayant jeté l'éponge, il signe « à titre personnel » pour Bayrou, « le plus proche de mes convictions ». Gérard Huet (sans étiquette, Loudéac) ne parraine personne.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Une géographie des parrainages</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Notre carte le montre, c'est dans le nord ouest du département (de l'agglomération de Saint-Brieuc, au Trégor en passant par le Goëlo et Guingamp) qu'Hollande ramasse le plus de signatures. Sarkozy obtient les siennes à l'est.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Dans les petites communes, en zones rurales, les maires sont moins disposés à jouer le jeu.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="http://www.saint-brieuc.maville.com/actu/actudet_-Cotes-d-Armor-quel-candidat-a-la-presidentielle-votre-maire-parraine-t-il-_fil-2120274_actu.Htm">http://www.saint-brieuc.maville.com/actu/actudet_-Cotes-d-Armor-quel-candidat-a-la-presidentielle-votre-maire-parraine-t-il-_fil-2120274_actu.Htm</a> </span> </div>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/17576113586556266313noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-270752613316558963.post-79612513524830445752012-03-17T09:33:00.000+01:002012-03-17T09:33:57.586+01:00Qui parraine qui? (2ème partie)<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">À quel candidat à la présidentielle votre maire a-t-il promis son parrainage ? Attend-il avant de faire un choix ? Refuse-t-il de parrainer qui que ce soit ? L'Écho de la Lys lève le voile sur les options choisies par nos élus locaux.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">LE PAYS-D'AIRE</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Aire-sur-la-Lys. Jean-Claude Dissaux (proche du PS) n'a pas vu d'agent rabatteur : « Mais je n'exclus pas de parrainer quelqu'un. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Quiestède. Alain Tellier n'a pas l'intention de donner sa signature: «Ça passe au Journal officiel or je suis apolitique. On ne devrait pas avoir de parrainage à faire.»</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Racquinghem. Bernard Hidzik soutient François Hollande.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Roquetoire. Michel Hermant est en attente : «Je n'ai pas fait mon choix.»</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Wittes. Hervé Faucon prend son temps : «J'ai l'impression que, en haut lieu, on ne s'aperçoit qu'il y a des élus locaux qu'au moment de la présidentielle.»</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">LA MORINIE</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Clarques. René Allouchery ne donnera pas sa signature.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Delettes. Jacques Bourdon soutient François Hollande.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Ecques. Yves Bertin donne sa signature à François Hollande.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Herbelles. Jean-Marie Carlier fait comme en 2007 : il ne soutient personne. «Je suis juste maire.»</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Heuringhem. Jean-Paul Lefait parraine François Hollande.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Inghem. Jacques Bonnière n'a pas encore donné sa signature mais « il y a de grandes chances que ce soit pour Hollande ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Mametz. Jacques Delmaire ne donnera pas sa signature: « Je ne l'ai jamais donnée. Je suis sans étiquette, je n'ai pas à afficher mes convictions politiques. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Rebecques. Josiane Hochart a été sollicitée mais ne l'a pas encore donnée. « Si on ne m'oblige pas... »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Thérouanne. Alain Chevalier reste sur ses positions: « Je n'ai jamais donné ma signature. J'ai été élu sur une liste sans étiquette, je reste donc sans étiquette. »</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">L'AGGLOMÉRATION DE SAINT-OMER</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Arques. Joël Duquenoy parraine François Hollande. « Je le soutiens depuis le début ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Blendecques. André Bultel parraine François Hollande. «J'ai toujours été socialiste. François Hollande est représentatif des convictions que je défends.»</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Campagne-lès-Wardrecques. Gérard Flament n'a pas reçu de demande de parrainage: « De toute façon, je ne le donne jamais. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Longuenesse. Jean-Marie Barbier a donné sa voix à François Hollande, « puisque j'adhère au P.S. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Saint-Omer. La voix de Bruno Magnier va à François Hollande.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Wardrecques. Louis Cainne avait parrainé Jean-Marie Le Pen en 2002 puis Gérard Schivardi (Parti ouvrier indépendant) en 2007. Il ne parraine personne cette année: «Le fait que ces informations paraissent dans la presse me freine un peu.»</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Michel Lefait, député (PS), soutient François Hollande.</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">LE PAYS-DE-LUMBRES</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Cléty. Hélène Carvalho ne parraine personne: «C'est difficile de mettre en avant un choix personnel quand on travaille pour une commune aux diverses couleurs politiques.»</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Dohem. Guy Hilmoine n'a pas envie d'être catalogué en donnant sa signature: « L'opposition profite de la moindre occasion pour me critiquer. En tant que maire, je suis observé en permanence. C'est pesant. Je ne veux pas leur tendre le bâton pour me faire battre. »</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">LE CANTON DE FAUQUEMBERGUES</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Audincthun. Casimir Hochart a été sollicité par plusieurs petits partis. « Mais je n'ai parrainé personne, je ne le fais jamais. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Avroult. Dominique Lardeur signera pour François Hollande: « Je partage ses opinions. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Beaumetz-lès-Aire. Auxence Wigneron ne donnera pas sa signature. « Je suis vieux, j'en ai vu passer des candidats et des présidents. Au final, on voit toujours les mêmes qui promettent les mêmes choses. Moi, je ne fais plus de politique.»</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Bomy. Alain Deblock ne parraine personne.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Coyecques. Pascal Delforge travaille «pour le bien du village, pas pour celui d'un parti ou d'un autre». Il annonce ne parrainer personne.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Dennebroeucq. Christian Crunelle ne parraine personne. « Je ne partage pas les idées des petits partis qui m'ont contacté, et le fait que la liste soit publique me gêne. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Enguinegatte. Stéphane Verdin parraine Frédéric Nihous. « Ne pas donner de signature, c'est aller à l'encontre de la démocratie. J'ai choisi Chasse, Pêche, Nature & Tradition parce qu'il faut que tout le monde participe aux débats, mais aussi parce que ce parti défend la chasse et la ruralité, des valeurs auxquelles je suis attaché. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Enquin-les-Mines. Philippe Saison soutient François Hollande.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Erny-Saint-Julien. Jean-Claude Dupont est un maire injoignable.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Fauquembergues. Alain Méquignon (PS) : «Je parrainerai bien sûr François Hollande.»</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Febvin-Palfart. Pierre Deremetz : « Je ne donne jamais ma signature#: une fois élus, les candidats semblent amnésiques. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Fléchin. Albert Piquet attend: « Mon choix n'est pas fait. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Laires. Bernadette Franche « ne donne jamais » sa signature.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Reclinghem. Joël Rolin assure qu'il ne donnera pas sa signature.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Saint-Martin-d'Hardinghem. Bertrand Pruvost pourrait soutenir Corinne Lepage. «Je n'ai pas encore signé. Mon choix se porte sur un “petit candidat” pour qu'il puisse participer au débat démocratique.»</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Thiembronne. Sylvie Roland ne soutiendra personne: «Je ne trouve pas démocratique que le parrainage des maires soit rendu public.»</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">ARTOIS-FLANDRES</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Blessy. Yves Dehaëze: « Je donnerai ma signature au candidat du Parti socialiste, comme à chaque fois, dès que je recevrai le formulaire. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Estrée-Blanche. Bernard Delétré n'a pas l'intention de parrainer qui que ce soit: « Je ne fais pas de politique même si j'ai mes opinions. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Guarbecque. Christophe Fiancette ne parraine personne: « Je ne veux pas engager le conseil municipal, et mon candidat n'a pas besoin de moi. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Isbergues. Jacques Napieraj (PS): « Les imprimés ne sont pas encore arrivés mais il est de tradition que je parraine le candidat socialiste. Même si je préférais Martine Aubry, François Hollande a beaucoup de qualités. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Berguette. André Savary: « J'ai été sollicité, mais je n'ai jamais donné ma signature.»</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Molinghem. Claude Mercier: « Si on me le demandait, je choisirais François Hollande. Mais je n'ai pas été sollicité. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Lambres. Serge Tirloir ne parrainera personne. « Mon attitude sera la même qu'à la dernière présidentielle même si j'ai été sollicité à de nombreuses reprises. Je n'ai pas envie de donner ma signature. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Liettres. Marcel Pruvost ne parraine personne pour l'instant#: « Ce sera peut-être à un petit candidat qui n'a pas obtenu toutes ses signatures. Le parrainage ne fait pas le résultat. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Ligny-lès-Aire. Valentin Pont : « Je ne parraine personne et ça ne regarde personne ! »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Linghem. Xavier Courouble soutient Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), comme à la dernière présidentielle. «J'ai donné mon engagement personnel.»</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Mazinghem. Jean-Jacques Martel: «Mon candidat, François Hollande, n'a pas besoin de ma signature.»</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Quernes. Hervé Delabre n'a pas l'intention de parrainer un candidat même s'il a été sollicité, «mais pas par tous».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Rely. Jean-Marie Macke s'abstient: «Je ne veux déplaire à personne. Dans les villages, on est apolitique. Dès qu'on parraine, on est étiqueté, il y a interprétation.»</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Rombly. Dorothée Colin: «Personne ne m'a sollicité, et je n'ai pas de conviction politique. Je sers mon village. Mais si on me sollicite, j'y réfléchirais, bien sûr.»</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Saint-Hilaire-Cottes. Philippe Cauwet revendique son refus de la transparence: «Beaucoup de monde est venu me solliciter. Ce que je fais reste personnel.»</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Witternesse. Pour Josette Vermersch, «pas de parrainage pour l'instant».</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">ARTOIS-LYS</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Ames. Pour Marcel Cocq, ça ne sera personne: «Je n'ai pas donné mon parrainage et, non, je n'ai pas de raison particulière.»</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Amettes. Martial Berthe aime bien Frédéric Nihous. «Je ne lui ai pas donné ma signature, mais il y a des chances pour que je le parraine.»</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Auchy-au-Bois. Claudine Vincent ne veut rien dire, « tout le monde connaît mes opinions politiques ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Bourecq. Paul-André Défossez donnera sa signature à François Bayrou « s'il insiste ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Busnes. Francis Ternoy préfère ne pas signer: « Quand on parraine un candidat, ça donne l'impression d'un soutien systématique. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Calonne-sur-la-Lys. Gilles Mouquet ne soutiendra personne : « Je n'ai jamais accordé ma signature. Il faut qu'on trouve un autre système que les parrainages. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Ecquedecques. Émile Flan annonce ne parrainer personne: « Je ne veux favoriser ni les uns, ni les autres. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Ferfay. Line Garot attend: «Je n'ai pas eu de demandes dans le sens de mes opinions. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Ham-en-Artois. Pierre Selin n'a pas encore pris sa décision, bien que sollicité.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Lespesses. Roger Dupont indique ne parrainer personne.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Lières. Maurice Crétel ne parraine personne: « François Hollande m'a sollicité, mais il n'a pas besoin de ma signature. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Lillers. Pascal Barois (PC) soutien Jean-Luc Mélenchon.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Mont-Bernanchon. Marie-ClaudeDuhamel ne veut pas prendre parti : « J'ai été élu pour représenter ma commune pas pour me mouiller et donner ma voix à qui que ce soit. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Norrent-Fontes. Marc Boulnois (EELV) a promis sa signature à Eva Joly.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Robecq. Hervé Deroubaix a signé pour Nathalie Arthaud. « Ma philosophie était de donner ma signature au premier qui me la demanderait. Même si je ne partage pas les idées de Lutte ouvrière, je suis pour le pluralisme dans le débat. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Saint-Floris. Guy Bouvart ne donne pas sa signature « pour des raisons personnelles ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Saint-Venant. André Flajolet, député (UMP) n'a pas encore pris le temps de réfléchir à la question mais il concède : « Mon candidat aura suffisamment de signatures sans la mienne. Je me réserve le droit de ne pas la donner. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Westrehem, Fernand Ledru: ne signera pour personne: « Je ne veux pas prendre position.»</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">LE NORD</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Blaringhem. Roland Delecroix ne donne pas sa signature. « J'ai toujours fait comme ça. J'ai beaucoup d'amis dans tous les camps, et je ne me fâche avec personne. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Boëseghem. Danièle Mametz ne parraine personne: « Je ne me sens pas habilitée à parrainer un candidat. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Haverskerque. Hubert Bouquet indique ne parrainer personne: « Depuis vingt-deux ans que je suis élu, je n'ai jamais donné ma signature. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Thiennes. Jean-Pierre Davrout ne parraine personne: « J'avais donné mon parrainage à un petit candidat la dernière fois. Je ne le donnerai pas cette fois-ci. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Renescure. Jean-Pierre Decool ne parraine personne: « Il y a profusion de candidatures. Trop, sans doute. Les candidats des grands partis n'ont pas besoin de nos signatures... »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Françoise Hostalier, députée (UMP), est prête à soutenir Nicolas Sarkozy.</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="http://www.lechodelalys.fr/Actualite/le_pays_de_la_lys/Aire_sur_la_Lys/2012/02/17/article_presidentielle_qui_vos_elus_parrainent_ils.shtml">http://www.lechodelalys.fr/Actualite/le_pays_de_la_lys/Aire_sur_la_Lys/2012/02/17/article_presidentielle_qui_vos_elus_parrainent_ils.shtml</a> </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Des maires qui refusent de signer</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Difficile d'obtenir ces signatures, d'autant plus que certains maires refusent de soutenir un candidat. </span> </div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Certains aimeraient que les parrainages soient anonymes comme le maire de Saudemont, Jean-Pierre Cuvilliez. </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La plupart refuse de se mêler à un combat politique à l'aune de ce qui fait la vie politique de leurs petites municipalités où, sans être proscrite, l'appartenance à un parti doit rester cantonnée à la sphère privée. C'est peu ou prou la position de Jean-Pierre Delcour, maire d'Acq et président de la communauté de communes de l'Artois. « Soutenir, ce n'est pas ma fonction de maire de terrain. Bien sûr, j'ai mes idées personnelles. Je ne veux pas mêler des choses différentes ». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">À Sainte-Catherine, André Bouzigues partage ce point de vue : « Ce n'est pas un rejet mais un principe. J'ai promis à mes électeurs que j'étais apolitique, je ne veux pas renier cet engagement. » </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le refus de s'engager de certains de ces maires s'explique par la peur de voir se couper le robinet à subventions. C'est une thèse défendue par le Front national et le NPA, deux partis à qui il manquerait une centaine de signatures. Pour Laurent Brice, du parti d'extrême-droite, « les élus ont peur de perdre des subventions, mais aussi d'autres pressions. Mais il est difficile d'avoir des exemples concrets ». Mathilde, démarcheuse pour le parti anticapitaliste, assure que « certains maires nous ayant parrainé se sont plaints d'avoir subi des pressions de leur conseil général ».</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">À cinq semaines de la date butoir, tout espoir n'est pas perdu pour les partis en manque de parrainage. </span> </div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Certains élus hésitent toujours, comme David Hecq (Anzin-Saint-Aubin), Rodrigue Mroz (Récourt), Pierre Georget (Vitry-en-Artois) et Jean-Paul Delevoye (Bapaume). Le premier n'a pas « été sollicité par les grands partis » et s'il parraine, il en parlera d'abord à son équipe. Rodrigue Mroz a posé une condition. « Je parrainerais le NPA s'il se désiste au second tour en faveur du candidat de gauche ». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Parrain de Taubira en 2007, Pierre Georget, radical de gauche, pourrait signer pour le candidat Hollande comme le lui demande son parti. </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">À Bapaume, Jean-Paul Delevoye, soutien de Sarkozy en 2007, n'a aucune certitude. « J'attends de voir. Il serait naturel que j'accorde ma signature à l'UMP, mais si j'estime que la démocratie est fragilisée par l'absence de tel ou tel candidat, je soutiendrais ».</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="http://www.lavenirdelartois.fr/actualite/la_une/Arras/Vie_Locale/2012/02/08/article_les_maires_au_coeur_de_la_presidentielle.shtml">http://www.lavenirdelartois.fr/actualite/la_une/Arras/Vie_Locale/2012/02/08/article_les_maires_au_coeur_de_la_presidentielle.shtml</a> </span> </div>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/17576113586556266313noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-270752613316558963.post-82222468675967869232012-03-16T06:34:00.000+01:002012-03-16T06:34:08.968+01:00Qui parraine qui? (1ère partie)<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les élus ont jusqu'à vendredi 18 heures pour déposer leur parrainage aux candidats à l'élection présidentielle.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">En Flandre, une grande majorité de maires s'abstient d'accorder sa signature.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Sur le bureau du maire de Sainte-Marie-Cappel, les courriers s'accumulent.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Pascal Dequeant. Yves Bontaz, Nicolas Miguet... Jean-Pierre Varlet a constitué un dossier avec la vingtaine de sollicitations écrites qu'il a reçues. Pour cet élu, l'un des plus anciens du secteur, la multiplicité des candidats « ôte le sérieux de l'élection présidentielle ». Et de commenter : « on est parfois à la limite du farfelu avec des personnes dont on n'a jamais entendu parler. Il y a trente ans, il n'y avait pas autant de petits candidats ». On est même très loin de l'élection de 1965 qui voyait s'affronter... seulement six prétendants au poste présidentiel. L'élu de Sainte-Marie-Cappel a choisi de ne parrainer personne, il explique son choix. « Je ne me reconnais pas dans les petits candidats et les grands n'en ont pas besoin. Dans l'esprit des gens, quand on parraine, on est sensé cautionner le candidat. Ce n'est pas ce que je pense mais c'est perçu comme tel. »</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le syndrome des villages apolitiques :</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Sur les cinquante-cinq élus que nous avons contactés (excepté Berthen et Laventie où les maires n'ont pas donné suite à nos multiples appels), seuls quinze d'entre eux ont donné leur signature. Dans les fiefs socialistes (Bailleul, Hazebrouck, Staple, Neuf-Berquin, Merville), aucune surprise, c'est le candidat Hollande qui a récolté les parrainages. A Steenvoorde, l'élu de droite Jean-Pierre Bataille a naturellement signé pour Nicolas Sarkozy. En revanche, au sein des villages, c'est l'opacité totale. L'argument partagé par tous ces maires est le même : « nous sommes dans une commune apolitique ». Et l'anonymat, question soulevée par Marine le Pen en début d'année, ne changerait rien. « Il faut assumer ses choix », réagissent ces mêmes élus. C'est la tout le paradoxe et la complexité de ces parrainages par les maires.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Empoisonnement des parrainages » :</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les candidats utilisent tous les moyens pour convaincre les maires. Lettres, e-mails, appels téléphoniques en mairie... ou à domicile. « En 2007, on a assisté à des harcèlements. J'ai reçu un coup de fil chez moi. C'était la voix d'un vieux monsieur, style vieille France. Je ne l'ai pas envoyer balader tout de suite... j'ai eu tort ! », raconte Jean-Pierre Varlet qui s'avoue « empoisonné » par les parrainages. Cette chasse effrénée est de plus en plus contestée par les maires. Et au-delà de cet aspect, c'est le système lui-même qui est remis en cause. « Le processus de vote n'est pas satisfaisant, assène Jean-Pierre Varlet. Soit on revoit ce mode d'élection, soit on trouve un autre système de parrainage, par les parlementaires par exemple. Mais je conçois qu'il serait extrêmement difficile d'opérer un retour en arrière. L'opinion n'accepterait pas de ne plus élire le président. »</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(Nicolas de Ruyffelaere, dans L'Indicateur des Flandres)</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le journal de Montreuil (59) a tenté l’expérience et interroge les maires sur leur parrainage. Le résultat est saisissant… et vous, qui parraine votre maire ?</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Sur 46 maires interrogés, 36 ne donneront pas leur signature. Les explications ? Toutes plus éloquentes les unes que les autres ?</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Christian Lecerf, maire de Contes : « Personne. Je respecte les idées diversifiées de mon conseil municipal ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Etienne Meister, maire deGuisy : « Personne. Ce n’est pas un bon système. Il n’est pas démocratique. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Jean-Claude Darque, maire d’Auchy-les-Hesdin : « Je n’ai jamais donné de parrainage et je continue ainsi. Dans une petite commune, tout parrainage sera interprété et donnera lieu à des commentaires ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Roger Pollet, maire d’Eclimeux : « Je ne pense pas car j’ai déjà eu des problèmes avec des remarques des habitants »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Roland Delattre, maire d’Incourt : « Personne. Ce n’est pas la place d’un maire de parrainer. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Louis Magère, maire de Le Parcq : « Personne, je ne l’ai jamais donné. Ils n’ont qu’à se débrouiller. On ne m’a jamais parrainé et je n’ai donc indisposé personne ».Louis Magère, maire de Le Parcq : « Personne, je ne l’ai jamais donné. Ils n’ont qu’à se débrouiller. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Gérard Cucheval, maire deNoyelles-les-Humières : « Je ne l’ai jamais donné depuis que je suis maire. J’ai posé la question au conseil municipal qui a dit : ni aux uns ni aux autres. Je pense d’ailleurs que ce n’est pas le rôle des maires de parrainer ».</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Si les maires eux-mêmes refusent le système, comment peut-il fonctionner ?(<a href="http://500signatures.fr/2012/02/et-votre-maire-il-parraine-qui/">http://500signatures.fr/2012/02/et-votre-maire-il-parraine-qui/</a> )</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Présidentielle : qui parraine qui dans le pays de Caux ?</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Comme partout en France, les élus cauchois sont sollicités par les candidats à la présidentielle afin d'obtenir un indispensable parrainage. Mais à qui l'accordent-ils ?</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">YVETOT (Seine-Maritime).Qu'il est dur à obtenir ce fameux sésame, ce précieux parrainage d'élu qui permettra aux candidats de se présenter à l'élection présidentielle, en avril prochain ! Imaginez, cinq cents paraphes minimum à aligner…</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Si l'exercice n'est pas difficile pour tout le monde, comme les têtes d'affiche telles François Hollande ou, demain, Nicolas Sarkozy, les petits candidats, eux, rament tant bien que mal. Demandez à Christine Boutin ou même à Marine Le Pen, toutes deux lancées dans une opération séduction aux allures de course contre la montre.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Opération qui trouve un écho dans le pays de Caux où, comme ailleurs en France, les élus sont « dragués » depuis plusieurs semaines, parfois plusieurs mois. </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« J'ai dû recevoir cinq ou six demandes par courrier depuis décembre, comptabilise ainsi Emile Canu, le maire PS d'Yvetot. Certaines émanant des candidats déclarés, d'autres de parfaits inconnus, comme celle d'un habitant de Carcassonne. Je les lis par politesse, mais je ne les garde pas. » En fait, Emile Canu, s'il n'a pas encore accordé son parrainage, a déjà sa petite idée : « François Hollande. » Faut-il y voir une forme de logique ? « C'est ça », admet l'édile socialiste qui refuse pourtant de parler « de logique de parti. C'est une démarche personnelle ».</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La majorité des maires sans étiquette s'y refusent. Dans le camp d'en face, à droite, le candidat change, mais la démarche reste la même. </span> </div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Ainsi, à Yerville, le député-maire UMP Alfred Trassy-Paillogues n'en fait pas mystère : « Je choisis quelqu'un qui correspond à mes idées. Je donnerai mon parrainage cette année encore, mais je ne peux le donner à quelqu'un qui ne s'est pas encore déclaré candidat. Je parrainerai donc Nicolas Sarkozy quand il se déclarera. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">A Fauville, Jean-Marc Vasse, maire UMP lui aussi, se donne encore le temps de la réflexion, hésitant entre trois hypothèses : « Ne pas accorder mon parrainage. Le donner au candidat de mon parti, même s'il n'a pas vraiment besoin de moi. Ou choisir un candidat qui reste dans ma sensibilité politique, c'est-à-dire au centre ou à droite, à condition qu'il soit susceptible de faire au moins 5 %. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Si les élus encartés n'hésitent pas à annoncer la couleur, ce n'est pas le cas des édiles sans étiquette, très nombreux dans les villages cauchois. Eux disent ne recevoir quasiment que des requêtes de petits, voire microscopiques candidats. Et la très large majorité d'entre eux, pour ne pas dire la totalité, refuse carrément d'accorder leur parrainage à quiconque. Souvent, il est question d'être en phase avec leur profil de maire non encarté. « J'ai été élu par les habitants, je suis maire de tout le monde », estime ainsi Yves Fercoq, à Cléville. « Je ne l'ai jamais fait. Personnellement, la multiplication des candidatures m'interpelle », avance pour sa part Gérard Legay, maire d'Autretot.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Même chose à Saint-Wandrille-Rançon : « Les gens connaissent ma sensibilité, indique Annic Dessaux, mais je suis élue sans étiquette et il est hors de question de soutenir l'un ou l'autre. » Idem à Ourville-en-Caux où le maire, Daniel Livien, lui aussi sans étiquette, dit « avoir été très clair au début du mandat. J'ai un conseil municipal 50 % à droite, 50 % à gauche… »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Une neutralité également mise en avant par Yvon Pesquet, maire de Cleuville : « En sept mandats, je ne l'ai jamais fait. Et puis, je pense que ce n'est pas seulement aux élus de choisir les candidats. » Pour trouver un maire de petite commune qui entend parrainer, il faut se tourner vers Agnès Héron (UMP), à Ecretteville-les-Baons. « Je n'ai pas encore décidé, mais pourquoi ne pas le donner à un petit candidat valable, qui reste dans mon courant de pensée. Nicolas Dupont-Aignan par exemple.»