Le
message que vous allez lire ci-dessous sera « officiellement »
le dernier à être publié sur ce site. Si d'autres venaient, malgré
tout, à y être postés, ils concerneront la période de 2007 à
2012 (dite du règne de l'UMPereur Nicolas Ier, ainsi baptisé par
quelques médias).
Les
raisons de cette décision sont les suivantes :
- J'avais crée ce site en vue de la campagne électorale pour les élections présidentielles qui se sont déroulées cette année et dont l'issue est désormais connue (François Hollande a été élu à la tête de l’État en lieu et place de Nicolas Sarkozy)
- L'ensemble des textes publiés critiquait fortement la « Monarchie républicaine » telle que l'avait « complétée » Nicolas Sarkozy (Elle avait été instituée par le Général de Gaulle en 1958) et proposait une autre perception de la République, plus « Royale » que monarchique dans le sens où la Nation retrouvait sa souveraineté.Remarque : Un opuscule de P.-J. Proudhon (voir note après cette introduction) paru au XIXème siècle, portait ce titre : « La Royauté du Peuple Souverain ». Il prouvera à tous ceux qui trouvaient étrange, déplacé voire anachronique d'associer la République et la Royauté que ces deux notions, loin d'être contradictoires, comme les historiens et les manuels scolaires nous l'ont inculqués pendant plus de cent cinquante ans, sont en fait complémentaires.
- D'autres sites sont venus le compléter, chacun avec des buts différents. Ces sites continueront à être mis à jour.
- La « Monarchie Républicaine » n'a toujours pas été abolie : nous avons simplement changé de monarque. La Souveraineté de la Nation est une conception qui n'a rien perdu de son importance, c'est pourquoi j'ai choisi de militer non pas pour une « démocratie participative » mais pour la « Démocratie avec implication du Citoyen » telle que je l'ai définie sur ce présent site.
- L'actualité de ces dernières semaines a montré que « le changement, c'est maintenant ! », pour reprendre le slogan de campagne de François Hollande. Un nouveau quinquennat vient de commencer, nous verrons quelle sera la place que la Nation occupera dans la République.... En attendant une hypothétique sixième.
Note
sur Proudhon :
« Pierre-Joseph
Proudhon (né le 15 janvier 1809 à Besançon dans le Doubs, mort le
19 janvier 1865 à Passy, en France) est un polémiste, journaliste,
économiste, philosophe et sociologue français. Il fut le premier à
se qualifier d'anarchiste. Il a rendu célèbre la formule « La
propriété, c’est le vol » qui figure dans son mémoire Qu'est-ce
que la propriété ? ou Recherche sur le principe du Droit et du
Gouvernement, son premier ouvrage majeur, publié en 1840.
Au
sein de l’Association internationale des travailleurs (première
Internationale), il y eut une scission entre les anarchistes proches
de Bakounine et ceux qui étaient proches des idées de Proudhon. Les
mutualistes proudhoniens pensaient que la propriété collective
était indésirable et que la révolution sociale pouvait être
atteinte pacifiquement.
Proudhon
donna dans son Système des contradictions économiques, publié en
1846, une explication de la société fondée sur l’existence de
réalités contradictoires. Ainsi la propriété manifeste
l’inégalité mais est l'objet même de la liberté ; le machinisme
accroît la productivité mais détruit l’artisanat et soumet le
salarié ; in fine la liberté elle-même est à la fois
indispensable mais cause de l'inégalité.
Dans
son livre Les Confessions d’un révolutionnaire pour servir à
l’histoire de la révolution de février, Proudhon écrit entre
autres choses la phrase « L’anarchie c’est l’ordre sans le
pouvoir ». Il tenta de créer une banque nationale pratiquant des
prêts sans intérêts, similaire d’une certaine façon aux
mutuelles d’aujourd'hui. »
En
guise de conclusion, je vous invite à réfléchir sur quelques
citations de personnalités célèbres du monde de la politique (et
ils ne sont pas tous de gauche).
« Le
premier des droits de l'homme c'est la liberté individuelle, la
liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du
travail. »
« C'est
en poussant à bout le mouvement économique que le prolétariat
s'affranchira et deviendra l'humanité. »
« La
République c'est le droit de tout homme, quelle que soit sa croyance
religieuse, à avoir sa part de la souveraineté. »
(Jean Jaurès : Homme
politique français (1859-1914) et principale figure du socialisme
français durant les années 1880-1914.)
Qu'est-ce
que le socialisme ?
