Si vous avez consulté mon site internet, vous avez eu l'occasion de lire des billets consécutifs aux manifestations qui se sont déroulées, pendant plusieurs mois, avec un franc succès pour refuser le projet de réforme des retraites. Vous pensez que vous avez été trahis, roulés dans la poussière, abusés et que sais-je encore? Étant donné que le projet est passé en force au Parlement, avec cette fameuse procédure accélérée malgré les millions de personnes qui ont défilé dans les rues, et qu'il a été promulgué la semaine dernière, je peux bien vous le dire, mais vous l'avez deviné de vous même, oui, le traitre qui se dit président de la république vous a bien eus. Alors que certains pays nordiques (la Suède, par exemple) avaient mis sept années pour se mettre d'accord et adopter une réforme de leur retraite, en France, il n'a suffit que quelques mois et une procédure dictatoriale pour aboutir à une aberration totale, inique et stupide. Nicolas Sarkozy est l'auteur de ce que j'appelle un coup d'état puisque la caution populaire du référendum, qui aurait mis tout le monde d'accord et définitivement, n'a pas été utilisé. La démocratie, la république et le peuple de France ont reçu une gifle cinglante.
Cet outrage est difficile à avaler mais le pire est encore à venir. Car oui, il y a pire que cette réforme des retraites. Jugez-en par vous-même:
[France - Corruption] Guillaume Sarkozy (Malakoff-Médéric) fait une OPA sur les retraites des français !
Publié le octobre 27, 2010 par yakucheo
« La semaine dernière, des sénateurs de gauche se demandaient publiquement si le but de cette reforme ne serait pas de « tuer » le système par répartition au profit d’un système par capitalisation… ce dont pourrait profiter un certain Guillaume Sarkozy.
Pourquoi Guillaume Sarkozy est-il ciblé par l’opposition ?
Le frère du chef de l’Etat est le délégué général du groupe d’assurance Malakoff-Médéric, un groupe développant des produits d’épargne de retraite complémentaire privés, avec le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations, institution contrôlée par l’Etat. »
Le frère du chef de l’Etat est le délégué général du groupe d’assurance Malakoff-Médéric, un groupe développant des produits d’épargne de retraite complémentaire privés, avec le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations, institution contrôlée par l’Etat. »
« La société de Guillaume Sarkozy a passé un accord avec la Caisse des Dépôts et Consignations, contrôlée par l’Etat. Il est impossible que cela ne se fasse pas sans l’accord de l’Elysée »
« l’article 32 du projet de loi ouvre une brèche pour la retraite par capitalisation [cet article 32 rend obligatoire, dans certains cas, l'épargne retraite, ndlr]. Y a un pactole de 40 à 100 milliards d’euros à la clé ! », ajoute-t-il. Avant de souligner que « le patronat se félicitait de cette modification de la réglementation de l’épargne retraite ».
« D’ailleurs, à l’Assemblée, j’ai demandé à François Fillon si le gouvernement avait donné une consigne à la Caisse des Dépôts et Consignations, il ne m’a pas répondu… »
Déclaration d'André Guérin, député communiste
Pour certains, la réforme des retraites est indispensable. Selon Médiapart, Guillaume Sarkozy, le frère du président vise le pactole du marché de la retraite complémentaire privée et prépare pour cela une alliance avec des acteurs semi-publics.
Le site d'information Médiapart affirme jeudi 14 octobre que la réforme des retraites pourrait favoriser les intérêts du groupe Malakoff Médéric, dont le délégué général n'est autre que Guillaume Sarkozy, le frère du chef de l'État.
Selon Médiapart, la réforme "va conduire à l'asphyxie financière des grands régimes par répartition" et sera donc "propice à l'éclosion de ces grands fonds de pension qui n'étaient pas encore parvenus à s'acclimater en France, à quelques rares exceptions près".
Parmi les opérateurs privés d'ores et déjà sur les rangs, figure le groupe Malakoff Médéric.
"Il ne s'agit pas que d'une coïncidence, mais bien plutôt d'une stratégie concertée en famille", écrit Médiapart, l'un assèche les régimes par répartition tandis que l'autre pose les fondements du système par capitalisation".