</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(<a href="http://www.paris-normandie.fr/article/politique/presidentielle-qui-parraine-qui-dans-le-pays-de-caux">http://www.paris-normandie.fr/article/politique/presidentielle-qui-parraine-qui-dans-le-pays-de-caux</a>)</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">En fait, il en est des présidentielles comme du Rotary. Pour être candidat, il faut être parrainé. Depuis de nombreuses semaines, les maires sont très, très sollicités pour apporter leur signature aux candidats à la candidature.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La course contre la montre a débuté pour les candidats aux présidentielles des dimanches 22 avril et 6 mai. Les élus (maires, présidents d'intercommunalités, conseillers généraux, régionaux et députés) sont ardemment sollicités pour accumuler les 500 parrainages, sésame indispensable pour se présenter à cette importante échéance pour la France. Notre enquête se poursuit cette semaine avec les élus des cantons d'Hesdin et du Parcq.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Canton d'Hesdin</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Michel Deneuville, maire Aubin-Saint-Vaast : « Personne ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Jean-Pierre Deneuville, maire de Bouin-Plumoison : « Personne pour l'instant. Je ne le donnerai que si un candidat en a vraiment besoin pour se présenter ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Georgette Houwelyks, maire de Brévillers : « Personne ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Michel Baron, maire de Capelle-les-Hesdin : « Personne ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Éric Révillon, maire de Caumont : « Personne. Je suis contacté par les petits candidats et à l'avenir je répondrais que je l'ai donné car ils sont tenaces ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Antoine Bollart, maire deCavron-Saint-Martin : « J'attends, j'ai eu quelques contacts. Il faudra que les idées du candidat aillent vraiment dans mon sens. Peut-être à un petit parti pour la démocratie ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Élie Lagache, maire de Chériennes : « Personne ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Christian Lecerf, maire de Contes : « Personne. Je respecte les idées diversifiées de mon conseil municipal ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Michel Colliez, maire de Guigny : « Je ne sais pas encore mais certainement à un petit candidat ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Etienne Meister, maire deGuisy : « Personne. Ce n'est pas un bon système. Il n'est pas démocratique. On ne laisse pas la chance aux 60 millions de Français de se présenter. Les candidats devraient payer eux mêmes leur propagande, une autre forme de sélection » Jean-Marie Roussel, maire d'Hesdin : « François Hollande ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Serge Roussel, maire d'Huby-St-Leu : « François Hollande. Je l'ai toujours donné au représentant du Parti Socialiste ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Roger Thuau, maire de La Loge : « Personne car j'estime que si les 36 000 maires donnent un parrainage, on peut trouver des candidats farfelus ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Pierre Brussart, maire de Labroye : « J'ai déjà été sollicité par au moins 8 candidats mais je ne le donnerais à personne. Celui que je souhaite parrainer n'a pas besoin de moi et je trouve qu'il a trop de candidats et ce n'est pas bon pour la démocratie ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Claude Baquet, maire de Marconnelle : « Personne pour l'instant ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Jean-Claude Fillion, maire deMarconne : « Personne. J'ai toujours refusé de parrainer ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Eliane Decobert, maire deMouriez : « Pour l'instant, je pense que je ne le donnerais pas même si donner sa signature, c'est donner une chance de se présenter mais on se disperse ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Claude Boyer, maire de Raye-sur-Authie : « Personne ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Paulette Hétroy, maire deRegnauville : « Si oui, ce sera Nathalie Arthaud de Lutte Ouvrière avant je le donnais à Arlette Laguiller ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Pierre Vauchel, maire de Sainte-Austreberthe : « Personne ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Daniel Dégardin, maire deTortefontaine : « Personne. Je n'ai pas envie de parrainer quelqu'un ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Jean-Paul Beaujois, maire deWambercourt : « Nathalie Arthaud de lutte ouvrière ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Robert Therry, Conseiller général : « Je le donnerai si je suis sollicité de près et si ma signature peut permettre à quelqu'un de se présenter et d'ouvrir le débat ».</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Canton du Parcq</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Jean-Claude Darque, maire d'Auchy-les-Hesdin : « Je n'ai jamais donné de parrainage et je continue ainsi. Dans une petite commune, tout parrainage sera interprété et donnera lieu à des commentaires ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Bernard Boulet, maire d'Azincourt : « Si je le donne, ce sera à Nicolas Sarkozy ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Daniel Bocquet, maire de Béalencourt : « Personne car je veux rester neutre ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Michel Massart, maire de Blangy-sur-Ternoise : « Je ne l'ai pas donné pour l'instant car je ne sais pas à qui le faire. Je verrais à la fin selon à qui, il manque des signatures ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Eugène Poclet, maire deBlingel : « Personne dans une petite commune difficile de prendre position ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Roger Pollet, maire d'Eclimeux : « Je ne pense pas car j'ai déjà eu des problèmes avec des remarques des habitants ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Marc Bué, maire de Fillièvres : « Personne. Il y a trop de candidats. Le système ne me plaît pas. Je ne veux pas n'engager franchement en politique ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Marcel Deldique, maire deGrigny : « Personne, je suis à politique et je suis maire pour ma commune ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Philippe Decobert, maire deFresnoy : « Je suis beaucoup sollicité mais je ne donnerais pas ma signature. Je n'ai pas d'étiquette politique à défendre. Parrainer, c'est un peu pervers ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">René Bienaimé, maire deGalametz : « Personne. Je souhaite rester neutre ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Roland Delattre, maire d'Incourt : « Personne. Ce n'est pas la place d'un maire de parrainer. Il y a trop de candidats et certains mêmes farfelus ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Louis Magère, maire de Le Parcq : « Personne, je ne l'ai jamais donné. Ils n'ont qu'à se débrouiller. On ne m'a jamais parrainé et je n'ai donc indisposé personne ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Philippe Mazure, maire deLe Quesnoy-en-Artois : « Personne. Je me refuse à parrainer quiconque, règle imposée depuis sa première élection en 1989 ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Florent Denoyelle, maire deMaisoncelle : « Personne, je garde mon indépendance ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">CarolineNeulette, maire de Neulette : « Personne pour l'instant. Je me tâte. Si oui Christine Boutin pour la démocratie ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Gérard Cucheval, maire deNoyelles-les-Humières : « Je ne l'ai jamais donné depuis que je suis maire. J'ai posé la question au conseil municipal qui a dit : ni aux uns ni aux autres. Je pense d'ailleurs que ce n'est pas le rôle des maires de parrainer ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Alain Carlier, maire de Rollancourt : « Je leur réponds non après avoir posé une question : est-ce que votre candidat a la solution miracle pour sortir la France de la misère ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Jacques Truelle, maire deSaint-Georges : « Personne. Je ne veux pas m'engager. J'ai été élu sans étiquette et je le reste ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Marie-Josée Lavisse, maire deTramecourt : « Personne, je ne fais pas de politique même si bien sûr, j'ai mes idées ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Gérard Bardé, maire de Vacqueriette-Erquières : « Personne, je ne l'ai jamais donné ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Vieil-Hesdin : Le poste de maire est vacant.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Louis Thellier, maire de Wail : « Personne. Je signerais si les noms n'étaient pas connus ensuite ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Philippe Lejosne, maire deWamin : « Personne ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Jean Provoyeur, maire deWilleman : « J'attends, je ne suis pas encore décidé mais je parrainerai certainement quelqu'un ».</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(<a href="http://www.journaldemontreuil.fr/Actualite/canche_authie/Le_Touquet/2012/02/01/et-votre-maire-il-parraine-qui-2.shtml">http://www.journaldemontreuil.fr/Actualite/canche_authie/Le_Touquet/2012/02/01/et-votre-maire-il-parraine-qui-2.shtml</a> )</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><br />
</div>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/17576113586556266313noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-270752613316558963.post-8913289035475838052012-03-09T12:40:00.000+01:002012-03-09T12:40:20.083+01:00Déclaration d'un micro-candidat...<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;"><b>Lettre ouverte adressée à Monsieur Nicolas Sarkozy, </b></span></span> </div><div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;"><b>Président de la République </b></span></span> </div><div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;"><b>et candidat à l'élection présidentielle de 2012.</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 6.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;"><i>« Les grandes décisions ne peuvent être prises contre un peuple ».</i></span></span></div><div align="RIGHT" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 6.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: small;">(Jacques Chirac, 22ème Président de la République)</span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 6.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;"><i>« Veille, pour flatter le Peuple, à rendre compte de tes actes, mais seulement après coup, afin que personne ne se mêle de contester tes décisions ». </i></span></span> </div><div align="RIGHT" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 6.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: small;">(Cardinal Jules Mazarin, Premier Ministre de Louis XIV)</span></span></div><div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;"><b>Monsieur le Président de la République,</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;">Je suis ce que la presse, lorsqu'elle s'écarte des grands partis et de leurs candidats très présents dans le paysage audio-visuel français, un « micro-candidat ». J'ai choisi de proposer à l'appréciation des électeurs non pas un programme de gouvernement mais un projet de société basée sur une « démocra-tie avec implication du Citoyen ». </span></span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;">Lorsque vous avez choisi d'annoncer officiellement votre candidature à « votre propre succession » sur la chaîne privée TF1, vous avez, parmi les nombreuses mesures promises, précisé vouloir « redonner la parole au Peuple ».</span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;">Cette annonce a été reprise par tous les médias, je n'en citerai que trois exemples, significatifs et complémentaires :</span></span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;"><i>« Selon ses proches, Nicolas Sarkozy s'apprête à proposer de soumettre deux questions à référendum aux Français après les élections, au cas où il serait réélu, sur des sujets techniques. Il faut parfois redonner la parole au Peuple pour trancher, face aux inerties, aux blocages », explique un de ses proches ».</i></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;">(Publié le 09.02.2012 à 10h31 sur le site du Parisien)</span></span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;"><i>« Nicolas Sarkozy a indiqué aujourd'hui sur TF1 que "l'idée centrale" de son prochain quinquennat, s'il est réélu, serait de "redonner la parole au Peuple Français". "Il y a beaucoup de Français qui ont le sentiment au fond d'être dépossédés de leur pouvoir" par "les élites, les syndicats, les partis politiques", a déploré le président sortant, qui a récemment émis l'idée d'organiser des référendums sur la formation des demandeurs d'emploi et l'immigration ».</i></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;">(Publié le 15/02/2012 à 20:21 sur le site du Figaro)</span></span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;"><i>« Je veux redonner la parole au peuple par la référendum », a déclaré Nicolas Sarkozy. Et d'insister au terme de l'entretien : « Les grands arbitrages seront tranchés par le peuple français. Chaque fois qu'il y aura blocage, oui, je le ferai trancher par le Peuple ».</i></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;">(Publié le 15/02/2012 à 21h17 sur le site de France-Soir)</span></span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;">Or, depuis la Loi de Modernisation des Institutions de 2008, l'article 11 du texte de la Constitution de 1958 a été modifié pour permettre le recours au référendum d'initiative populaire. </span></span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;">Le site du Conseil Constitutionnel et celui de la Présidence de la République affichent tous deux une double version de cet article 11 :</span></span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;"><i>ARTICLE 11 : [dispositions en vigueur] </i></span></span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;"><i>Le Président de la République, sur proposition du Gouvernement pendant la durée des sessions ou sur proposition conjointe des deux Assemblées, publiées au Journal Officiel, peut soumettre au référendum tout projet de loi portant sur l'organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique ou sociale de la nation et aux services publics qui y concourent, ou tendant à autoriser la ratification d'un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions.</i></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;"><i>Lorsque le référendum est organisé sur proposition du Gouvernement, celui-ci fait, devant chaque assemblée, une déclaration qui est suivie d'un débat.</i></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;"><i>Lorsque le référendum a conclu à l'adoption du projet de loi, le Président de la République promulgue la loi dans les quinze jours qui suivent la proclamation des résultats de la consultation. </i></span></span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;"><i>ARTICLE 11 : [Entrée en vigueur dans les conditions fixées par les lois et lois organiques nécessaires à leur application (article 46-I de la loi constitutionnelle n° 2008-724 du 23 juillet 2008)] </i></span></span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;"><i>Au texte précédent, il a été inséré ces quatre paragraphes :</i></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;"><i>Un référendum portant sur un objet mentionné au premier alinéa peut être organisé à l'initiative d'un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales. Cette initiative prend la forme d'une proposition de loi et ne peut avoir pour objet l'abrogation d'une disposition législative promulguée depuis moins d'un an.</i></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;"><i>Les conditions de sa présentation et celles dans lesquelles le Conseil constitutionnel contrôle le respect des dispositions de l'alinéa précédent sont déterminées par une loi organique.</i></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;"><i>Si la proposition de loi n'a pas été examinée par les deux assemblées dans un délai fixé par la loi organique, le Président de la République la soumet au référendum.</i></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;"><i>Lorsque la proposition de loi n'est pas adoptée par le peuple français, aucune nouvelle proposition de référendum portant sur le même sujet ne peut être présentée avant l'expiration d'un délai de deux ans suivant la date du scrutin.</i></span></span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;">Malheureusement, si le texte semblait le permettre, les faits démontraient le contraire. Pour preuve, voici ce qu'a prononcé Madame Frédérique Massat, députée de l'Ariège en décembre dernier :</span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;"><i>« Le 3 octobre 2009, plus de deux millions de Français se sont mobilisés pour défendre leur attachement au service public en manifestant leur opposition à la privatisation de la Poste. En dépit du mépris affiché par la majorité à l'égard de cette votation citoyenne et malgré les menaces proférées à l'encontre des maires, le succès était au rendez-vous ! Si l'article 11 de la Constitution relatif à l'organisation d'un référendum d'initiative populaire introduit par la réforme de 2008 avait été appliqué, cet élan citoyen aurait pu donner lieu à l'organisation d'un référendum dont les résultats n'auraient pu permettre votre réforme postale ».</i></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;">Cette réforme de la Poste me concerne tout particulièrement. Je suis postier et comme la plupart de mes collègues, j'ai vécu ce changement de statut comme une trahison : en vertu de l'article 5 de la Constitution,</span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;"><i>« Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'État.</i></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;"><i>Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités ».</i></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;">Son rôle n'est, en aucun cas, de démanteler les Institutions qui lui sont confiées.</span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;">Vu que l'entrée en vigueur de cette nouvelle version de l'article 11, qui prétendait déjà vouloir donner la parole au Peuple, était soumise au vote des lois organiques nécessaires à son application, j'ai consulté le site de l'Assemblée Nationale où je ne les ai évidemment pas trouvées puisqu'elles n'existent tout simplement pas.</span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;">Par contre, j'ai relevé les informations suivantes :</span></span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;">Le 2 septembre 2009, une proposition de résolution de M. Jean-Marc Ayrault, au nom du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, estimant urgente la mise en œuvre de l'article 11 de la Constitution sur l'extension du référendum, n° 1895 rectifié, a été déposée.</span></span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;">Le 9 septembre 2009, saisi en application de l'article 34-1 de la Constitution, le Gouvernement a déclaré irrecevable cette proposition de résolution.</span></span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;">Le 20 octobre 2009, l’Assemblée Nationale n’a pas adopté la proposition de résolution après délibération en séance publique.</span></span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;">La révision de l'article 11 permettant au Peuple de s'exprimer date de 2008. Quatre années se sont écoulées pendant lesquelles vous aviez tout loisir de terminer votre œuvre. Vos propos, quand bien même seraient-ils sincères, ne suffiront pas à faire oublier aux électeurs que vous ne savez pas tenir parole. A moins que ce ne soit là un de vos subterfuges pour reporter sur la Nation, mal informée ou volontairement désinformée, la responsabilité des décisions que vous n'aurez pas su ou voulu prendre.</span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;">A force de prétendre vouloir lui redonner la parole, je redoute fort, Monsieur le Président, que le Peuple ne finisse enfin par réaliser que votre seule intention est de la lui ôter définitivement par le biais des lois liberticides suivantes :</span></span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;">Celle instituant la Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des Droits sur Internet (la fameuse HADOPI) et celle concernant les Droits d'Auteur et Droits Voisins dans la Société de l'Information (appelés DADVSI) qui ciblent les usagers d'Internet,</span></span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;">Les différentes Lois d'Orientation et de Programmation pour la Performance de la Sécurité Intérieure (dites LOPPSI 1, 2 et 3) qui visent à faire de tout Citoyen un terroriste potentiel.</span></span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 6.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;"><i>« Il faut écouter beaucoup et parler peu pour bien agir au gouvernement d'un État »</i>.</span></span></div><div align="RIGHT" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 6.25cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: small;">(Cardinal de Richelieu, Ministre de Louis XIII)</span></span></div><div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: large;"><b>Pascal Dequéant, </b></span></span> </div><div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><span style="font-size: medium;">Candidat déclaré à l'élection présidentielle des 22 avril et 6 mai 2012.</span></span></div><div align="RIGHT" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><a href="mailto:mouvement.rrf@gmail.com"><span style="font-size: medium;">mouvement.rrf@gmail.com</span></a></span></div>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/17576113586556266313noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-270752613316558963.post-38874530343271992222012-03-02T10:08:00.000+01:002012-03-02T10:08:24.934+01:00Evitons les confusions.<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>La royauté :</b></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La royauté désigne un régime politique dans lequel le chef d'un État porte le titre de roi. En France, depuis le XVIIe siècle, elle est de plus en plus souvent désignée par le terme impropre de monarchie qui désigne les régimes politiques dans lesquels une seule personne exerce tous les pouvoirs. La royauté ne doit pas non plus être confondue avec d'autres régimes politiques comme l'empire qui suppose des territoires éparpillés et ne présuppose pas l'existence d'un roi, ni avec la tyrannie qui est un régime affranchi de toute loi. </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Bien qu'elle se manifeste par des aspects sacrés, la royauté exerce un pouvoir politique qui est presque toujours distincte du pouvoir religieux. Bien qu'elle se manifeste aussi par une très grande richesse, elle ne participe pas non plus au pouvoir économique. La royauté semble se limiter à une fonction de représentation (pouvoir d'incarner l'unicité de l’État et de traiter avec les autres États), de paix (intérieure et extérieure) et de justice. À la limite, elle se réduit à la fonction de maintien des règles et des traditions, d'arbitrage suprême entre les différents pouvoirs qui émanent de lui, sauf la justice et la conduite de la guerre. Elle n'est donc pas équivalente à la monarchie, qu'Aristote ou Montesquieu définissent comme le régime politique dans lequel tous les pouvoirs sont exercés par un seul: le monarque peut porter le titre de roi, mais également celui d'empereur, de tyran, de dictateur, de consul, de Premier secrétaire, de Guide, etc...</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La royauté est toujours définie par des règles coutumières qui s'imposent au roi, le désignent et lui donne sa légitimité. En France, l'ensemble de ces règles et de ces usages s'appelait les lois fondamentales du royaume.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le mode de désignation des rois, que l'on rencontre chez presque tous les peuples, est l'élection, comme en général pour tous les héritiers dans les sociétés traditionnelles. Mais il s'agit d'une élection qui se fait d'une part entre un très petit nombre de candidats dynastes, choisis dans la ou les familles princières selon des règles coutumières, d'autre part d'un nombre d'électeurs réduit aux chefs des clans ou des familles qui dépendent de sa couronne. Des procédures et des rituels, mélanges d'épreuves et d'interrogation du sort, peuvent s'ajouter au concours des votes pour renforcer la croyance en ses hautes capacités et en sa maîtrise du destin, et asseoir ainsi sa légitimité et son autorité chez ceux qui auraient préféré un autre candidat. Il s'agit donc réellement de choisir le meilleur et d'assurer à l'ensemble du groupe la prospérité, la paix, la réussite des entreprises, etc...</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Ce système a laissé la place en France, et dans les autres pays d'Europe, à des règles de succession qui ont d'abord admis le partage de la royauté entre plusieurs héritiers, puis la désignation du successeur par le roi parmi ses fils, puis la dévolution légale au seul fils aîné, avec une élection qui s'est progressivement réduite à la participation au sacre des douze pairs de France (représentants des 12 grands fiefs de la couronne) et à une acclamation populaire lors du couronnement. L'avantage de cette réduction de l'élection à un mécanisme légal étant d'éviter les infanticides et les guerres de succession entre les différents partis des candidats, guerres d'autant plus féroces que les femmes et les concubines royales y étaient parties prenantes.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Autres modes de désignation du roi :</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Dynastie : le fils ou fille aîné(e) devient roi ou reine lors du décès ou au renoncement au trône de celui-ci. C'est le cas de la plupart des rois de France. En cas d'absence de descendance directe, la royauté échoit à l'héritier le plus proche selon des règles diverses et souvent sources de contestations. Voir par exemple la "loi salique". </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Désignation : le roi en exercice désigne ou fait désigner son successeur. Cas de nombreux empereurs romains qui recouraient pour cela à la fiction d'une adoption de leur successeur. Ce problème était réglé en France où l'adoption n'a pas été admise dans le droit civil jusqu'au XIXe siècle.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Élection : le roi est élu par ses pairs et parmi ceux-ci. Les pairs sont généralement les nobles de ce royaume. Selon la tradition des Francs, Hugues Capet, par exemple, fut élu. </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Auto proclamation : un individu prend le pouvoir par un moyen quelconque et se proclame roi : cas des fondateurs de dynastie (également nommés usurpateurs par les partisans éventuels de la dynastie précédente). </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Un roi ou une reine demeure en fonction jusqu'à sa mort, sa déposition ou son abdication. cette dernière n'était cependant pas admise pour la couronne de France.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Afin de s'assurer avec certitude de la filiation, les reines de France devaient accoucher en public.</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Quel que soit le mode d'accession au trône, la royauté tire son autorité dans une certaine forme de continuité, résumée par exemple en France par l'expression : « Le Roi est mort, vive le Roi ! ». Il n'y a pas d'idée de rupture, la légitimité venant de la sacralité de la fonction et la continuité étant le signe de la permanence du lien. La fonction comme telle est immortelle, puisque sacrale, le roi d'une certaine manière se retrouve dans ses descendants, ou ses successeurs.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>La Monarchie :</b></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La monarchie (du grec mono « seul », arke « pouvoir » : « pouvoir non d'un seul, mais en un seul ») est un système politique où l'unité du pouvoir est symbolisée par une seule personne, appelée monarque. Elle n'est ni nécessairement une royauté, ni nécessairement héréditaire : il a toujours existé des monarchies électives, par exemple chez les Gaulois. Selon la définition de Montesquieu, une monarchie se définit par le gouvernement absolu d'un seul, mais ce pouvoir est limité par des lois.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La monarchie est dite monarchie constitutionnelle lorsque les pouvoirs du monarque sont définis par une constitution qui fixe par écrit des lois fondamentales prévoyant une séparation des pouvoirs. Il est souvent admis, lorsque l'État est menacé par une guerre étrangère ou civile, qu'une loi martiale lui donne provisoirement tous les pouvoirs : la monarchie devient alors, au sens antique, une dictature (comme l'exerçaient les consuls ou les généraux romains en cas de graves problèmes).