« Le socialisme est
une doctrine politique et économique qui vise, à l'inverse du
modèle libéral, à réformer le système de propriété privée des
moyens de production et d'échange et à l'appropriation de ceux-ci
par la collectivité.
Les valeurs fondamentales
du socialisme sont : l'absence de classes (au moins à ses origines),
l'égalité des chances, la justice sociale, la répartition
équitable des ressources, la solidarité, la lutte contre
l'individualisme, l'intérêt général partagé et prévalant sur
les intérêts particuliers...
Dans la théorie politique
marxiste, le socialisme est la période de transition entre
l'abolition du capitalisme et l'avènement du communisme avec la
disparition de l'Etat. Pendant cette période, la "dictature du
prolétariat" s'exerce par l’intermédiaire de l'Etat sur
l'ensemble de la société.
Chez les non marxistes, le
socialisme est la dénomination générale des doctrines des partis
de gauche qui cherchent à rénover l'organisation de la société en
vue de la justice sociale et de l'émancipation individuelle de
chacun dans le respect de la dignité. » (source :
toupie.org)
« Le terme de
socialisme désigne un ensemble très divers de courants de pensée
et de mouvances politiques prônant une organisation sociale et
économique allant dans le sens d'une plus grande justice, celle-ci
supposant une égalité des conditions. Plus largement, le terme de
socialisme peut se définir comme une tendance politique,
historiquement marquée à gauche, et aspirant à un monde meilleur
fondé sur une organisation sociale supposée harmonieuse, ainsi que
sur la lutte contre les injustices. Si les racines de l'idée
socialiste, au sens de recherche d'une société égalitaire et
fraternelle, sont bien plus anciennes que le XIXe siècle, le mot
socialisme lui-même entre dans le langage courant à partir des
années 1820, dans le contexte de la révolution industrielle et de
l'urbanisation qui accompagne ce mouvement. Le terme socialisme
désigne alors un ensemble de revendications et d'idées tendant à
améliorer le sort des ouvriers, et plus largement de la population,
via le remplacement du capitalisme par une société supposée plus
juste. L'idée socialiste, sous de multiples formes, se développe
tout au long du XIXe siècle et, durant son dernier tiers, donne
naissance à travers le monde entier à des partis politiques s'en
réclamant sous diverses dénominations (social-démocrate,
travailliste, socialiste, etc.). »
« Le socialisme
continue de représenter à travers le monde l'une des familles
politiques dominantes, mais la majorité des partis européens
utilisant l'appellation socialiste accélèrent, notamment après la
Seconde Guerre mondiale, leur évolution vers un réformisme éloigné
des aspirations marxistes : le socialisme démocratique, soit un
socialisme respectueux de la démocratie parlementaire, représente
désormais la tendance majoritaire des partis revendiquant
l'appellation de socialiste, qui n'envisagent plus la rupture avec
l'économie de marché. La notion de socialisme démocratique est par
ailleurs désormais associée à celle de social-démocratie, qui
acquiert un sens comparable. Outre les diversités liées aux
variations idéologiques, le socialisme connaît également de
nombreux avatars liés aux contextes géographiques, comme le
socialisme arabe ou le socialisme africain. » (source :
wikipedia)
« Notre
idéal éducatif est tout tracé. L'éducation du peuple aujourd'hui
a une dimension personnelle. Son objectif est de donner à chacun sa
chance non pas en servant à chacun la même soupe amère au nom
d'une égalité mal comprise mais en permettant à chacun d'accéder
à l'éducation adaptée à sa demande. »
(Jules Ferry : Homme politique
français (1832-1893) considéré comme un des pères fondateurs de
l'identité républicaine en France.)
-
Jean JauresJules Ferry
Qu'est-ce
que l'identité républicaine ?
« J.M. Quillardet :
L'extrême-droite xénophobe ne prône pas la laïcité mais la
catholicité, oubliant au passage que les "racines"
chrétiennes sont d'abord grecques, romaines... Guéant ? On le
disait bon préfet, il aurait dû le rester... La fraternité
commence quand nous sortons de la fratrie... Le cosmopolitisme (terme
tant décrié par les fascistes du début du XXe siècle) des idées
est le fondement de la République.
Corinne Lepage : La
devise de la République doit retrouver un sens. L'égalité ? Elle
est surtout définie par les inégalités prégnantes (école,
logement, travail, santé...) La laïcité est le quatrième terme,
le plus fort, de l'identité républicaine... Imaginons la démocratie
planétaire : pourquoi ne parle-t-on jamais de république planétaire
? Piste enthousiasmante pour un refus de la progression des
inégalités comme facteur de "progrès" économique !