Le site ajoute : "Guillaume Sarkozy a engagé son entreprise dans une politique visant à en faire un acteur majeur de la retraite complémentaire privée.
Et il a trouvé des alliés autrement plus puissants que lui, en l'occurrence la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le bras armé financier de l'État, et sa filiale la Caisse nationale de prévoyance (CNP).
Ensemble, tous ces partenaires vont créer, le 1er janvier prochain, une société commune qui rêve de rafler une bonne part du marché qui se profile."
"Cette société n'aurait jamais vu le jour sans l'appui de l'Elysée", écrit Médiapart.
En effet, la Caisse des dépôts et consignations est une institution publique présidée par un parlementaire.
Pour sa part, la Caisse nationale de prévoyance (CNP) est une filiale de la Caisse des dépôts et consignations, de la Banque postale et du groupe Caisses d'Epargne, lui-même présidé par François Pérol, ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée.
En outre, la Caisse des dépôts gère le Fonds de réserve des retraites.
Guillaume Sarkozy est le frère du président de la République. Il est également le délégué général de Malakoff Médéric, société spécialisée dans les assurances, la mutuelle santé, l'épargne, la prévoyance et ... la retraite !
Auparavant, Guillaume Sarkozy était spécialisé dans le textile. Mais en 2006, il a du mal à joindre les deux bouts, et son entreprise dont il était le patron connaît des difficultés. Il a donc été purement et simplement écarté de la direction. Malgré cet échec, il a su rebondir. Ses connaissances et son réseau ayant réussi à le parachuter au sein du groupe Médéric. Le groupe est financièrement puissant et Guillaume Sarkozy l'a bien compris.
Auparavant, Guillaume Sarkozy était spécialisé dans le textile. Mais en 2006, il a du mal à joindre les deux bouts, et son entreprise dont il était le patron connaît des difficultés. Il a donc été purement et simplement écarté de la direction. Malgré cet échec, il a su rebondir. Ses connaissances et son réseau ayant réussi à le parachuter au sein du groupe Médéric. Le groupe est financièrement puissant et Guillaume Sarkozy l'a bien compris.
En 2008, grâce à la participation au capital que détient Médéric, Guillaume Sarkozy parvient à faire son entrée au conseil de surveillance du groupe Le Monde, conseil qu'il devrait quitter dans quelques temps suite au rachat du groupe.
Guillaume a bien compris que sa place au sein du groupe Médéric -devenu entre temps Malakoff Médéric- était cruciale. Il a donc décidé d'en tirer avantage en créant une sorte de participation ou "co-entreprise" avec la Caisse des Dépots et Consignations (CDC) -organisme d'Etat-, et sa filiale la Caisse Nationale de Prévoyance (CNP).
L'ambition affichée de cette alliance entre la CNP, CDC et le groupe Malakoff Médéric est claire : jouer un rôle majeur sur le marché de la retraite complémentaire dans les années à venir. Ce sera chose réelle le 1er janvier prochain avec la création d'une société commune qui regroupera le groupe Malakoff Médéric, la CDC et la CNP.
Nicolas Sarkozy arrive donc à point nommé dans cette affaire avec sa réforme des retraites qu'il souhaite faire adopter à tout prix. La réforme "va conduire à l'asphyxie financière des grands régimes par répartition" et sera donc "propice à l'éclosion de ces grands fonds de pension qui n'étaient pas encore parvenus à s'acclimater en France, à quelques rares exceptions près", nous explique le site Médiapart. Le Président assècherait donc la retraite par répartition au profit d'un mode de capitalisation.
"Cette société n'aurait jamais vu le jour sans l'appui de l'Elysée", nous explique le site du Nouvel Obs. En effet, la CDC est une institution publique présidée par un parlementaire, la CNP est une filiale de la CDC et présidée par François Pérol, ancien secrétaire adjoint de l'Elysée.
Pour rappel, la CDC gère le fond de réserve des retraites. Une raison réelle de cette réforme des retraites ? On comprend mieux pourquoi Nicolas Sarkozy s'entête à vouloir passer en force cette réforme. Avec quelques 40 à 100 milliards d'euros en jeu, on comprend mieux la motivation de la famille Sarkozy et de leurs intérêts...
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