</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La monarchie est dite parlementaire lorsque le chef du gouvernement, nommé par le roi lorsqu'il y en a un, est responsable devant le Parlement, dans ce cas le monarque est le représentant de l'État au titre de Chef de l'État, un arbitre, et le garant de la continuité des institutions (exemples : Grande-Bretagne, Espagne, Belgique).</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La monarchie est dite absolue lorsque le monarque détient tous les pouvoirs. Certains parlent alors de régime despotique alors qu'il n'en est rien car le roi se doit de respecter les Lois Fondamentales du Royaume tandis qu'un despote ou un tyran n'est limité par aucun pouvoir supérieur. C'est ainsi que Louis XIV s'est vu refuser par le Parlement de Paris l'enregistrement du Traité d'Utrecht sur la partie où le roi renonçait au Trône de France pour son petit-fils Philippe (devenant roi d'Espagne) et sa descendance. Le Parlement de Paris a rappelé au "Roi Soleil" que personne, même lui !, ne peut disposer de la dévolution de la Couronne qui se fait indépendamment de lui selon un ordre prévu par les Lois Fondamentales du Royaume (loi salique de primogéniture mâle pour la France).</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le monarque absolu, à la différence du monarque constitutionnel, représente au sens propre du mot la "monarchie" en ce sens que tout le pouvoir repose sur un seul être : le roi, qui regroupe les trois pouvoirs de l'État : législatif, exécutif et judiciaire. S'il dirige le royaume lui-même avec ses ministres et "en ses conseils", il rend la justice par le biais de tribunaux et de cours (c'est la justice "distributive", chaque sentence étant écrite "De par le Roi", et édicte tous les textes législatifs que l'assemblée des trois ordres (Clergé, Noblesse et Tiers-État) préconise quand le Roi les regroupe lors des États-Généraux. Mais à bien regarder, cela perdure encore aujourd'hui puisqu'une loi ne peut être applicable qu'une fois que le décret d'application a été signé par le pouvoir exécutif...</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>La République :</b></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Une république est une forme de gouvernement dans laquelle les gouvernants sont désignés par l'élection du peuple, ou d'une partie de celui-ci.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le mot « république » provient du latin res publicae qui signifie au sens propre « chose publique » et désigne l’intérêt général puis le gouvernement, la politique et enfin l’État. La république (Politeia) de Platon, Le politique (Politike) d'Aristote, et De la république (De re publica) de Cicéron, traitent tous des formes de gouvernement. Res, en langage juridique latin désigne la cause plaidée (Dictionnaire étymologique latin). Historiquement, il s'agit de la cause de la plèbe, plaidée par le tribun - représentant des « tribus » - devant le Sénat romain, composé des patriarches des familles connues de Rome.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">En 1576, Jean Bodin la définit dans Les six livres de la République comme le « droit gouvernement de plusieurs ménages et de ce qui leur est commun, avec puissance souveraine ». Cet ouvrage décrit les principes symboliques et l'organisation juridique de la monarchie française, où le terme de république est, bien que complexe dans son emploi, synonyme de la souveraineté d'un prince, dans l'ordre de la loi naturelle. Dans Du contrat social, Jean-Jacques Rousseau la définit comme « tout État régi par des lois, sous quelque forme d'administration que ce puisse être ; car alors seulement l'intérêt public gouverne, et la chose publique est quelque chose. Tout gouvernement légitime est républicain. » Le terme est clairement synonyme de « gouvernement », de « bonne gouvernance ». Plusieurs courtisans du XVIIIe siècle écrivent des poèmes où ils louent la bonne gestion par Louis XIV de la république.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">République prend alors le sens de communauté d'esprit ou d'idée, dans le sens d'une recherche du bien commun dans un domaine donné. On trouve chez Blaise Pascal le concept de « République chrétienne » (Pensées, liv. XXIV, 15) que reprennent Voltaire ou Rousseau dans leurs écrits. On voit encore apparaître celui de « République des Lettres », comme chez Montesquieu (Lettres persanes, CXLII).</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Au moment de la Révolution française, en référence à la République romaine qui s’est établie à la suite de la monarchie, le régime politique qui fait suite à l’Ancien Régime, est baptisé « république » en référence à l'idéal de gouvernement romain. Le 21 septembre 1792, suite à la proclamation de l'abolition de la royauté, la Première République française est déclarée. Cependant, à cette époque, l'opposition entre république et monarchie n'est pas encore officiellement établie, puisque, en 1804, Napoléon Bonaparte se considère comme « Empereur de la République française ».</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Par la suite, en français, le mot est devenu largement synonyme de démocratie, et s’oppose alors à despotisme et monarchie. Il y a évolution de sens puisque Aristote opposait le régime issu de l'élection, qu'il appelait oligarchie (qui devint par la suite la République), et un régime issu du tirage au sort, qu'il appelle démocratie. Cette assimilation s’explique par l’histoire politique française.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le régime de Vichy est fondé en opposition avec la République qui avait, aux yeux des partisans de Philippe Pétain, provoqué la décadence du pays. Le nom officiel du régime politique est alors « État français ». Du fait de cette assimilation profondément ancrée entre « république » et « démocratie », les deux mots sont devenus synonymes. De ce fait encore, les francophones ont le sentiment de faire un oxymore lorsqu’ils parlent de république populaire et que le premier terme recouvre un régime totalitaire.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(Sources : extraits de plusieurs articles issus du site wikipédia)</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>La Monarchie Républicaine :</b></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">L'élection présidentielle en France va encore une fois mettre en effervescence la quasi-totalité des médias. La présidentialisation de la vie politique française, pour ne pas dire sa personnalisation, va battre son plein jusqu'à l'élection les 22 avril et 6 mai 2012. Conséquence : on a tendance à oublier qu'un mois et demi plus tard, en juin 2012, auront lieu les élections législatives.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">En effet, depuis le raccourcissement du mandat présidentiel de sept à cinq ans et l'inversion du calendrier électoral en 2002, les mandats de députés et de Président de la République ont la même durée, cinq ans. En outre, sauf s'il y a une dissolution de l'Assemblée nationale par le Président de la République, l'élection de ce dernier précède celle des députés de quelques semaines.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">L'Assemblée nationale a tendance à devenir un sous-produit de l'élection présidentielle, comme si, après avoir élu un Président, certes soutenu par un parti politique, l'électeur ne pouvait que confirmer ce choix lors des élection législatives. La majorité à l'Assemblée nationale devient alors une majorité présidentielle, une majorité "godillot", dont les députés récalcitrants se font sermonner et "recadrer" par le "Château" dès qu'ils manifestent quelques velléités d'indépendance ou font preuve d'initiatives qui déplaisent à notre monarque républicain.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Certes, le Président de la République dispose du pouvoir de dissolution, mais c'est quand même l'Assemblée nationale qui exerce la souveraineté nationale, en dehors des référendums. Comme on l'a vu lors des différentes cohabitations politiques sous la Vème République, le Président doit choisir le chef du gouvernement au sein de la majorité à l'Assemblée nationale, au risque de le voir désavoué à la première motion de censure. </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">"La souveraineté nationale appartient au peuple, qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum." (Article 3 de la Constitution française de 1958)</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Depuis son introduction dans la vie politique française, il y a cinquante ans, l'élection présidentielle est devenue un concours médiatique qui démarre deux ans avant l'échéance, où priment les petites phrases, les tactiques individuelles, la forme par rapport au fond. Les stratégies à long terme et les projets d'avenir pour répondre aux grands enjeux de la société passent au second plan au détriment de l'intérêt général</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">"Il y a cette particularité française : l'élection présidentielle rend la classe politique folle." (Daniel Cohn-Bendit)</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Pour éviter cette personnalisation désastreuse de la vie politique française qui tend à faire de la France une monarchie républicaine, il faudrait revenir à un régime où le Président se contente de présider et d'être le chef d'Etat, garant de la continuité de l'Etat, avec une élection au suffrage indirect pour restituer à l'Assemblée nationale toute sa légitimité. N'oublions pas que c'est la première élection présidentielle au suffrage universel qui a abouti au coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte du 2 décembre 1851.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">En attendant de changer de Constitution et par la même occasion de République, on pourrait soit fusionner le calendrier électoral en procédant aux élections législatives le même jour que la présidentielle. L'avantage serait de simplifier le calendrier électoral, de "dégonfler" l'importance donnée à l'élection du Président et de redonner aux élections législatives leur rôle de fixation des orientations politiques pour la France. Une autre solution serait de décaler d'un demi mandat les élections législatives par rapport à l'élection présidentielle.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(Sources : site toupie.org Pierre Tourev, 10/07/2011)</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>La Royauté Républicaine :</b></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Mon programme électoral n'est pas un programme politique : il repose sur quelques modifications de la constitution qui se décrivent comme suit :</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le Président de la République devrait être indépendant des partis politiques de manière à éviter toute espèce d'hégémonie politique (tant à droite qu'à gauche) comme c'est malheureusement le cas désormais.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le Président de la République n'est pas élu pour gouverner directement la France. C'est le Premier Ministre, issu des élections législatives, qui exerce cette fonction. </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'État. Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités. » (article 5 de la Constitution)</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Le Président de la République promulgue les lois dans les quinze jours qui suivent la transmission au Gouvernement de la loi définitivement adoptée. Il peut, avant l'expiration de ce délai, demander au Parlement une nouvelle délibération de la loi ou de certains de ses articles. Cette nouvelle délibération ne peut être refusée. » (article 10)</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le Président aura pour obligation de rencontrer les Citoyens, de les consulter et d'écouter leurs revendications, leurs propositions, leurs avis et objections. </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Un peuple a toujours le droit de revoir, de réformer et de changer sa Constitution. Une génération ne peut assujettir à ses lois les générations futures. » (Article 28 de la Déclaration des Droits de l'Homme de 1793)</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Les projets de loi sont précédés d'un rapport. La discussion ne peut s'ouvrir, et la loi ne peut être provisoirement arrêtée que quinze jours après le rapport. Le projet est imprimé et envoyé à toutes les communes de la République, sous ce titre : loi proposée. S'il y a réclamation, le Corps législatif convoque les Assemblées primaires. » (Articles 56, 58 et 60 de la Constitution de 1793)</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les élus représentent la Nation. « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice. » (article 3) Si la Nation est souveraine, c'est elle qui doit avoir le dernier mot.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La Nation est constituée de « l'universalité des Citoyens », pour citer les termes de la Constitution de l'An 1. De même, « Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis. »</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Des Comités de Citoyens se réuniront dans toutes les communes. Ils assisteront les élus dans l'élaboration de la loi et la gestion des affaires publiques. Il n'est pas question de priver les élus de leurs prérogatives mais de définir un partenariat entre les électeurs et leurs élus. </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les Comités de Citoyens ne prendront pas de décisions mais ils pourront avoir recours au droit de pétition, de votation publique et du référendum dont les règles devront être élargies.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Pour répondre à cette expression « Blanc n'est pas nul », le vote blanc sera reconnu et comptabilisé comme suffrage exprimé. Selon son importance, il pourra annuler des élections et prendre l'effet d'un vote d'opposition.</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le Mouvement Royauté Républicaine que je préside veut donner la parole au Peuple en instaurant une « Démocratie avec implication du Citoyen » où chacun pourra librement s'exprimer. L'avenir nous concerne tous : il ne faut donc pas laisser une majorité, quelle qu'elle soit, décider de tout et rejeter la minorité dans l'opposition où les avis et opinions ne comptent plus. </span> </div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">C'est à la Nation de décider : elle s'exprimera lors des prochaines élections. Encore faut-il qu'elle soit informée de l'ensemble des projets qui la concernent.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Annexe : La souveraineté populaire.</b></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Jean-Jacques ROUSSEAU (1712-1778), Le contrat social (1762).</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La souveraineté appartient au peuple. Elle se partage entre tous les individus, elle est atomisée entre tous les citoyens puisque chacun sera détenteur d'une parcelle de souveraineté. C'est donc une conception concrète de la souveraineté, par opposition à la souveraineté nationale par définition abstraite, dans la mesure où le souverain n'est formé que des particuliers qui le composent.</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Implications pratiques : théorie de l'électorat-droit, c'est-à-dire que chaque citoyen, lorsqu'il vote, exerce un droit qui lui appartient en propre. En outre, il ne vote pas pour élire un représentant mais pour se prononcer directement sur la loi ("toute loi que le peuple en personne n'a pas ratifiée est nulle ; ce n'est point une loi ")</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Nécessité du suffrage universel : si le citoyen a le droit de voter cela suppose que tous les citoyens ont ce droit car ils sont chacun, à titre individuel, détenteur d'une part de la souveraineté. La souveraineté n'existe que si tous les citoyens peuvent y prendre part.</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Admission du mandat impératif. En effet, dans les grands Etats où il est impossible de réunir l'ensemble des citoyens dans un même lieu, l'idée de mandataires du peuple n'est pas exclue par Rousseau, il précise que cela doit être envisagé qu'en ultime recours. Les élus du peuple ne sont pas les représentants mais les mandataires, c'est-à-dire qu'ils ne réalisent que la stricte volonté du peuple, ils n'ont aucune marge de manœuvre personnelle, ils obéissent strictement à ce pour quoi les citoyens les ont élus. Si l'élu ne s'y conforme pas, le peuple le révoquera.</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Dictature de la majorité : il y a un risque d'écrasement de la minorité par la majorité ( Rousseau expliquera que si la minorité n'a pas le même point de vue c'est qu'elle s'est trompée)</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Conséquences politiques : la souveraineté populaire suppose que le peuple exerce directement le pouvoir. Elle rejette toute idée de gouvernement représentatif, toute démocratie représentative. Avec la souveraineté populaire, la démocratie est directe, on parle de gouvernement direct. Une telle démocratie n'est possible que dans de petites unités territoriales. Historiquement, la démocratie directe expliquée par Rousseau avait déjà eu un précédant à Athènes, cependant les conditions restrictives de citoyenneté rendent discutables dans la pratique l'idée de démocratie. Athènes demeure toutefois remarquable pour avoir mis en œuvre l'idée démocratique au sens littéral du terme et ce d'autant plus si l'on tient compte de la période (antiquité Vème siècle av. J.-C.). En France un tel système n'a jamais été mis en œuvre. En effet, la seule constitution qui faisait application de la théorie de la souveraineté populaire était la constitution de 1793 (article 25). Or, celle-ci ne fut pas appliquée. En Suisse, trois cantons (Appenzell, glaris, Unterwald) continus d'appliquer une démocratie directe mais cela s'apparente plus à du folklore.</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(<a href="http://www.fallaitpasfairedudroit.fr/droit-constitutionnel/prepa-concours/la-souverainete-populaire-def-0106">www.fallaitpasfairedudroit.fr/droit-constitutionnel/prepa-concours/la-souverainete-populaire-def-0106</a>)</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; text-decoration: none;"> <br />
</div>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/17576113586556266313noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-270752613316558963.post-79989451954691008862011-11-10T19:36:00.000+01:002011-11-10T19:36:02.019+01:00Interview de campagne (2)<div style="color: blue; text-align: center;">Voici un complément à l'interview de campagne: il concerne le droit de vote des étrangers.</div><div style="text-align: center;"><span style="color: blue;"> * * * * *</span></div><br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Tout homme né et domicilié en France, âgé de vingt et un ans accomplis, tout étranger de vingt et un ans, qui, domicilié en France depuis une année, y vit de son travail, ou acquiert une propriété, ou épouse une Française, ou adopte un enfant, ou nourrit un vieillard, tout étranger enfin qui sera jugé par le Corps législatif avoir bien mérité de l'Humanité est admis à l'exercice des Droits de citoyen français.»</span></div><div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 3.75cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(Constitution du 24 avril 1793, dite de l'An I)</span></div><div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: black;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>* * * * *</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Un sujet fait actuellement polémique : le parti socialiste, dans ses propositions pour la campagne des présidentielles, fait du droit de vote des étrangers une priorité. La Droite Populaire s'oppose fermement à cette idée et a lancé une pétition nationale. Quelle est votre opinion ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Avant de parler de droit de vote, il convient de se poser la question suivante : qu'est-ce qu'un étranger. Je vais citer la définition qu'en donne le site de l'INSEE :</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Un étranger est une personne qui réside en France et ne possède pas la nationalité française, soit qu'elle possède une autre nationalité (à titre exclusif), soit qu'elle n'en ait aucune (c'est le cas des personnes apatrides). Les personnes de nationalité française possédant une autre nationalité (ou plusieurs) sont considérées en France comme françaises. Un étranger n'est pas forcément immigré, il peut être né en France (les mineurs notamment).</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">A la différence de celle d'immigré, la qualité d'étranger ne perdure pas toujours tout au long de la vie : on peut, sous réserve que la législation en vigueur le permette, devenir français par acquisition. »</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Dans le cadre du droit de vote, il est permis de considérer que les étrangers peuvent se ranger en deux catégories distinctes :</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les ressortissants européens qui peuvent voter et se présenter à certaines élections locales,</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les ressortissants des pays qui ne font pas partie de la Communauté Européenne qui, même s'ils ont des droits, n'ont pas celui de voter et encore moins de se présenter à une élection.</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Je tiens à ajouter, en complément d'information, ces éléments qui proviennent du site de la vie-publique.fr :</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Les droits des étrangers en France sont en partie les mêmes et en partie différents de ceux détenus par les citoyens français. On désigne ici par " étranger " toute personne ne possédant pas la nationalité française.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les droits politiques, strictement liés à la citoyenneté française (droit de vote et d’éligibilité) ne sont pas reconnus aux étrangers, à l’exception des ressortissants communautaires pour les élections municipales et européennes. Certes, le débat sur le droit de vote des étrangers, au moins aux élections locales, demeure. Mais ce droit de vote n’est pas encore une réalité.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Par ailleurs, les étrangers ne peuvent pas, à l’exception des ressortissants de l’Union européenne, être fonctionnaires en France..</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les étrangers ne disposent pas non plus d’un droit reconnu aux citoyens français : le droit d’entrée et de séjour sur le territoire. Cette disposition a été précisée par le Conseil constitutionnel (décisions de 1993). L’entrée et le séjour des étrangers en France sont réglementés par l’ordonnance du 2 novembre 1945, modifiée à de nombreuses reprises depuis.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Là encore, les ressortissants communautaires bénéficient de conditions plus souples, puisqu’ils peuvent circuler et séjourner librement sur le territoire des États membres de l’Union..</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Mis à part ces spécificités, les étrangers jouissent des mêmes droits que les citoyens français. Il n’est bien évidemment pas question de les priver de droits fondamentaux au seul motif qu’ils ne sont pas français.Ainsi, par exemple, sous réserve de travailler de manière déclarée, les étrangers bénéficient des prestations de la Sécurité sociale (assurance maladie, indemnisation des accidents du travail, congés de maternité pour les femmes...). »</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Pensez-vous qu'il faille étendre ces droits et permettre aux étrangers de voter ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Oui, je pense qu'il est indispensable de donner le droit de vote aux étrangers, tous les étrangers, même ceux qui ne sont pas européens. Il ne faut pourtant pas croire que tous pourront voter : quelques conditions seront indispensables.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Quelles sont donc, selon vous, les conditions nécessaires pour qu'un étranger puissent voter ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">En France, voter est considéré comme un acte citoyen. Le droit de vote est donc associé à la citoyenneté et les adversaires les plus farouches au droit de vote des étrangers affirment que ces deux notions sont liées et que l'une ne va pas sans l'autre. C'est pour cette raison que mon programme redéfinit la conception de la citoyenneté de la façon suivante :</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les « Citoyens Français » qui sont définis comme suit : « Hommes ou femmes âgés de plus de 18 ans, nés de parents français ou étrangers naturalisés ». Un citoyen a plusieurs devoirs comme payer les impôts, respecter les lois ou encore être juré de Cour d'assises si besoin est.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les « Citoyens en France » que je définis ainsi : tous les ressortissants étrangers qui résident, travaillent et paient des impôts en France, ainsi que leurs conjoints et enfants de plus de 18 ans.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les « Citoyens Français » et les « Citoyens en France » formeront le « Peuple de France »</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les Citoyens en France auront les mêmes droits et les mêmes devoirs que n'importe quel autre citoyen : ils pourront donc voter et se présenter aux élections.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les adversaires de cette propositions peuvent quand même se rassurer : rien de ceci n'est automatique. La citoyenneté doit être un acte volontaire. Les hommes et les femmes majeures de nationalité française, pour voter, doivent s'inscrire sur les listes électorales ; les étrangers qui souhaiteront devenir Citoyens en France devront en faire la demande. Cette démarche ne sera pas obligatoire. </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Pouvez-vous donner plus de précisions sur ce que vous appelez les « Citoyens en France » ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Je pense que la citoyenneté et la nationalité sont deux choses indépendantes. Elles peuvent être complémentaires, bien sûr, mais leur association n'est pas indispensable. Actuellement ces deux notions sont étroitement liée.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« La citoyenneté française est liée à la détention de la nationalité française. Cette nationalité s’acquiert de quatre façons :</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">par le "droit du sang" : est considéré comme français tout enfant dont au moins l’un des deux parents est français ou devient français ;</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">par le "droit du sol" : devient automatiquement français, l’enfant qui est né en France. Pour l’enfant né en France de parents étrangers, la nationalité devient de plein droit à 18 ans ;</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">par la procédure dite de " naturalisation " : un étranger majeur, résidant habituellement sur le sol français depuis au moins cinq ans peut demander à être naturalisé. Cette durée de résidence peut être réduite à deux ans si le demandeur a accompli avec succès deux années d’études dans un établissement d’enseignement supérieur français ou s’il a rendu, ou peut rendre, " des services importants à la France ". </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">par le mariage : depuis la loi du 24 juillet 2006 relative à l’immigration et à l’intégration, un étranger unit à un conjoint français depuis quatre ans, peut demander à acquérir la nationalité française par déclaration. Le délai est porté à cinq ans lorsque le demandeur ne justifie pas avoir résidé de manière ininterrompue pendant au moins trois ans en France à compter du mariage ou, en cas de résidence à l’étranger, lorsque son conjoint français n’était pas inscrit au registre des Français établis hors de France. »</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(source : vie-publique.fr)</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Un ressortissant étranger peut résider et travailler dans notre pays pour une période définie et jouir des droits de citoyenneté durant son séjour sans avoir besoin de prendre la nationalité française. Ces droits se perdront de fait dès qu'il aura quitté le territoire. Je n'y mets qu'une seule condition : payer des impôts. Le fait d'être connu des services fiscaux n'est pas suffisant : il faut au moins être imposable.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Vous dissociez donc le droit de vote de la nationalité ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Pour résumer, il y a trois notions qui sont : la nationalité, la citoyenneté et le droit de vote.</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La nationalité est le lien d'appartenance juridique à une nation déterminée. C'est aussi un groupe d'individus unis par le territoire, la langue, la culture, l'histoire, etc... C'est, du moins, la définition donnée par le dictionnaire.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La nationalité est l'ensemble des caractères propres à une nation.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le principe des nationalités est le principe selon lequel une communauté humaine formant une nation a le droit de former un Etat politiquement indépendant.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La citoyenneté est l'état ou la qualité de citoyen. Elle permet à un individu d'être reconnu comme membre d'une société, d'une cité dans l'Antiquité, ou d'un Etat aujourd'hui, et de participer à la vie politique.