Françoise Laborde :
L’idée laïque portée en son début par les seuls radicaux, est
devenue le bien commun. Depuis 1946 dans la constitution,confirmée
par celle de 1958, elle fait partie désormais du « bloc de
constitutionnalité ». Si elle est attaquée c’est que l’on veut
en modifier le sens. Elle est a-religieuse par définition, a besoin
d’être connue (la loi l’est finalement très mal) et surtout
appliquée. Son impératif doit être rappelé chaque fois que
nécessaire. »
Le reste de cet article peut
être consulté à l'adresse ci-dessous :
Le
document ayant servi de support aux débats est disponible ici :
« L'homme
ne pourra plus accepter de travailler sans créer ni participer aux
décisions. »
« Il
existe dans notre pays une solide permanence du bonapartisme, où se
rencontrent la vocation de la grandeur nationale, tradition
monarchique, et la passion de l'unité nationale, tradition
jacobine. »
« Je
crois pour demain comme hier à la victoire de la gauche, à
condition qu'elle reste elle-même. Qu'elle n'oublie pas que sa
famille, c'est toute la gauche. Hors du rassemblement des forces
populaires, il n'y a pas de salut. »
(François Mitterrand, né le
26 octobre 1916 à Jarnac (Charente) et mort le 8 janvier 1996 à
Paris, avocat, homme d'État français, fut le 4e président de la Ve
République ainsi que le 21e président de la République française
de 1981 à 1995.)
-
François Mitterrand, Président de la République de 1981 à 1995.François Mitterrand en 1984.
Qu'est-ce
que la gauche ?
« En politique, le
mot "gauche" trouve son origine dans l'habitude prise, en
1789, par les membres de l'Assemblée constituante opposés au veto
du roi de se regrouper à gauche de l'hémicycle. La notion de gauche
et de droite en politique s'est ensuite répandue dans la plupart des
pays démocratiques au cours du XIXe et du XXe siècle.
A l'Assemblée nationale et
au Sénat, la gauche désigne les députés et sénateurs qui siègent
à gauche du président de ces assemblées. Ils représentent les
partis favorables aux changements en faveur des classes sociales les
plus modestes. Par extension, la gauche désigne l'ensemble des
partis, mouvements, associations et citoyens qui souhaitent de tels
changements.
Les valeurs généralement
considérées comme de gauche sont la justice sociale, l'égalité,
la solidarité, l'humanisme, la laïcité, tandis que la droite met
en avant l'ordre, le travail, la famille et la responsabilité
individuelle. » (source : toupie.org)
Qu'est-ce
que la droite ?
« Historiquement,
lors de la Révolution Française, les membres de l'Assemblée
Constituante qui étaient favorables au roi avait pris l'habitude de
se placer à droite de l'hémicycle, tandis que ses opposants
s'installaient à gauche. Ce positionnement droite/gauche au sein de
l'Assemblée nationale est demeuré, même après la fin du
monarchisme, hormis pendant la première Assemblée nationale
structurée en "gironde", en bas, (députés proches du
pouvoir) et en "montagne", en haut (députés de
l'opposition).
Politiquement, le terme
"droite" désigne des courants ou partis mettant en avant
la rigueur morale et un certain conservatisme, ce qui fait qu'en
France, les hommes politiques ont longtemps refusé de se définir
comme étant de "droite". L'ordre, le travail, la famille
et la responsabilité individuelle sont plutôt considérés comme
des valeurs de droite, tandis que la gauche s'intéresse davantage à
la justice sociale, l'égalité, la solidarité, l'humanisme, la
laïcité. » (source : idem)
« Toute
société qui prétend assurer aux hommes la liberté, doit commencer
par leur garantir l'existence. »
« Toute
classe dirigeante qui ne peut maintenir sa cohésion qu'à condition
de ne pas agir, qui ne peut durer qu'à la condition de ne pas
changer, est condamnée à disparaître. »
« Ne
perdons pas de vue qu’entre l’autorité pratiquement
indispensable à tout gouvernement et la liberté légitimement
revendiquée par les peuples et les individus, l’exacte mesure est
bien malaisée à tracer et à garder. Ce problème est le plus
ancien et le plus difficile de la politique. »
« De
quoi est né le socialisme ? De la révolte de tous ces sentiments
blessés par la vie, méconnus par la société. Le socialisme est né
de la conscience de l'égalité humaine. »
(Léon Blum (9 avril 1872 - 30
mars 1950), homme politique socialiste français, dirigeant de la
Section française pour l'Internationale ouvrière (SFIO) et
président du Conseil en 1936, 1938 et 1946. Il a marqué l'histoire
politique française pour avoir refusé l'adhésion des socialistes à
la IIIe Internationale communiste en 1920 et pour avoir été le
président du Conseil du Front populaire en 1936.)