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La citoyenneté est le statut juridique qui permet à un individu de devenir citoyen. La citoyenneté donne accès à l'ensemble des droits politiques, tout en créant des devoirs, permettant de participer à la vie civique d'une société ou d'une communauté politique, par opposition au fait d'être simple résident. En général la citoyenneté est liée au droit de vote.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Dans une société démocratique, la citoyenneté est également l'une des composantes du lien social, notamment par l'égalité des droits qui lui est associée.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(sources pour ces deux définitions : toupie.org)</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le droit de vote doit pouvoir être accordé à toute personne qu'elle soit française, européenne ou étrangère, qui souhaite participer à la vie de la société où elle réside. Ce droit ne peut être accordé que si la personne le souhaite.</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Pour vous, accorder le droit de vote aux étrangers serait-elle une étape vers une intégration ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">L'intégration a cela de particulier qu'elle peut avoir deux directions possibles mais ceux qui utilisent ce terme n'en considèrent qu'une seule : ce sont les étrangers qui doivent s'intégrer dans notre société. Personne ne pense que ce pourrait être nous qui aurions à intégrer dans notre culture des apports étrangers. Parce que c'est comme cela qu'il faut comprendre l'intégration. Malheureusement, à force de donner toutes les définitions possibles et pas même imaginables à ce terme, le grand public finit par ne plus s'y retrouver. C'est ainsi que sous couvert d'intégration, il est demandé aux étrangers qui veulent devenir français de tout abandonner et d'adopter un comportement standard que nous mêmes serions bien en peine de décrire en détail.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Entre cette fantaisie d'intégration dont on a dit tout et son contraire, et le stupide débat autour de l'identité nationale, la vacuité des discours et les inepties prononcées par les uns et les autres ont eu toute la place pour se développer, et pour un résultat nul. Se demander qui est français et qui ne l'est pas ne présente pas d'intérêt, surtout à un moment de l'histoire où la France, et l'Europe, on besoin de toutes les énergies pour se sortir de l'impasse dans laquelle elles s'enfoncent un peu plus chaque jour. </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Je préfère de loin mon concept de « Démocratie avec implication du Citoyen » qui englobe l'intégralité des bonnes volontés, qu'elles soient françaises, européennes ou encore étrangères. La notion de citoyenneté est supérieure à tous les chipotages sur la nationalité car elle ne discrimine personne.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Tout ressortissant étranger sera donc « Citoyen en France » dès lors qu'il réunira les conditions requises ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Je voudrais rappeler qu'il s'agirait d'un droit et qu'un droit n'a rien d'obligatoire. Si un ressortissant étranger, établi en France, travaillant et payant des impôts directs (je ne prends pas en considération la TVA et les différentes taxes perçues par l’État bien que leur importance soit énorme) souhaite s'inscrire sur les listes électorales, ce sera un acte de citoyenneté. </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">J'estime en plus qu'il est logique que toute personne, qu'elle soit française ou non, puisse savoir à quoi servent les impôts qu'elles versent. Ce principe figure dans la Constitution Américaine, pourquoi ne pourrions-nous pas faire pareil chez nous. Ce qui est étrange, c'est que les États-Unis sont une référence et un modèle pour tout ce qui concerne l'économie et la gestion d'entreprise mais nos politiciens finissent par ne copier que ce qui est discutable : le libéralisme et le capitalisme qui sont, depuis quelques années, arrivés dans une impasse. Tout le monde a fini par s'en rendre compte pourtant les économistes et politiciens partisans nous affirment que c'est là la seule issue et qu'il n'existe aucune alternative.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Tout étranger qui paiera des impôts directs sera donc considéré comme Citoyen ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Oui, s'il en fait la demande. Je voudrais quand même faire une remarque sur les impôts payés par le contribuable.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Grâce à l'impôt sur le revenu, l’État perçoit quotidiennement 155 millions d'euros. Autrement dit, chaque contribuable redevable de l'impôt sur le revenu contribue en moyenne à hauteur de 8,4 euros chaque jour au budget de l’État. Mais les comptes de la nation dépendent davantage de la TVA qui représente un apport journalier de 419 millions d'euros. Rapporté au nombre d'habitant, cela correspond à 6,6 euros de TVA reversé chaque jour par un Français. L'impôt sur la fortune rapporte lui 10 millions d'euros chaque jour soit un coût journalier moyen de 22 euros pour ceux qui y sont assujettis. Par ailleurs, la perception de l'impôt sur les sociétés représente 155 millions d'euros par jour. Les autres prélèvements sont moins importants, mais représentent tout de même quotidiennement 88 millions d'euros pour la taxe professionnelle, 70 pour la taxe foncière, 41 pour la taxe d'habitation, et 27 pour la taxe sur les salaires. »</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(sources : <a href="http://www.journaldunet.com/economie/magazine/dossier/une-journee-economique-en-france/la-tva-rapporte-419-millions-d-euros-par-jour.shtml">http://www.journaldunet.com/economie/magazine/dossier/une-journee-economique-en-france/la-tva-rapporte-419-millions-d-euros-par-jour.shtml</a>)</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Pourquoi croyez-vous important d'accorder le droit de vote aux étrangers ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Je pense déjà avoir en partie répondu à cette question. N'oublions pas tout ce que les étrangers ont apporté à notre culture. Et puis cette notion d'étranger joue parfois des tours à notre propre histoire : Clovis et Charlemagne, que tous tous nos concitoyens croient français sont considérés allemands outre-Rhin. Ce sont là deux exemples mais ils sont significatifs.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Je voudrais ajouter que mon propos, pour le moment, ne concerne que ceux qui sont déjà en France. A ceux qui colportent des rumeurs mensongères sur une invasion des étrangers, je dirai simplement que ce n'est pas parce qu'un droit nouveau serait accordé à ceux qui choisissent de s'installer sur le territoire national qu'on va procéder à une importation massive d'électeurs qui vont fausser le résultat des scrutins. Si j'en crois les propos de la Droite Populaire, le droit de vote n'est pas une revendication des étrangers. De plus, pour entrer en France, il y a des lois. Il y a des raisons bien plus graves qui poussent les étrangers à quitter leur pays pour le nôtre : la faim, la guerre, les persécutions et les lumières de l'occident. Je doute fort qu'un éventuel droit de vote soit une priorité dans leur choix.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Si les étrangers peuvent voter, pourront-ils être élus ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Jusqu'à présent, seuls les ressortissants des pays européens ont le droit de voter. Ils ne votent que pour les élections européennes et les municipales. Ils peuvent présenter leur candidature à une élection municipale uniquement. Les ressortissants des autres pays ne votent pas du tout et ne se présentent à aucune élection. S'ils travaillent et paient des impôts directs, il y a un injustice flagrante. La France est le pays de la Liberté, de l’Égalité et de la Fraternité. C'est inscrit dans le texte de la Constitution de la Cinquième République et il ne faudrait pas l'oublier.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Si le droit de vote est accordé à toute personne, française ou non, résidant sur le territoire de la République, qui travaille et paie des impôts, elles doivent pouvoir aussi intervenir directement dans la gestion du pays qui tire un bénéficie du produit de leur travail. Ce n'est pas à moi de décider quelle sera l'étendue de ce droit de vote et des élections auxquelles ils pourront se présenter. C'est un débat qui méritera d'être soumis aux Comités de Citoyens, lorsqu'ils seront institués, ou par d'autres moyens si mon projet n'a pas l'heur de plaire aux électeurs des prochaines présidentielles. </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Vous ne pensez donc pas qu'il y ait dans le droit de vote des étrangers ce que les informaticiens appelleraient une faille de sécurité ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Je laisse le soin aux gens qui soufflent l'épouvante d'une invasion la responsabilité de ces craintes injustifiées. Un économiste disait récemment sur l'antenne de RTL qu'il manquait à l'Europe seize millions de personnes pour se sortir de la crise. Ces travailleurs dont nous manquons apparemment, et ce n'est pas moi qui le dis, viendront bien de quelque part ! A part des pays étrangers qui font si peur à certains partis, une peur qui les arrange, soit dit en passant, je ne vois pas d'où ils viendraient. Le clonage serait une solution mais elle n'a été efficace que dans un film qui se passait dans les étoiles. Je voudrais en outre ajouter une précision importante :</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Le nombre des votants français en quelques chiffres :</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Élection présidentielle du 6 mai 2007 (la plus importante): 44 472 733 inscrits.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Élections européennes de 7 juin 2009 (l'avant dernière): 44 282 823 inscrits.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Élections régionales du 21 mars 2010 (la plus récente): 43 350 204 inscrits dont 6 764 004 pour la région parisienne soit un peu plus de 15 %.</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">On croit observer une diminution régulière du nombre d'inscrits alors que la population globale s’accroît, diminution peut être liée aux difficultés à faire établir des papiers d'identité ("syndrome ivoirien") malgré les programmes de relances des adolescents de 18 ans. »</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(source : <a href="http://experts-univers.com/quel-est-nombre-d-electeur-france.html">http://experts-univers.com/quel-est-nombre-d-electeur-france.html</a>)</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La population de la France en quelques chiffres :</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« Au 1er janvier 2011, le nombre de personnes habitant en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer (DOM), également appelé « population de la France » ou « population française », est estimé à 65 026 885 habitants. Parmi ces habitants, 63 136 180 habitent en France métropolitaine. Les collectivités d'outre-mer (COM) quant à elles comptent environ 795 000 habitants, qui ne sont pas comptabilisés dans la plupart des statistiques. Le nombre de personnes habitant en France métropolitaine et en DOM a augmenté d'environ 358 000 personnes entre le 1er janvier 2010 et le 1er janvier 2011. »</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(source : wikipedia)</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les personnes étrangères en France en quelques chiffres :</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">« En 2008, la France accueille 6,7 millions d’immigrés (ici selon la définition internationale des Nations Unies : « personne née dans autre pays que celui où elle réside ») soit 11 % de la population, principalement d'origine africaine.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Selon l'INED, près de 14 millions de Français avaient en 1999 un parent ou un grand-parent immigré, soit 23 % de la population. Gérard Noiriel estimait en 2002 cette proportion à environ un tiers si l'on remonte jusqu'aux arrière-grands parents.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Selon l'Insee, immigrés (5,3 millions) et descendants direct d'immigrés (6,5 millions) sont au nombre de 11,8 millions en 2008, soit 19 % de la population (dont environ 5,5 millions d'origine européenne et 4 millions d'origine maghrébine). »</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="color: black;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(source : wikipédia)</span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>La droite populaire, comme vous le précisiez, prétend que le vote des étrangers n'est pas une priorité de nos compatriotes ni une revendication des étrangers alors pourquoi êtes-vous résolument pour ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Ce n'est pas pour imiter les socialistes ni dans l'espoir de détourner leurs électeurs mais pour les raisons que je vais résumer ainsi (puisque tous les détails ont déjà été apportés) :</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">C'est une question de logique, de reconnaissance et d'égalité, de respect et d'humanité.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les étrangers ont beaucoup de choses à nous apporter et nous à en recevoir. Souvenons-nous également que, dans des cas de nécessité parfois contestables, la République est allée recruter ses soldats ou ses ouvriers dans les populations de ses colonies et anciens départements. </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les étrangers participent à l'économie de la France. Bien sûr, je m'insurge contre l'image désastreuse de l'immigré dont certains extrémistes font une publicité excessive et déplacée. </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Ces étrangers qui vivent et travaillent sur notre sol ont le droit parfaitement légitime de savoir ce que l’État et le Gouvernement font des impôts qu'ils paient.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">C'est une manière de les remercier des efforts qu'ils font, efforts qui sont les mêmes que n'importe quel autre français.</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Donner le droit de vote aux étrangers ne serait pas plutôt une manœuvre purement électoraliste ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Je ne vois pas ce qu'il y aurait d'électoraliste à être juste et équitable envers ce que les législateurs de 1791 désignaient par « l'universalité des Citoyens ». Ce droit que j'accorde aux travailleurs étrangers s'insère de façon logique dans le cadre de ma campagne : je n'ai donc pas de raison de m'en écarter. Pour conclure, sachez que, dans le cas où je serais élu, tout ce qui sera décidé le sera avec l'avis et l'accord de la Nation tout entière. Cela devrait être déjà le cas vu que la Constitution stipule que c'est la Nation, et personne d'autre, qui est souveraine. Si la Nation est Souveraine, c'est à Elle de décider.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Monsieur Dequéant, je vous remercie pour ces précisions.</b></span></span></div>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/17576113586556266313noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-270752613316558963.post-89919155266409101272011-10-16T10:05:00.000+02:002011-10-16T10:05:40.724+02:00L'interview de campagne.<div align="CENTER" style="color: blue; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>L'interview de campagne de Pascal Dequéant,</b></span></div><div align="CENTER" style="color: blue; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>candidat à l'élection présidentielle de 2012.</b></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Pour le moment, je ne peux pas dire que les journalistes et les acteurs qui font tourner la machine électorale me pressent de questions. Les intrigues des uns et les primaires des autres prennent une place trop importante dans l'actualité et dans l'attention de la presse pour qu'on se soucie des petits candidats. Il est vrai que les derniers débats des socialistes, qui se déchirent désormais en public et en direct, sollicitent tant de commentaires et d'exégèses pour en tirer quelques embryons d'idées qu'il ne reste plus de place dans le paf (paysage audio-visuel français) pour des candidatures alternatives. La seule alternance est celle que les journalistes nous imposent. Et si ce n'est pas vrai, tout nous porte à le croire. </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Un seul autre candidat à la prochaine présidentielle m'a contacté pour que je lui donne mon avis sur son programme. Il n'a certainement pas lu une ligne de ce que j'ai publié sur mes quatre sites et n'a pas dû jeter un regard, même distrait, sur mon manifeste pourtant disponible en deux versions différentes : il aurait remarqué que ses idées et les miennes n'ont strictement rien de commun.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Pour remédier à ce manque d'enthousiasme, somme toute compréhensible, pour mon programme électoral, j'ai repris une idée originale même si elle n'est pas franchement nouvelle : l'interview imaginaire. Le principe est simple : une célèbre journaliste politique de la télévision (avec le style mordant d'Arlette Chabot) décide d'abandonner les primaires socialistes, les grands candidats (ou supposés tels) et tous ceux qui, pour un oui ou pour un non, meublent l'actualité par des interventions tapageuses, pour venir me poser des questions, chez moi, à Saint-Wandrille-Rançon. Comme je me pose moi-même mes propres questions, pour faire plus authentique, j'ai délibérément choisi des sujets d'actualité qui sont au centre des préoccupations du moment et qui peuvent être embarrassants. Cela pourrait donner quelque chose d'intéressant.</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="color: black;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">(Les questions sont en vert, couleur de l'espoir)</span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: maroon;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Ouverture :</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Qu'est-ce que la « Royauté Républicaine » ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La « Royauté Républicaine Française » est le nom que j'ai donné à mon mouvement par opposition à la « monarchie républicaine » qui caractérise la dérive des institutions de la Cinquième République depuis quelques années.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Êtes-vous un candidat royaliste ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Pas du tout. Pour être royaliste, il faut se ranger derrière un des princes qui sont actuellement prétendants au trône de France : soit le Prince Jean d'Orléans, soit le Duc d'Anjou et de Cadix qui se fait déjà appeler Louis XX. Ce n'est pas mon cas car, tout comme la République, je ne reconnais aucun trône à la France.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Dans ce cas, si vous êtes républicain, pourquoi avoir associé royauté et république ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Cette association repose sur quatre raisons :</span></div><ol><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Je vois l'avenir de nos institutions comme la synthèse de toute l'histoire de France : elle a été royale, impériale, républicaine, elle doit pouvoir rassembler tous les citoyens sur un projet démocratique commun. </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Comme je l'ai écrit sur mon site Internet, « La Royauté est un principe qui concerne la Souveraineté, la République est un mode de fonctionnement qui définit son exercice. La Royauté et la République sont donc complémentaires et ne s'incarnent que dans la Nation ». La différence qui existe entre les royalistes et moi repose sur la conception de la souveraineté.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La fonction du Président de la République est d'être le Chef de l'État et non celui de l'exécutif. Il représente la Nation mais ne la gouverne pas, du moins pas directement. S'il y a des affinités avec la royauté, je reste partisan du mandat à cinq ans. </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le texte fondateur de la République, qui figure encore en tête de la Constitution de 1958 est la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789. Elle a été approuvée par le roi Louis XVI à un moment de l'histoire où la France était une royauté. Mon idée de « Royauté Républicaine », par cet exemple, se justifie donc pleinement. </span> </div></li>
</ol><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Ne pensez-vous pas que les électeurs auront d'autres sujets de préoccupation que ces questions de philosophie ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Ils ont largement de quoi s'inquiéter, j'en conviens. Il suffit de regarder n'importe quel journal sur n'importe quelle chaîne de télévision pour se rendre compte que nous sommes au bord du désastre : les effets de la crise sur l'emploi et la possible faillite des banques n'ont effectivement rien de réjouissant. Or, ce qui est particulièrement étonnant, c'est que la France a une dette vertigineuse à résorber alors qu'elle est le cinquième pays le plus riche. Je suis d'accord avec vous : les citoyens préféreront se demander où se trouvent ces richesses plutôt que rechercher qui exerce en réalité sa souveraineté sur le pays.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Croyez-vous réellement que vous allez attirer beaucoup d'électeurs avec votre « Royauté Républicaine » ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Quand les électeurs seront dans l'isoloir, ils devront choisir parmi les candidats qui auront obtenu les cinq cent parrainages requis, celui qui saura les représenter, les comprendre et les écouter. Les citoyens de ce pays veulent un vrai changement. Un tel changement ne sera possible qu'avec une modification des institutions : tous les citoyens doivent pouvoir y avoir accès. Je leur propose de devenir les acteurs des futurs changements. Le sujet est souvent abordé dans les campagnes électorales, à droite comme à gauche, mais il est vite oublié dès les résultats du scrutin connus.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Sur les cinq années qui composent le mandat du Président de la République, seuls les premiers mois portent le nom « d'état de grâce ». Une fois cette période bénie passée, tout se gâte : les sondages, les indices de satisfaction et autres cotes de popularité dégringolent et les sujets de mécontentement se multiplient. C'est une bizarrerie de notre pays : les électeurs veulent se retrouver dans le candidat qu'ils ont élu mais ils sont toujours déçus après. Plus étrange encore, personne ne se demande pourquoi cela se passe toujours de cette façon alors qu'il y a forcément des raisons.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La République a eu beau démontrer que la Royauté était dépassée, la France n'a toujours pas pu vraiment s'en affranchir. C'est la raison qui explique que cette « Monarchie Républicaine » dont beaucoup de vos confrères parlent pour décrire la Cinquième République, a si bien su s'imposer. Les citoyens de ce pays veulent bien d'un roi mais ils ne veulent pas être obligés de le garder. L'histoire du dix-neuvième siècle est une preuve éclatante tout autant que celle de la république actuelle. Qu'il soit revêtu du titre de roi ou de président, le Chef de l'État présente les mêmes symptômes du monarque. Un de vos confrères de l'hebdomadaire l'Express disait, à juste titre, que « les électeurs élisaient un roi de France qu'ils guillotinaient symboliquement tous les cinq ans ». </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les cinq dernières années ont donné toutes les preuves que la France n'était plus une république mais quelque chose qui ressemblait au Consulat, la période de notre histoire qui a précédé le Premier Empire, avant que Bonaparte ne devienne l'Empereur Napoléon Ier. Les citoyens ont dû subir :</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Un Chef de l’État, Président de la République et de l'UMP, omniprésent, se voulant omnipotent et cumulant les fonctions,</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Un Gouvernement dévoué corps et âme, avec à sa tête un Premier Ministre presque transparent, </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Un Parlement transformé en chambre d'enregistrement, comme sous l'ancien régime, à la solde de l'exécutif.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le tout assurant l'hégémonie de l'UMP sur les institutions pendant toute la durée du quinquennat.</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Voilà ce qu'est la « monarchie républicaine » dans laquelle nous sommes actuellement.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Quel sera votre programme politique ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Je n'ai pas, au sens strict du terme, de programme politique : je vous rappelle que ce n'est pas le Président de la République qui conduit la politique du pays mais le Premier Ministre et son gouvernement qui sont issus, il ne faudrait pas l'oublier, des élections législatives qui ont lieu un mois après les présidentielles. Mon programme ne concerne que les institutions et repose sur les points suivants :</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Je ne me présente pas pour exercer le pouvoir mais pour être le médiateur entre le Gouvernement et la Nation. J'ai le projet de réformer le rôle, les fonctions et l'élection du Président de la République pour qu'il échappe définitivement à l'emprise des partis politiques.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Je vais mettre en place dans toutes les communes des « Comités de Citoyens » qui auront pour tâche d'assister les élus dans l'élaboration de la Loi. Ces Comités seront consultatifs, non pas dans le sens usuel du terme qui consiste à parler dans le vide et ne pas être écouté, et participatifs puisque ce sont eux qui auront le dernier mot. C'est ce que j'ai désigné par « Démocratie avec implication du Citoyen ».</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Je compte étendre les principes de pétitions, de consultations citoyennes et de votations publiques en imposant une obligation de réponse au Gouvernement ou au Parlement et ce, quel que soit le nombre de signatures. Cela s'insère dans le projet qui consiste à donner « la parole au Peuple ». </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Et dernier point, j'ajouterai dans le texte de la Constitution la reconnaissance du vote blanc comme suffrage exprimé. Un vote blanc pourra exclure les candidats ayant un nombre de voix inférieur à celui du vote blanc voire annuler un scrutin. Puisque la Constitution actuelle précise que la Nation est souveraine, c'est à elle et à elle seule d'exercer pleinement sa souveraineté. Le vote blanc sera une garantie, un véto suspensif ou définitif.</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Pensez-vous que vos « Comités de Citoyens » auront le succès que vous attendez ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les citoyens ne se réuniront dans les Comités que s'ils sont convaincus de leur utilité. C'est loin d'être le cas actuellement. Pour ne prendre qu'un exemple, en Seine Maritime, les communes de Bois-Guillaume et de Bihorel ont consulté la population pour une éventuelle fusion. Le résultat a été négatif pourtant les deux conseils municipaux ont pris la décision contraire. Ce n'est pas un cas isolé, loin s'en faut ! Tout le monde peut donc comprendre pourquoi les citoyens rechignent à aller voter ou à exprimer un avis : ils ont bien compris, en 2010, que malgré les défilés et les manifestations, ils n'étaient pas entendus ni écoutés. C'est pourquoi je dis que toute cette hypocrisie doit cesser. Je souhaite rétablir la confiance entre les électeurs et les élus ou plutôt entre la Nation et ses représentants par un partenariat étroit qui les liera. Si les représentants élus conservent l'initiative des lois, c'est à dire leur mise en forme, les citoyens pourront y apporter des modifications. Aucun texte ne pourra être voté s'il n'a pas été soumis à la Nation. Pour convaincre les Citoyens de la nécessité de s'impliquer dans les Comités, si je suis élu, j'en présiderai régulièrement sur tout le territoire de la République.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: maroon;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Thème 1 : la crise financière.</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Vos Comités de Citoyens pourraient-ils combattre la crise, par exemple ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Un des thèmes qui revient le plus souvent dans les messages que je diffuse sur mes sites Internet est qu'il est important de rendre la parole au Peuple. Je sais que pour certains, le « peuple » est est un terme péjoratif : c'est d'ailleurs pour cela qu'ils ne veulent pas le mêler aux affaires publiques, ils ont trop de mépris pour lui. Pourtant, le Peuple, c'est près de soixante-trois millions d'habitants. Il y a bien sûr des ouvriers, des paysans, des caissières de supermarché, des chômeurs et des personnes qui survivent grâce à quelques maigres allocations, des fonctionnaires et des retraités, des hommes et des femmes qui mènent souvent des vies ordinaires, trop peut-être, mais il y a également des chefs d'entreprise, des chercheurs, des économistes, des architectes, des médecins, des cadres supérieurs, des infirmières qualifiées, des journalistes, des écrivains et des étudiants, soit une multitude d'hommes et de femmes. Tous ces citoyens ont vécu des expériences toutes aussi estimables les unes que les autres. Tout cela forme le Peuple, ce Peuple que les politiques méprisent depuis trop longtemps et qui siégera dans les Comités de Citoyens. Les différents gouvernements ont montré leur incapacité à résorber les effets de la crise, la Nation peut donc, à son tour, réfléchir à des solutions. Pour reprendre une phrase de Dominique de Villepin, « les Français ont compris qu'ils allaient payer la facture » : ils ont donc leur mot à dire, non ?</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Qu'est-ce qu'ils connaissent des rouages de l'économie mondiale ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Probablement rien de plus que les politiques qui ont plongé le pays, et l'Europe toute entière, au bord de la faillite, mais certainement pas moins non plus. Le Peuple de France est riche et cette richesse ne se mesure pas en euros. Toutes les particularités culturelles régionales, véritable patrimoine historique, la diversité des connaissances que les peuples étrangers nous ont transmises, que nous soyons allés les chercher ou qu'ils nous les aient apportées, et la multiplicité des idées et opinions tant politiques, religieuses, littéraires que philosophiques constituent une ressource qu'il serait impardonnable de ne pas utiliser. Plutôt que de mettre en évidence ce qui peut nous diviser, il serait plus intelligent de se focaliser sur ce qui nous rapproche. Donner la parole au Peuple au lieu de le pousser à se quereller avec tous ceux qu'il ne connaît pas résoudra bien des problèmes. Pour ce qui est des rouages de l'économie mondiale, pour reprendre un cliché, la ménagère qui a mille euros dans son porte-monnaie pour l'entretien de sa famille et la gestion de sa maison devra s'en contenter parce que la banque ne lui accordera aucun prêt. Les financiers qui sont responsables de la crise actuelle devraient commencer par s'appliquer à respecter eux-mêmes les règles qu'ils imposent à leurs clients, ce serait logique. De plus, si les ménagères avaient pu mettre leur nez dans les comptes de ces banques qui ruinent les états, la crise ne serait restée qu'une définition dans le dictionnaire plutôt qu'un épouvantail dont on se sert pour justifier des politiques d'austérité iniques.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: maroon;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Thème 2 : l'immigration.</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Vous avez parlé des étrangers et de ce qu'ils nous apportaient. Allez-vous ouvrir les frontières à tous les immigrants ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Un pays qui se vante d'avoir soufflé le vent de la Liberté, qui prône la Démocratie et qui a participé à la suppression des frontières au sein de l'Europe ne serait pas logique en interdisant l'entrée des étrangers sur son sol. Pourtant, comme je l'ai entendu, la France n'a pas vocation à accueillir tout le monde et je suis aussi d'accord sur ce point. L'immigration, personne ne pourra l'empêcher totalement, le vouloir serait une absurdité. Les mouvements de populations sont une sorte de respiration pour les civilisations. Les problèmes qu'ils suscitent peuvent se résumer en quelques points.</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Pour beaucoup de pays, l'occident en général, et la France en particulier, exercent un attrait particulièrement fort. Ce n'est pas un hasard si les immigrants proviennent des anciennes colonies ou de ce qui a été pendant plus d'un siècle les Départements Français d'Algérie : la République a fait appel, à plusieurs reprises, à toutes ces populations pour faire tourner ses usines, forer dans ses mines de charbon ou combattre en première ligne dans ses armées. Nous devrions leur témoigner du respect et non du mépris. </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les histoires et les mythes qui tournent autour de l'étranger ne sont pas toutes récentes. Un individu était considéré comme étranger à partir du moment où il n'était pas né dans la même commune. En règle générale, il avait toutes les peines du monde à s'intégrer, pour reprendre un terme à la mode, non pas parce qu'il ne le voulait pas lui-même, loin s'en faut, mais parce que les autres ne le souhaitaient pas. Ce genre de réaction est encore tenace, même au vingt-et-unième siècle ! Qu'est-ce qui fait d'un individu un « étranger » ? On ne sait rien ou pas grand chose de lui et c'est ce qui effraie. L'être humain a une particularité : lorsqu'il ne sait pas, au lieu de se renseigner, il invente. C'est ainsi qu'on se retrouve confronté à des rumeurs, ce qu'on appelle aujourd'hui des légendes urbaines : des on-dits qui n'ont aucun fondement sérieux. Plus fort encore, l'étranger n'a même pas besoin d'être différent pour être considéré comme tel.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La frontière entre la peur de l'étranger et la xénophobie est ténue. Quand des préjugés raciaux ou religieux, des considérations plus ou moins fondées sur des coutumes ou tout simplement l'intolérance et la haine se superposent au sentiment premier que suscite l'étranger, tout les excès sont alors possibles. Il est facile alors de montrer du doigt l'étranger qui devient un prétexte idéal pour toutes sortes de maux qui n'existent que dans les fantasmes de quelques extrémistes. Mais ce n'est pas comme ça qu'on règle les problèmes. Avant de décréter arbitrairement que tous les étrangers sont des terroristes et qu'ils ne rêvent qu'à la ruine et la destruction de notre pays, il conviendrait de réfléchir un tant soit peu.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">L'immigration, lorsqu'elle est issue de vieilles rancœurs historiques, prend une tournure encore plus spécifique. Je pense notamment à l'Algérie, dont la conquête débuta en 1830, sous Charles X et qui fut achevée en 1847, sous Louis-Philippe, anciens départements français qui obtinrent leur indépendance avec les accords d'Evian en 1962. Les relations entre la France et l'Algérie sont devenues, depuis lors, très particulières, dans tous les sens du terme. Les raisons sont nombreuses et les acteurs multiples. Les rancœurs des uns et des autres ne facilitent pas les choses et certaines blessures ne vont pas se refermer de sitôt.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">N'oublions pas le mythe du plombier Polonais qui fait son apparition dans les débats et qu'on relie généralement à l'Europe. La fable de l'étranger, même s'il est Européen, qui vient prendre le travail du Français assure le succès de certains mouvements politiques. Je serais tenté de rectifier cette vision tout à fait pessimiste voire alarmiste par cette remarque : ce ne sont pas les étrangers qui viennent prendre le travail des Français, ce sont des patrons qui, sous couvert d'économies, exportent ailleurs le travail qui devrait rester chez nous. « On ne réduira le chômage que par le travail » avait affirmé monsieur Sarkozy. Il est regrettable qu'il n'ait rien fait dans ce sens.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">L'immigration devient un réel problème lorsqu'elle est clandestine. Dans ce cas, l'étranger n'est plus un « monstre sanguinaire » mais une victime que des individus sans scrupules dépouillent avant de les abandonner. Ils viennent chez nous sous des prétextes divers, par des moyens parfois sordides, se retrouvent en situation irrégulière, sans papiers, pour reprendre le terme approprié, et sont expulsés comme des animaux. Les exemples sont nombreux : entre les maliens et les roms, les occasions n'ont pas manqué de faire parler de nous ! </span> </div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="color: black;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Il est évident qu'on ne peut pas laisser venir tout le monde : pour entrer en France, il y a des règles, elles sont ce qu'elles sont, mais elles existent. Pour ceux qui sont déjà là, il y a des façons plus intelligentes de les accompagner sans que ce soit nécessairement vers la frontière.</span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Vous êtes donc pour l'intégration ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Je n'aime pas du tout ce mot. En dehors d'une référence aux mathématiques (le calcul intégral), l'intégration me fait penser à une entrée obligatoire et même forcée dans un modèle uniforme et étriqué, à un abandon contraint de sa propre personnalité au profit d'un comportement standardisé, à une aliénation de l'individu pour un groupe que les politiques souhaiteraient homogène alors qu'il ne l'est pas. La République est, dans les textes, « Une et Indivisible » mais l'ancien régime lui a légué l'ensemble de ses cultures locales. Même si la Révolution a éradiqué les anciens coutumiers pour une législation unique, les particularités régionales sont encore tenaces, lorsqu'elles ne sont pas différentes comme en Alsace et en Lorraine.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Au lieu d'intégration, je préfère le terme d'inclusion, qui a aussi une connotation mathématique, c'est certain, mais plus positive, dans le sens de profitable. Vous aurez remarqué, comme moi, que certains mots de la langue française ont tendance à prendre des significations qu'ils n'ont pas forcément au départ. On finit par se retrouver avec des concepts particulièrement ridicules. Voici quelques exemples significatifs :</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La discrimination positive. J'ai beau chercher, je ne vois pas ce qu'il peut y avoir de positif à discriminer.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">L'immigration choisie, qui est à l'immigration ce que le kirsch fantaisie est à l'alcool de cerise.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La croissance négative, l'invention linguistique du siècle qui risque de détrôner le couteau sans manche qui n'avait pas de lame.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La laïcité positive, qui est une incongruité. A elle seule, la laïcité est une source intarissable de sottise. C'est un sujet qui revient à la mode de temps à autre et il est généralement associé aux musulmans : c'est sûrement là qu'il faut chercher le côté positif car il est bien caché. </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">L'identité nationale. Une autre source intarissable de propos qui vont dans tous les sens et qui consistent à résoudre l'équation suivante : qu'est-ce qu'un Français ? Qui est Français et qui ne l'est pas ? Comme si répondre à ce genre de question avait une quelconque importance !</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La « Royauté Républicaine » pourrait faire partie de cette liste des bizarreries lexiquales si elle n'avait pas pour but de rassembler l'ensemble de la population dans un projet commun.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Qu'entendez-vous par inclusion ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Normalement, si je me réfère à mon dictionnaire, intégrer signifie faire entrer dans un groupe ou une communauté. Comme je l'ai dit il y a quelques minutes, des mots de la langue française se chargent de connotations qu'ils n'ont pas du tout à l'origine. Les politiques, qui ont leur propre logique, ou leur logique propre, ce qui, mystérieusement, n'est pas équivalent, demanderont à des catégories de personnes bien ciblées de se couler dans un moule rigide, républicain et étriqué, mais pas à d'autres. S'intégrer dans la république équivaudra à un abandon pur et simple de tout patrimoine culturel au profit du respect des valeurs républicaine dont personne ne dit ce qu'elles contiennent mais qu'on devine aisément contraignantes. </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Je vais demander à chacun de faire appel à ses souvenirs scolaires pour résumer ce que l'occident, l'Europe et la France doivent aux étrangers. Je vais citer quelques exemples :</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La civilisation gallo-romaine dont parlent les livres d'histoire a pour origine la conquête des Gaules par les armées romaines. Le droit romain, qui a fortement influencé le Code Civil, dit Code Napoléon, a été forgé à Rome puis à Byzance, l'actuelle Istanbul.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les croisades ont donné lieu à de multiples confrontations entre l'occident et l'orient. Les croisés ont ramené dans leurs bagages la médecine, l'algèbre (un mot d'origine arabe) et bien d'autres sciences.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La renaissance a débuté par les guerres que le roi de France François Ier a fait en Italie. Tout le monde se souvient de la bataille de Marignan en 1515. La Joconde, qui fait la fierté du musée du Louvre a été peinte par l'Italien Léonard de Vinci.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Pendant le règne de Louis XIV, la musique Française était sous la coupe de Lully, un Italien. Pour rester dans le domaine de la musique, au XIXème siècle, les compositeurs qui ont fait la gloire du grand opéra sont Allemands : Meyerbeer, Offenbach ; ou Italiens : Spontini, compositeur préféré de l'empereur Napoléon Ier, ou Cherubini, et je ne parle pas de la forte influence de Rossini ou de Richard Wagner. </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Plus près de nous, en littérature, Eugène Ionesco était d'origine Roumaine, comme le compositeur Georges Enesco. Jacques Brel était Belge, comme Annie Cordy, Salvator Adamo et notre Johnny Haliday « national ». </span> </div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">A-t-on demandé à tous ces personnages d'abandonner leur culture ? Non ! Mieux, ils ont permis à quelques disciplines de se renouveler. C'est pour cette raison que je préfère l'inclusion. Les étrangers qui prennent la nationalité Française ne renoncent pas à tout ce qu'ils ont appris : ils viennent avec. Si on veut absolument utiliser le concept d'intégration, il peut s'utiliser différemment : c'est à nous, Citoyens, d'intégrer leurs apports à notre culture et non à eux de rentrer dans un moule qui est factice. Certes, il y a quelques règles à respecter et des lois à connaître mais est-il nécessaire de les brandir en vociférant quand nous mêmes ne sommes pas si soucieux de les observer. Grâce à l'inclusion, on peut être à la fois musulman, prier cinq fois par jour (comme cela se pratique également dans tous les monastères chrétiens), et remplir ses devoirs civiques : ce n'est pas incompatible. La République est sociale, laïque et démocratique : elle doit donc accepter tout le monde avec une parfaite égalité. Bien sûr, lorsqu'un ressortissant étranger pénètre sur le territoire de la République, il doit observer les lois que la République se sera fait un devoir de lui enseigner. S'il ne le fait pas, il faut agir conformément à ce que prévoit la loi.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Que proposez-vous pour combattre la montée de l'islamisme en France ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Si vous croyez que je présente ma candidature à l'élection présidentielle pour tout régler tout seul, vous vous trompez. Je ne suis pas magicien. Mon projet de réforme vise à donner la parole au Peuple, c'est à dire écouter les Citoyens, les impliquer dans la République et recueillir leurs propositions. La question que vous m'avez posée peut très bien être un sujet de réflexion soumis aux Comités de Citoyens. Je reste persuadé que les débats peuvent déboucher sur des solutions intéressantes, inédites et certainement originales. Ce sera en tout cas l'endroit idéal pour que tous les protagonistes puissent s'exprimer et échanger leurs points de vue.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Si je n'ai pas de solution toute faite, voire pas de solution du tout, j'ai tout de même quelques remarques à formuler :</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Avant d'être un problème, l'Islam en France est avant tout une querelle de chiffres. L'objectif apparent de certains partis politiques est de savoir combien il y a de musulmans dans notre pays, comme si ce chiffre avait une importance ! </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Après la deuxième guerre mondiale, période de reconstruction, il y a eu ce qu'on a appelé les « trente glorieuses » : trente années d'effervescence économique avec un grand besoin de main d’œuvre. La République est allée chercher les travailleurs dont elle avait besoin là où ils se trouvaient, dans ce qu'on a désigné par « l'Empire Français ». Les « étrangers » sont venus, ont travaillé dans nos usines et ils sont restés. D'autres ont continué à venir alors que le travail se raréfiait et aujourd'hui certains voudraient qu'ils s'en aillent ! Pour aller où ? Chez eux ? Mais c'est ici, chez eux, même si ça dérange !</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Vous parlez de montée de l'islamisme comme si la France était devenue un repère de terroristes sanguinaires. Toutes les communautés, dont les membres ne demandent qu'à vivre tranquillement, que vous pointerez du doigt pour un oui ou pour un non se mettront sur la défensive. Vous pourrez trouver des hystériques dans toutes les religions et même chez ceux qui disent ne pas en avoir. L'extrémisme, où qu'il soit, est nuisible et tous les terrorismes sont condamnables.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Je pense que le problème n'est pas du tout religieux mais politique voire idéologique. Il y a un conflit ouvert non pas entre l'Islam et l'occident Judéo-Chrétien mais entre l'Islam et le capitalisme. L'Islam conçoit la société comme une communauté solidaire tandis que le capitalisme est individualiste. D'un côté vous avez une collectivité, de l'autre la liberté individuelle absolue, voire égocentrique. Ce sont deux conceptions de la société humaine qui sont contraires : elles ne peuvent que s'affronter.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Si l'Islam est une source de problèmes alors qu'elle est la deuxième religion professée en France, que penser du Catholicisme qui est la première ? Vous pensez bien que je n'essaierai pas de répondre à cet amusant syllogisme !</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Il est vrai que quelques musulmans sont plus chatouilleux sur certains sujets mais il ne faut pas oublier que l’Église Catholique, il n'y a pas si longtemps, frappait d'interdit tout ce qu'elle n'admettait pas. L'Islam n'est pas un problème, c'est une religion, et comme toutes les religions, elle pense être la seule dans le vrai.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>L'Islam, selon vous, serait parti en guerre contre le capitalisme ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Je n'ai pas dit cela, du moins pas de cette manière. Il y a de toute évidence un conflit entre l'Islam et le capitalisme. Pour s'en convaincre, je vais donner quelques éléments caractéristiques :</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Il se produit depuis quelques années maintenant, ce que j'appellerai une occidentalisation du monde qui se reconnaît par cette volonté affichée d'imposer un modèle supposé démocratique. Alors que l'occident a mis plusieurs siècles avant de se décider à en appliquer quelques règles, on voudrait que des pays comme l’Iraq ou l'Afghanistan en adopte les principes du jour au lendemain. C'est une aberration totale : regardez les résultats !</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Tout le monde a entendu parler de la mondialisation, une autre façon pour le capital d'assurer son hégémonie sur l'économie de la planète. J'ai étudié avec attention quelques-uns des discours de Nicolas Sarkozy : le nombre de fois où il fait allusion à une gouvernance mondiale est terrifiant. Cela ne laisse rien présager de bon pour les Peuples de la Terre.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les Américains croient qu'ils ont pour mission de surveiller la planète entière. On les trouve partout, il se mêlent de tout, même de ce qui ne les regarde pas. Vous comprendrez que certains pays y soient réticents. Et je ne parle pas des puissances industrielles, dans l’agroalimentaire, pour ne citer qu'un exemple, qui s'imposent dans des régions entières du globe.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Après la chute du bloc Soviétique et l'effondrement du communisme, à part dans quelques pays, et non des moindres, la Chine puissance industrielle au combien redoutable, le capitalisme triomphant s'est imposé comme modèle unique. Les États- Unis ont adopté une technique dite du « faites ce que je dis mais pas ce que je fais » en imposant leurs produits et leurs industries au monde entier tout en étant protectionnistes.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">L'occident capitaliste est adepte fervent de la liberté individuelle. On n'aime pas les groupes, en occident, ni les syndicats. On préfère diviser pour mieux régner. Ce n'est pas vraiment comme cela que le Musulman perçoit le monde. </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Le dernier sujet qui fâche, c'est le conflit israëlo-palestinien. Il faudrait des heures pour faire un point objectif sur ce dossier épineux. La seule chose que je voudrais dire c'est que les États-Unis soutiennent l’État d'Israël qui spolie petit à petit un Peuple qui, au départ, habitait là depuis des centaines d'années et qu'on chasse de chez eux.</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Au lieu d'affirmer que l'Islam pose des problèmes, il serait peut-être judicieux de se poser quelques questions simples comme celles-ci : qu'est-ce qui pousse des Musulmans à partir en guerre contre l'occident ? N'auraient-ils pas des raisons justifiées ? Leur cause est-elle vraiment condamnable ? N'aurions-nous pas commis quelques erreurs ?</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Pensez-vous que la laïcité soit la solution aux problèmes liés à l'Islam ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Comme beaucoup de vos confrères, vous confondez Islam et islamisme. Je peux vous donner une liste de problèmes bien plus préoccupants pour les Citoyens de ce pays sans qu'ils aient un rapport avec l'Islam ou avec n'importe quelle autre religion. Le chômage, le nucléaire, les OGM, le coût de la vie, la crise économique, le monde de la finance, la mondialisation, la précarité et tout ce que nos concitoyens connaissent tous les jours sont des sujets bien plus inquiétants. Vous pouvez toujours essayer de les régler avec la laïcité, je doute que ce soit efficace.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Mon dictionnaire dit que la laïcité est « un système qui exclut les Églises de l'exercice du pouvoir politique ou administratif, et en particulier de l'organisation de l'enseignement. ». Il ajoute que l'école laïque est « l'ensemble des écoles publiques distribuant un enseignement qui ne contient pas d'éducation religieuse. » Il ne dit rien de plus. Mystérieusement, la laïcité s'est vue complétée de quelques verrues polémiques qui ne visent que des Musulmans. En France, c'est assez étrange, la laïcité est Catholique. Accessoirement, elle peut devenir positive, comme je le disais précédemment, sans qu'il soit permis de savoir en quoi. Mais pour citer l'exemple qui fâche généralement, le foulard dit islamique porté en classe par quelques originales, la réponse est simple : lorsqu'un parent inscrit son enfant dans une école publique (et laïque) il accepte de se conformer au règlement intérieur de l'établissement. Si une fois inscrit, l'enfant en question enfreint le règlement qu'il s'était engagé à respecter, il doit être sanctionné selon les règles prévues. Encore faut-il que ce soit prévu, mais là nous entrons dans un flou artistique.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Avant de vous donner mon point de vue concernant le port du foulard qu'on se plaît à dire islamique, je vais vous citer la Sourate 33, verset 59 du Coran qui en parle : « Dis à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants de ramener un pan de leur voile sur elles. C'est le meilleur moyen pour elles de se faire connaître et d'éviter ainsi d'être offensées. » (traduction de Mohammed Chiadmi, éditions Tawhid, 2004)</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La phrase dit que le port du voile (ou d'un pan de leur voile, selon les traductions) permet à la femme de ne pas être offensée. Si la même femme était offensée en le portant, la logique voudrait que, pour se préserver, elle le retire. Le tout étant de savoir qui du voile ou de la femme, est le plus important. Pour ma part, le port du voile ou du foulard m'indiffère. Mais si quelques puristes exigent, dans les écoles publiques, une application stricte des textes, outre le foulard, on doit également interdire les médailles de baptême, les croix, les étoiles de David, les mains de Fatima et toute représentation à caractère religieux mais également politique. </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: maroon;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Thème 3 : le quotidien.</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Une des préoccupations des Français concerne la sécurité. Que pouvez-vous proposer aux électeurs ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Mon dictionnaire donne la définition suivante à sécurité « confiance, tranquillité d'esprit résultant de la pensée qu'il n'y a pas de péril à redouter. » Une fois de plus, la langue française, dans la bouche des politiciens, prend des directions tout à fait curieuses. Aujourd'hui, quand un ministre de l'intérieur, ou le Président Sarkozy, vous parle de sécurité, il est question de crimes et de vols, de terroristes et autres voyous, de statistiques (parce qu'il en faut partout), de répression et d'interdiction en tous genres, comme les lois LOPPSI et HADOPI, et surtout de vidéo-surveillance. Tout cela fait parler, dans le vide, et ne règle aucun problème. Comme l'a dit le très caustique Christophe Alévèque dans son spectacle « Debout » : « il faut que les gens aient peur alors on en fait ce qu'on veut ! » C'est dans ce but que la politique sécuritaire, loin d'être un ensemble de solutions concrètes, a fini par devenir une variante de la scolastique, autrement appelée langue de bois. Une politique de sécurité ne consiste pas à fixer des quotas à des policiers ou des gendarmes ni à exiger des statistiques purement mercantiles mais à donner les moyens nécessaires pour que tous ces personnels puissent remplir au mieux leur mission. Je sais, pour le vivre quotidiennement, que la dernière marotte des grands managers est de calculer des coûts et de tout vouloir facturer, mais il y a des moments où cela tourne au ridicule. La sécurité, ou plutôt, l'insécurité, concerne tout le monde : aussi bien le Gouvernement, les forces de polices que les Citoyens eux-mêmes. Ce dossier devrait leur être confié puisqu'ils sont les premiers concernés. Je reste persuadé, voire intimement convaincu, que les Citoyens savent mieux que quiconque ce qu'il conviendrait de faire. Il n'y a qu'à leur demander. C'est aussi simple que ça.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Ne pensez-vous pas avoir une confiance excessive en vos concitoyens ? Croyez-vous réellement qu'ils pourraient résoudre un problème comme le chômage ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Oui, faire confiance aux Citoyens est certainement un gros défaut. Les autres candidats qui souhaiteraient élargir la sphère d'influence aux Citoyens parlent de démocratie participative. Ils en parlent mais ne disent pas ce qu'ils comptent faire concrètement. J'ai lu des choses surprenantes, ahurissantes voire inquiétantes. Par exemple : un des candidats a eu l'idée de créer des Comités de Citoyens tirés au sort et rétribués qu'il mettrait à tous les niveaux hiérarchiques des institutions pour, dit-il, assurer un équilibre des pouvoirs. Moi je pense plutôt qu'il va bloquer les derniers rouages qui fonctionnent de façon définitive. Mon projet est plus simple : il part d'un partenariat entre les électeurs et les élus dans un climat de confiance et d'honnêteté. Ce sont là deux vertus, deux valeurs républicaines, qui exigent une réciprocité. Vous considérez que je fais trop confiance à mes compatriotes, vous avez sans doute raison, mais jusqu'à présent, tout ceux qui ont exercé le pouvoir ne leur ont pas fait confiance du tout.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Je n'ai pas l'intention de créer les Comités de Citoyens pour qu'ils résolvent tous les problèmes comme par magie. Mon but est légèrement différent. Je souhaite donner la parole au Peuple pour qu'il fasse des propositions et qu'il puise dans son expérience quotidienne le matériau qui permettra à la Nation toute entière de se reconstruire. Vous parliez du chômage comme si c'était une situation économique inéluctable, les Citoyens ne le comprennent pas comme ça. En effet, lorsqu'ils constatent eux-mêmes que tout ce qu'ils achètent vient d'ailleurs, ils comprennent que nous avons besoin de ces produits mais que nous ne les fabriquons pas en France. Je ne vais citer qu'un exemple : dernièrement, en faisant mes courses dans un supermarché, je suis tombé sur des champignons de Paris qui venaient de Pologne. C'est quand même un comble. Une première étape consisterait à ramener la production industrielle dont nous avons besoin en France. Une idée simple mais encore inédite, on se demande bien pourquoi !