-
Léon Blum, Président du Conseil en 1936 lors du Front Populaire. Il sera déporté par les allemands lors de la guerre de 1939-1945.Affiche du Front Populaire.
Qu'est-ce
que le Front Populaire ?
« Le Front populaire
est une coalition de partis de gauche qui gouverna la France de 1936
à 1938. Il réunissait les trois principaux partis de la gauche, la
SFIO, le Parti radical-socialiste et le Parti communiste (qui
soutenait les deux premiers sans participer directement au
gouvernement), mais également toute une nébuleuse d'autres
mouvements.
Le gouvernement de Front
populaire fut le premier de la IIIe République dirigé par les
socialistes. Il initia plusieurs réformes sociales importantes et
constitue encore actuellement une des références incontournables de
la mémoire et de l'histoire de la Gauche française.
L'assemblée élue lors des
élections de 1936 demeura inchangée jusqu'à la défaite de la
France face à l'Allemagne en juin 1940. »
(source
et suite de l'article :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Front_populaire_(France)
)
« Face
au monde qui change, il vaut mieux penser le changement que changer
le pansement. »
(Francis Blanche)
« Nous
devons nous engager à fond dans la voie du changement. »
(Jacques Chaban-Delmas)
« Le
changement est d'abord un état d'esprit. »
« Le
changement est la loi de la vie humaine, il ne faut pas en avoir
peur. »
(Jacques Chirac)
« Il
n'y a rien de négatif dans le changement, si c'est dans la bonne
direction. »
(Winston Churchill)
« Les
hommes n'acceptent le changement que dans la nécessité et ils ne
voient la nécessité que dans la crise. »
(Jean Monnet)
« Le
monde déteste le changement, c’est pourtant la seule chose qui lui
a permis de progresser. »
(Charles F. Kettering)
Qu'est-ce
que le changement ?
« Le changement
désigne le passage d'un état à un autre. L'on parlera, selon la
nature, la durée et l'intensité de ce passage, d'évolution, de
révolution, de transformation, de métamorphose, de modification, de
mutation (ie transformation profonde et durable)... Il s'exerce dans
des domaines très divers et à des niveaux très divers. Il faut
distinguer le changement endogène dû à des causes internes (par
exemple; les révolutions politiques), et le changement exogène dû
à des causes externes (par exemple, la révolution du téléphone
mobile).
Le changement suscite chez
les humains les réactions les plus diverses, allant de l'espoir le
plus fou ( thème de l'Apocalypse) jusqu'à la crainte, voire la
phobie. A moins qu'il n'engendre qu'une réaction désabusée : “Il
faut que tout change pour que rien ne change” ( Luchino Visconti
1963 ) » (source : wikipédia)
« Ce
n’est pas la gauche, la France ! Ce n’est pas la droite, la
France ! Naturellement, les Français, comme de tout temps,
ressentent en eux des courants. Il y a l’éternel courant du
mouvement qui va aux réformes, qui va aux changements, qui est
naturellement nécessaire, et puis, il y a aussi un courant de
l’ordre, de la règle, de la tradition, qui, lui aussi, est
nécessaire. C’est avec tout cela qu’on fait la France. Prétendre
faire la France avec une fraction, c’est une erreur grave, et
prétendre représenter la France au nom d’une fraction, c’est
une erreur nationale impardonnable. »
(Charles de Gaulle)
« Le
socialisme n’a jamais été une doctrine figée, mais bien une
aspiration et un mouvement. Une aspiration à un monde meilleur et un
mouvement de transformation de la société. »
« La
méthode politique du socialisme se fonde sur des réformes qui,
progressivement, changent l’ordre des choses. Elle repose sur une
volonté de transformation, mais n’ignore pas les héritages
historiques, la réalité économique et la complexité du monde.
Elle croit en la primauté du politique, en ce qu’il recherche le
bien public. »
(Lionel Jospin)
« Les
conservatismes existent sans doute. Leur puissance n’est pas à
négliger. Leur capacité de nuisance est certaine, mais leur force
est moins grande que l’aspiration naturelle de toute société aux
changements, à la réforme, à la modernisation. »
(Nicolas Sarkozy)
Charles de
Gaulle en 1958.
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Lionel
Jospin, Premier Ministre.
|
Nicolas
Sarkozy, Président de la République de 2007 à 2012.
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