</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>C'est assez simpliste, effectivement ! Mais comment financerez-vous ce projet ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Avec les Citoyens il n'y a pas trente-six attitudes à adopter : il n'y en a que deux. Soit vous les méprisez, en les prenant pour des imbéciles, des incapables et des nigauds, soit vous les considérez comme des individus dotés d'intelligence, en acceptant le fait qu'ils aient tous une expérience à faire partager. Allez maintenant leur expliquer que le travail coûte cher, que c'est plus rentable de tout fabriquer en Chine, qu'il vaut mieux tout importer, qu'ils devront se contenter de salaires de misère, d'allocations diverses et variées, de périodes de chômages qui retarderont leur départ en retraite, si toutefois ils arrivent jusque là, qu'il n'y a plus de sous dans les caisses et que c'est la faute de la crise. Plus personne ne croit ce genre de sornettes depuis qu'il a été question des parachutes dorés, des salaires vertigineux que certains technocrates se versent, de Liliane Bettencourt qui aurait pu régler définitivement le problème des retraites en donnant ses revenus un mois sur deux et des mallettes de billets qui se promènent de ci de là. Quand un Gouvernement peut renflouer les caisses des banques avec les milliards qui appartiennent aux contribuables, il peut financer un programme industriel et social d'envergure. N'essayez même pas de leur faire croire le contraire : ce mensonge ne passe plus. Remarquez qu'on peut faire pire : les banques avaient beau avoir vidé les caisses de l’État, le Gouvernement va quand même réussir à aider la Grèce avec des milliards qui doivent sortir d'une trappe mystérieuse ou d'un double fond.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Vous êtes contre une aide financière à la Grèce ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Je n'ai pas dit cela. Si la France n'aide pas la Grèce aujourd'hui, qui nous aidera quand notre tour viendra ? C'est ça, la magie de l'Europe des financiers ! Vivement l'Europe des Peuples.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: maroon;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Thème 5 : l'Europe.</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Vous souhaitez une constitution pour l'Europe alors que les français avaient dit non.</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">La France a dit non au texte qui lui avait été présenté et elle a bien fait. Par contre, elle n'a pas été consultée pour l'adoption du traité de Lisbonne qui est une version soi-disant simplifiée mais qui reprend tout ce que contenait la fameuse constitution. Ils avaient appelé ça, souvenez-vous, le plan B. C'est là qu'on se rend compte que la démocratie telle qu'elle se pratique actuellement est une fumisterie. Il ne suffit pas de voter, encore faut-il que les décisions des électeurs soient respectées, ce qui n'est pas le cas dans cet exemple.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">L’Europe doit pouvoir se doter d'une constitution fédérale digne de ce nom. Il n'est franchement pas nécessaire d'avoir un texte aussi complexe que celui qui régit actuellement la Communauté Européenne. Les États-Unis ont un texte simple, le même que celui de la Déclaration d'Indépendance en 1776 et je n'ai pas franchement l'impression qu'ils veuillent en changer régulièrement comme c'est souvent le cas de ce côté-ci de l'Atlantique. Il faut une constitution fédérale pour une Europe des Peuples.</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Pourquoi souhaitez-vous que la Turquie entre dans l'Europe ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Monsieur Sarkozy a dit : « La Turquie n'a pas sa place en Europe parce que c'est en Asie Mineure, et si l'Asie Mineure c'était l' Europe ça ce saurait ! ». Sur le plan géographique, la Turquie a déjà un pied en Europe. Mais c'est sur le plan historique que son attrait pour l'Europe est le plus fort. Les derniers sultans ont choisi de réformer leurs institutions en s'inspirant du modèle Allemand, la République Turque, Mustapha Kémal en tête, a continué sur cette voie : je ne citerai que l'adoption de l'alphabet latin qui est l'indice le plus marquant. Et puis ce pays a beaucoup évolué. Je disais il y a quelques temps à un ami, en regardant le journal télévisé sur la TRT : « Tiens, les Turcs sont devenus trop chers, ils commencent à tout fabriquer ailleurs ! Ils vont pouvoir rentrer dans l'Europe ! » C'est une boutade, évidemment, mais un pays qui est résolu depuis plus de cent cinquante ans et qui fait les efforts nécessaires pour adhérer à la Communauté Européenne doit pouvoir obtenir satisfaction si c'est la volonté de son Peuple. </span> </div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: maroon;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Conclusion :</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Croyez-vous réellement que vous ferez le poids face aux candidats qui ont les moyens financiers de faire une véritable campagne électorale ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les électeurs ne vont pas se laisser indéfiniment berner par le chant des sirènes des candidats officiels et institutionnels que la presse se plaît à prendre en considération, à l'exclusion de tous les autres. Je me démarque des autres candidats sur bien des points, en voici quelques-uns :</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Je ne me présente pas pour tout diriger mais pour rencontrer les Citoyens de notre pays, quels qu'ils soient et où qu'ils soient. Mon but est de leur rendre la parole et de leur donner la garantie qu'ils seront entendus et écoutés.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Je propose un véritable projet démocratique où tout Citoyen sera impliqué directement dans la vie de la République. Il pourra donner son avis et participera à l'élaboration de la Loi dans les Comités de Citoyens.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Je souhaite que le Président de la République soit indépendant de tout parti politique. C'est pour cela que je ne me présente qu'avec l'étiquette de mon mouvement qui n'est pas politique. Je n'ai donc pas les moyens financiers de ces partis et ma campagne sera certainement la moins onéreuse de toute l'histoire de la République.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Mon projet peut plaire aux électeurs parce qu'il est simple et logique. </span> </div></li>
</ul><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Il rétablit l'équilibre entre les électeurs et les élus grâce à un partenariat qui les liera pour une action commune et dans un but partagé par tous. </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Il restaure la confiance entre le Gouvernement et la Nation par un dialogue constant et constructif. </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Il donne les garanties nécessaires à la Nation pour exercer pleinement sa souveraineté. </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Il assure une stabilité accrue des institutions du fait que toutes les réformes seront élaborées d'un commun accord. </span> </div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Il oblige les élus à plus d'honnêteté du fait qu'ils seront amenés à travailler constamment avec leurs électeurs et qu'ils seront tenus de leur rendre des comptes.</span></div></li>
</ul><ul><li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Les électeurs en ont assez de payer sans arrêt pour des réformes qu'ils n'ont pas souhaitées. Ils ne veulent plus être laissés de côté. Les politiques ont montré qu'ils n'étaient plus capables de résoudre seuls les problèmes. Je suis convaincu que les Citoyens de ce pays possèdent les solutions à la crise qui secoue le pays depuis des années. Leur tour est venu d'agir.</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Que diriez-vous aux électeurs pour les convaincre définitivement ?</b></span></span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;">Tous les autres candidats espèrent que les électeurs leur feront confiance et qu'ils voteront pour eux. J'ai décidé de procéder différemment. Les électeurs choisiront peut-être de voter pour moi parce que je leur fais confiance, une confiance sincère en leur bonne volonté, leur intelligence, leur envie de progresser, leurs expériences personnelles, leur connaissance du quotidien et la diversité de leur patrimoine culturel. Je suis persuadé que leur choix se portera sur un candidat qui les considérera comme des Citoyens à part entière et qui saura les écouter, les comprendre, les aimer. Ce candidat ce pourrait être moi, pourquoi pas !</span></div><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: green;"><span style="font-family: Century Schoolbook,serif;"><b>Monsieur Dequéant, je vous remercie.</b></span></span></div>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/17576113586556266313noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-270752613316558963.post-61897612802493984762011-09-19T20:38:00.000+02:002011-09-19T20:38:28.619+02:00Le pouvoir citoyen (4)<div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; page-break-before: always;"> <span style="color: maroon;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;"><b>Quatrième partie.</b></span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.5cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« La France est le seul pays du monde où, si vous ajoutez dix citoyens à dix autres, vous ne faites pas une addition, mais vingt divisions. » (Pierre Daninos, les carnets du major Thompson)</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.5cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« Le gouvernement est avant tout une organisation coûteuse qui sert à surveiller les indisciplinés et taxer les bons citoyens : le gouvernement ne fait pas grand chose pour les gens honnêtes à part les ennuyer. » (Edgar Watson Howe, romancier américain né en 1853 et décédé en 1937)</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.5cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« Le rassemblement des citoyens dans des organisations, mouvements, associations, syndicats est une condition nécessaire au fonctionnement de toute société civilisée bien structurée. » (Vaclav Havel)</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: maroon;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;"><b>E. Une vision alternative des Comités.</b></span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">J'ai cité, dans la partie précédente, une proposition alternative à mes « Comités de Citoyens ». Le seul point commun entre ma vision de la démocratie et celle évoquée plus haut est le nom donné à ces assemblées de citoyens. Si les idées qui figurent dans ces propositions sont loin d'être absurdes, elles divergent en totalité avec celles que j'avance. J'ai construit mon projet sur la base d'un partenariat entre les électeurs et les élus. Il s'agit plutôt d'une assistance mutuelle qu'une répartition, voire un partage du pouvoir, une sorte de rééquilibrage. Dans mon projet, les élus conservent toutes leur prérogatives tandis que le « pouvoir citoyen » prévoit de contrôler les élus et de former un contre-pouvoir. </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">La différence peut se réduire en deux termes : confiance ou suspicion.</span></div><ol><li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Confiance (sentiment d'assurance et de sécurité).</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Le Mouvement RRF propose un projet de société qui repose sur la confiance, la transparence et une communication sincère entre les électeurs et les élus, entre la Nation et ses représentants.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Les élus sont investis, par le mandat qui leur a été délégué, du pouvoir législatif ou exécutif avec lesquels ils ont la charge de conduire la politique du pays. Les élus représentent la Nation tout entière. C'est à la fois pour elle et avec elle qu'ils exercent leur mandat. La Nation reste souveraine et pour exercer ce droit, doit pouvoir avoir le dernier mot.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">J'ai évoqué dans de précédents textes les valeurs républicaines dont il souvent question dans les débats publics. J'en ai dressé une liste parmi lesquelles figurent, outre la confiance (qui doit être réciproque) l'honnêteté et la justice (qui peuvent être complétées par l'équité et l'égalité).</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">La confiance est non seulement une valeur républicaine : elle est aussi une vertu et un devoir indispensable. Les électeurs ont perdu toute confiance en leurs représentants : les signes révélateurs ne manquent pas (abstentionnisme) et les raisons qui les justifient non plus (les affaires et les scandales font souvent la une de l'actualité). Toute action devra donc commencer par un retour de la confiance des électeurs.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">La confiance est un sentiment réciproque. Les électeurs n'ont plus confiance en leurs élus mais les élus, de leur côté, donnent trop souvent l'impression de considérer leurs électeurs comme des idiots ou des incapables. Le fait qu'ils ne se préoccupent des problèmes de leurs concitoyens que lors des campagnes électorales, et uniquement pour obtenir un siège ou le conserver, ne passe plus inaperçu. Il faut donc que les uns et les autres retrouvent un équilibre qui, seul, pourra être constructif et durable.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">L'honnêteté et la confiance sont inséparables. Honnêteté est synonyme de rigueur, d'équité et de respect (tant des règles que des personnes). Elle est donc indispensable pour l'établissement d'un climat de confiance et devra donc guider les actions des électeurs et des élus.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Suspicion (action de tenir quelqu'un pour suspect).</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">La proposition dont il a été question plus haut et qui se range dans la catégorie dite du « pouvoir citoyen », même si elle se base sur des arguments solides et souvent logiques, reflète toutefois une conception du citoyen discutable. Dans le détail, le pouvoir citoyen ne repose pas sur la confiance, ni l'honnêteté mais sur quelques missions de contrôle. Il y aurait deux mondes conjoints peuplés d'un côté par les élus et de l'autre les citoyens, et les deux mondes s'espionneraient l'un l'autre en se considérant comme des escrocs potentiels. </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Même si cette vision est, je l'avoue, excessive et pessimiste, elle n'en demeure pas moins inquiétante. Ce n'est pas pour rien si le pouvoir citoyen est une thèse proposée par la gauche bien ancrée à gauche (dans laquelle on trouve Jean-Luc Mélanchon dont tout le monde connaît le parcours politique). Le plus gros inconvénient des projets développés par la gauche (celle qui est vraiment à gauche et pas nécessairement à l'extrémité) c'est qu'il fait peur à la droite et au centre. Or, un projet de société basé sur la refonte des institutions doit obligatoirement être un consensus. Tous les électeurs doivent l'imaginer possible qu'ils soient de gauche, de droite ou du centre. Le pouvoir citoyen, tel qu'il est présenté, effraiera plus qu'il ne rassemblera. </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Définition de contrôle : vérification, surveillance attentive. Maîtriser ou garder la commande de quelque chose. Synonymes : censure, régulation, suivi.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Les caractéristiques suivantes du pouvoir citoyen peuvent être ainsi détaillées.</span></div></li>
</ol><ul><li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Les citoyens forment un contre-pouvoir systématique doté des fonctions de contrôle, d'avis, d'information. </span> </div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Ces missions de contrôle, qui relèvent de la suspicion plus que de la simple vérification, me font penser à une vision soviétique de la démocratie par la ressemblance avec des concepts tels que la « dictature du prolétariat ». Si la royauté et la république sont réputées antagonistes (ce n'est ni forcément vrai, ni forcément faux) la dictature et la démocratie se sont combattues tout le long du vingtième siècle avec des millions de morts à la clé.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Le citoyen est présent à tous les niveaux hiérarchiques des institutions. Je me permets de souligner ce fait qui laisse penser que le citoyen sera amener à contrôler tout et partout. Ce pourrait être l'acte de naissance d'une nouvelle idéologie : le totalitarisme démocratique.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Le Pouvoir citoyen peut même se substituer à des structures existantes pour éviter les doublons.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Disparition des Conseils Economiques et Sociaux devenus des lieux propices au lobbying.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Augmentation des capacités des Cours des Comptes. Le terme de capacité, pris tel quel, sans précision, laisse une sorte de flou sur la nature véritable de l'augmentation.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Définitions de capacité : contenance, dimension. Aptitude, compétence.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Une disparition du Sénat, du moins dans sa forme actuelle, qui a régulièrement beaucoup de partisans, à commencer par le Général de Gaulle lui-même.</span></div></li>
</ul><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Le pouvoir citoyen concerne les citoyens et leur rôle dans la société, un rôle actif qui est très loin de la timide démocratie participative. La question est de savoir si tous les citoyens seront concernés, voire impliqués (pour reprendre ma propre terminologie). La réponse est non. Tous ne seront pas concernés, du moins dans un sens mathématique puisque le choix des participants à ces Comités de Citoyens (pour l'exercice dudit pouvoir citoyen) se fera par tirage au sort, comme les jurés des cours d'assise.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« Le tirage au sort est une méthode pour prendre une décision, faire un choix, où le résultat est laissé au hasard. Quand il n'y a que deux résultat possibles, le pile ou face est souvent la méthode utilisée. Quand il y a plus de deux choix, la courte paille ou le tirage de numéro au hasard peuvent être utilisés. Le tirage au sort était utilisé par les sociétés de l'antiquité telles que la Grèce antique pour choisir ses dirigeants. Il est le fondement de la Démocratie athénienne. » (source : wikipedia)</span></div><ol><li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Ce qu'en disent les adeptes convaincus.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« Obligées légalement d’avoir un « dirigeant », certaines structures autogérées pratiquent le tirage au sort. « Le pouvoir au peuple » d’Yves Sintomer revient sur cette idée de tirage au sort, une des possibilités de mise en œuvre de la démocratie, apparue dès les origines athéniennes de cette dernière. »</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« Pour paraphraser Tocqueville , on pourrait dire que « le principe d’un pouvoir exercé par des citoyens tirés au sort est infiniment respectable. » Le Tirage au sort est donc le principe fondateur de ce pouvoir citoyen, selon la règle; « les élus font la loi, les magistrats l’appliquent et les citoyens contrôlent. ». Seules les assemblées élues, possèdent les pouvoirs de décision et de gestion politiques. Le "Pouvoir Citoyen" aura donc des compétences et des responsabilités non de décision ou de gestion, mais des fonctions de contrôle, de proposition et d’information. Ce pouvoir citoyen doit être indépendant des pouvoirs élus ou administratifs. Il s’appuiera en revanche sur la technicité et l’implication avisée et attentive des cours des comptes. »</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« A Athènes (de l'antiquité) le pouvoir exécutif est assuré par les magistrats élus ou tirés au sort par l'Ecclésia ou les deux à la fois (archontes tirés au sort sur une liste d'élus). La liste est donnée en annexe (Liste des magistrats). Le tirage au sort s'explique de deux façons complémentaires : il exprime l'égalité de tous les citoyens et la volonté des dieux. Ils sont nommés pour un an non rééligibles (sauf les stratèges) si bien que chaque fonction était assumée par des fonctionnaires permanents qui connaissaient les lois et les procédures. Avant l'entrée en fonction, on vérifie les conditions de citoyenneté mais pas de capacité et à la sortie, il y a une reddition de compte (dokimasie). Les magistrats sont inviolables. » (extrait d'un cour issu du site suivant: <a href="http://membres.multimania.fr/stromhg2/cours/seconde/hist/antiquite/demoathen2.htm">http://membres.multimania.fr/stromhg2/cours/seconde/hist/antiquite/demoathen2.htm</a>)</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Les avantages.</span></div></li>
</ol><ul><li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Le hasard peut être compris comme une quantité mathématique représentative.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Définition : Choix, prélèvement au hasard. Méthode d'échantillonnage qui sélectionne sans critères préconçus, les éléments d'une série à des fins expérimentales, en sciences exactes ou humaines. « Échantillon extrait au hasard » signifie que chaque élément de l'ensemble à la même probabilité de se trouver dans l'échantillon (Piéron 1973).</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Le tirage au sort, sur le plan purement statistique, peut être considéré comme une représentation du peuple en miniature.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Le tirage au sort a été utilisé dans l'histoire à de nombreuses reprises (depuis la haute antiquité à Athènes, tout le moyen-âge, jusqu'à l'aube du vingtième siècle). Ses effets et ses conséquences ont donc déjà été testés. </span> </div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Tous les citoyens inscrits sur les listes électorales peuvent être choisis, contrairement au tirage au sort des jurés d'assise qui exigent quelques critères.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Dans le cas d'un tirage au sort, il est assez difficile de se représenter l'orientation politique du futur Comité de Citoyen, à supposer que ce soit absolument nécessaire (ce dont je doute). Ce point déplairait aux instituts de sondage habitués à tout vouloir quantifier. (Quel plaisir peuvent-ils trouver à vouloir répondre à ce genre de classification ?)</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Grâce à ce type de désignation, les Comités de Citoyens seront assurés d'avoir des participants. Le nombre des participants requis pour la composition du comité sera systématiquement atteint.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Toute personne, inscrite sur une liste électorale, qui a été tirée au sort est tenue de participer à ces comités. C'est un devoir citoyen.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Chaque citoyen ne pourra être tiré au sort qu'une seule fois. Cette méthode permettra un renouvellement des membres des comités. </span> </div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Le point positif indiscutable est que les hommes et les femmes pourront être tirés au sort indépendamment et former, à parts égales, les futurs comités.</span></div></li>
</ul><ol start="3"><li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Les inconvénients</span></div></li>
</ol><ul><li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Le hasard, s'il peut avoir tous les avantages cités ci-dessus, peut aussi être un inconvénient dans le sens ou il y a un choix et que ce choix s'opère de façon arbitraire.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Le tirage au sort pourra être perçu comme une sanction. Les citoyens pourront soit souhaiter être tirés au sort soit le redouter. </span> </div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Le tirage au sort, doublé à une obligation de s'y plier, ne laisse plus de place à la notion de volontariat. </span> </div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">L'électeur n'est considéré comme citoyen que lorsqu'il est tiré au sort. </span> </div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Le caractère obligatoire du tirage au sort n'incite pas forcément un citoyen à s'impliquer. L'homme est naturellement réticent à tout ce qui lui est imposé. </span> </div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Quel est le rôle du citoyen lorsqu'il n'est pas choisi ? Je crains que la réponse ne soit pessimiste (à tort ou à raison) : il s'en fout (pour parler crûment). Si quelqu'un d'autre que lui a été tiré au sort, il s'en remettra à lui, au besoin, il lui en voudra et lui reprochera tout et n'importe quoi. Ce n'est pas comme cela que je conçois la démocratie.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: navy;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;"><b>« Si les citoyens pouvaient utiliser l'énergie qu'ils dépensent à râler, pour se consacrer à des tâches citoyennes, les problèmes récurrents qui frappent le pays auraient trouvé, depuis des années, des solutions durables. »</b></span></span></div></li>
</ul><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">La démocratie par tirage au sort présente des avantages nombreux et indiscutables (je ne les remets pas en cause, loin s'en faut) mais les inconvénients, s'il sont peu nombreux, mettent un frein sérieux à ce type d'organisation. Il ne faut cependant pas croire que je sois résolument contre le tirage au sort : il peut être utilisé pour la désignation du Président de la République à partir d'une liste de candidats préalablement définie (selon des critères qu'il conviendra de déterminer). Pour ce cas particulier, vous pouvez vous référer à l'article qui y est consacré sur le site de la constitution de la RRF.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">J'ai défini la notion de « permanence des Comités de Citoyens » dans un article précédent. Je la résumerai par un rappel des quelques points suivants :</span></div><ul><li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">A partir de la définition donnée par les premières constitution de l'époque révolutionnaire, la Nation est formée par « l'universalité des citoyens ». Cela concerne donc tout le monde : riches et pauvres ; patrons, managers et ouvriers ; hommes et femmes ; citoyens français ou en France (selon mon acception) que l'on soit de droite, de gauche, du centre ou rien du tout. Le fait de faire un tri, même représentatif et mathématiquement cohérent, est inacceptable.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Être citoyen ne se réduit pas à figurer sur des listes électorale et pouvoir être désigné de façon arbitraire (ou aléatoire, comme on voudra). On est citoyen à part entière et tout le temps. (Les différentes façons de s'impliquer dans la république on déjà été décrites, je n'y reviens pas.)</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Un citoyen ne peut s'impliquer dans la gestion de la république que s'il est volontaire, convaincu de l'utilité de son action, même minime, et disposé à donner un peu de son temps. S'il est toujours possible de sensibiliser les citoyens sur la nécessité d'une implication et de vaincre les réticences naturelles par des preuves concrètes que ce n'est pas vain, un ordre auquel on ne peut échapper n'apporte pas la motivation indispensable.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Le citoyen doit se considérer comme responsable et se dire que s'il veut que les choses changent, c'est lui qui les changera. Le sentiment de fatalisme judicieusement entretenu par ceux qui exercent le pouvoir actuellement doit disparaître et laisser la place à une mobilisation générale, librement consentie, volontaire et constructive. Si l'avenir nous concerne tous, tous doivent l'avoir bâti.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Le tirage au sort assure de façon stricte et mathématique la composition des Comités Citoyens, la parité hommes femmes et le renouvellement des participants. Cela élimine le côté spontané, l'investissement volontaire et personnel, la touche d'humanité, le désir et le plaisir de participer à un projet commun.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Les Comités de Citoyens, tels que je les ai définis, sollicitent la totalité des citoyens. Tous ne répondront pas présent à chacune des réunions mais j'estime impératif de ne pas brider l'enthousiasme des participants potentiels par un carcan structurel qui transformerait le « pouvoir citoyen » en une sorte de corvée, un mauvais moment à passer.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Dans des cas particuliers, qui doivent être définis et déterminés par les citoyens eux-mêmes, le tirage au sort pourra être utilisé mais il ne doit pas être systématique. </span> </div></li>
</ul><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Le dernier point qui a attiré mon attention est l'expression « mandat du tiré au sort ». Pour rappel, un mandat est un pouvoir qu'une personne donne à une autre d'agir en son nom ; c'est aussi une fonction, une obligation déléguée par le peuple ou une classe de citoyens. Un élu est investi d'un mandat pour une durée déterminée. Le pouvoir citoyen, tel qu'il est défini par ses partisans, donne un mandat (de durée moindre) au tiré au sort. L'élu et le citoyen auraient donc des statuts similaires ; ils siégeraient tous deux, l'un par choix, l'autre par obligation. Le résultat d'un tel processus pourrait surprendre, mais pas en bien. </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Petite Remarque. Je donne ici la définition du mandat impératif (qui est interdit par la constitution de la cinquième république) : système de représentation politique dans lequel l'élu est tenu de se prononcer dans le sens des instructions reçues par le mandant. Dans ma conception de la démocratie avec implication du citoyen, il n'est pas question de recourir à pareil procédé.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: maroon;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;"><b>F. Questions de financement.</b></span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Nous traversons ce que les pilotes de ligne appellent des zones de turbulence et que les financiers désignent par crises économiques. Pour ne pas compliquer mon discours et ne pas entrer gratuitement dans la polémique qui consisterait à croire que ces crises sont fabriquées de toutes pièces dans le cadre d'expériences internationales, je partirai du principe simple : il se passe réellement des choses inquiétantes et ces choses en question ont des répercussions directes sur la vie quotidienne du citoyen. (Il n'y a qu'à demander aux grecs ce qu'ils en pensent vue la faillite qui les guette.) Dans ces périodes troublées, les politiques ont une solution de facilité qui résout tout (enfin provisoirement) : piocher dans les réserves du contribuable. C'est ainsi que celui qui a encore la chance d'avoir un salaire, même de misère, se trouve vertement sollicité à participer (contre son gré) au redressement commun. On lui fait payer une taxe sur des produits de consommation courante (dont le choix est fort surprenant), on réduit les dépenses dans des secteurs où il ne faudrait pas (l'éducation nationale, pour ne citer qu'un exemple) et, mieux encore, si jamais il restait dans quelques fonds de tiroirs quelques vieux bijoux (dents en or du papi, gourmette de communion de la cousine ou timbale de baptême du petit dernier), il peut les envoyer sous pli discret. Contre toute attente, malgré les ponctions forcées, les réductions des dépenses dans tous les sens et les économies drastiques, non seulement les responsables politiques ne renflouent rien du tout mais ils parviennent encore à creuser le déficit au risque de changer de dimension (ou de sortir de la galaxie). C'est à se demander où passe l'argent.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Dans des périodes comme celles que le pays (et l'Europe) traverse, le contribuable devient extrêmement chatouilleux du portefeuille. Si par hasard quelques excités de la politique spectacle évoquent quelques thèmes qui fâchent (chômage, allocations, immigrations, code de la nationalité) et profitent pour sortir quelques angoisses des placards (un soupçon de racisme, quelques poncifs mensongers sur les étrangers et ainsi de suite) le citoyen moyen, qui se voit pressuré de partout, devient vite aigre et finit par croire les sornettes de certaines navigatrices soi-disant populiste. Dans des moments pareils, quand il en a assez de payer pour les sottises des autres, il finit par se fermer comme une huître dès qu'il est question de financer des projets où il ne se sentira concerné en rien.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Le projet qui consiste à former un « pouvoir citoyen » qui aurait les fonctions d'assistance et de contrôle à tous les niveaux des institutions n'est pas une mauvaise idée en soi. Le fait de confier aux citoyens qui seront tirés au sort un mandat rétribué ne va pas susciter que l'enthousiasme. Pensez donc : les contribuables sont déjà fortement sollicités par le versement des impôts directs, des impôts dits locaux et des taxes de toute sorte ; ils estiment que les élus ne font que ce qu'ils veulent, n'écoutent personne et se remplissent les poches sur leur dos. Entre la commune, la communauté de commune, le département, la région et l'état, il ne sait pas qui dépense le plus. Si on ajoute à cela le cumul des mandats de certains élus, leurs revenus et leur régime de retraite séparée, les motifs de grogne sont déjà nombreux et parfaitement justifiés. Allez lui dire maintenant que vous en rajoutez une couche et qu'on va encore dépenser pour des gens qui vont roupiller parce qu'ils ont été tirés au sort. La pilule aura un peu de mal à passer.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Conclusion.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">La démocratie avec implication de citoyen que je propose ne coûtera pas un sou de plus. Elle sera fondée sur un partenariat entre les électeurs et les élus qui œuvreront dans un climat de confiance et de respect mutuel. Cette république véritablement démocratique et sociale sera l’œuvre de tous, sans aucune exception.</span></div>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/17576113586556266313noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-270752613316558963.post-32954147432175647852011-09-18T12:52:00.000+02:002011-09-18T12:52:08.358+02:00Le pouvoir citoyen (3)<div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; page-break-before: always;"> <span style="color: maroon;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;"><b>Troisième partie.</b></span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.5cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« Gentilhomme et écrivain, j'ai été bourboniste par honneur, royaliste par raison et républicain par goût. » (Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe)</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.5cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« Ah ! Non, non pas ça ! Je suis royaliste, moi ! La Marseillaise, merci ! C'était bon sous l'empire ! Quand j'étais républicain ! (Georges Feydeau, Occupe-toi d'Amélie)</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.5cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« Les citoyens ne devraient pas craindre leur gouvernement, c'est le gouvernement qui devrait craindre ses citoyens. » (Alan Moore, né le 18 novembre 1953 à Northampton, est un écrivain anglais surtout connu pour son travail de scénariste de bande dessinée : Watchmen, V for Vendetta, From Hell, etc.)</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: maroon;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;"><b>C. Un « Pouvoir Citoyen ».</b></span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">(Cette partie provient d'un site extérieur dont le lien figure à la fin.)</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« Ce pouvoir est bâti pour correspondre fidèlement à la hiérarchie institutionnelle et territoriale actuelle. A chaque niveau de décision, doit correspondre un lieu de pouvoir citoyen, en commençant par le niveau communal, cellule de base de la démocratie ; ces lieux de pouvoirs citoyens peuvent être dénommés « Chambres citoyennes » ou « Comités de citoyens ».. A chaque niveau de la hiérarchie administrative, l’inscription de cette nouvelle institution entraîne des conséquences visant à remplacer avantageusement des « doublons » ou satisfaire une efficacité des moyens mis en œuvre. Ainsi outre le fait que l’instauration de ces comités de citoyens entraînera ipso facto la disparition des Comités Economiques et Sociaux, il est clair dès à présent qu’elle devra s’accompagner d’une augmentation sensible des capacités des Cours des Comptes Nationale et régionales. Nous ne sommes ni les premiers ni les derniers à demander la disparition du Sénat. En ce qui concerne les Comités économiques et Sociaux, ceux-ci au fil du temps sont devenus des lieux de lobbying, de corporatismes, de cooptation amicale ou pour services rendus, de lieux de pantouflage pour les permanents d’organisation.. Leur disparition ne semble pas poser un gros problème, d’autant que les organismes de la société civile ont d’autres lieux pour s’exprimer , se rencontrer et formuler leurs revendications sans peser sur les finances publiques.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;"><b>Hiérarchie organisationnelle.</b></span></div><ul><li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Le Comité Sénatorial des Citoyens</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Comme De Gaulle en 1969, il est proposé de supprimer le Sénat actuel, de supprimer le CES national, et de refonder cette institution en un Comité Sénatorial de Citoyens, dont les membres seront tirés au sort parmi les 130 000 conseillers municipaux sans aucun autre mandat ni fonction, respectant la parité hommes/femme et une bonne répartition régionale. Le mandat du tiré au sort ne durera pas plus d’un demi mandat municipal (3 ans).</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Le Comité Régional des Citoyens et départemental</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Il est également proposé de supprimer les Comités Economiques et Sociaux régionaux. Les comités régionaux ou départements sont composés de membres tirés au sort sur les listes électorales des territoires correspondants. Ils ont désignés pour un demi mandat des élus des assemblées correspondantes.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Le Comité Communal des Citoyens </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Considérant les avancées particulières de la démocratie communale, il serait bon en s’appuyant sur les nombreuses et diverses initiatives locales, laisser le débat et la réflexion prendre tout leur place dans les communes. </span></div></li>
</ul><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;"><b>La Force citoyenne.</b></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Les fonctions des comités (Sénatorial, Régional ou départemental) des citoyens sont ;</span></div><ul><li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Fonction de contrôle du gouvernement et des assemblées et des autres organismes publics correspondants au niveau territorial adéquat en association avec les Cours des Comptes. (suivi des recommandations)</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Fonctions d’avis, d’enquêtes et d’études</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Fonction de relais-citoyen ( gestion et responsabilité des pétitions pour les RICs (référendums d'initiative citoyenne)</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Fonction d'information des citoyens (responsabilité dans le suivi, l'éthique et la transparence des commissions de débat public communication ; débats publics nationaux- Responsable de la mise en œuvre de la politique de sensibilisation et de l’information à la vie civique et démocratique du peuple. </span></div></li>
</ul><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;"><b>Le Statut du Citoyen « tiré au sort ».</b></span></div><ul><li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Les Tirés au sort sont indemnisés sur le modèle de la rémunération actuelle des membres des Comités Economiques et Sociaux.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Le mandat d’un tiré au sort n’excédera pas la durée d’un demi mandat du représentant de l’assemblée élective correspondante ( 3 an). On ne peut être tiré au sort qu’une fois.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Il sera établi une charte du « Citoyen tiré au sort » contenant des droits et devoirs en particulier celui du compte rendu public de son mandat.</span></div></li>
</ul><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;"><b>La formation civique.</b></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">En conclusion d’un article sur son expérience de juré d’assise, Madame Barbara Cassin, philosophe met l’accent sur plusieurs nécessités ;</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« Il faut du temps, des moyens, de l’éducation, un esprit libre, pour être les héritiers non illettrés de 1789. C’est cela qu’il faut nous donner, à nous et aux juges que nous voulons toujours compétents et ouverts, et non pas une réforme qui mise sur un peuple n’ayant d’autre guide et d’autre compétence que sa peur. » </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">C’est pour cela qu’une réforme pour l’instauration d’un POUVOIR CITOYEN basé sur le tirage au sort nécessite l’installation</span></div><ul><li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">la mise en place d’une grande politique de sensibilisation et de formation aux droits et devoirs du citoyen, aux libertés publiques, aux contrôles démocratiques.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">l’installation dans chaque ville ou commune d’une Maison du Citoyen chargée d’en être le vecteur</span></div></li>
</ul><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">C’est ainsi que la démocratie participative retrouvera sa complémentaire avec la démocratie représentative, que le pouvoir citoyen retrouvera sa vigueur, et que notre république se rénovera. » </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">(source de cet article : <a href="http://changerlarepublique.over-blog.com/">http://changerlarepublique.over-blog.com</a>)</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: maroon;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;"><b>D. Le Sénat.</b></span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« Le Sénat constitue la chambre haute du Parlement français. Il détient le pouvoir législatif concurremment avec l'Assemblée nationale. En vertu de l'article 24 de la Constitution de la Ve République, il est le représentant des collectivités territoriales et, avec l'Assemblée nationale, des Français établis hors de France. Il siège au palais du Luxembourg.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Le Sénat compte 343 sénateurs (348 à partir de 2011). Il a subi plusieurs réformes de son mode d'élection. Depuis 2003, les sénateurs sont élus pour une durée de six ans au suffrage universel indirect par 150 000 grands électeurs. Les élections sont organisées tous les trois ans et concernent la moitié des sièges à partir de 2011.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Depuis le 1er octobre 2008, le président du Sénat français est Gérard Larcher (sénateur UMP des Yvelines). » (Source : wikipédia.fr)</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;"><b>Historique :</b></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« L'histoire de France donna plusieurs noms à la Seconde Chambre (ou Chambre haute) :</span></div><ul><li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">la constitution thermidorienne de 1795 (1795-1799) fait naître le Sénat sous le nom de Conseil des Anciens.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">il devint Corps législatif sous le Consulat et l'Empire, le Sénat conservateur ayant des prérogatives constitutionnelles (période 1799-1814).</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">puis Chambre des pairs sous la Restauration (période 1814-1830) et sous la monarchie de Juillet (1830-1848).</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">La Chambre des Pairs fut en France la Chambre haute du Parlement pendant les deux Restaurations, les Cent-jours et sous la monarchie de Juillet. Elle succéda en 1814 au Sénat conservateur du Premier Empire. En 1848, elle disparaît pour faire place à l'Assemblée nationale constituante de la Seconde République, mais ne sera réellement remplacée en tant que Chambre haute que par la restauration du Sénat sous le Second Empire. Ses membres sont héréditaires jusqu'à la révolution de 1830.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">sous le Second Empire il redevient « Sénat » (1851-1870).</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">(Extrait de la Constitution de 1852. TITRE V. Du Sénat.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Art. 23. - Le Sénat se compose : - 1° Des cardinaux, des maréchaux, des amiraux ; - 2° Des citoyens que l'empereur élève à la dignité de sénateur.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Art. 24. - Les décrets de nomination des sénateurs sont individuels. Ils mentionnent les services et indiquent les titres sur lesquels la nomination est fondée. - Aucune autre condition ne peut être imposée au choix de l'empereur.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Art. 25. - Les sénateurs sont inamovibles et à vie.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Art. 26. - Le nombre des sénateurs peut être porté aux deux tiers de celui des membres du Corps législatif, y compris les sénateurs de droit. - L'empereur ne peut nommer plus de 20 sénateurs par an.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Art. 27. - Le président et les vice-présidents du Sénat sont nommés par l'empereur et choisis parmi les sénateurs. - Ils sont nommés pour un an.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Art. 28. - L'empereur convoque et proroge le Sénat. - Il prononce la clôture des sessions.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Art. 29. - Les séances du Sénat sont publiques. - Néanmoins, le Sénat pourra se former en comité secret dans les cas et suivant les conditions déterminées par son règlement.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Art. 30. - Le Sénat discute et vote les projets de lois.)</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">la IIIe République institue le « Sénat » (1875-1940).</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Le 10 juillet 1940, les sénateurs présents à Vichy prennent part au vote pour l'attribution des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain (235 votants, 212 pour, 23 contre).</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">en 1946, sous la IVe république, il devient le « Conseil de la République » jusqu'en 1958 (début de la Ve République).</span></div></li>
</ul><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Dans sa formation originelle, la loi du 14 février 1875, qui a créé le Sénat de la IIIe République, prescrivait que celui-ci serait composé de 300 membres, dont 225 élus par les départements et les colonies et 75 élus à vie par l'Assemblée nationale, aussi appelés sénateurs inamovibles.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">C'est ainsi que certains d'entre eux restèrent sénateurs bien après que la loi du 10 décembre 1884 supprima les sénateurs désignés par l'Assemblée nationale. Le 116e et dernier sénateur inamovible est décédé en 1918. » (Source : wikipédia.fr)</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;"><b>Composition des collèges électoraux :</b></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« Les sénateurs sont élus par les grands électeurs, réunis dans chaque département au sein d'un collège électoral qui est composé comme suit :</span></div><ul><li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">des représentants des conseils municipaux. Ils représentent 95 % du collège électoral.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">les conseillers généraux, les conseillers régionaux et les députés. Ils représentent 5 % du collège électoral.</span></div></li>
</ul><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Les sénateurs sont ainsi les élus des élus, puisque désignés par le suffrage universel indirect, à savoir par les grands électeurs, qui ont eux-mêmes été élus au suffrage direct. » (Source : wikipédia.fr)</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;"><b>Biais conservateur et absence d'alternance politique :</b></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« Le mode d'élection indirect de ses élus fait du Sénat une institution fermée aux changements politiques, au contraire de l'Assemblée nationale. Il est significatif qu'aucune alternance n'ait été enregistrée au Sénat sous la Ve République, qui est resté constamment sous la domination de la droite et du centre.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">En 1969, ulcéré par la résistance du Sénat à sa politique, le général de Gaulle avait tenté une manœuvre de contournement : il avait soumis à référendum un projet de transformation de la deuxième chambre en assemblée secondaire privée de tout pouvoir législatif, et dont une partie des membres auraient été élus par les « forces vives » (syndicats, entreprises…). Le rejet du texte conduisit le fondateur de la Ve République à la démission. » (Source : wikipédia.fr)</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;"><b>Une proposition de réforme parmi d'autres :</b></span></div><div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">(Source de l'article suivant : http://changerlarepublique.over-blog.com/article-6166506.html</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">a) Compte tenu du fait que le Sénat actuel ne correspond plus aux attentes de la société démocratique actuelle. </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">b) Compte tenu qu'une certaine revendication concernant une remise en cause, voire la disparition pure et simple de la deuxième chambre du Parlement s'est faite jour ( voir déclaration en particulier de Ségolène Royal ci-dessous), que De Gaulle avait déjà en 1969 proposé une refonte importante de cette institution, Il est peut être utile de tenter une expérimentation citoyenne et démocratique pour cette deuxième assemblée démocratique.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Il est proposé de réformer le Sénat, de supprimer le Comité Economique et Social national, et de refonder un nouveau Sénat sur des bases démocratiques nouvelles.</span></div><ul><li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Le Sénat sera composé de 5OO sénateurs (environ) tirés au sort au niveau régional, parmi les conseillers municipaux dits "de base", C'est à dire ne faisant pas partie des exécutifs des assemblées municipales.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Le mandat de sénateur n'est pas renouvelable et est d'une durée de 3 ans ( c'est à dire une demi-mandat municipal).</span></div></li>
</ul><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Cette proposition présente les avantages suivants:</span></div><ol><li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">assurer une bonne répartition géographique ( environ 25 sénateurs par région française)</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"> <span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">permettre une bonne diversité professionnelle des sénateurs quoique aléatoire.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">valoriser la citoyenneté au détriment de l'appartenance partisane.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">il serait possible afin d'assurer la parité homme/femme d'opérer le tirage au sort à 50 % pour les femmes conseillères municipales et à 50 % pour les hommes </span> </div></li>
</ol><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><br />
</div>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/17576113586556266313noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-270752613316558963.post-54652946005756840842011-09-16T22:42:00.000+02:002011-09-16T22:42:21.139+02:00Le pouvoir citoyen (2)<div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm; page-break-before: always;"> <span style="color: maroon;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;"><b>Deuxième partie.</b></span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.5cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« Pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir. » (Montesquieu, De l'esprit des lois)</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.5cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« On ne rencontre guère, pour se déclarer satistaits du pouvoir, que ceux qui y participent. » (Maurice Druon, le Pouvoir)</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.5cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« La république... la corruption sans doute y paraît plus grande que dans les monarchies. Cela tient au nombre et à la diversité des gens qui sont portés au pouvoir. » (Anatole France, l'Orme du mail)</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.5cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« Seul est digne de son pouvoir celui qui le justifie jour après jour. » (Dag Hammarskjöld, homme politique suédois né en 1905 et décédé en 1961)</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.5cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« J'ai peur que nous ne devions rendre le monde honnête avant de pouvoir dire honnêtement à nos enfants que l'honnêteté est la meilleure politique. » (George Bernard Shaw, le disciple du diable)</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: maroon;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;"><b>B. Agir dès maintenant.</b></span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">A la veille des élections présidentielles de 2012, il va être important d'écouter le discours des différents candidats pour ne pas se laisser berner par leur chant des sirènes. Ils vont essayer de prouver qu'ils sont les meilleurs et que leur vision de l'avenir est la plus sûre. Ce sera à l'électeur de faire le tri dans les informations qui ont déjà commencé à se déverser par tous les moyens modernes de communication : la publicité, la presse, les passages dans les journaux télévisés et les spectacles à l'américaine (pour ceux d'entre eux qui auront les moyens financiers). Les principaux thèmes des campagnes ont déjà été trouvés : il reste à connaître la place que le citoyen y occupera. Avec ce que j'ai dit en introduction, je pense que beaucoup d'électeurs voudront savoir s'ils vont continuer à payer indéfiniment pour toutes les bourdes économiques des gouvernements. C'est vrai qu'il y a largement de quoi être inquiet : la Grèce est au bord de la faillite, à supposer qu'elle n'y soit pas déjà depuis longtemps, l'Espagne, le Portugal suivent, la France est soumise aux caprices d'une agence de notation dont les critères sont tout sauf économiques et le reste de l'Europe attend patiemment au bord du gouffre. Avoir construit l'Europe pour en arriver là, c'est assez burlesque (et il n'y a pas franchement de quoi se réjouir). Pendant ce temps, les pays émergents, comme on les appelle désormais, n'en finissent pas d'émerger : l'Inde ou la Chine, pour n'en citer que deux.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Le temps de l'hésitation est révolu ; celui où on pouvait se permettre de faire comme si de rien n'était également. Les vrais débats doivent être abordés dès maintenant si on ne veut pas voir poindre de révolution : la situation actuelle, sur bien des points, ressemble à celle précédant les événements de 1789.</span></div><ol><li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Crise institutionnelle.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">En 1789 : la monarchie absolue vit ses derniers instants. La bourgeoisie et le noblesse veulent une monarchie parlementaire où elles puissent partager le pouvoir avec le roi. Les parlements, en vertu de leurs droits de remontrance, peuvent refuser d’enregistrer les édits royaux ; car Louis XVI, à son avènement avait annulé la réforme de Maupeou, leur restituant tous leurs pouvoirs traditionnels.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Aujourd'hui : Le président Sarkozy dirige la politique du gouvernement en personne. Le parlement UMP n'est plus qu'une chambre d'enregistrement (il n'y a qu'à se souvenir de la réforme des retraites, toujours elle). Les institutions telles qu'elles sont conçues actuellement assurent l'hégémonie d'un parti politique sur la France avec une garantie quinquennale (puisque la possibilité de cohabitation a été réduite à néant).</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Crise morale.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">En 1789 : De nombreux scandales éclaboussent la cour et la reine (par exemple l'affaire du collier de la reine), discréditant un peu plus le régime. Marie-Antoinette incarne aux yeux du peuple la noblesse de cour parasite, égoïste et rapace. La simplicité bourgeoise du roi, qui fait contraste, la rend plus haïssable. Mais elle ne vaut pas à celui-ci une véritable sympathie car on méprise le mari trompé et incapable de faire obéir sa femme. Louis XVI, par son manque de prestance et son désir de mener une vie simple, a enlevé à la personnalité du roi cette majesté qui commande au respect et qui persuade vraiment le peuple que le souverain est le représentant de Dieu sur la terre. Il ne devient plus, aux yeux de la multitude, qu’un homme ordinaire. La monarchie perd alors son caractère sacré et se prive du « droit divin » qui lui donnait sa légitimité.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Aujourd'hui : Des scandales d'un autre ordre meublent les actualités. Entre les diverses affaires liées à la famille Bettencourt, les emplois fictifs multiples et le procès de Jacques Chirac dont on ne sait pas encore s'il débouchera sur quelque chose, sans parler des écoutes et autres espionnages, des fuites contrôlées ou non et ainsi de suite, il ne reste plus beaucoup de place pour une honnêteté et une intégrité qui devraient naturellement s'imposer. La monarchie absolue a fini par laisser la place à une république de voyous.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Crise religieuse.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">En 1789 : contestation du pouvoir des autorités catholiques par les jansénistes et les franc-maçons. Décalage entre haut clergé (proche des autorités) et bas clergé (au contact du peuple). A noter que cette crise religieuse a déclenché quelques uns des événements suivants : la confiscation et la vente des biens de l'Eglise, le serment constitutionnel et les tentatives de déchristianisation des années 1793 et 1794 (dont la profanation des tombeaux des rois de France à Saint-Denis mais aussi destructions sur tout le territoire).</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Aujourd'hui : Si la crise n'est pas spécifiquement religieuse, sous couvert de la laïcité, beaucoup de sottises sont proférées. Ce concept, issu de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat de 1905, est souvent interprété de façon plurielle et invoquée pour contrer la montée de religions non chrétiennes (voire non catholiques). C'est ainsi que des débats autour d'un Islam de France par des politiques qui veulent simplement le combattre, l'identité nationale pour savoir qui est français et qui ne l'est pas, ou d'autres sujets de discorde ont failli semer la pagaille dans les esprits et déclencher des réactions incontrôlables. </span> </div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Crise sociale.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">En 1789 : le système social est hérité du système féodal. La société est hiérarchisée en trois ordres. La noblesse et le clergé d'un côté qui possèdent des privilèges honorifiques, et le tiers-état qui représente la très large majorité de la population. </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">La noblesse n’a d’autre source de revenus que l’exploitation de ses propriétés, les droits seigneuriaux, le grand commerce maritime et le service du roi à la cour, à l’armée ou dans les hautes charges de l’État. Ainsi s’explique l’âpreté avec laquelle les nobles se disputaient les moindres faveurs du roi et défendaient leurs privilèges financiers. Ils ont des privilèges fiscaux (pas d’impôts directs), honorifiques (épée, chapeau, premier rang dans les cérémonies) et judiciaires (propres tribunaux). Il y a des privilèges pour un service rendu, mais la noblesse oublie le service et garde le privilège.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Aujourd'hui : une séparation de fait existe entre la France d'en haut (hauts fonctionnaires, banquiers, financiers et grands industriels, grande bourgeoisie et gros propriétaires terriens) et la France d'en bas (ouvriers, paysans, agents de l'Etat - fonctionnaires ou contractuels précaires - ,chômeurs et RMIstes). Tandis que les uns touchent des parachutes dorés pharaoniques et perçoivent des salaires vertigineux, les autres doivent se contenter des miettes quand ils ne se retrouvent tout simplement pas au chômage pour des raisons plus ou moins justifiées de crise économique ou de faux krach boursiers (téléguidés par les banques?)</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Crise financière.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">En 1789 : La France se trouve devant un déficit budgétaire dû à son intervention dans la Guerre d'indépendance des États-Unis. Aussi, les dépenses jugées superflues, comme celles de la cour, sont-elles particulièrement impopulaires. Les impôts, tout en pesant lourdement sur les contribuables, sont inégalement répartis et mal perçus pour pouvoir remonter les finances.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Aujourd'hui : Le texte pourrait être exactement le même que celui du paragraphe précédent, seuls les exemples changeraient.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Crise économique.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">En 1789 : La crise financière inquiète les créditeurs de l’État qui désespèrent de se faire rembourser. Les attentes politiques sont de plus en plus vives. La crise économique développe la peur de la famine, surtout pendant la soudure, au printemps 1789. Le contexte est marqué par une angoisse populaire. La crise sociale entraîne des tensions de plus en plus fortes entre les différents ordres. Quelques révoltes éclatent : Avril 1789 : Faubourg Saint-Antoine, pillage de la fabrique de papier peint.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Ne pouvant emprunter d’avantage pour faire face au remboursement de la dette, les ministres de Louis XVI tentent de réformer le système fiscal. En effet, on ne peut indéfiniment augmenter les impôts existants qui ne frappent que les plus pauvres, donc l’unique remède serait d’en faire porter le poids sur tous. Mais toutes les tentatives de réforme se heurtent à l’opposition des deux premiers ordres du royaume, que leurs privilèges dispensent d’impôts directs. Les difficultés financières françaises étaient insolubles et la monarchie française en est morte.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Aujourd'hui : Rien n'a changé depuis la révolution. Il suffirait de changer les dates et le nom des personnalités pour constater que les situations sont similaires.</span></div></li>
</ol><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Pour remédier à cette situation et sortir du cercle, des solutions sont possibles. Certaines sont même sérieusement envisagées.</span></div><ul><li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">La première de toute ne réglera pas les problèmes : voter UMP, c'est à dire remettre le couvert avec un second mandat de son altesse électorale Nicolas Sarkozy. La mobilisation dans les rangs de droite voudrait nous faire croire qu'il y a de l'espoir de ce côté là alors qu'il suffit de faire le bilan de ces dernières années pour se rendre compte que la démocratie n'a pas franchement avancé : elle aurait même reculé. Il est quand même étonnant de voir que les projets de société apparaissent avec les échéances électorales et disparaissent avec une égale rapidité au lendemain des résultats.</span></div></li>
</ul><ul><li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Une autre solution consiste à se délecter des primaires socialistes. Il suffit de voir les ténors du parti se mettre en valeur et rivaliser d'ingéniosité pour attirer sur eux la couverture médiatique, pour être aussitôt frappé de lassitude. Celui qui a dit qu'il y avait autant de tendance que de socialiste avait raison. Qui choisir, pour ces primaires ? François Hollande dont Laurent Gérat disait qu'il « avait le charisme d'un beignet » ? Martine Aubry ou Ségolène Royale, comme le disait Marc Jolivet « Mémère ou fofolle » ? A moins de se ranger derrière un des nouveaux concurrents de ces primaires, un jeune loup aux dents longues, si longues qu'elles rayeraient le parquet ? </span> </div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">La solution miracle qui semblait faire, un temps, l'unanimité a coulé comme le Titanic, pourtant réputé insubmersible : le satyre, l'amateur de fesses, le coureur de jupon, j'ai nommé DSK. La question qu'il conviendrait de se poser est la suivante : DSK avait les faveurs des électeurs de gauche aussi bien que ceux de droite, ce qui n'était pas courant. Mieux, il semblait auréolé de la gloire des hommes providentiels. Mais quelqu'un avait-il une idée de son programme?Sur quoi espérait-il donc fédérer les électeurs ? Mystère ! Ceci dit, il peut toujours en parler vu qu'il est revenu parmi nous.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Cent-cinquante ans après l'établissement apparemment définitif et irréversible de la république, des mouvements royalistes (qui préconisent le retour sur le trône soit du prince Jean d'Orléans soit de Monseigneur Louis XX, ci-devant duc d'Anjou et de Cadix) continuent de croire qu'un roi de France résoudrait d'un coup de baguette magique tous les problèmes. De nombreux (très nombreux) sites internet semblent acquis à cette cause. Il y aurait même un candidat officiellement et ouvertement royaliste pour les prochaines élections présidentielles. </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Si quelques unes des idées professées par ces mouvements sont effectivement susceptibles de faire évoluer les institutions et la société en général, d'autres, en revanche, peuvent épouvanter (lorsqu'elles se confondent avec certaines idéologies totalitaires, conservatrices, catholiques, rétrogrades ou maurassiennes qui considèrent le peuple - les citoyens - comme un ramassis d'incapables et d'ignares) Pour nombre de ces royalistes, remettre le roi sur son trône est une finalité. Leur erreur est d'oublier la Nation.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">La vague bleu marine se veut une alternative à la politique menée jusqu'à présent par la droite et la gauche. Une alternative qui a une composition fort étrange faite des vieilles angoisses des français, le tout teinté d'un nationalisme basique contenu dans la « préférence nationale ». On est quand même très loin des problèmes quotidiens du citoyens. Pour ce qui est des solutions, il faudra repasser. </span> </div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">François Bayroux a pour principale particularité d'être passionnant et de mettre le doigt sur les vrais dysfonctionnements des institutions. Il a, à de nombreuses reprises, évoqué des solutions où le citoyen avait un rôle à jouer. L'inconvénient majeur est qu'il sait faire la bourde qui flanque tout par terre. Les centristes voudraient être la troisième force avec laquelle il faudrait compter mais ils se cherchent toujours. </span> </div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">L'idée d'une démocratie participative se faufile de temps à autre dans les débats, notamment à gauche. Ceci n'empêche pas Dominique de Villepin de reconnaître que désormais, les français savent que ce sont eux qui paient la facture et qu'on ne peut plus faire comme s'ils n'existaient pas. Le citoyen est invité, de temps à autre, à participer à des débats. On le consulte, avec des pincettes et grande timidité mais cela ne va pas toujours bien loin.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">La solution que je propose, au nom du Mouvement RRF, est un aménagement des institutions pour la mise en place d'une « démocratie avec implication du citoyen ». J'ai développé le principe de la « permanence du Comité de Citoyens » qui prévoit l'intervention constante et à tous les niveaux des citoyens, ainsi que la définition d'un partenariat entre les électeurs et leurs élus.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">La nouvelle démocratie, qu'elle soit participative ou avec implication du citoyen, propose de redéfinir l'exercice de la souveraineté de la Nation : soit par un équilibre soit par un partage des pouvoirs. Il est possible de résumer les deux facettes de cette démocratie par les deux expressions suivantes : « le pouvoir au peuple » ou « le pouvoir citoyen ».</span></div></li>
</ul><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">La nouvelle démocratie ne pourra se faire sans un citoyen responsable et conscient de son rôle. Le problème est qu'il est conditionné pour croire que toute action est vaine et inutile.</span></div>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/17576113586556266313noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-270752613316558963.post-239213860839313002011-09-14T06:32:00.000+02:002011-09-14T06:32:14.756+02:00Le pouvoir citoyen (1)<div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: maroon;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;"><b>Première partie.</b></span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.5cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« Ce sont les démocrates qui font les démocraties ; c'est le Citoyen qui fait la République. » (Georges Bernanos)</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.5cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« Une démocratie, c'est d'abord ça : une façon de vivre où les gens osent se communiquer les choses importantes, toutes les choses importantes, où ils se sentent le droit de parler comme des adultes, et non comme des enfants dissimulés. » (Jules Romains, Les hommes de bonne volonté)</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.5cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« Une démocratie ne vaut et ne dure que si elle sait refondre constamment dans la communauté nationale l'individualisme qu'elle fait naître. » (Jacques de Lacretelle)</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.5cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« Notre démocratie est parfaitement bancale. Elle n'avance que sur une seule jambe. Elle écarte de sa représentation plus de la moitié des citoyens. » (Alain Juppé)</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Les élections présidentielles sont souvent le prétexte à des débats de fond et les sujets traités par les différents candidats retournent dans le néant le plus absolu dès l'annonce des résultats. Chacun veut réformer les institutions et marquer son temps d'une emprunte indélébile, le temps passe et rien ne se fait. A quoi veulent-ils s'en prendre ? C'est simple : à la République, la Démocratie et la Constitution. Rien moins que ça ! Que peuvent-ils bien leur reprocher ? A la fois tout et rien. Quand quelques uns estiment que le Citoyen doit pouvoir compter un peu plus dans la balance et façonnent des ébauches de projets de démocratie participative, bien timides, d'autres, sans bruit, arrangent la Constitution à leur guise sous couvert de modernisation. Et qu'est-ce qu'on obtient en définitive ? Une république qui se drape dans des atours d'un bonapartisme un rien rétrograde, une sorte de dictocratie ou de démotature, joyeux mélange d'autoritarisme musclé qui permet, dans un même temps, à des populations mécontentes de défiler dans les rues pour sauver les retraites et à des parlementaires de les réformer sans rien écouter ni entendre. Le tout, dans une sorte de satisfaction générale que rien ne saurait venir contrarier.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">La France, nous dit-on depuis cent cinquante ans, est une république laïque, démocratique et sociale. Grâce à la Constitution de la Cinquième République, dérapage après dérapage, la France est devenue une monarchie républicaine et son président passe désormais pour un empereur quinquennal, une altesse électorale (en référence au titre des princes électeurs du Saint Empire Romain Germanique) aux pouvoirs bien supérieurs à ceux d'un Louis XIV, pourtant considéré comme l'exemple type du souverain absolu. Et le citoyen ? On l'endort avec des histoires soporifiques de démocratie uniquement pour le faire taire. La question qui se pose très logiquement est la suivante : acceptera-t-il de se taire encore longtemps ? Quelques-uns, dont je suis, se posent déjà la question et tentent d'apporter des remèdes pour que le réveil ne soit pas trop brutal. Cette période préélectorale est propice aux débats d'idées, alors débattons.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Le point de convergence des discussions est le rôle du citoyen dans la république. Les plus arriérés ont décidé une fois pour toute que le citoyen moyen était ignorant et qu'il était incapable de prendre une quelconque décision : aussi ne lui demandent-ils rien. Qu'ils votent, de préférence pour ceux qui les ignorent et qui justifient leurs discours par des arguments périmés de longue date, et qu'ils la bouclent. Ceux-là n'ont encore rien compris à l'Histoire, celle qui s'écrit avec une majuscule. D'autres parlent de démocratie participative, évoquent des expériences constructives dans leur région mais restent trop timides. Et puis il y a ceux qui comptent sur les citoyens pour former avec eux, un projet concret et véritablement démocratique. Ceux-là souhaitent que le citoyen s'investisse. C'est ainsi que quelques propositions ont vu le jour, parmi lesquelles celle que je présente au nom du Mouvement Royauté Républicaine Française et qui porte le nom de « Comités de Citoyens ». Cette proposition n'est pas unique, elle a au moins une variante dont je vais parler (on peut en prendre connaissance sur mon site de la constitution de la RRF et suivre le lien qui mène à son site d'origine). Le sujet ne manque pas d'attrait ni d'actualité mais parviendra-t-il à captiver l'électeur qui choisira le prochain président de la République.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="color: maroon;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;"><b>A. Quelques constatations.</b></span></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">L'électeur moyen, le passant lambda, pour ne pas dire le citoyen anonyme s'est depuis de nombreuses années réfugié dans une léthargie qui frôle l'indolence. Pire, lorsque son sommeil est agité, le politique, tous bords confondus, sait lui administrer des potions qui, si elles ne l'apaisent pas totalement, le plonge dans une sorte de mollesse résignée et fataliste. Il faut dire que le politique, qu'il soit au pouvoir ou dans l'opposition, connaît des recettes magiques pour avoir la paix et mettre en œuvre la politique de son parti avant toute autre. Pour résumer le processus, un apophtegme en forme de proverbe (ou l'inverse, ça marche aussi) fera très bien l'affaire : « Donne-moi ton avis et je te dirai pourquoi je n'en tiens pas compte ! » Cela ressemble assez au « Cause toujours ! » qui caractérise, chez quelques humoristes grinçants, la démocratie occidentale. (La fameuse démocratie qui, selon la définition donnée par Christophe Alévêque, candidat à la présidence de la république sous le nom de Super Rebelle, est un concept grec qui a remplacé les jeux du cirque!)</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Le politique organise de temps en temps de vastes mascarades pour se donner bonne conscience. Il appelle ça des consultations. Or, tout comme chez le médecin, c'est le patient qui paie la facture et qui ne sait même pas s'il sera entièrement remboursé (à cause du trou...) Les exemples ne manquent pas, en voici quelques uns.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;"><b>Exemple 1 :</b></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« Le référendum français sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe est une consultation populaire qui a eu lieu le 29 mai 2005. À la question « Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe ? », 54,68 % des électeurs s'étant exprimés (hors bulletins blancs et nuls) ont répondu « non ». Ce troisième référendum français sur un traité européen (après 1972 et 1992) est le premier à être rejeté. » (source : wikipedia)</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« Le traité de Lisbonne est un traité signé le 13 décembre 2007 à Lisbonne entre les vingt-sept États membres de l'Union européenne, qui transforme l'architecture institutionnelle de l'Union. Ce traité a été préparé au second semestre 2007 par une conférence intergouvernementale (CIG) constituée pour pallier la non-ratification du traité établissant une constitution pour l’Europe de 2004. À la différence du traité constitutionnel de 2004, qui remplaçait les deux grands traités par un texte nouveau, le traité de Lisbonne conserve les traités existants tout en les modifiant en profondeur : le traité instituant la Communauté européenne (Rome, 1957) qui est rebaptisé « traité sur le fonctionnement de l'Union européenne » ; le traité sur l'Union européenne (Maastricht, 1992). Le traité de Lisbonne est entré en vigueur le 1er décembre 20092, soit le premier jour du mois qui suit l'achèvement du processus de ratification dans les vingt-sept États signataires, avec dépôt des instruments de ratification à Rome. » (source : wikipédia)</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Commentaire : vous avez dit « non » à la Constitution européenne, vous l'aurez quand même mais sous un autre nom et vous n'y verrez que du feu. A l'époque, souvenez-vous, ils avaient parlé d'un plan B. </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;"><b>Exemple 2 :</b></span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« Plus de deux millions de personnes ont participé à la votation citoyenne sur l'avenir de La Poste achevée ce week-end, a indiqué dimanche 4 octobre 2009 le comité organisateur, depuis son QG installé à la mairie du IIe arrondissement de Paris. "Nous avons déjà plus de deux millions de votes [dans] 90 départements et il reste encore à comptabiliser 4 ou 5 départements, dont les Bouches-du-Rhône où il y a eu beaucoup de points de vote", a indiqué Pierre Khalfa (Solidaires), aux côtés de Nicolas Galepides, porte-parole du comité organisateur. »</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">« Répondant aux accusations de "manipulation" venant de l'UMP, notamment de son porte-parole Frédéric Lefebvre auquel la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, a emboîté le pas, M. Galepides a déclaré que "son interlocuteur était le président de la République". Le comité entend maintenant demander le "gel du projet" de transformation de La Poste en société anonyme et l'ouverture d'un grand débat public. "On ne peut pas laisser retomber le soufflé", a indiqué M. Galepides. Le comité national travaillait dimanche à dessiner la carte des zones les plus votantes tout en constatant d'ores et déjà "une forte concentration dans les quartiers populaires et les zones rurales où le problème est le plus cuisant". » (source : le monde.fr)</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Les deux exemples ci-dessus ont fait la une de l'actualité : ils sont une preuve éclatante que le politique ne recule devant rien pour imposer son point de vue. Il ne faut donc plus s'étonner si les électeurs désertent les bureaux de vote et considèrent que tout est toujours joué d'avance. Les spécialistes et autres observateurs, journalistes et sociologues, se sont penchés sur les causes de l'abstentionnisme et ont pu déterminer quelques indices révélateurs. Que faut-il penser lorsqu'une enquête publique, dans n'importe quelle commune de France, arrive à une conclusion bien précise et n'a strictement aucune incidence sur la décision du conseil municipal (qui peut même aller dans le sens contraire) ? Le citoyen se demande logiquement pour quelles raisons il donnerait son avis puisqu'il n'aura aucune incidence. </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">L'année 2010 a été riche en mouvements sociaux causés essentiellement par la réforme des retraites. Les manifestants ont défilé dans les rues de plusieurs villes de France tout le long de l'année voire parfois toutes les semaines. Même si les chiffres fournis par les syndicats étaient différents de ceux diffusés officiellement, il est permis de considérer que la mobilisation a été massive et continue. Le gouvernement, au lieu de revoir sa copie, comme on dit, a imposé son projet par la force et le parlement a voté sans même discuter (grâce à la pirouette constitutionnelle mise en place en 2008 sous le patronage d'Edouard Balladur). Il y a encore mieux : quelques députés, dont Noël Mammère, ont proposé un amendement qui intégrait à la réforme le régime particulier des retraites de ces messieurs les parlementaires, cet amendement a été rejeté. Un tel niveau d'hypocrisie a rarement été atteint mais il est révélateur : la France n'est plus seulement une monarchie républicaine, elle est devenue la propriété exclusive d'une caste de nouveaux privilégiés. Au final, c'est le tiers-état qui paie la facture !</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Grâce à une propagande républicaine efficace (et nécessaire) les instituteurs de la troisième république, et leurs successeurs, de bonne foi, ont inculqué à leurs élèves que la république et la royauté étaient deux concepts opposés (ce qui peut se concevoir sans être tout à fait exact) et que seule la république était envisageable durablement. Après un dix-neuvième siècle où les premier et second empires ont encadré deux types de royauté et la seconde (et éphémère) république, une stabilité durable et définitive s'imposait. En 1870, après la défaite de Sedan qui poussa Napoléon III sur la route de l'exil, le comte de Chambord, descendant de Charles X, le dernier des Bourbons a avoir régné (1824 - 1830), fixa des conditions tellement stupides à son retour sur le trône que la république, logiquement, s'imposa d'elle-même. Pour éviter de nouvelles prétentions royalistes, le palais des tuileries (ainsi que le château de Saint-Cloud), résidence des souverains depuis la révolution de 1789 et que les communards avaient incendié, fut définitivement rasé (avec une promesse qui ne sera jamais honorée à la clé - la reconstruction ultérieure) et les membres des familles ayant régné en France furent exilées. La troisième république fut fondée officiellement en 1875 et expira en 1939 au profit du gouvernement de Vichy. Après la guerre, la bancale quatrième république laissa la place à la cinquième, celle du général de Gaulle, conçue comme une monarchie républicaine (cette expression lui est attribuée par des personnes de son entourage immédiat).</span></div><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Cinquante années plus tard, les caractéristiques de la « Monarchie Républicaine Française » peuvent être ainsi relevées :</span></div><ol><li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Les électeurs ne sont sollicités que pour glisser leur bulletin dans l'urne uniquement quand on ne peut pas faire autrement (c'est à dire pour l'élection de la caste des élus) le reste du temps (quand il faudrait un référendum, par exemple) les parlementaires se débrouillent entre eux (surtout depuis que les français ont dit « non » à la constitution européenne). Les élus, qui sont, dans les textes, considérés comme les représentant de la Nation, finissent par se dégager de cette obligation pour mener la politique de leur parti.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Une nouvelle forme de féodalité a pris forme, calquée sur la structure de l'ancien régime pourtant abhorré (un comble, en somme). Les trois anciens ordres (la noblesse, le clergé et le tiers-état) se retrouvent ainsi définis :</span></div></li>
</ol><ul><li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Une catégorie de personnes dans laquelle on retrouve pêle-mêle les haut-fonctionnaires, les énarques, les technocrates, les parlementaires et les grands industriels.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Le nouveau tiers-état formé par l'électeur, contribuable ponctionné sans vergogne et de tous les individus qui peuvent payer les factures et autres sottises de la catégorie du dessus.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">La laïcité (et ses avatars) est un prétexte idéal pour se débarrasser (à tort ou à raison) de tout ce qui est religieux. Les religions (quelles qu'elle soient, car pour l'occasion, elles sont toutes dans un même sac, y compris le catholicisme) dérangent le monde libéral qui aimerait s'en affranchir définitivement pour établir son hégémonie sur la planète. Si des lois punissent le port de la burqa, pointant du doigt l'Islam, par la même occasion, le catholicisme, par la destruction d'églises (jugée rapidement dangereuses) est également touché. Le débat dépasse le cadre de cette présente étude, je ne l'aborderai donc pas.</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Un pouvoir, spirituel lui aussi, essaie de prendre la place des religions pour s'assurer le contrôle des masses et des intelligences. On y retrouve la presse (télévision, radio, journaux) des écrivains engagés (ou qui s'y croient) et les fameux éditocrates qui tentent de modeler les esprits à leur convenance.</span></div></li>
</ul><ol start="3"><li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">La Constitution de la Cinquième République a donné plus de pouvoirs à son Président que n'en avait Louis XIV. Il est partout, peut tout, fait tout, décide de tout, même des conneries de ses ministres. Pendant les premiers mois de son quinquennat, Nicolas Sarkozy a même cumulé ses fonctions de chef de l'Etat avec celle dévolues habituellement au premier ministre au point que les journalistes se demandaient si Matignon avait effectivement un locataire. Le Président de la République est une sorte d'altesse électorale et autocratique qui bénéficie d'une immunité pendant toute la durée de son règne (euh, de son mandat).</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Malgré des élections démocratiques, des campagnes électorales parfois riches en sujets de réflexion, des remises en causes sporadiques du fonctionnement des institutions et des discours remplis de belles promesses, le parlementaire une fois élu met toute son énergie à mettre en place la politique pensée par son parti, oubliant très vite la Nation qu'ils sont supposés représenter. C'est ainsi que des décisions stupides sont prises, des lois liberticides sont votées et des textes antidémocratiques adoptés. Je ne citerai que ces quelques exemples : les lois Loppsi et Hadopi, le retrait des panneaux signalant les radars automatiques et la suppression de la taxe professionnelle. </span> </div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Les dernières tribulations du texte de la Constitution (dont la dernière modification importante date de 2008) assurent pour cinq ans l'hégémonie d'un parti politique sur l'ensemble des français. Avec un Président, un gouvernement et un parlement dans les mains d'un même parti (qu'il soit de gauche ou de droite) les institutions prennent la forme d'une dictature, une vraie monarchie, quinquennale, certes, mais monarchie quand même. (Il ne faudra pas confondre monarchie - pouvoir d'un seul homme - avec royauté qui peut se comprendre de multiple façon).</span></div></li>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">La démocratie laïque et sociale ne devient plus qu'une expression parmi d'autres, un fantasme, une utopie dans laquelle le citoyen n'a aucune garantie ni aucun recours. Le texte de la Constitution a beau prétendre que la Nation exerce sa souveraineté par ses représentants élus ou par voie de référendum il n'est appliqué que partiellement. (Y a-t-il eu un référendum pour la privatisation de la Poste, une administration de l'Etat ? Non ! La modernisation des institutions de 2008, qui retouchait en profondeur le texte de la Constitution a-t-elle était soumise à l'approbation des électeurs ? Guère plus!)</span></div></li>
</ol><div style="margin-bottom: 0cm; margin-top: 0.2cm;"><span style="font-family: Century Schoolbook L,serif;">Tous ces éléments, mis bout à bout, ont achevé de désespérer les électeurs. Et si, par hasard, un candidat à l'élection présidentielle voulait réveiller les citoyens en leur faisant prendre conscience qu'ils sont plus importants que les parlementaires et que c'est à eux, et eux seuls, qu'il revient de redresser la barre, il peut être assuré d'être regardé comme s'il venait tout droit de la planète Mars. Pourtant, qu'on le veuille ou non, l'avenir ne se fera pas sans ce que certains appellent déjà le « pouvoir citoyen ».</span></div>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/17576113586556266313noreply@blogger.com0